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La Voie du Papillon, Elzear, Slann, Inymys, Dzahim, Fasur
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Aventurier
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L’elfe était resté en retrait, mais il avait tout écouté de la tirade de Dzahim. Il apprécia à sa juste valeur la prise de position du Tahyen. C’était clair, direct, un bon choix selon Elzear. Le ‘chef’ pris un cran dans l’estime de l’elfe, disons, qu’il était passé de zéro à zéro et demi sur une échelle de dix. L’elfe eu un petit rire. Restait à savoir si la verve de Dzahim allait suffire à tous les faire sortir. Mais pourquoi pas. Elzear se sentit même l’envie d’aider son ‘chef’. Il s’approcha lorsque ce dernier le cita dans la liste des éléments du groupe. Il vint saluer le garde à qui Dzahim était en train de mentir. Et tout en ce faisant il entama une très légère danse, une danse infime, une sorte de danse un peu fascinante(*) pour celui qui la ressentirait sans la comprendre, ce qui est souvent le cas des humains selon Elzear, et encore plus pour le gros balourd que devais être ce garde. Tout en se faisant, l’elfe gardait à l’esprit la présence du rôdeur. Il l’avait vu inspecter la sortie, et avait deviner son plan de passer de façon filoute, allait il le tenter ? Ne serait ce pas l’occasion de la faire si le groupe pouvait sortir ? L’elfe avait un petit faible pour les rôdeurs, il les savait libres et proches de la nature, peut être même que ce type pourrais être d’une aide non négligeable une fois en pleine forêt ? Et puis ce ne pourrait être un pire compagnon que le duo barbu/cornu. L’elfe voulait faire un léger clin d’œil au rôdeur lui évoquant l’idée qu’il pouvait éventuellement lui faire confiance pour essayer de passer, un léger sourire traversa son visage, tel un vent furtif que seul les amis de la nature peuvent reconnaître et comprendre. Mais l’homme des bois semblait déjà avoir disparu, Elzear ne douta pas qu’il le retrouverait de l’autre coté ! Et puis l’elfe avait repéré cette auberge abandonnée proche des murailles, si rien ne marchait comme Dzahim le voulait, il serait toujours temps de passer par là et de trouver un moyen de franchir les murailles la nuit venue une fois les gardes en mode ronde de nuit avinée. Mais on n’en était pas là !
(*) Elzear se sert de son pouvoir de barde de fascination sur la garde afin de donner +1 aux jets diplomatie et bluff de Dzahim
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Habitant des Royaumes
Chambre 26
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Le tieffelin écouta très attentivement les arguments qu'utilisa Dzahim pour tenter de persuader les gardes qu'ils devaient les laisser passer et continuer leur route. Et le semi démon ne put cacher un prémisse de sourire. Oh bien sûr, une telle situation était bonne pour lui car l'équipe était bloquée dans la cité et donc plus à même d'accomplir sa mission. Néanmoins malgré cela et le fait qu'il pensait avoir une idée de la personne responsable d'une telle attaque, il préférait se retrouver dehors dans les plaines sauvages et dangereuses du Nord. Cependant, en tant que mercenaire, il fit un pas en arrière pour bien montrer qu'il n'était qu'un exécutant, un homme sous les ordres d'un autre et que donc son avis ne devait être pris en compte car seul le chef était disposé à décider de la suite des opérations, lui n'étant là que pour protéger. Se qui l'arrangeait somme toute assez car il avait suffisamment de choses à gérer et à décider de son côté pour s'occuper en plus de telles choses. Il laissa donc faire le chef désigné de la petite troupe, moyen comme un autre de le tester, et surtout car il était dans l'incapacité de l'aider.
¤ Voyons se qu'il a dans le ventre et dans le crâne. Ainsi se sera plus facile de me faire une idée de chacun et de ses capacités. Tiens, la belle demoiselle n'est pas là ? Tant pis, j'aurai bien aimé m'amuser un peu avec elle avant de l'envoyer au Plan de Fugue. Pas grave, je me contenterai de cet elfe. Ah zut, il faudra que j'en laisse un morceau au nain, car il n'a pas l'air d'apprécier les elfes, encore moins que ses frères. Bien nous sommes moins nombreux et nous allons pouvoir lutter à nombre égal à défauts d'armes égales. ¤
Volan appréciait ce revirement de situation. Avec le nain, il allait se donner les moyens de mener ses plans à exécution. Et il se rendait compte au fur et à mesure qu'avoir retourné le guerrier barbu était une excellente chose. En effet, il disposait d'une force de frappe supplémentaire, peu subtile et réfléchie, mais efficace et obéissante. Qu'il était facile de s'attirer les services d'un nain pensa t-il. Retournant à la situation présente, il resta en retrait et observa, sans rien manquer.
Détection.
Un homme ne se juge pas sur son apparence, mais sur ses choix et sur ses actes.Fiche de Volan Dante Réputation 5.5 Le Bien et le Mal n'existent pas, il n'y a que le Pouvoir et ceux qui sont trop faible pour le saisir !
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Aventurier
Aucune chambre
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Fasur était toujours nerveux, les gardes semblaient vouloir fermer les portes.
¤ Comment accomplir la mission après ça ? ‘fin si j’évite des démons et des orques zombies je vais pas me plaindre… Mais pas de salaire ! Par les Neufs Enfers ! On doit sortir ! ¤
Le nain guetta l’arrivée de Dzahim et de son valet, ainsi que celle d’Elzear,son vieux ne l’aura pas retenu bien longtemps,pensa-il. En effet, le guerrier espérait pouvoir quitter la ville sans ce satané elfe. Mais il aura au moins le plaisir de lui trancher ses grandes oreilles pointues. Dzahim prit la relève de Volan face au garde, et l’elfe en rajoutait pour pouvoir quitter la ville. Le nain hésita à prendre également la parole, mais il savait pertinemment que sa carrure lui donnait plus de facilitée à intimider que persuader, et ses deux « camarades » utilisaient la deuxième solution, voulant visiblement éviter un conflit. Il décida donc de se taire mais contrairement à Volan, il resta à sa place guettant le Halfelin, Fasur ne savait quel sortilège pouvait s’abattre sur eux à toute heure, pourquoi pas une métamorphose ?
Détection sur le Halfelin.
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Intendant de la Main
Aucune chambre
Aucune gemme
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La Voie du Papillon.Cliquez ici pour dérouler le parchemin... Dzahim :
Jet de bluff : 2(dés)+7 = 9- Soldat 1 : 1(dés) + ?
- Soldat 2 : 5(dés)+ ?
Réussite Jet de diplomatie : 14(dés)+11=25 Réussite Shamar Klat
Jet de discrétion : 19(dés)+9 = 28 Réussite Elzear
Jet de représentation : 8(dés)+8 = 16- Jet de volonté garde 2 : 2(dés)+? = Garde 2 est captivé par le charme d'Elzear
(–4 à ses tests de compétence joués de façon réactive)
Volan
Jet de détection : 18(dés)+2=20 Fasur
Jet de détection : 14(dés)+0=14
1372 Année de la Magie Sauvage Début de l'après-midi du 2ème jour de la Chute des Feuilles Climat : froid, soleil Everlund : La porte des Landes ÉternellesLes explications allèrent de bon train, dans une ambiance un peu tendue. Chacun se positionnait de telle façon à ce que les moindres mouvements et gestes puissent être détectés, surveillés, instantanément pris en compte pour leur arguments futur. Le capitaine lui semblait en avoir fini par convaincre l'halfelin de se calmer et de venir avec lui au poste pour y faire une déposition. Avant de partir il s'assura que ses soldats avaient les choses en main et hésita un court instant. Mais voyant que tout semblait bien se passer, il pria l'halfelin de le suivre et ils se dirigèrent vers la tour où se trouvait son bureau. Dzahim ne s'en tira pas trop mal. Les gardes semblèrent impressionnés par sa prestance et son aisance naturelle. Il hochèrent la tête d'un air entendu lorsqu'il parlait de concurrence et de marché, et semblaient tout à fait convaincu que ce groupe de mercenaires étaient au service de quelque grandes affaires d'importance hautement financière. C'est alors qu'Elzear sans doute plongé dans les affres d'un certain ennui, décida de chantonner une des ses vieilles chansons elfiques. Il était saugrenu de la part de cet homme, là et maintenant, d'offrir un petit morceau de son répertoire sans doute fort vaste. Le petit gros était celui qui était le plus près de lui et il se surprit à écouter cette chanson avec ravissement. Il s'approcha davantage de l'elfe et avec un sourire niais fixa ce dernier, oublieux de toute forme de devoir. Son compagnon le petit jeune boutonneux eut comme un haut-le-cœur en voyant son collègue attiré par les sons mélodieux de cet espèce d'elfe. Son visage rougit sous la colère ou l'embarras, l'un ou l'autre eut des effets des plus comiques.
Cela donna bien sûr grande latitude à Shamar qui bénéficia de cet interlude musical pour se faufiler dans l'auberge. La pièce était vide, comme il l'avait bien observé. Des relents d'alcool mêlé de vague odeurs détestable de vomissure et d'urine flottait dans l'air. La salle n'était pas fort grande, et mal entretenue. Ici et là quelques verres oubliés prenaient la moisissure dans l'attente d'être lavés et sur une des tables une miche de pain et un morceau de saucisson sec. Des miettes de nourriture garnissaient le sol. La porte du fond qui l'intéressait, et qui semblait donner droit sur les murs de l'enceinte craqua un peu lorsqu'il l'ouvrit. Il vit une volée d'escaliers qui donnait sur une cave. Cette cave semblait avoir été une réserve, sans doute un entrepôt au jugé des barriques qui étaient posés à même la terre dans un coin. Elle n'était pas fort grande mais donnait par un soupirail sur une petite ruelle qui séparait l'auberge des murs d'enceinte, l'endroit où les barriques devaient sans doute être livrés. Par ce soupirail le rôdeur put apercevoir que le mur comportait une porte, sans doute l'accès au chemin de ronde plus haut.
Cependant, le petit jeune qui ne décolérait pas s'avança vers son collègue et le frappa du plat de son épée, sur le bras - Non mais, t'a bientôt fini toi ? Celui-ci sursauta, marmonna quelque chose d'indistinct, chose qu'il fallait peut-être mieux ne pas entendre. Quoiqu'il en soit le charme fut rompu. Mal à l'aise, les deux gardes se sentaient presque pris au dépourvu par cet intermède. Le jeune dut faire pas mal d'effort pour se concentrer et reprendre le fil de la conversation. Il se trouvait là en fâcheuse position, mais rassuré par le fait que c'était prospérité de la cité et après avoir observé les alentours il s'approcha de Dzahim en lui parlant plus bas :- A vos risques et périls en somme. Moi aussi je prend un risque... Il fixa le thayen d'un air entendu, ayant dans ses yeux une lueur vaguement sournoise, continuant le visage près de celui de Dzahim qui put clairement identifier dans son haleine des restes d'un repas au saucisson aillé.. Hé oui ! Je prends là un risque pour ma future carrière, le risque de me retrouver sans emploi si vous voyez ce que je veux dire. Une pièce d'or par personne pour qui je prends se risque n'est pas très cher payé, ne pensez-vous pas ? Volan et Fasur reconnurent là un opportuniste bien ancré, n'hésitant pas à faire jouer de sa position pour gagner quelques pièces facile. Ceux-ci avaient pourtant l'attention attiré sur leur environnement et pour l'heure ne purent rien observer qui puisse nuire au groupe ou à fortiori à leur personne. Le gros, qui se frottait encore le bras là où son collègue l'avait frappé, avait ouvert la bouche de stupéfaction, mais vu la faute qu'il venait d'avoir commise se contenta de jeter un regard effaré vers la tour où leur capitaine s'était enfermé avec l'halfelin. Manifestement il n'était pas du tout à l'aise. A propos des halfelins, la charrette un peu delà des portes attendait toujours les prêtres qui pour l'heure devaient être prévenus et ne tarderaient pas à arriver les uns pour soigner les rescapés, les autres pour enterrer les morts.
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BigBoss des Royaumes
Aucune chambre
Aucune gemme
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zahim esquissa un sourire aimable, laissant paraître qu'il acceptait la requête comme si cela était bien naturel.- Votre nom? Que je sache qui je dois consulter la prochaine fois que je passerais par cette ville? Toujours donnant-donnant bien sur. Une fois qu'il obtint une réponse à cette demande, positive comme négative. Le regard de Dzahim se fit nettement plus dur, plus sévère, plus sérieux, et beaucoup plus intransigeant. Un regard qui en disait long sur l'avis du Thayen vis à vis de la proposition douteuse du garde. A vrai dire, Dzahim se moquait de perdre cinq pièces d'or. Mais d'un point de vue strictement commerçant, c'était là trop cher payé, le garde pourrait alors croire que la cargaison valait vraiment le coup, et s'il était de mèche avec un quelconque groupe de brigand les informer de leur présence. Et puis, tout de même, il n'allait pas se laisser mener par un barbare. Le ton cependant n'était pas colérique, mais calme et froid. A vrai dire, le contenu du propos était très certainement peu audible pour le passant. D'expérience, l'ancien marchand savait que des reproches avait ainsi plus de force.- Je vais me permettre de vous donner une leçon jeune homme. D'une, oui la somme que vous demandez me paraît très chère payée, j'aurais peut être accepté une proposition plus « honnête » mais vous avez l'air de me prendre pour un bleu. Et croyez moi, ça n'est pas du tout pour me plaire. Vous croyez sincèrement que j'ai cinq pièces d'or à perdre ? L'équivalent de l'emploi d'un conducteur pour toute une semaine? Et tout ça pour franchir une porte? J'ajoute que j'ai été envoyé pour négocier des accords, si vous aviez eu une once de jugeotte, vous auriez alors compris que je suis un envoyé important de personnes éminentes de cette ville. Suffisamment pour vous créer des ennuis voir vous faire perdre votre boulot suite à une proposition malhonnête, ou un abus de zèle de votre part. Je pense que prendre le risque de laisser passer quatres personnes et un serviteur est bien moindre que celui dont je vous parle éminemment plus concret. Me suis-je bien fait entendre? D'un claquement de doigts, il fit avancer Nejdec, à qui il prit cinq pièces de cuivre dans la bourse que ce dernier tendais.- Je suis cependant d'humeur magnanime. Si vous aviez été moins excessif dans vos demande, peut être aurais-je été moins pingre. Voilà une pièce de cuivre par personne. Un court silence durant lequel Dzahim laissa les gardes savourer leur déception, leur frustration, et peut être même leur rage. Mais avant qu'ils n'aient l'idée de protester, il reprit la parole.- Il y a cependant quelques services que vous pourriez me rendre et pour lequel je suis prêt à payer un peu plus qu'en pièce de cuivre. Voici ma proposition, pour deux pièces d'or en sus des cinq pièces de cuivre précédente, non négociable, vous nous évitez les tracasseries administratives, vous passez sous silence notre sortie à qui aurait l'idée saugrenue de demander, et vous vous arrangez pour que celle-ci se fasse discrètement. Là encore, le Thayen laissa un court silence durant lequel il sortit de sa bourse les deux pièces d'or, bien en vue des deux gardes.- J'oubliais, tout refus, zèle, scandale, ou quoique ce soit d'autre, et j'appelle à haute voix votre supérieur et lui explique la situation. La moindre menace de votre part, et j'informe mes commanditaires de la présence de garde véreux à cette porte. Les commerçants n'apprécient que très peu les taxes « spéciales » sur leurs convois, ils se feront un plaisir de vous écarter de ce poste lucratif. Sans doutes goûterez-vous aussi aux plaisirs de vos propres geôles, et du mépris populaire. Reprenant un sourire amical et courtois, le Thayen conclua son long monologue avec une petite touche d'ironie, qui était certes une très mauvaise tactique, mais il faut parfois se sacrifier au panache.- Toujours prêt à prendre des risques ?
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Aventurier
Chambre 6
3 gemmes
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Le Chondathien était clairement entrain de se compliquer la vie. Certes la chance, ou autre chose, avait voulu qu'il trouve cette taverne vide, et qui plus est, un accès direct au rempart. Mais il n'était pas au bout de ses peines, puisqu'il allait maintenant devoir éviter les potentielles sentinelles et, peut-être, descendre ce rempart en rappel. Ce qu'il serait assez mal-aisé de camoufler. Mais il n'allait pas abandonné maintenant, ce serait un manque absolu d'honneur personnel. Il commença donc par chercher des renforts de corde, il en avait certes déjà quelques empans dans son sac, mais peut-être pas suffisamment pour descendre. Il fouilla autour des cerclages des tonneaux et des systèmes de manœuvres, essayant de trouver ce qui lui convenait. Après en avoir fini, il se dirigea vers le soupirail. Se hissant sur ce qu'il trouvait il sauta dans la ruelle le plus discrètement possible avant de se diriger vers la porte a pas de loup, et en espérant qu'elle n'était pas verrouillée en posant la main sur la poignée vu ses piètres qualités de crochetage.
Si jamais la porte était close ou le mur trop haut, il ne lui resterait plus qu'a compter sur l’inefficacité de son groupe a passer le barrage, ce qui lui laisserait le temps de les rejoindre.
Fouille pour trouver de la corde, Discrétion et Déplacement silencieux pour être invisible dans la ruelle et entrer dans la muraille si possible
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Aventurier
Aucune chambre
Aucune gemme
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¤Cinq pièces d’or ?! Y sont tarés !¤
Fasur bouillonnait, il lui était déjà difficile de supporter la perte de la pièce de l’elfe (que le nain aurait espéré récupérer sur le cadavre de son « ami »), mais que le garde lui soutire ne serait-ce qu’une pièce était un terrible affront au yeux du cupide mercenaire. Il comprenait l’attitude du garde, se faire un peu d’argent facile était toujours une bonne chose, mais que la manœuvre se tourna contre lui, il ne l’acceptait pas. Sa barbe commençait à remuer dans son visage devenu écarlate, au point que celle-ci donnait une nuance de dégradé du rouge vers le jaune. Toutefois ce fut Dzahim qui parla le premier. Le nain était d’accord avec le discours de ce dernier, Fasur aurait hurlé à pleins poumons à la place de l’humain. Mais le guerrier se rattrapa lorsqu’il vit Dzahim leur donner du cuivre, il ne put s’empêcher :
- QUOI ?! Tu remballes tes pièces ! On va pas donner notre monnaie à ces abrutis non ? Un mot de ta part et ils finissent tous au cachots ! Alors on avance et ils nous aident s’ils veulent pas perdre leur poste !
Le nain, dans sa colère, essaya malgré tout de continuer la menace (et le mensonge ?) de Dzahim, et jeta un regard noir sur les gardes, avant de fixer avec intensité et détermination le meneur de son groupe. Fasur se tue cependant lorsque deux pièces d’or jaillirent pour s’agiter devant les gardes. Malgré le salaire trop bien payé pour une tache aussi simple, le guerrier savait que si leurs poursuivants proposaient plus aux gardes, ils répondraient sans aucun doute à ces derniers. Il ne dit plus rien, et regarda Dzahim avec une lueur de douleur dans les yeux, songeant au gaspillage de l’argent du Thayen …
Intimidation envers Dzahim
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Aventurier
Aucune chambre
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Elzear regardait la scène avec recul et amusement. Tandis que le petit garde rondouillard se confondait en excuse, son patron jouait les pourris. L’elfe apprécia le comportement et la verve de Dzahim, qui se révéla être un chef qui ne volait pas son titre, du moins pour l’instant. Il laissa faire, pour lui, ces histoires de pièces d’or ou de cuivre lui importaient peu, tant que ce n’était pas les siennes ! Il fut presque enthousiaste de voir le nain se confire de rage, à l’idée de perdre quelques monnaies, ses préjugés sur le peuple des barbus n’en furent que renforcés. On aurait même put lire une ombre de mépris sur le visage de l’elfe, mais chacun était bien occupé à autre chose. Elzear remarqua que Fasur et Volan restaient rapproché, et qu’ils semblaient créer un groupe dans le groupe, il se dit qu’il faudrait sûrement se méfier de ces deux énergumènes. Il jeta un œil circulaire pour voir s’il retrouvait ce fameux ‘rôdeur’ qu’il avait vu les observer, il ne fut pas trop surpris de ne pas le trouver. Elzear attendait donc dans une semi passivité que l’affaire se dénouer, il aimait sentir les énergies en mouvement autour de lui, tout en restant calme et posé, tel un galet au fond d’un torrent. Une sorte de danse de l’immobile. Il se surprit à penser que toute cette énergie déployée pour passer une simple porte était un gâchis typiquement humain.
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BigBoss des Royaumes
Aucune chambre
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ux cris du nain, le Thayen se tourna lentement vers lui. Le visage placide de l'humain ne trahissait rien, absolument rien de son état d'esprit. La peau couleur de cire et l'absence de sourcils autre que peint accentuant cette impression de placidité, et de calme absolut. Rien ne transparaissait.
Ou peut être que si, vaguement, des rides de creusaient au niveau de l'arcade sourcilières d'un des yeux de Dzahim. Un soupçon de surprise, ou de mépris, ou peut-être des deux, ou peut être un peu plus des deux. C'était là une arme bien plus tranchante que des mots bien choisit, le simple haussement d'un sourcil pouvait équivaloir à un rappel à l'ordre. Plus efficace qu'un cri, plus redoutable qu'un coup de fouet. La surprise de voir quelqu'un accomplir ce qu'il ne devrait accomplir, la désapprobation d'un tel acte, et surtout, l'affront, le coup imparable qui était en ne réagissant pas, laissant l'importun se reprocher lui-même sa propre forfanterie.
Cependant, tout cela n'allait pas sans l'intensité des yeux. Des yeux noir dans un visage de cire. Noir de rage, de colère, de fureur et de mépris. Un regard pesant, lourd, aussi puissant qu'un coup de poing qui s'attaquerait directement à l'âme.
Un regard était un sort, un sort lié à la magie des émotions, de type expressions. Chaque humain pouvait manipuler, parfois même à la perfection, cette magie. Mais certain, et Dzahim en faisait partit, avaient poussé cet art de l'expression, du regard, du mot juste, de l'expression appropriée comme un Art, un travail, une profession, un pouvoir, une science. Quelque chose qui nécessite une maîtrise et un apprentissage minutieux.
Tout aussi calmement et lentement qu'il avait tourné son regard en direction du nain, Dzahim reporta son attention en direction des gardes. Le nain n'avais pas agis si idiotement qu'il ne l'avais cru, ses propos, et sa colère servait toutefois les ambitions de Dzahim. Ce que Dzahim reprochait au nain c'était plus sa vaine tentative et la colère manifeste envers son chef que les propos de ce dernier. Aussi, profitant de l'occasion, le Thayen soutint le regard du garde imberbe et boutonneux, le sous-chef en chef, laissant entendre par son silence que oui, il avait les moyens de passer sans rien payer et de faire perdre son boulot au jeune soldat, et que non, la proposition n'était pas négociable, juste une façon pour le Thayen de gagner du temps.
Changer les pièces d'or en pièce de cuivre était une proposition subtilement humiliante pour le garde. Pire que d'avoir refuser de donner, car le garde aurait alors dans la main le rappel constant de la différence entre ce qu'il avait espéré, et ce qu'il avait effectivement reçu. Cinq pièces de cuivre, à peine de quoi s'offrir une bière correcte.Petite intimidation sur le nain. Juste de quoi le rappeler à l'ordre et lui montrer qui est le chef ici
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Intendant de la Main
Aucune chambre
Aucune gemme
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La Voie du Papillon.Cliquez ici pour dérouler le parchemin... Shamar
Jet d'escalade (sortie de la cave) : 20(dés)+4 => Réussite Jet de fouille : 16(dés)+1 = 17 amulette Jet de discrétion : 12(dés)+9 => réussite Dzahim
Jet de diplomatie (négociations) : 5(dés)+ 11 <=> 10(dés)+ ? Fasur Jet d'intimidation Fasur : 11(dés)+8<=> Dzahim 18(dés)+4 Échec
1372 Année de la Magie Sauvage Début de l'après-midi du 2ème jour de la Chute des Feuilles Climat : froid, soleil Everlund : La porte des Landes Éternelles Shamar n'avait trouvé d'intéressant que le fait de pouvoir se glisser en dehors d'Everlund par le soupirail. Celui-ci était un peu difficile d'accès mais sa dextérité et sa patience lui permit de passer dans la ruelle. La petite porte qui se trouvait juste devant lui était fermée. Cependant Shamar vit de suite qu'il avait là une opportunité de se glisser dehors sans être vu. En effet, les gardes sur le mur étaient absents, le capitaine sans doute en train de prendre la déposition de l'halefelin et les deux autres gardes en proie à des discussion avec le groupe d'aventurier aperçu plus tôt. De l'autre côté de la porte, les deux caravanes avaient été fouillés par les soldats qui pour l'heure s'étaient un peu éloignés d'elles comme si elles avaient la marque de la mort et de la malchance. Il saisit sa chance et se glissa par les grandes portes, non sans un petit coup d'adrénaline. Il vit juste dans ses suppositions. Les gardes de l'autre côté, se contentant de surveiller la caravane ne semblaient pas mettre en doute la vigilance et le savoir-faire des sentinelles de l'intérieur de la ville et ils le virent à peine passer. Il put donc s'avancer sur la route tout en se mettant à couvert de quelques arbres qui longeait la route, laquelle route les aventuriers allaient sans nul doute parcourir, du moins si ils arriveraient à s'en sortir...
Il était intéressant de constater que les combats pouvaient être de ceux où nul sang était versé, nul cri de guerre lancé, aucune arme tirée. Ces combats de volonté axés principalement sur l'intimidation et une fine diplomatie pouvaient cependant laisser dans l'âme des blessures d'une amertume longue à s'estomper. Dzahim avait sans nul doute une profonde expérience des choses du commerce et parvenait fort bien, et surtout rapidement à s'approprier de toute opportunité qui s'offrait à lui. Cependant, ses louables efforts avaient tout juste presque convaincu le garde, quand Fasur fort agité par le fait qu'il aurait à débourser quelques pièces intervint, mettant à mal l'autorité du chef de la petite troupe. Le regard échangé entre les deux hommes fut terrible, d'une intensité qui chargea presque l'air alentours d'électricité. Mais le charismatique Thayen eut le dessus, et malgré lui le nain dut baisser les yeux et laisser faire celui qui s'apprêtait à faire une fort bonne affaire.
Quelque part, cet échange de regard eut un effet favorable sur les transactions, car si le jeune freluquet n'avait pas eu de véritable craintes quand à la mise en oeuvre des menaces de Dzahim, menaces couvertes pudiquement d'un voile de diplomatie, celui-ci leva les yeux empreint d'un respect nouveau sur le visage de Dzahim. Peut-être que personne ne le remarqua, mais Nedjec eut un doux sourire presque fier, il avait hoché imperceptiblement la tête comme si il avait toujours su : il avait déjà vu son maitre à l'oeuvre.- Soit, dit le freluquet avec un visage tournant au rose Affaire conclue Messire. J'ose espérer que notre accord verra un heureux dénouement pour tous. Il est vrai qu'une demande de ce genre pourrait laisser croire que vous ayez des choses à cacher. Mais je suppose que c'est normal pour un marchand, ils ont souvent ces genres de secrets et puis vous êtes tellement pressés... Le garde attendit que les pièces promises lui furent versées puis accompagna personnellement les aventuriers à la porte. Son collègue ne dit rien, muet comme une carpe, silencieux comme un cimetière perdu en plein désert d'Anauroch, il se contenta d'encadrer ce petit monde. Volan put cependant noter la forte désapprobation qui brillait dans ses yeux, une désapprobation qui pourrait peut-être bien faire tourner toute l'affaire au drame. Mais rien de fort probant ne se passa. Enfin ils sortirent de la ville, pensant peut-être qu'il fallait mieux se débrouiller de passer par ailleurs si ils devaient y revenir un jour...
La femme halfeline tenant toujours son enfant contre elle s'était assoupie, sans doute abrutie par la fatigue et la frayeur. L'homme à côté d'elle, se tenait la tête dans les bras, tout recroquevillé, comme pour cacher à jamais le spectacle des cadavres gisants sur le bas côté. Il était clair que ce n'était nullement des guerriers et que seul un miracle avait pu les sauver de cette situation, un miracle ou les faits de ce grand gaillard blond dont les profondes et nombreuses blessures témoignaient d'un féroce combat qu'il dut mener pour arriver aux portes du juge des âmes.
Au loin la route avançait assez large, sous un soleil qui commençait à peine sa lente descente, quittant le zénith. Un petit air frais vint fouetter les visages, rappelant que bientôt les feuilles deviendraient rousses et finiraient par tomber. De part et d'autres entre les bosquets des arbres s'étalaient paresseusement des champs, les uns commençant leur repos automnal, les autres attendant les dernières cueillettes. On pouvait maintenant presque prétendre qu'ils commençaient leurs périples, à moins que certaines mises au points ne demeuraient à être martelés dans les esprits
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