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L'Éclat de la Folie, dans la forêt des fées, Nelyn, Hermine et Arzhaelig
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Chambre 29
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Le barde avait fait mouche … Il ne fallait surtout pas se positionner du côté des colons humains, jamais, en aucun cas, avec aucun être sylvestre, pas même avec une créature comme Phrénéas et son ouverture d’esprit apparente.
¤ J’espère que le message est clair Hermine … ¤
- Il y a autant de genre d’humains que de couleurs Phrénéas. De là où vient notre amie, aucun n’a trahit la Terre. Les tribus de ces terres moins peuplées parlent au vent, aux animaux, aux Esprits. Ne nous juge pas trop durement sous l’effet de ces colons qui ne respectent rien ni personne.
Il termina pour lui-même, comme s’il prenait seulement conscience du devenir possible de sa race. Il fut un temps ou les dragons régnaient sans partage sur ce qui n’était pas encore Féérune et aujourd’hui ils n’étaient plus que quelques poignées dispersées aux quatre vents. Les humains, avec leur fécondité bien supérieure à celle des Elfes et des Nains, avaient finalement supplanté les précédents. - : « Mais je vous l’accorde … Les nôtres ont fait trop de mal et finiront par le payer.»
Il se reprit ensuite aussi vite que le Satyre l’avait fait en plaisantant sur l’idée de les emmener rapidement au Mont Mélésandre : - « Une belle petite flambée nous aidera à passer une meilleure nuit, c’est certain ! Mais ne dormons pas non plus avant de l’avoir égaillé de quelques notes si vous acceptez que je vous accompagne à la flute. Il est trop rare que je rencontre un musicien de talent et je ne doute pas du vôtre ! Même si je doute que notre petite amie ait besoin d’autant pour trouver son chemin vers le pays des songes. »
Arzhaelig souriait cette fois franchement en cherchant dans son sac un peu d’amadou et son allume-feu : - « Hermine, nous trouveras-tu un peu de bois sec ? » . Il détacha alors son manteau et entreprit même de se déchausser et d’enlever son armure de cuir pour être à l’aise en se saisissant de sa flute.
Si Phrénéas accepte une fois le feu allumé, Arzhaelig tentera de le suivre à la flute, utilisant sa prestation pour utiliser son pouvoir d’healing hymn (qui repose comme si nous dormions tous 24h)
PJ Arzhaelig Tenedor de la Main des Mystères - Barde Humain Demi-fée - niv 8 (FP10)MJ Atlas PJ Gaerlhach'dhin - Rôdeur-Druide Demi-elfe - niv 2 {FICHE}PG Mjöllnir “Poing-de-Cendres” Noirmarteau du Monastère des 9 Portes - Moine Nain Phrénique - niv 7 (FP9) {FICHE}PNJ Kiirmyeti - Main des Mystères, Explorateur du Surnaturel
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Soeur des Marches
Chambre 14
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ermine acquiesca silencieusement à la demande d'Arzhaelig, rajusta sa cape et sortit chercher de quoi alimenter un feu. Elle n'aimait pas trop l'idée de dévoiler ainsi leur position à d'éventuels ennemis, mais il fallait bien se réchauffer, surtout Nelyn, qui risquait d'attraper mal si elle ne se séchait pas. Et puis, après tout, la grotte où habitait Phrénéas était une position plus facilement défendable que d'autres en pleine forêt. La guerrière profita d'ailleurs du fait qu'elle ramassait du bois pour bien faire attation aux alentours, aux endroits où elle choisirait de se positionner si elle-même devait attaquer la grotte pendant la nuit, et tenta aussi d'élaborer un ou deux itinéraires de fuite.
De retour à la grotte, elle alluma elle-même le feu et, après avoir déclaré qu'elle prendrait le premier tour de garde, s'installa confortablement pour écouter la musique envoûtante de son ami ...
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Maître de la Main
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Matin du 21 Éleinte 1372 CV Forêt de l’Orée Temps : Ensoleillé, pas de vent, 20°C Arzhaelig, Hermine, NelynCliquez ici pour dérouler le parchemin... Test de Représentation (flûte) d’Arzhaelig 13(dé)+13 = 26 Arzhaelig fait une prestation mémorable Test de Représentation (flûte de pan) de Phrénéas 5(dé)+9 = 14 Phrénéas fait une prestation quelconque ehors, il faisait nuit noire, remarqua Hermine qui était partie ramasser du bois. Cette fois, elle fut bien obligée d’allumer sa torche. Elle trouva sans grande difficulté du bois mort et sec, et amena en trois fois de quoi tenir toute la nuit.
La chaleur du feu fut un véritable bonheur pour les trois aventuriers, et Phrénéas s’en accommoda fort bien, lui aussi. Ils s’assirent donc tous les quatre en demi-cercle autour du foyer. Le satyre semblait surexcité à l’idée de jouer avec Arzhaelig, mais Nelyn, guère emballée, commençait à piquer du nez.
Arzhaelig amena sa flûte à sa bouche, et commença par un air absolument ravissant, aux accords aussi riches que variés, et qui semblait évoquer le changement des saisons. C’était un air connu partout dans les contrées septentrionales, et Phrénéas put le suivre, avec cependant bien moins de grâce et de subtilité. Le satyre avait du mal à suivre le rythme et rata même quelques notes. Ce n’était pas un mauvais artiste, Arzhaelig en était convaincu, mais sa prestation, ce soir, n’avait rien à comparer avec celle du barde, plus habile et plus inspiré.
Le joueur de flûte de pan finit d’ailleurs par abandonner, et laissa Arzhaelig terminer sur une berceuse, qu’il réussit à merveille. Nelyn était déjà dans le royaume des songes depuis longtemps, mais Hermine et le satyre se délectèrent de cette douce musique.- Cher Arzhaelig, je crois que votre talent dépasse de loin le mien. Demain je vous jouerai quelques airs de ma composition, pour tenter de faire mieux... Il emprunta au barde son instrument quelques instants, et produisit quelques notes, histoire de. Puis il se leva, et s’étala de tout son long sur son lit de mousse.
La nuit fut douce et reposante pour les trois aventuriers. Hermine cependant, après son tour de garde, eut un sommeil plus agité. Elle rêva d’une maison, un joli foyer cossu et plein de gaieté, aux fenêtres ouvertes d’où parvenaient les pleurs d’un bébé. La famile, attendrie, admirait le nouveau-né et discutait dans une ambiance conviviale. Hermine entra dans la pièce sans que personne ne la remarque, et se pencha sur le berceau. En voyant que l’enfant avait des cornes et des yeux rouges, elle ne put retenir un hurlement déchirant. Toute la famille se jeta férocement sur elle, et elle se sentit chuter, avant de se réveiller brusquement, en sueur.
Regardant autour d’elle, elle constata que tout était normal, à part que le satyre n’était sur son lit ; il avait quitté la grotte. Arzhaelig, qui montait la garde, lui indiqua que Phrénéas s'était simplement levé et était parti dans la nuit - après tout, il était chez lui. Malgré une certaine inquiétude, Hermine se rendormit presque aussitôt.
Le jour venait de se lever quand ils se réveillèrent, tous les trois, en entendant Phrénéas chantonner à l’extérieur de la grotte. Le brave être fée avait amené des mûres et des myrtilles qu’il venait de cueillir.- Certainement les dernières de la saison ! Mais j’ai une bonne nouvelle pour vous. Je me rappelle à présent où se trouve le Mont de Mélésandre, et nous y partons dès ce matin, si cela vous va ! Allez allez, préparez vous, mangez un peu, et c’est parti ! Pas besoin de remettre vos armures tout de suite, de toute façon, nous allons vite faire une pause, je tiens à vous montrer un endroit. Je ne sais pas par où vous êtes passés, mais vous êtes crasseux, on dirait que vous ne vous êtes pas lavés depuis des semaines ! Il faut arranger ça. Curieux, ils se dépêchèrent de remballer leurs affaires et de se rhabiller, avant de se remettre en route. Ils marchèrent une heure durant, dans un paysage vallonné. Les arbres laissaient peu à peu la place à des feuillus petits et tortueux. Il y avait plus d’arbres morts sur pied ou tombés, et beaucoup de végétation basse, ce qui aurait rendu la progression assez difficile, si Phrénéas n’était pas là pour leur montrer tous les petits sentiers d’animaux qui leur facilitaient la route.
En entendant le grondement familier d’une rivière, ils comprirent où le satyre avait voulu en venir. Ils débouchèrent sur une grande cascade, qui se jetait dans une cuvette naturelle d’une limpidité incroyable. Un vieux saule majestueux étendait ses plus longues branches au dessus de la surface de l’eau, et des gros rochers gris qui formaient la berge. Il était vrai que, malgré la température d’Éleinte un peu fraîche, cette ravissante cascade et le soleil de cette belle matinée donnaient envie d’y piquer une tête.
Phrénéas n’hésita d’ailleurs pas une seconde et, délaissant le peu d’équipement qu’il avait, plongea tête la première dans la cuvette, dix mètres plus bas. En remontant à la surface, il leur cria :- Allez quoi, venez vous baigner ! Ça fait du bien, et vous sentirez meilleur !
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Soeur des Marches
Chambre 14
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oyant à quel endroit Phrénéas les avait emmenés, et la proposition qu'il leur faisait, Hermine fit une moue quelque peu désabusée, mais soulagée. Elle-même s'était tenue sur ses gardes, tant au lever que sur le chemin. Elle avait d'ailleurs pas tenu compte de la phrase de la fée, et avait enfilé sa chemise de mailles comme d'habitude. Si elle prenait ce que d'aucun qualifieraient de risque, de ne se vêtir que de cette armure légère, elle n'allait pas non plus l'abandonner pour un rien. Depuis le temps qu'elle portait cette protection quasiment chaque jour, elle n'en sentait presque plus le poids. Et, cela ne lui prenait pas tellement de temps de l'enfiler, ni de s'en défaire.
Elle soupira. Peut-être le satyre cherchait-il à leur faire perdre leur chemin, ou leur temps, en les détournant de leur aventure. Mais après tout ... il était vrai qu'ils voyageait depuis une vingtaine de jours déjà, et une peu de détente lui ferait du bien, surtout par cette chaleur. L'Illuskane était en effet plus habituée à des climats arctiques qu'aux températures de ces contrées qui étaient, en tout cas pour elle, méridionales.
Elle commença à enlever son manteau de voyage.- Puisque vous nous invitez de la soяte , lança t'elle en souriant, à leur guide qui barbotait en contrebas, « J'imagine que vous avez la peяmission du maîtяe des lieux ? » Achevant de se déshabiller, la jeune femme posa ses affaires en un endroit qui lui serait facilement accessible une fois dans l'eau, tout en restant dans son champ de vision.
Puis, elle revint en courant et, décrivant un arc de cercle s'achevant à l'endroit ou Phrénéas avait sauté, plongea à son tour, ses cheveux d'ébène volant derrière elle.Cliquez ici pour dérouler le parchemin... Jet de « plongeon » : 12(Dé) + 4 = 16 La courbe était belle, et Hermine prit le temps de goûter l'eau transparente avant de remonter au coté de la fée et de lancer à Arzhaelig en riant :- [Illuskan] Allez, Plume ! Toi, le marin, tu n'as pas peur cette mer, quand même ?
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Aventurière
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Nelyn avait passé une agréable nuit bien qu’elle ne se souvenait plus vraiment comment s’était terminée la soirée. Elle avait passé une nuit reposante et c’était l’essentielle. Elle se sentait sèche et reposé. Elle avait le moral au beau fixe et pouvait de nouveau tenir une journée de marche sous une pluie torrentielle. Seulement ce fut un soleil radieux qui l’a réveilla. Ce jour là allait être une très bonne journée. Car avec un temps pareil, les créatures maléfiques n’oseraient pas apparaître. Peut être des animaux carnivores se risqueraient-ils à chasser mais elle n’y croyait pas trop. Ils se feraient trop facilement repérer. C’est avec cette perspective d’une bonne journée ensoleillé, sans danger qu’elle prépara ses bagages. D’autant que sa nature d’halfeline joyeuse avait repris le dessus au courant de la nuit. La mousse de la caverne l’émerveillée toujours et elle s’enthousiasmait déjà à l’idée qu’elle allait peut être prendre un bain, vu la remarque de l’hôte.
Et elle n’avait pas tort puisque ce fut une véritable piscine qui s’offrit à eux. A peine Phrénéas leur avait-il montrait le paradis qu’il était déjà en train de nager au fond. Nelyn en était tout émoustillée ! Enfin ! Un bon bain ! Elle allait sentir bon ! Et chassait tous ces petits moucherons qui lui collaient à la peaux comme si elle était une crotte sur patte ! Ah ! Elle se déshabilla alors comme sa compagne mais garda juste ses dessous les plus intimes. La dame restait quand même très pudique. Elle posa ses vêtements sales dans un coin tout prêt du bord et s’y assis. Elle trempa ses petits pieds, l’eau était fraiche. Elle frissonna. Elle plongea ensuite ses mollets mais s’inquiéta rapidement. Ca avait l’air profond…
- Gloups
Nelyn savait un peu nager, mais pas trop. Elle se fatiguait très vite à la nage car elle avait une particularité, elle ne respirait pas quand elle faisait ses mouvements. Et ce même si elle avait la tête hors de l’eau. C’était une habitude qu’elle n’arrivait pas à se débarrasser, d’ailleurs, elle ne savait même pas comment elle l’avait attrapé. Peut être parce qu’elle avait tellement peur de couler qu’elle en oubliait de respirer ? Après tout, il était important de remuer dans l’eau ! Sûrement pour ca que son cerveau était bloqué là-dessus et oubliait le reste ! C’était bête… En tout cas, notre halfeline devait faire avec. Elle décida de laver d’abord ses vêtements sales, tant qu’elle en avait encore la force puis aller ensuite barboter un peu dans l’eau pas trop loin du bord, histoire de se nettoyer et de se rafraichir. Et c’est ce qu’elle fit. Pendant ce temps, Hermine baragouinait quelque chose d’incompréhensible pour ses petites oreilles. La petite dame lui jeta un coup d’œil et vit qu’elle s’adressait à Arzhaelig, toujours au sec.
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Chambre 29
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Leur hôte était d'une telle prévoyance qu'il leur serait difficile de quitter cet endroit ... et aussitôt cette pensée eut-elle trouvé un écho dans l'esprit d'Arzhaelig, aussitôt se rappela-t-il des grands principes de précautions dont Hermine faisait habituellement preuve et qu'elle rejetait là avec tant de force.
Les fruits avaient été délicieux, le satyre endormait-il leur méfiance? Les avaient-ils promis à quelque autre fée, Nymphe ou Dryade qui en ferait leur esclave jusqu'à ce qu'ils aient perdu toute volonté? Il regarda les tâches mauves sur ses doigts, dernier souvenir des fruits juteux et sucrés à souhait, et suivit leur guide. Malgré ses craintes, le barde se laissa faire, peut-être déjà sous l'emprise de Phrénéas mais finalement pas mécontent.
La végétation l'inquiétait quelque peu, tout comme le fait qu'il ait finalement suivit la recommandation de ne pas enfiler son armure en peau de requin.
Et voilà qu'à l'arrivée de ce magnifique plan d'eau le chant des Sirènes retentit. Arzhaelig était marin, et homme à femmes, peut-être plus que ce satyre qui ne devait pas en voir souvent passer dans sa forêt loin de tout. Hermine lui dit quelque chose, il reconnut son nom dans son invitation, mais rien de plus, laissant son imagination vagabonder sur ce qu'elle ait pu lui dire. Il lui aurait dit que ce lac n'avait rien d'une mer mais qu'elle avait tout d'une de ces créatures de légende qui d'un chant mène les marins à leur perte, une Sirène, et ce nom aurait éveillé quelque chose dans son esprit - ne l'appelait-il pas comme ça ? - mais il se satisfit de l'agréable vision et oublia aussitôt les risques qu'il craignait.
¤ A la vie mon bon Arzha', et à ses heureuses surprises ! ¤
Il ne vit même pas Nelyn qui l'avait devancé, ses yeux gris perles riant aux éclats tandis qu'il se déshabillait comme un jeune impatient qui rejoint sa promise sur la couche puis plongea dans son plus simple appareil à la suite de ses compagnes d'aventure, profitant de son passage sous l'eau pour en observer le fond.
Il se reprit alors, à temps, et remercia silencieusement la fraicheur du lac qui l'aidait à garder ses distances et ne pas se montrer plus entreprenant à l'égard d'Hermine dont le défaut de pudeur venait de lui donner un sérieux coup de sang.
- Phrénéas ! Merci mille fois pour cette délicieuse idée !
PJ Arzhaelig Tenedor de la Main des Mystères - Barde Humain Demi-fée - niv 8 (FP10)MJ Atlas PJ Gaerlhach'dhin - Rôdeur-Druide Demi-elfe - niv 2 {FICHE}PG Mjöllnir “Poing-de-Cendres” Noirmarteau du Monastère des 9 Portes - Moine Nain Phrénique - niv 7 (FP9) {FICHE}PNJ Kiirmyeti - Main des Mystères, Explorateur du Surnaturel
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Maître de la Main
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Matin du 21 Éleinte 1372 CV Forêt de l’Orée Temps : Ensoleillé, pas de vent, 20°C Arzhaelig, Hermine, Nelynorsque les aventuriers l’eurent rejoint et barbotèrent avec lui sous la magnifique cascade, Phrénéas ne cacha pas son contentement à voir ses « hôtes » si comblés, et ils se retrouvèrent bien vite tous les quatre à jouer tels d’insouciants enfants. Le satyre plongea à nouveau, et resta un long moment sous l’eau, avant de surgir brusquement devant Hermine pour lui cracher un énorme jet d’eau à la figure. Riant aux éclats, il profita de sa surprise pour répondre, en parlant fort, à la question de la jeune femme. - Le Maître des Lieux ? La cascade, la rivière, les arbres et les rochers doivent-ils appartenir à quelqu’un ? Diantre, vous humains, vous m’étonnerez toujours. Etes-vous si pressés d’être des esclaves, pour souhaiter à ce point des maîtres ? Pendant ce temps, Arzhaelig explorait le fond du bassin, qu’il était d’ailleurs étonnamment profond par endroits. Son œil fut attiré par des formes derrière un rocher, qui ressemblaient à des branches mais trop claires pour en être vraiment. Il s’en saisit, et les remonta à la surface pour les identifier. C’était des ossements, mais trop gros pour être humains… Probablement ceux de quelque bête sauvage. Rien de bien inquiétant, ni d’excitant.
L’eau était très froide, et lorsque l’ardeur des baigneurs se fut atténuée, et que leurs jeux se firent plus calmes, ils se dépêchèrent de sortir pour se réchauffer sous les rayons du soleil. Nelyn avait passé moins de temps dans l'eau que les autres, car elle avait pris le temps de laver ses vêtements sur la rive. Cela ne la dérangeait d'ailleurs pas, car elle n'était pas aussi à l'aise pour nager que ses compagnons d'aventure.
Phrénéas lui, n’avait pas l’air d’avoir froid, et il resta quelques instants dans l’eau à chanter, et à reluquer sans se cacher la « sirène » lorsqu’elle sortit du bassin. Cette vue lui donna comme un coup de fouet, et il sortit lui aussi, tout dégoulinant. A leur grande surprise, Arzhaelig et Nelyn ne purent que constater que l’eau glaciale n’avait aucun effet sur les désirs du satyre. Au contraire, l’animal semblait même en pleine forme… Rattrapant discrètement la guerrière nue qui s’éloignait, il lui fit une petite claque sur les fesses, et lui adressa ces quelques mots pleins de tact :- Dites-moi, ma tourterelle, que diriez-vous d’attendre un peu avant de revêtir vos plumes ? Allons faire notre nid derrière ce bosquet de fougères…
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Chambre 29
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Arzhaelig fut soudain plus refroidi encore qu’au contact avec l’eau … et aussitôt beaucoup plus clair d’esprit.
Les légendes disaient vrai par rapport à la soif de rapports charnels des hommes-boucs … mais ne disaient rien des risques encourus à refuser de vivre volontairement cette expérience. Hermine accepterait-elle de la vivre telle quelle ? Rien n’était moins sur … et s’il ne se trompait pas, ils risquaient d’être confrontés au risque de devoir l’affronter. Sans arme ni armure là où le satyre restait un être fée équipé de cornes et de sabots ! - Oh non … c’était pourtant prévisible … S’il avait été à sa place et qu’une succube avait demandé un tel ‘sacrifice’ pour leur offrir l’itinéraire de leur destination, il aurait accepté, avec joie, malgré le risque de s’y perdre car telle était la nature masculine, plus encore celle d’un marin, mais il avait appris, parfois à ses dépens quand il avait été victime de trop de fougue, que peu de dames partageaient ce goût pour une luxure éphémère.
Le barde était perdu … partagé entre la volonté de partir à son secours et l’idée qu’elle était bien assez grande pour lui faire face, que tout satyre qu’il fut, un coup de genou bien placé pourrait refroidir même une telle ardeur. - Ami Phrénéas ! Je sais que nos coutumes divergent, sans mauvais jeu de mots, mais chez nous autres humains, il est d’usage de courtiser plus longtemps le fruit de nos désirs avant de proposer à une dame de les assouvir sur une couche ! Un trait d'humour suffirait-il? Il ne prendrait pas sa place … et doutait que l’Halfeline, du haut de son grand age, puisse souhaiter en faire autant. Il s'agissait de ne pas le froisser ... - Nous vous remercions pour tout mais, sous réserve que notre amie n’ait d’autres envies que celle que je lui prête volontiers, je pense plus sage que nous nous remettions en route sans plus trop tarder. Même si je doute que ce soit d’un grand intérêt contre un satyre en rut, j’essaye de le convaincre de laisser Hermine à grand renfort de diplomatie.
PJ Arzhaelig Tenedor de la Main des Mystères - Barde Humain Demi-fée - niv 8 (FP10)MJ Atlas PJ Gaerlhach'dhin - Rôdeur-Druide Demi-elfe - niv 2 {FICHE}PG Mjöllnir “Poing-de-Cendres” Noirmarteau du Monastère des 9 Portes - Moine Nain Phrénique - niv 7 (FP9) {FICHE}PNJ Kiirmyeti - Main des Mystères, Explorateur du Surnaturel
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Maître de la Main
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Matin du 21 Éleinte 1372 CV Forêt de l’Orée Temps : Ensoleillé, pas de vent, 20°C Arzhaelig, Hermine, NelynCliquez ici pour dérouler le parchemin... Arzhaelig tente d'influencer Phrénéas : Diplomatie 9(Dé)+10 = 19 >< DD 22 : Échec e satyre se retourna vers Arzhaelig, un drôle de sourire sur les lèvres, et une lueur dans les yeux que le barde ne lui avait encore jamais vue.- Pourquoi tant de pudeur, mon bon Arzhaelig ? Avec moi, Hermine ne craint rien, et je connais cette forêt comme ma poche, il n'y a pas de plus sûr endroit. Profitez des derniers rayons du soleil pour batifoler un peu, ou commencez à avancer un peu, nous aurons tôt fait de vous retrouver. Il ne semblait nullement irrité par l'intervention du barde, mais en revanche, il n'allait visiblement pas laisser tomber Hermine aussi facilement. D'un air coquin, il lâcha :"Par ailleurs, si vous voulez vous joindre à nous, parce que vous craignez de vous ennuyer, cela me sied à merveille... Mais je ne sais si cela fait partie de vos coutumes, qui me sont, je le regrette, plutôt mystérieuses. Mais après tout, aux diables les coutumes ! "Ce n'est d'ailleurs point dans mes habitudes de me proposer à des demoiselles humaines, mais vous voir ainsi, chère Hermine, et ne rien tenter m'aurait donné des regrets pour l'hiver entier. Notre Forêt, si belle soit-elle, accueille rarement d'aussi fraiches et douces créatures..."
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Soeur des Marches
Chambre 14
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À la demande de Phrénéas, Hermine se retourna prestement en gratifiant l'être fée d'une jolie moue, mi réprobatrice, mi amusée. Se massant légèrement les fesses, elle ne répondit pas tout de suite. Elle avait eu le temps de retourner au niveau de ses affaires, et était en train de ramasser sa lame qui était posée à terre au moment ou l'être fée en avait profité pour la taquiner. Se redressant, elle abandonna sa moue et considéra tour à tour la poignée de son arme qui dépassait du fourreau, puis baissa son regard vers l'intimité (visiblement pas si intime que ça) du satyre. Elle haussa le sourcil et sourit un peu.
Arzhaelig vint à son secours, plein de sollicitude. Bien qu'elle n'en montrât pas beaucoup vu de l'extérieur, cela lui fit chaud au cœur.
Elle-même n'avait pas vraiment une bonne expérience de la gent masculine. Comme elle s'en était confié dans le passé avec les rares personnes, dont Plume faisait parité, avec qui elle se sentait en confiance, elle avait quitté toute jeune sa tribu natale des Nomades du Loup pour suivre une compagnie d'aventuriers cherchant gloire et fortune. Ni l'une, ni l'autre, ne se trouvaient dans l'antre du dragon blanc qu'ils s'étaient mis en tête de visiter, et la compagnie fut dispersée au quatre vents par le maître des lieux dans un tourbillon de cris et de sang. Parmi les onze qui étaient partis, seuls trois parvinrent à s'échapper de cette funeste grotte gelée, et cette tragédie hantait encore la guerrière aujourd'hui.
Cependant, il était une chose qu'elle n'avouait pas, c'était ce qui l'avait poussée à suivre les aventuriers. La naïveté de la jeunesse, l'amour pour un beau jeune homme. Adam Lebel était beau, il parlait bien et avait su éveiller les sentiments romantiques de la jeune fille qui ne s'appelait pas encore Hermine. Lui-même avait survécu à l'attaque du dragon maléfique. Mais c'était par lâcheté plutôt que par talent et, après que les survivants se furent retrouvés, force fut de constater que l'affection sincère dont il était le sujet était à sens unique. Cet épisode avait appris à l'Illuskane, et pour longtemps, ce dont étaient capables, ou pas, les Hommes.
Cependant, elle avait grandi. Elle avait embrassé la carrière des armes, vécu plusieurs aventures. Elle avait laissé son nom derrière elle, comme pour tirer un trait sur le passé, en une espèce d'amnésie choisie. Cela la rendait plus forte, se plaisait elle à penser en cet instant. Après tout, elle n'était plus une enfant, mais une femme. Cette fois, c'était elle qu'on désirait, elle n'était plus dans l'attente impossible d'attentions. L'étrangeté du satyre était vaguement intimidante, mais sa franchise avait un coté très reposant ... rassurant, même.
L'intervention de Plume avait permis à la jeune femme de se recentrer, et elle lui envoya un sourire de gratitude. Puis son sourire se fit à son tour coquin, et elle s'approcha tout près de Phrénéas.
- Meяci pour ce beau compliment, joli faune. J'aimeяais vous épaяgneя d'avoiя de tels ... яegяets, souffla t'elle à Phrénéas, les mains avançant doucement sur lui, ses doigts jouant avec les poils de son torse. Enjôleuse, elle continua à susurrer, avec un bref regard vers la virilité de son interlocuteur. « Cependant, cette menace encoяe plus gяande que ... vous, je le cяains, me pèse. Vous avez su éveilleя quelque chose en moi, mais ... je n'aimeяais pas ... gâcher ce moment, vous compяenez ? Patience, Phяénéas, patience ... »
Ces derniers mots avaient été chuchotés, comme un secret, à l'oreille de l'être fée. L'index sur ses lèvres, Hermine ramassa ses affaires puis, avec un dernier clin d'œil, alla se rhabiller derrière un buisson voisin. Tandis qu'elle enfilait sa tunique et ses bottes, elle-même tremblait un peu, à la fois de ce comportement qui lui ressemblait peu, aussi bien que parce qu'elle était probablement un peu émoustillée ... Mais Hermine se ressaisit bien vite. Ils étaient toujours en quête contre les démons. Et elle n'avait aucune envie que ce satyre les plante là, une fois obtenu ce qu'il voulait. Après cette aventure, qui sait ? Après tout, un peu d'exotisme ...
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