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La Voie du Papillon, Elzear, Slann, Inymys, Dzahim, Fasur
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Habitant des Royaumes
Chambre 26
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Mangeant, le semi démon se rendit compte qu'il était vraiment inattentif à tout se qui l'entourait quand Stolig revint en se mettant à dire que quelqu'un avait découvert une source de trahison au sein de l'Assemblée. Cependant, s'ils avaient su d'où venait cette fameuse trahison, Volan était sûr que l'Assemblée aurait envoyé des hommes pour l'appréhender et le faire parler. Or, comme ce n'était pas le cas, il ne fallait surtout pas qu'il grille sa couverture auprès de tous les autres. A leurs yeux et aux yeux de Stolig, il était toujours un simple prêtre de Kelemvor qui cherchait un emploi, il se devait donc agir comme tel et surtout ne pas attirer trop de suspicion à son encontre. C'est pour ça qu'il cessa de manger pendant que l'envoyé de l'Assemblée parlait et qu'il se saisit de son trident dès qu'il entendit parler de trahison. Geste dont il n'avait pas vraiment besoin étant donné qu'il avait toujours son épée courte à la ceinture et sa dague coup-de-poing dans sa botte droite. Néanmoins, ce geste fort exprimait clairement se qu'il pensait actuellement.
- .uo sac ua niam ed puoc nu tiarduaf em ,nob siaM .selitu scurt seuqleuq rerépucér tneluev sniatrec is te seriaffa ses rerépucér ari ednom el tuot euq tnadnep noisrevid ed rivres iarruop ej isnia ,sulp nE .niol ed aç tnoref sli ,ivius sius ej is te iom à erdnerp ne's sap tiarved en no ,eliovéd li'uq senigiro sel te sèicaf nom uV .lavehc el ceva etrop al à tnemetcerid srap ej cnod seriaffa sem setuot ia'j ,tnemellennosrep ,noB
Regardant tout le monde autour de lui, il se rendit compte que sans même le vouloir, il avait automatiquement parlé à voix basse afin de n'être entendu que par ses nouveaux compagnons de voyage. Son regard finit par se poser sur le nain qui semblait amoureux de sa hache au vu de sa position et du fait qu'il ne l'avait pas lâchée depuis qu'ils étaient tous regroupés. Soit il était méfiant, soit il avait quelque chose à cacher, soit il était terrifié. Quelque soit la raison, le prêtre guerrier ne souhaitait pas le savoir, cependant, il avait trouvé qui devait le suivre.
- .xueregnad te tnasserétni sulp sed oud nu tneiaref nileffeit reirreug nu te nian reirreug nu'uq rûs sius eJ ? etnet suov aleC .emmos ne tnemeffuahcé titep ed etros enU .setuor sel rus revuorter es ed tnava noitidnoc ne erttem suon ed erttemrep suon sruojuot arruop aç ,suon te eriaf à tno sli'uq es rilpmocca'd sertua xua spmet el aressial aleC .epuorg ud tnattabmoc ua te ruengios ua erdnerp ne's ed sétnet ertê tneiarruop seriasrevda soN .iom ceva noisrevid ed rivres ed te niam al à redrag al ed esoporp suov eJ .noinuér erton ed tubéd el siuped xuoneg sov rus ehcah ertov zedrag suoV .nian ertîam iom setiD
Tout en disant ça, le guerrier tieffelin ne put se départir d'un sourire quelque peu sanguinaire. Il n'avait pas caché le fait d'être un guerrier et appréciait désormais l'idée de faire couler le sang de ses ennemis depuis qu'il avait mis à bas la barrière de sa conscience en devenant un serviteur zélé de la Sombre Déesse. Néanmoins, un tel sourire pouvait surtout faire penser à ses alliés que son métissage pesait parfois mais pas forcément qu'il était un traître. Après tout, il se proposait pour servir de diversion et prendre des coups pour que les autres puissent récupérer leur équipement. Se levant, il marcha vers la porte avant de se retourner.
- ? lues tuot srap ej ùo zenev suov ,niaN ertîaM srolA
Sans attendre la réponse, se disant que le nain suivrait ou pas, il sortit et saisit les rennes du cheval pour pouvoir le diriger.
Un homme ne se juge pas sur son apparence, mais sur ses choix et sur ses actes.Fiche de Volan Dante Réputation 5.5 Le Bien et le Mal n'existent pas, il n'y a que le Pouvoir et ceux qui sont trop faible pour le saisir !
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Aventurier
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Fasur avait recommandé une bière lorsque la porte s'ouvrit brusquement. Son regard trahit sa surprise de revoir si tôt le gnome, qui semblait fort contrarié. Il écouta le discours de Maître Pierrefendue, encore une histoire de traîtrise...cela devenait lassant, rare était les missions où aucune traîtrise n'arrivait. Mais pourquoi vouloir empêcher cette expédition ? Papillon serait il gênant pour quelqu'un ? Constatant que Dzahim avait donné ses directives et se préparait (imité par ses compagnons), le nain ravala ses questions et s'empressa de ranger le peu de choses qu’il avait sortit à sa table. Il fût plus que surprit de voir Volan lui adresser la parole ainsi. Pourquoi vouloir qu’un nain antipathique l’accompagne ?
¤Après tout pourquoi pas… s’il attaque ça f’ra un démon de moins.¤
Fasur n’eut pas le temps de répondre que le semi démon se leva et partit. Le nain considéra sa bière qui n'avait été vidée, ce serait la dernière à prendre en ville.
¤J'la vide et j'me barre. Ça f'ra qu'jamais encore une auberge à éviter héhéhé. ¤
En effet le nain n'avait pas tout payé. Il s'approcha donc de sa bière qu'il finit d'une traite, fît un petit tour dans les latrines de l'auberge pour que le tenancier ne l'observe plus, ressortit aussi discrètement qu’il put, et s'approcha tranquillement de la sortie. Lorsqu'il fût à dix mètres de la porte, il courut comme si un démon en avait après lui et fonça dans l’espoir de retrouver Volan, ce qu’il fît assez rapidement. Toutefois il ne s’approcha pas tout de suite de lui, préférant le suivre à distance. Mais Fasur se rappela que le tavernier l'avait sans doute remarqué et avait peut être appelé la garde, considérant sa situation précaire, le guerrier se dit qu’il valait mieux être deux si jamais les gardes lui tomberait dessus.
¤P’te bien qu’il m’payera ma dette, j’ai l’air de lui plaire ahahah !¤
Fasur se rapprocha de Volan et se plaça juste à côté de sa monture.
- Reste discret devant les gardes tu veux ?
Il ne regarda pas le Tiefelin dans les yeux, mais continua à repérer d’éventuels gardes... ou d’autres dangers.
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Aventurier
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Elzear écouta distraitement le type de l’assemblée, cette affaire de trahison ne faisait que confirmer les suspicion qu’il avait à propos des affaires des humains en général, et plus particulièrement à celle de Strolig. Des conflits d’intérêts, des luttes pour le pouvoir, trahisons … bref, rien de bien glorieux, tout ce qui distinguait la race noble des elfes de celles du reste du monde. L’elfe voyant se lever Volan décida de lui emboîter le pas, ça serait plus simple de partir en groupe. De plus il ne tenait pas à se compliquer la vie avec des prises de positions qui lui semblait encore bien hasardeuse dans ce groupe de gens aussi hétérocycliques qu’intéressés. Ce semi démon ne lui inspirait ni méfiance, ni sympathie, il devait avoir ses raisons d’être là, et selon Elzear, ne devait pas forcement être plus mauvais que ce gros nain, ou que ce Dzahim si désagréable à ses yeux. Elzear pris donc son sac disparu dans un gracieux geste vers la sortie de l’auberge suivant de prêt ce fameux Volan. Sans chercher à savoir si tel été son plan, il le suivait, avec la quasi certitude qu’il irait directement vers le départ de leur quête. Il n’eut pas un regard en arrière ni pour Strolig, ni pour la belle danseuse, il se disait qu’il verrait bien ce que le groupe réserverait de surprise, et puis quel que part cela lui plaisait de suivre le plus cornu de ses compagnons. Il n’avait rien compris à ce qu’il avait raconté, mais son sourire lui avait plu, un instinct personnel lui indiquait que c’était par là qu’il fallait aller, et le barde s’était toujours laissé guidé par son instinct. De toute façon il serait toujours temps de changer d’avis, de sourire, de route ou de compagnons ! Elzear se jetait dans cette aventure, il était enfin bien réveillé, même si cela ne le rendait pas plus bavard.
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Intendant de la Main
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La Voie du Papillon.1372 Année de la Magie Sauvage Début de l'après-midi du 2ème jour de la Chute des Feuilles Climat : froid, soleil "Le Repos de l'Ogre, Cité d'EverlundStolig se rassura un peu, voyant que chacun des personnes qu'il avait engagé prêtait attention à ses paroles. Aussi prit-il la décision de repartir rapidement, pour ne pas prolonger sa présence auprès d'eux, que ce ne soit pas trop remarqué. Arrêtant de taper du pieds, voyant que tous étaient prêts à partir et profitant de l'agitation et de la levée de table, l'intendant de l'Assemblée vint rapidement glisser quelques mots à Dzahim. Il le fit fort discrètement puis, ne laissant pas le temps au thayen de répondre, ilndisparu à grande enjambée même pour une personne de si petite taille. Rapidement, Stolig reprit la route, visiblement concerné par ce qu'il venait d'apprendre
Cependant le groupe se mit en mouvement, Nedjec rassembla les affaires de son maître sous l'oeil étonné et muet de l'envoyée de la Compagnie. La jeune femme devait être assez stupéfaite qu'une telle traitrise puisse avoir lieu au sein même d'une auguste confrérie de mages. Ce fut peut-être le regarde appuyé de Nedjec qui fit qu'elle décida de rester avec Dzahim. Ce dernier contempla l'objet que lui avait donné l'Intendant de l'Assemblée. Elle avait l'apparence d'une simple plume, d'une couleur bleutée miroitant d'éclats d'argent. On aurait pu penser à une simple plume d'écriture, quoique la pointe n'était pas taillée mais enduite d'un vernis rouge carmin. En y regardant de plus près, une fine ligne rouge habitait le coeur de la plume, avec tout au bout une petite boule de la même couleur. Ce filament ressemblait presque à une ligne de vie, tant elle semblait pulser sous l'effet d'un coeur.
Volan, accompagné de Fasur sortirent de l'auberge, suivis d'un Elzéar qui se voulait discret dans sa démarche et qui silencieux les accompagnait à une distance raisonnable. Dehors tout semblait paisible. Il y avait nettement moins de caravanes arrêtées le long du chemin, la plupart ayant emprunté soit les portes menant au centre d'Everlund, soit le chemin qui s'éloignait de la ville. Du côté des portes se tenaient quelques soldats en livrées, certains appuyés sur leur lances, d'autres distraits par un couple d'elfes qui faisaient une entrée, habillés richement, montant des destriers blancs. Assis à l'ombre d'un petit chêne, un halfelin en compagnie d'un humain se partageaient quelques pommes, dans un silence méditatif. La route se perdant dans quelques champs était sinon vide d'occupants, l'heure étant plutôt à la sieste. Quoiqu'il faisait encore frisquet, le soleil maintenant haut dans le ciel, faisait de son mieux pour réchauffer la terre sous ses rayons ardents.
A première vue, il y avait le chemin le plus court passant par la ville pour peu qu'on en ait une connaissance générale, ou plus longues mais néanmoins possible en longeant les murailles et trouvant un gué à traverser afin de se retrouver à l'heure du rendez-vous fixé par le chef du groupe, Dzahim. Si l'un permettait d'y être relativement rapidement, si le passage par la ville se faisait sans encombres bien sûr, l'autre était incertain quand au temps car il fallait s'assurer de trouver un moyen de traverser la rivière qui coupait Everlund en deux.
Quoiqu'il en soit, sans vraiment s'en rendre compte, les mercenaires de Papillon entamèrent dès à présent les premiers pas d'une danse qui se promettait funeste, une valse qui demandait en un premier temps d'être à l'heure au rendez-vous.
(MP à Dzahim)
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Habitant des Royaumes
Chambre 26
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Tout se mettait en place petit à petit. Le début de cette aventure était déclaré, déclenchant par là même la découverte d'une trahison qui mettait en péril directement la survie et la réussite des membres de cette expédition. L'important était maintenant de savoir si le traitre avait réussi à infiltrer leur groupe ou s'il essaierait de les suivre de loin. Dans les grandes étendues sauvages du Nord, cela se remarquerait rapidement. Et Volan faisait parfaitement confiance à sa sombre déesse pour le protéger et éloigner les soupçons de sa personne. Cependant, il n'ignorait pas que cette dernière était parfois capricieuse et pouvait abandonner ses fidèles lorsque ceux-ci la décevaient ou là trahissait. Pour le tieffelin, c'était donc clair. Il lui fallait réussir, ou périr.
Se demandant s'il devait passer par la ville ou bien longer la muraille, regardant autour de lui, le prêtre guerrier eut la mauvaise surprise de voir qu'il était également suivi par l'elfe de la lune. Bien que ce dernier ne lui soit ni sympathique, ni antipathique, il le dérangeait dans ses plans. Comment faire pour parler au nain avec un elfe à l'audition parfaite derrière prêt à écouter tout se qui serait dit. Poussant un soupir de dépit, il se dit qu'il devrait faire avec.
- Messieurs, nous allons passer par la cité. Au moins nous serons entouré et donc profiterons d'un minimum de sécurité. De plus, nous pourrons toujours essayer de perdre nos éventuels poursuivants dans les rues bondées. Allons y !
¤ Et peut être même que l'un de nous perdra la vie. En espérant que se sera ce minable elfe lunaire. ¤
Prenant naturellement la tête de la petite troupe chargée de faire diversion, Volan reprit la bride du cheval et le mena vers la ville.
Détection, Perception auditive.
Ce message a été modifié par Volan le Lundi 13 Juin 2011 à 23h02
Un homme ne se juge pas sur son apparence, mais sur ses choix et sur ses actes.Fiche de Volan Dante Réputation 5.5 Le Bien et le Mal n'existent pas, il n'y a que le Pouvoir et ceux qui sont trop faible pour le saisir !
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Aventurier
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Fasur marchait, tournant la tête dans tous les sens, repérant les gardes. Mais visiblement personne ne semblait avoir eu vent de l'incident à l'auberge.Tant mieux,se dit le nain. Néanmoins, quelque chose lui fît froncer les sourcils ; la venu d'un elfe qui semblait pourtant rester à distance, le guerrier ne pensa même pas au fait qu'Elzear pouvait les entendre quand il tenta d'adresser la parole à Volan. Mais ce dernier ne lui laissa pas le temps de parler, donnant ses directives, incluant l'elfe dans son discours. Fasur ne compris que bien plus tard, tandis qu'ils marchaient, que l'elfe pouvait tout entendre de leur future conversation. Ce nouveau venu gênait.
¤Je l'tue ? Y s'ra pt't utile plus tard... L'fiélon n'a pas l'air ravi non plus de l'voir. Faudrait que j'puisse lui d'mander mais avec l'autre ça va être compliqué... Bah j'improviserais, attendons une occasion.¤
La venue des poursuivants du groupe tomberait à point nommé, ainsi Fasur n’aurait peut-être même pas besoin de se salir les mains (et sa hache), Elzear tomberait sous les coups de ses bourreaux sans que Volan et Fasur ne puisse réagir… Ce serait le meilleur scénario. Le nain reprit ses scrutations, espérant voir l’arrivée d’un petit groupe.
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BigBoss des Royaumes
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près le départ et la révélation de Stolig, le Thayen fit mine de se ménager quelques préparation. Il réajusta son armure, vérifia lui-même l'empaquetage de ses affaires. Et une fois le démon l'elfe et le nain partit, attrapa doucement la Rashémène par le bras. C'était là un mouvement loin d'être brusque, mais inattendu. Il lui fit signe de s'asseoir et de se taire.
Après un rapide coup d'oeil à l'extérieur, s'assurant que les trois autres compères avaient pris du large, il s'adressa en Mulan, elle avait vraisemblablement deviné, ou était en passe de le faire. A quoi bon le cacher plus longtemps. Afin d'éviter toute écoute, il parla aussi à voix basse. Nejdec fut lui aussi appelé à la confidence.
L'échange fut rapidement abrégé. Après quoi, le thayen haussa un peu le ton, accusant la jeune femme de sédition et de mutinerie avant même qu'ils ne partent. Il lui laissait le choix. Soit elle se pliait à ses ordres et viendrais au point de rendez-vous. Soit, il ne voulait plus avoir a faire avec elle.
Et sur ces mots, il quitta l'auberge, non sans avoir salué courtoisement et avec d'agréable manière l'aubergiste, s'être excusé pour le dérangement, annulé la réservation des chambres, et si tel était le cas, récupéré une partie de l'argent déjà versé pour la réservation. L'humain regrettait de ne pas avoir put se charger, ou plutôt laissé son esclave se charger de la monture. Mais il en serait ainsi. Sans se préoccuper de plus, il prit la route la plus courte vers le point de rendez-vous. La main sur la garde, et son esclave lui aussi dûment armé.
De son avis, les autres s'enquiquinaient de bien des façons avec leurs idées de diversions, de détour, et autres subterfuges inutiles. A ses yeux, Stolig avait déjà fait échouer toutes tentatives de cette sorte. Le recrutement avait été un vrai tintamarre, de même que l'annonce de la traîtrise. S'ils devaient être attaqué, autant que cela soit face à un groupe et non des membres éparses. Mais il n'avait pas encore pris le commandement à ses yeux. Cela n'aurait lieu qu'à la sortie de la ville. Où le Thayen attendis après avoir franchis la porte, lance à la main, sac sur le dos, et au moins un homme à ses ordres.
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Aventurier
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Encore perdue à ses réflexions, la première réaction de la jeune femme à l'attention de Dzahim fut un début de rictus de dégoût lorsque celui ci lui attrapa le bras et ce en dépit de la prévenance du thayen. Avant de pouvoir entrouvrir les lèvres pour congédier vertement l'indélicat, Dzahim avait déja énoncé quelques mots en Mulan, achevant de corroborer les doutes et la méfiance de Slann envers le futur meneur du groupe.
Pourtant, l'heure n'était pas à la haine raciale mais bel et bien à l'urgence afin de préserver la cohésion du groupe d'une part et sa sécurité d'autre part. En cela, si traitre il y avait sur leur pas, le confondre était une priorité pour qui souhaitait ne pas se retrouver avec de l'acier dans la gorge dans les nuits à venir.
Elle écouta avec attention les paroles du chauve, et au final, rétorqua aux accusations de Dzahim avec véhémence. Un flot de jurons choisis de la langue rashémi, qui aurait fait palir de rage le thayen si celui ci avait compris la moitié de la signification de ceux ci, fusèrent dans l'atmosphère et à n'en point douter, Dzahim ne fut pas le seul à en profiter dans les environs.
Sur ces entre faits, la danseuse prit soin de réunir son équipement, rangeant avec soin sa longue pipe de métal et entreprit de faire l'inventaire mental de ce qu'elle devait acquérir avant de partir d'Everlund. Le passage dans la ville lui semblait obligatoire afin de se procurer au moins une tente, qui ne serait pas du luxe au milieu de la forêt, et des informations quand à leur destination. Aussi se dirigea t'elle d'un pas rapide vers les portes de la ville franchies quelques heures auparavant, se mettant en route vers la place du marché dans l'espoir d'y faire une bonne affaire, elle avait vu ses compagnons s'éloigner vers la ville et ne désespérait pas de les rattraper en pressant un peu le pas.
Pourtant, c'est en rentrant dans la ville qu'elle s'avisa de la présence d'un couple d'elfes juchés sur de grands chevaux blancs. Elle fouilla sa mémoire à la recherche d'indices permettant de faire un rapprochement entre ce qu'elle voyait et les communautés elfes peuplant les environs, elle avait passé quelques temps au sein d'un groupe elfique il y a quelques années et tentait de ressasser quelques souvenirs qui auraient pu lui être utile même si le lieu était fortement éloigné.
Connaissance bardique afin de tenter d'établir un lien entre l'apparence (vêtements, allure) des elfes et la haute forêt vers laquelle le groupe est amené à se diriger.
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Aventurier
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L’elfe suivait le Nain et le Tiefelin, cherchant à comprendre ce qu’ils avaient dans la tête :
¤Sûrement pas grand-chose, en ce qui concerne le nain.¤ Elzear eut un petit sourire pour lui-même.
¤Quand à ce Volan je me demande bien ce qu’il mijote, il se sent déjà au dessus de tout le monde, et il va chercher à atteindre un autre but que le seul fixé par la mission, mais quoi ? Le fait qu’il ai pris le nain comme petite main me laisse à penser qu’il se cache derrière tous ça une affaire pas très nette où à un moment il faudra que ça clac, mais quoi ?¤
L’elfe se doutait bien qu’il n’allait pouvoir répondre à cette question de suite, mais la curiosité l’emportait sur la raison, c’était ça aussi l’aventure ! Lorsque Volan s’adressa à lui en prenant le ton de celui qui décide, Elzear se dit qu’il allait jouer le rôle de celui qui se met sous l’autorité : ça serait plus simple pour tout le monde. Aussi, il répondit d’un ton mi amusé, mi militaire :
-Bien chef !
Et emboîtât le pas de Volan et du nain, il se rendait bien compte qu’il n’était pas franchement le bien venu, mais tant qu’à choisir entre un cornu, un nain, une prétentieuse, un chauve et son esclave, c’était les deux premiers de cette liste qui remportait sa préférence. De toute manière toute cette petite tribu allait se retrouver dans la forêt pour un sacré moment : on verrais bien qui vaut quoi !
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Intendant de la Main
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Cliquez ici pour dérouler le parchemin... Slann
Savoir bardique 8(dés)+1(Niveau)+2(Intel)= 11 Détection : 6(dés)+ 1 Volan
Détection : 3(dés)+ 2 Perception Auditive : 13(dés)+ 2 Fasur
Dzahim Elzear
La Voie du Papillon.1372 Année de la Magie Sauvage Début de l'après-midi du 2ème jour de la Chute des Feuilles Climat : froid, soleil EverlundDans la fraîcheur d'un après-midi que même le soleil haut n'arrivait à réchauffer, le groupe se dispersait vaguement, tous centré vers la sortie de la ville au sud.
Volan, Fasur et Elzéar formaient la tête du peloton, entrant les premiers dans la cité, passant les portes surveillées par les gardes. Ces derniers ne prêtèrent pas grande attention aux trois compère, fort d'une urgence concernant une caravane qu'ils avaient entrepris pour des raisons qui leur étaient propre, de fouiller de fond en comble. Le caravanier était de fort méchante humeur, et les invectivait en une langue inconnue des aventuriers. Son teint bronzé aux reflets de jaune, ses yeux bridés et une moustache tombante trahissait des origines lointaines, rappelant à tous les trois que les Royaumes Oubliés étaient fort vastes et que leur périple n'en explorerait qu'une infime partie. Tenant la bête laissée par l'Intendant de l'Assemblée par la bride, ils semblaient tout trois d'accord sur la route à entreprendre. Volan eut raison de penser que les rues étaient peuplées, mais de là penser qu'elles étaient bondées, et cherchant par ce biais une relative sécurité, il fut un peu déçu de voir que la foule manquait un peu à l'appel. Dès qu'ils eurent franchis les portes, il virent une large avenue en droite ligne bordées d'arbres, qui au loin semblait déboucher sur une grande place, probablement celui du marché, où se dressait des hauts murs d'une grande bâtisse, en sentinelle veillant sur l'espace ouvert devant elle. Directement à leur droite et à leur gauche, deux rues plus petites se perdaient dans le dédales de quartiers fort probablement majoritairement résidentiel, et qui longeait la muraille de la ville. Plus loin d'autres ruelles se présentaient, portant un peu le même visage que les autres, quoique la seconde à gauche semblait déboucher sur un petit parc.
Fort distrait par des pensées, le nain réveillant les haines ancestrales vis à vis des elfes, le demi-fiélon réfléchissant aux portées et imbrications possibles de certaines disparitions du groupe, ils ne virent ou n'entendirent rien de bien suspect, si ce n'est que des everlundiens ici nonchalamment promeneurs, là plutôt pressés à finir une tâche urgente. On trouvait aussi quelques gamins qui couraient tout à leur jeux, se faufilant entre trois chevaux racés montés par des gentilshommes.
Elzear semblait être le plus innocent, suivant de près Volan et Fasur, quoiqu'il sentit déjà qu'il se devait prudence et observation, ayant pour lui-même résumé ses pensées sur chacun du groupe. Même si ses réflexions étaient sur le ton de la morosité, il avait décidé avec courage et justesse que les vrais caractères se révèleraient lors des vraies épreuves futures.
Le trio s'avança un peu sur la large avenue. Sur le côté, adossé à un des arbres qui ornait la grande avenue, un vieillard aux yeux blanc, était assis tenant un bâton. Sa robe de couleur marron était trouée et sale, ses pieds nus déformés de rhumatisme, un sourire las découvrant des chicots noircis par le temps et un visage où quelques cicatrices se mêlait aux innombrables rides. Il marmonnait pour lui-même la main tendue le bras posé sur son genou, attendant sans doute un petit coup de chance d'un coeur compatissant. A ses côtés un chien aussi vieux et aussi miteux que lui, qui avait des cicatrices sur le museau et dont un bout d'oreille manquait. Le vieil homme cessa de marmonner et leva soudainement la tête, cherchant de son regard aveugle et vide quelque chose, le menton relevé assez haut, nez en avant comme pour humer une odeur étrange, qui venait de lui chatouiller les narines.
Dzahim n'y était pas allé de main morte lorsqu'il invectivait ouvertement la délicieuse jeune barde. Il y eu dans l'auberge même une baisse dans le brouhaha e la conversation, l'attention étant attirée vers cet étrange trio, et une possible bagarre. La déception fut presque perceptible lorsque le Thayen partit soudainement, abandonnant la jeune femme, suivit de l'étrange homme impavide et muet. Cependant à certains fins observateurs, si fin observateurs il y avait, il était évident qu'une légère désapprobation avait coloré le visage de ce serviteur. Ce dernier était dans la confidence, mais la réponse de celle-ci sema un doute dans son esprit. Il eut peur que la dureté du ton employé par Dzahim n'ait définitivement rebuté la jeune aventurière, envers celle qui pour un court instant lui avait donné un semblant d'existence, cherché à faire disparaitre cette transparence dont il était depuis toujours vêtu. Il jeta avant de sortir à la suite de son maître un regard vers Slann, comme pour s'assurer que celle-ci les suivraient, mais se préparant à une déception possible, un acquiescement futur à la décision de la belle rashméni. Dzahim était sorti sans un mot, entrant dans la ville, le sac sur le dos, la mine fermée d'un futur leader de groupe qui sait qu'il allait avoir du fil à retordre, et quel fil ! Les mots de maître Stolig le perturbait à juste titre, et la voie du Papillon se révéla un labyrinthe aussi bien du point de vue physique que du point de vue émotions.
Levant la tête, s'ouvrit devant lui une large avenue bordées d'arbres, habité et parcourue par quelques personnes. Près de lui il sentit plus qu'il ne vit Nedjec tourner la tête plusieurs fois vers l'arrière, comme si il cherchait quelqu'un. Un paire de jeunes humains, l'allure festive et joyeuse, dont le visage mou et les yeux un peu fou trahissait une forte descente récente d'alcool, se tenaient mutuellement, en une drôle de pas de deux où l'enjeu semblait être le premier tombé serait le perdant. Tanguant de la sorte il sifflait et poursuivaient une jeune femme aux allures de rôdeuse, les cheveux noirs enfermés en une longue tresse hautes s'échappant d'un chapeau de paille, le collier fait de pierres d'ambre et le couteau de chasse attaché à la ceinture. Ses hautes bottes usées semblaient avoir parcouru bien des lieues et enfermaient des pantalons en cuir. Sa veste de même cuir usé portait de nombreuses poches arrondies par leur contenu. Agacée celle-ci s'était retourné et en un coup de mains solides avait giflé les frères siamois, l'un sur la joue gauche, l'autre sur la joue de droite ce qui eut pour effet de leur cogner la tête. La stupeur mêlée à la colère se peignit sur leurs visage rougis par la baffe, ils se détachèrent l'un de l'autre et sortirent l'un un couteau, l'autre une dague, prêt à faire payer cet affront.
Après avoir essuyé sans broncher les mots durs du chef de l'équipée, Slann prit son temps et fut la dernière à sortir de l'auberge. Elle avait remarqué le regard de Nedjec qui lui fit l'effet de supplication de se joindre à eux. Le pauvre homme manifestement se préparait à perdre une amie potentielle, et qui sait dans le temps, peut-être plus qu'une simple amie. La fraîcheur l'accueillit, malgré l'éblouissement du soleil. Très vite Slann remarqua le couple d'elfe se préparant à entrer dans la ville. Une attention remarquée d'ailleurs par l'un d'eux, qui du haut de son cheval la regardait d'un air où se mêlait arrogance, fierté et un soupçon de questionnement quand à l'observation de cette jeune humaine. La barde cherchait au fond de sa conscience quelques indices quand à ce qu'elle voyait, fouillant le détail de leur maintien de la façon de se tenir, d'un bijou visible à l'oreille ou d'une bague étincelante. Rien ne put venir éclairer la barde quand à l'origine de ces deux elfes, si ce n'est qu'ils étaient visiblement cossus, de grande lignée et d'un savoir sans doute bien au-delà de ce qu'une simple humaine débutante dans le métier pouvait vraiment connaître.
La porte s'ouvrait visiblement sur une large avenue bordée d'arbres que Slann reconnu aisément, elle donnait droit sur le marché ainsi que la haute bâtisse qui la couvait du regard.
Rendez-vous donné, rendez-vous prit, il reste à savoir qui arriverait à temps à la porte du Sud d'Everlund.
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