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Le jour le plus long, Arrivée dans la ville
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Aventurier
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- Glupsss !
Autant la demi-orc pouvait rassurer Favouinn lorsqu'il y avait du danger, autant elle savait aussi lui faire craindre le pire; ce côté animal qui se révélait souvent dans ses excès d'attitude mais surtout lorsqu'elle laissait apparaître cette terrifiante dentition dont elle était pourvue. Surement qu'elle pouvait haché menu toute la nourriture qu'elle voulait et voir pire encore...
Le gosier du Hobbit s'était asséché instantanément et il s'empressa de se servir un peu d'eau. Lorsqu'enfin, il comprit que sa compagne blaguait, il se détendit, une goutte de sueur perlant sur son front...
¤ Pfffiuuuu, ... M'fout les boules par moment la donzelle, là ! ¤
Un plat, où un cochon sauvage grillé trônait sur un lit de salade verte accompagné de savoureuses petites patates, rappella Favouinn à sa réalité... Alors que Yossepha discourait sur leur avenir, le Halfling saisit ses couverts et scruta la salle à la recherche de LEUR commande !
Mais, lorsque Yossepha prononça le mot de " mages ", Favouinn s'interrompa net, son regard fixé vers un point qui semblait très loin...
¤ Des mages ?!? Allez voir des mages ?!? Saperlipopette ! J'aime pas trop l'idée... Sont bourrés de protections magiques indétectables ces guguss ! ¤
Puis, après une courte reflexion lui dit...
- Ne pensez vous pas qu'il serait préférable de nous rendre à la bibliothèque de la citée, consulter les registres de la ville pour voir s'il n'y est pas fait mention de votre clan ?!? Nous y trouverons des sages connaissant, je pense, parfaitement, l'histoire de cette région... Au pire, ils pourront orienter vos recherches ! Vous savez, les magiciens... Hem... Sont un peu instables, ces gens là et j'dois dire que moins j'les cotoie mieux j'me porte !
Enfin, des portes battantes permettant l'accès aux cuisines, Favouinn vit la serveuse chargée de leurs plats arriver...
- Héhéhé, v'là ti pas qu'notre festin arrive, Madame, je vous souhaite dès à présent un bon appétit !
Le Hobbit trépignait, ses jambes fouettant l'air sous la table; plus la serveuse approchait plus ses yeux se firent ronds et bientôt... La salive lui coulait presque de la bouche...
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Aventurière
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D'un large geste de la main, la jeune femme balaya l'argumentation de Favouinn.
- Qu'importe comment tu appelles ceux qui usent leurs yeux dans les livres.... Les mages lisent de gros livres et les gros livres sont dans les bibliothéques. C'est là que se trouve le savoir! Il faut des gens qui lisent les gros livres pour dire aux autres ceux qu'ils veulent savoir...
.Yossepha s'interrompit quand la serveuse posa les plats sur la table. Son arme posée en travers de celle-ci génait manifestement le service mais la demi-orque n'en avait cure, et s'empara du pichet de vin pour se servir. Elle porta le verre à ses levres et apres une gorgée, elle continua à parler.
- Ce que je cherche est simple, où se trouvent les terres de Roquetourbe? Apres on réfléchira...
Elle saisit sa cuisse de poulet qui dépassait de son assiette et commença à manger avec plus de tenue que les réprésentants de la race de sa mere mais bien moins selon les critéres en vigueur chez les races civilisées. Sa puissante machoire faisait craquer les os comme si de rien n'etait, et se tournant vers la serveuse, des morceaux d'un mélange d'os et viande s'échapérent en même temps que ses propos.
-Rueiréfniertê !Où se trouvent ceux qui lisent les livres dans votre ville?
Yossepha Niv1 Je suis Yossepha Fille d'Igmar de Roquetourbe Guerriere du Clan de la Main Rouge
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Grand maître
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Narration
Matin un peu avant le zénith
Yossepha, Favouinn
La commande passée et les gardes repartis, la conversation alla bon train. Retrouver leur fameuse terre serait une simple formalité si du moins ils savaient où chercher. L'idée d'aller consulter une bibliothèque ou quelque chose d'approchant restait la meilleure des solutions. Hélant la serveuse, elle arriva pas franchement avec vivacité. Il fallait dire que le commerce s'était rapidement rempli et maintenant beaucoup de monde ripaillait ou se désaltérait.
-Qu'est-ce qui y a donc pour vous msieur... dame ?
Elle se corrigea en voyant la stature de Yossepha et surtout son appartenance à la gente féminine.
-Une salle pleine de livres ? Ben on peut dire que vous êtes bien tombés. Il n'a que d'ça par ici. Vous avez les guildes marchandes, les temples, les écoles de l'Art, les guildes de visiteurs de passage et enfin les guildes financières. Mais moi j'vous dis ça va vous prendre du temps de tout lire et à deux vous n'y arriverez pas si vous voulez que je vous le dise. Bien contente de vous avoir aidé voyageurs. Mais je papote, je papote et les clients ont toujours soif je dois reprendre mon service.
Elle s'en alla répondant à l'appelle de cinq nouveaux venus qui réclamaient de la cervoise bien fraîche. Les deux compères n'étaient pas plus avancés pour autant. La serveuse n'avait visiblement pas complètement compris la question posée, le surmenage sans doute ou peut-être une déficience de compréhension quelconque. Le mieux était peut-être de chercher soit même.
Machevaïl
Pragmatique et efficace, voilà ce que devait avoir en tête Machevaïl. Cherchant dans les moindres recoins de la pièce un moyen même infime de s'échapper. Mais il du se résoudre à la l'inévitable conclusion. Il était coincé ici. A la rigueur, il aurait eu son matériel avec lui, il aurait pu tenter quelque chose, mais les gardes avaient bien fait leur travail. De dépit, il se dirigea vers le second occupant de la cellule. Il voulut le saisir, mais la vision qui s'offrit à lui le répugna tellement qu'il recula d'un pas. L'homme était d'une maigreur extrême. Il avait toutes les marques et les stigmates d'une maladie. Machevaïl ne voulut pas se risquer à être contaminer d'une manière où d'une autre. L'homme se releva lentement, faisant des efforts visiblement très violents pour se mettre en station assise. Sa respiration oscillait entre le rauque et le sifflement. La peau de ses bras collait ses os et on devinait l'absence de ventre sous ses vêtements.
-C'est si horrible que ça ? Rassure toi ça n'est pas contagieux. Enfin sauf si tu avais l'intention de boire mon sang ?
Il émit un rire étrange. Caverneux et à la fois inquiétant. Au même moment un craquement venant du sol se fit entendre. Les deux hommes se retournèrent mais il n'y avait personne dans le couloir ou dans leur cellule. Sans doute une différence de température ou quelque chose qui était tombé au sol.
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Mercenaire
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Le sembien avait enragé intérieurement de ne pas trouver la moindre faille exploitable : il était bien dans une prison de bonne qualité et sans ses outils, il devait se résoudre à prendre son mal en patience... Enfin, c'était ce qui lui avait traversé l'esprit. Du moins jusqu'à ce qu'une autre idée germe dans ce terreau productif qui lui servait de caboche : avec un regard malsain, il s'était approché de son compagnon, prêt à le maltraiter durement. ¤ Tu vas couiner la loque, hé hé. Juste assez pour qu'on m'oublie pas dans ce trou à rat. ¤ L'idée était simple : faire suffisamment de bruit pour qu'on vienne ouvrir sa geôle et après... ¤ Après, après... Après on verra !¤
Il fallut un sacré choc au moral, pour le faire reculer précipitamment. Des lépreux et des pustuleux, il en avait déjà vu, mais celui-là avait tout du mort-vivant et n'aurait point dépareillé au beau milieu des mignons d'un nécromancien...
- Nom de... S'était-il étranglé en bondissant en retrait lorsque le bougre lui avait présenté son minois sépulcral.
Tendu et sur ses gardes, il n'aurait à cet instant pas été surpris de voir le monstre charger pour lui rogner la viande. Mais à y regarder à deux fois, la bête était bien aussi faiblarde que sa maigreur le laisser supposer. Il se dépliait avec difficultés en bredouillant quelque chose que les tempes battantes du roublard, lui laissaient percevoir entrecoupé d'impacts percussifs. A demi-rassuré sur l'ampleur de la menace, il laissa sa garde se relâcher d'un cran pour se concentrer sur les mots lorsque l'affreux dégaina son rire atroce et que le craquement retentit. Encore plus tendu à présent, le sembien recula sans en avoir vraiment conscience, jusqu'à toucher les barreaux, sursautant et bondissant vers un autre endroit. Ses yeux s'affolèrent un moment comme il tentait de mettre de l'ordre en lui-même.
¤ Calme-toi Mach ! Calme-toi bon sang !¤ Il poussa un soupir apaisant, prenant conscience qu'une sueur froide lui coulait sur l'échine. Son regard cherchait la menace et vint se reposer sur le pestiféré. ¤ Pourquoi je flippe ? Un vieux clochard décrépi et un craquement de vieille taule pérave ?¤ Il lui adressa un sourire mauvais, qui avait surtout pour vocation de le rassurer quant à lui. ¤ C'est quoi ces manières de pucelle effarouchée ?¤
- Tsss... Persifla-t-il comme il reprenait le dessus.
Qu'avait-il dit ? ¤ Pas contagieux ? Dommage, ça m'aurait fait une bonne raison pour sortir et devenir généreux avec les abrutis qui m'ont enterré là. Faut partager les bons cadeaux après tout... ¤ Mais ce qui le fit vraiment tiquer était cette insinuation étrange... ¤ Boire ton sang... Pourquoi tu dis un truc pareil vieille carne ?¤ Rester enfermé trop longtemps pouvait grignoter le bon sens, à n'en point douter. Et celui-là avait du voir défiler plus que quelques jours d'incarcération. ¤ Chouette, un vieux pouilleux dégueulasse et complètement sénile... ¤ Railla-t-il, pour se détendre. Il n'était pas rassuré : qu'était donc capable de faire cette créature pendant qu'il aurait le malheur de succomber au sommeil. Il n'avait encore rien tenté mais peut-être prenait-il son temps, attendant qu'il s'affaiblisse pour... Boire son sang ? ¤ Tu m'auras pas comme ça, pauvre saloperie vicelarde ! Je te ferais la peau avant ça... ¤
Les bras retombèrent, souples et inoffensifs. Il déglutit bruyamment comme le silence avait repris ses droits, avant de se rapprocher du cadavre survivant. ¤ Doucement mais sans frayeur s'il-te-plaît ¤ Arrivé à un bon pas, il s'accroupit observant d'un œil clinique, les stigmates affreuses du faciès déformé. ¤ Dégueulasse ! ¤ Il ne put contenir une grimace dégoûtée.
- Euh... Alors... C'est pas contagieux, hein ? Tenta-t-il d'engager la conversation affichant un rictus qui se voulait avenant. Bon, bon. Un instant de silence. C'est quoi cette histoire de "boire mon sang" ? T'as perdu la boule à rester au fond d'un cachot ? Ou on nous file tellement peu à boire que faudra que je songe à me rabattre sur des sources moins naturelles, dit-il en gloussant, frémissant malgré lui à cette évocation. Il n'était pas précieux au point de ne pas le faire si sa peau en dépendait mais l'idée révulsait sa chair. Alors, maintenant que t'es décidé à causer, on est où là exactement ? ça fait combien de siècles que tu croupis là-dedans ? Et, est-ce que quelqu'un va se pointer pour au moins nous filer à becter ?
Le choc était passé, mais la nausée restait bien présente ; il ne resterait pas avec ce type vivant à côté de lui dans la même cellule, venait-il de décider fermement. ¤ pas question de te savoir à lorgner sur mes gigots, sac d'os ! Cuisinons-le un brin et abattons la bête malade...¤
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Aventurière
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a fidèle de Sunie ne sut quelle réaction prendre aux dires des gnomes. De toute évidence son compagnon ne paru ne pas avoir existé aux yeux du monde depuis qu’il avait disparu suite à l’incantation du petit magicien. Se rappelait elle de lui parce qu’elle avait été également atteinte par le rayon ? Le seul moyen d’en être sur aurait été de revoir sa compagne Asaria pour qu’elle lui dise elle se souvenait de lui ou non. Mais pour le moment cela lui était impossible.
Ce fut lorsque le deuxième petit être intervint qu’elle se mit à réfléchir de façon rapide. Ne connaissant rien à la magie, elle essaya de raisonner en fonction des paroles du gnome. Il venait de lui dire que la magie qui se trouvait en elle, et sûrement dans chacun de ceux qui avait été touchés par ces rayons magiques, était sous forme latente attendant de se faire activer. Et si le sort qu’avait lancé le gnome sur le Poucet avait justement activé cette magie ? Il lui fallait donc apprendre quel sort, celui-ci avait lancé. N’y connaissant rien, il lui était impossible de reconnaître un sort et de toute évidence il était inutile de demander s’il se souvenait du sort ou si une personne pourrait l’avoir identifié puisque Mussel ne semblait pas avoir été là pour personne. Aussi trouva t’elle une idée pour peut être avoir le nom de ce sortilège. Peut être qu’en connaissant le nom de celui-ci et en retrouvant l’homme au palanquin aurait elle une réponse aux questions que les victimes des rayons se posaient.
Gardant son calme suite à la perte de son compagnon hin, elle s’adressa aux gnomes d’un ton serein.- J’aimerais effectivement conserver momentanément la magie que je possède en moi. Au moins le temps que je puisse retrouver tout ceux ayant été atteint comme moi par ces rayons. Par contre, juste à titre informel, j’aimerais connaître le sort que vous m’auriez lancé pour m’ôter cette magie en moi. Quant à ce que vous pourriez faire d’autre pour moi, je ne pense pas que vous pourriez réellement m’aider sur ce point, mais si vous saviez l’adresse de ce Iénar ou Iénari dans le quartier de la citadelle, j’en serais réellement aise. Je sais que c'est cours, mais n'ayant toujours pas récupéré le net. Je profite d'un accès bref pour poster rapidement ici. En espérant vous rejoindre complètement prochainement.
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Aventurier
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A chaques craquements d'os de poulet, que la puissante machoire de Yossepha broyait, Favouinn se crispait...
¤ Comment peut-elle maltraiter, ainsi, cette nourriture si fine ¤ pensa le Halfling...
Lui, de son côté, savourait chacunes de ses bouchées, se léchant les doigts, a grands coups de langue, avant de changer de mets. La serveuse, par souci de se rendre utile à sa clientèle, tenta de répondre du mieux qu'elle le pût aux interrogations de son amie sans, visiblement, y parvenir; ce qui fît doucement sourire Favouinn. Comme elle venait de le sous-entendre, Eauprofonde était une grande cité de cultures et il serait, certainement, aisé de trouver les nombreuses bibliothèques et autres temples qui seraient à même de pouvoir répondre à la demande de Yossepha...
Posant la copieuse tartine de fromage qu'il venait de se préparer il attrapa le saladier et se servit une belle portion d'une laitue bien fraîche, ainsi que son assaisonnement.
- Ne vous en faites pas, Madame, je suis certain que j'arriverais à vous trouver ce genre d'endroit facilement; prenez le temps de finir votre repas, détendez vous quelque peu et nous nous mettrons ensuite en quête de votre désir, je vous l'assure. Pour le moment, avez vous choisis votre dessert; j'aurais bientôt fini mon assiette de fromage et je ne voudrais pour rien au monde, OH QUE NON !, partir sans avoir gouté cette délicieuse tarte renversée qui se trouve la bas ! Pointant du doigt la cible convoitée, le regard brillant.
Il prît soin de bien melanger sa salade avec ce qui semblait être une sauce au vinaigre de framboises. Une bouchée de tartine au fromage, un petit peu de salade pour faire passer, et ainsi de suite... Le Hobbit se régalait, son teint avait reprit quelques couleurs et sa ceinture commençait à lui serrer le ventre.
Son assiette terminée et patientant en attendant que la serveuse revienne prendre la suite de la commande, Favouinn ralluma la pipe qu'il avait entamé et détacha sa boucle de ceinture.
Un verre de vin dans une main, la pipe dans l'autre et se sentant repu... Voilà, comment il voyait la vie...
Son regard balaya la grande salle bondée, à la recherche, savait on jamais, d'une personne capable de répondre à leurs questions; quelqu'un ressemblant à un prêtre ou à un érudit...
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Grand maître
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Narration
Matin un peu avant le zénith
Machevaïl
Machevaïl crut distinguer un vague sourire sur le visage de l'homme. A vrai dire, cela ressemblait davantage à un rictus mais il l'interpréta comme ce qui lui paraissait le plus logique.
-De siècles ? Quelle blague ! Tu ne vas pas me croire mais j'ai à peine vingt ans. Oui, vingt ans pas plus. Mais je suis maudit, car j'ai accepté un cadeau qui fait que je suis là aujourd'hui et que je me retrouve dans cet état là. J'ai un poison qui coule dans mes veines, un cadeau du seigneur Balkoth. Ce dernier n'étant plus de ce monde, je ne peux plus avoir d'antidote. Ainsi je suis condamné, mais je n'aurais eu la satisfaction de ne pas tomber dans les mains de ceux qui ont chassé mon ancien maitre. Sur ce coup là je les ai bien manipulés. Comment pourraient-ils me retrouver ici ? Mais trêve de bavardage, tu n'es pas venu ici pour causer de mon passé. Prends ton mal en patience, quelqu'un viendra pour te porter à manger, ils ne sont pas inhumain ici.
C'est alors qu'une voix glaciale et grave se fit entendre. Quelqu'un parlait distinctement dans cette pièce ou du moins dans la salle des cellules mais impossible de voir d'où cela venait.
-Il faudra attendre pour le repas, pour l'heure la traque s'arrête ici.
Les yeux de l'homme se figèrent. Il avait le souffle coupé et commençait à transpirer. Machevaïl avait déjà vu cette expression des dizaines de fois. L'homme avait peur. Une peur terrible, annonciatrice de la mort. Il n'arriva qu'à articuler qu'une brève phrase.
-C'est impossible. Comment ont-ils pu ? Comment ont-ils fait pour...
Ce furent les derniers mots qu'il prononça. Un homme apparu dans la cellule comme sorti de nul part. Il se tenait tout près de feu son compagnon de cellule. Dans sa main, il avait une dague qui elle même était plantée dans le cou de l'inconnu. D'un geste vif et rapide, il la sortit et l'essuya sur le cadavre qui s'était affalé au sol. Il se tourna vers Machevaïl toujours son arme en main.
-Bien, et toi que vas-t-on faire de toi ?
Si Machevaïl avait quelque chose à dire d'intelligent pour sauver sa peau c'était le moment idéal.
Elora
-Une simple dissipation de la magie, pourquoi cette question ? Mais bon puisque vous ne voulez pas de mon aide ou du moins pas dans le domaine que je maitrise je vous laisse à mon éminent collègue.
Il se retira, alors que l'autre gnome tendit un bout de tissu. A sa surface était dessiné un plan menant, selon toute vraisemblance à la personne citée auparavant. Elle se saisit du tissu et se retira ne voulant pas subir le même sort que les elfes d'avant. Elle commençait à comprendre certaine chose, mais la disparition totale de Mussel ne s'expliquait toujours pas. Pouvait-elle subir le même sort que lui ? Tout portait à le croire, mais qu'en était-il des autres ? Est-ce que sa compagne et membre du monastère avait pu par mégarde avoir voulu se libérer de ce sortilège. Cela pouvait expliquer qu'elle ne refaisait pas surface pour le moment. Plusieurs choix s'offraient à Elora, mais quel choix allait-elle se saisir ? Suivre la piste de Iénar ou bien rechercher sa compagne ?
Favouin en attente du post de Yossepha
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Mercenaire
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¤ Par Mask ! ¤ Son esprit, interdit, ne trouva, comme réplique, que ça à lui souffler sur l'instant. Tremblait-il à présent ? Oui, très probablement. Il avait sursauté à nouveau lorsque la voix s'était élevée. Et encore lorsque l'individu était apparu sans crier gare. C'en était trop pour son cœur battant, il fallait lui laisser le temps d'assimiler tous ces soubresauts de frayeur...
Quel enchainement terrifiant ! Le sifflet coupé, tranché net, comme la gorge du pouilleux répandant ses humeurs, le roublard n'en menait pas large. Lui qui se targuait d'être vif, pour le coup, il était surpris. Et le mot était faible. Paralysé, les yeux grands ouverts sur la dépouille ne regardaient même pas l'homme. La scène était tellement irréelle que ses mécanismes mentaux n'avaient su prendre le relais. Ils avaient déraillé. Comment aurait-il pu en être autrement ? Les mots se mélangeaient aux images et tout défilait avec une lenteur étonnante rejouant la scène tragique pour le seul public qu'était le sembien.
Un battement de cœur.
Un second.
Un troisième...Puis, comme si le temps reprenait enfin son cours, la bouche bée se referma lentement et Machevaïl déglutit avec fracas. Alors, alors seulement, les mots lui revinrent, pressés les uns sur les autres, voulant endiguer leur absence avec tant de célérité qu'ils en restaient insaisissables, comblant le fossé, l'espace laissé par le mutisme atemporel, tous par le même vaisseau, surchargeant les procédés cognitifs renaissant et débordant sa conscience. Les yeux se levèrent, incertains, sur l'auteur du trouble quand enfin, il trouva la force de redresser la barre. Prescience du danger imminent pour sa survie ? Le regard qu'il croisa en disait long sur ses chances à cet instant. Ce fut finalement l'humour qui remit les choses à leur place...¤ Beshaba, sale garce, c'est la crise cardiaque ou la dague ? ¤ Le reste reprit le rang avec une sérénité toute relative. Des histoires inconnues l'interpellaient ¤ Balkoth... Un poison ? Vingt ans ? Mon cul, oui ! ¤ La rage était le meilleur remède à la confusion. Et à sa survie en l'occurrence. ¤ Un type sorti de nulle part en bute un autre qui se sait traqué au point de venir s'enterrer jusque dans ce trou à cause d'un Balkoth qui l'a empoisonné et qui aurait rendu l'âme ? Mais putain de merde c'est quoi ce bordel ?! Pourquoi ça n'arrive qu'à moi ce genre d'embrouilles à la con ? ¤ Se rebiffa-t-il en repensant subrepticement à l'histoire des rayons magiques... Tout en maudissant allègrement la Dame de l'Infortune, il évaluait sa récapitulation. Il défendrait sa peau, ça oui. Aussi chèrement qu'il était possible. Mais que pouvait-il bien faire d'autre de toute manière ? Loin d'avoir bougé un cheveu, il bouillait intérieurement. A la vitesse de l'éclair, son cerveau agile sondait les possibilités avec la force d'un condamné. Il n'était plus temps de se laisser aller à la stupeur : ¤ Ok ! Tu entres donc tu peux sortir, mon gaillard. Tu lui en voulais à lui ? Qu'à cela ne tienne et bon débarras ! Si c'était pas toi c'est moi qui l'aurais crever ce débris humain ! Moi, tu hésites. Donc j'ai une chance. Je dirais rien t'inquiètes. Et de quoi tu t'inquiètes d'ailleurs ? Tu rentres dans la prison d'Eauprofonde comme ça te chantes, dans une cellule même. Tu fais ce que tu veux ! Je sers à rien moi, j'ai rien fait alors calme ta joie hein ? ¤ Il savait qu'il devait l'ouvrir. Et vite. Mais contre toute attente, ce n'était point pour parler qu'il le fit mais... pour rire. Il gloussait oui, il riait devant l'ironie du sort, remettant en place sa situation désastreuse. son rire se fit haut et clair l'espace d'un instant puis s'arrêta aussi subitement qu'il avait commencé. Là, seulement, il savait tout ce qu'il allait bien pouvoir lui dire, ce qui lui secouait les tripes l'instant précédent.- Et vous vous êtes donné toute cette peine pour cette pauvre chose décharnée ? Il gloussa encore un peu, incrédule. Je ne sais pas ce qu'il avait fait ou ce que ce Baloche de mes deux avait fait à ce je ne sais qui qui vous est cher et à dire vrai j'm'en contrefout ! Mais d'une force ! Si c'était pas vous c'est moi qui l'aurait achevé ce vieux vicelard ! Clama-t-il en frappant sa poitrine avec vigueur d'un pouce motivé. Si c'est tout ce qui vous tracassez, je vous aurez rendu ce service gratuitement et pas dans dix ans. Rester avec lui à côté dans ce cachot puant ça n'avait rien d'une sinécure et ça fait pas demi-heure qu'on m'a jeté ici que déjà il me tapait sur le système. Mais en toute objectivité, je me demande s'il n'était pas complètement stupide : aller s'enfermer dans une prison alors qu'il se dessèche comme une vieille carne en plein désert et qu'il se sait condamné... Même pas les couilles de se la trancher tout seul sa gorge ! Et ça miaule juste avant de crever en plus ! Ah bravo ! Acheva-t-il en crachant de mépris en direction du cadavre.Il avait dérivé, il le sentait. L'émotion... ¤ Reviens, Mach, reviens. ¤ Il lui fallait reprendre contenance après ce traumatisme et son corps tout entier avait relargué la pression. C'était une bonne chose faite. ¤ Bon, il s'agit de la jouer intelligemment. Intelligemment, Mach... ¤ - Il est mort. Votre mission semble donc achevée. A quoi servirait-il de traîner un autre mort de plus dans votre sillage ? Un de plus, un de moins, vous me direz... C'est certain. Mais je ne sers vraiment à rien dans votre histoire. En outre, j'ai été enfermé ici à tord, même si vous vous en fichez éperdument, pour une affreuse histoire de politique. Je jouis d'une certaine renommée en Sembie, au sein de la famille Selkirk. ça vous parle ou bien ? Ils seraient plus que ravis de récompenser abondamment le vaillant libérateur de leur allié. J'ai de précieuses informations à transmettre à la famille dirigeant la nation. J'ai été... vendu. Honteusement vendu. Par l'un des mien, quelle raclure ! Et ils ont osé me foutre dans cette taule miteuse ! Ragea-t-il feignant la colère légitime. Puisque vous semblez être à votre aise pour aller et venir peut-être pourriez-vous... ¤ C'était bidon comme excuse... ça pue le mensonge à des lieux... ¤ Se railla-t-il lui-même en tentant de recomposer son masque impassible. Il avait trop parlé, il s'en rendait bien compte. Gagner du temps ? Le temps n'était pas grand chose... Mieux valait mourir vite que traîner sa couenne sans autre ambition que de continuer à survivre, comme son compagnon de cellule à présent libéré du poids de son existence insultante. Il était sur ses gardes, prêt à vendre chèrement sa peau, priant silencieusement le Seigneur Masqué de ne point le laisser aux bons soins de Dame Infortune... Un gros Bluff, bien baveux, siouplé !
Désolé pour les grossièretés mais la situation critique fait que Mach ne contrôle plus vraiment son langage
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Aventurière
Aucune chambre
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Yossepha regarda avec mépris la serveuse qui s'éloignait. Visiblement les réponses fournies par celle-ci ne répondait pas à ses attentes. Elle cracha au sol de dépit avant de se remettre à table pensive. Le froncement des sourcils indiquait qu'elle était en pleine cogitation quand elle leva ceux ci en signe de surprise, le tout étant suivit d'un rictus de dégout en voyant Favouinn se servir de la salade ¤ Par la Dame Rouge! Il ne va pas manger ça.. C'est pour être joli sur la table ou pour les limaces... Pas nous... Nous on mange les limaces pas ce machin vert... Par l'enfer! Oui il le mange.... Il a l'air d'aimer ça en plus... Erghhhh c'est immonde... Et il se dit être civilisé?¤
D'un geste vif, la guerrière saisit son verre de vin qu'elle vida d'un seul trait avant de reposer son gobelet avec force sur la table. ¤ Pas bien de boire comme ça mais là c'était obligé...¤
Elle commença à observer la salle pour ne pas avoir à regarder son compagnon manger.
-Non pas de dessert pour moi.
La serveuse passa devant eux portant à bout de bras ses deux plateaux chargés de verre et d'assiettes pleines. La vue de cette humaine qui n'avait su répondre à ses questions, raviva la rage de la demi-orque. -Tu vois ammohimed, ce genre de allemef, chez ma mère, elles tiennent une semaine avant d'etre passées à la marmite. Pas d'hanches assez larges pour pondre du sang-mélé comme moi, et pas assez futées pour ruser... Oui qu'une semaine...finit elle en murmurant.
Yossepha eut le regard vide pendant un temps et c'est l'odeur du tabac qui émanait de la pipe de Favouinn qui la tira de ses pensées. Elle secoua la tête avant de se redresser. - Tu as raison! Non pas pour le déssert! rectifia t'elle en voyant le regard de l'Hin s'éclairer On va le sauter. Cet endroit me file le bourdon. Cherchons donc où se trouvent les livres et un endroit où giter parce que gr-evalcse nous a rien dit là dessus, arutaércelitunI!.
Yossepha Niv1 Je suis Yossepha Fille d'Igmar de Roquetourbe Guerriere du Clan de la Main Rouge
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Maitre du Dharana
Aucune chambre
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Narration
Machevaïl
La dague toujours en main, l’homme se contentait de fixer Machevaïl. Le monologue du voleur une fois terminé, l’homme n’avait toujours pas bougé. Le visage inexpressif, il se contentait de fixer le prisonnier. Le scrutant comme si l’on regardait un insecte nuisible. Plongent la cellule dans un silence de quelques secondes l’homme laissa de nouveau sa voix grave s’élever. - Ferme-la. Tu parles beaucoup trop.
Détournant son regard du voleur, il fixa la dépouille de l’homme à ses pieds. Sans bouger il l’agrippa par le poigné le tirant vers le haut avec une facilité déconcertante sous les yeux de Machevaïl. S’en suivit un bruit de chair transpercé, laissant au voleur la vision d’un homme mordant à pleines dents l’avant bras du malheureux. A n’en plus douter, l’assassin semblait boire le sang de sa victime.
Recrachant l’hémoglobine dans une gerbe rouge, les traits tirés par le dégout, Machevaïl pouvait maintenant discerner deux canines protubérantes au sein même de la dentition de l’assassin. - Ce foutu poison lui donne vraiment un sale goût. Et là j’ai vraiment soif ! Relevant la tête vers le disciple de Mask, celui-ci portait maintenant toute l’attention de l’assassin. Lâchant comme un vulgaire pantin son déjeuner rater, le vampire approchait pas à pas. - Alors comme ça vous êtes une personne importante. C’est un honneur d’être en votre présence, Messire. Ponctuant l’ironie par un sourire faisant froid dans le dos, l’homme porta une main face à son visage. Laissez-moi me présenter alors …
Machevaïl discerna les contours de l’homme devenir de plus en plus flou. En une fraction de seconde l’assassin qui se tenait devant lui venait de changer radicalement. D’une plus grande stature, sa peau avait maintenant blanchie. Vêtu d’une longue robe noire, une armure de même couleur lui ceinturant le tronc. Mais le plus dérangeant pour Machevaïl devait être sans doute d’une part ce regard démonique et cette marque, sur son visage sans aucun doute maléfique, qu’il arborait.
- j’ai une faim de loup. Peu être pourrais tu me contenter le nobliau.
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