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Le jour le plus long, Arrivée dans la ville
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Grand maître
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Naration
3 martel 1373
Machavaïl, Mussel, Svetzein, Elora, Asaria
Les différents protagonistes commençaient enfin à réfléchir à une solution constructive à leur situation. Asaria hocha la tête en signe de compréhension. Elle se sépara donc du groupe où elle se trouvait pour aller faire ses emplettes tranquillement. De son côté, Elora se trouvait seule avec Poucet pour continuer sa petite promenade. Ils commencèrent à arpenter les rues de la cité au hasard de leur humeur. Ils n'avaient pas fait quinze pas qu'un volatile vint se présenter à Poucet. Il le reconnut forcément car il s'agissait de son animal favori et plus que familier. Ce dernier tournoyait autour de lui. Le sentiment qu'il ressentait à ce moment là était de la joie. Apparemment, son corbeau avait trouvé quelque chose. Il restait tout de même à savoir quoi. Au même moment au loin, ils entendirent hurler. Ils virent une femme à terre avec un homme à ses côtés alors que quelqu'un s'enfuyait en courant à perdre haleine dans leur direction. Il tenait quelque chose dans ses bras d'assez encombrant. Ils ne pouvaient pas voir son visage car il était dissimulé par une capuche de toile, mais une chose était sûr ils n'allaient pas tarder à le voir de plus près.
Pendant ce temps, Machavaïl et Svetzein se faisaient des politesses pour savoir qui allaient entrer en premier. L'elfe s'amusait de leur comportement en feignant un petit sourire amusé.
-Et bien non merci pas d'aide j'ai ce qu'il faut.Sinon pour vous répondre, il s'agit d'un examen tout ce qu'il a de plus simple. Si ce que vous me dites est vrai, il devrait subsister quelques traces d'une activité magique sur vous. Mais plus vous attendrez, plus ces traces disparaitrons rapidement. Alors qui commence ? Je vous rassure, vous ne sentirez rien. Remarquez je peux vous examiner tous les deux en même temps ça prendra moins de temps.
L'elfe avait une sorte de monocle posé sur son œil ce qui faisait apparaître un de ses yeux de manière difforme. Il ne semblait pas actif car l'elfe se tenait encore un peu loin d'eux.
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Habitant des Royaumes
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¤Voilà qui faisaient leurs affaires ! Après avoir louvoyé, aiguillonné, leurré, ils se retrouvaient…à la case départ : aucune réponse n'avait été apporté à leurs multiples questions, et il restait toujours à passer l'épreuve... Qui donc allait être assez fou, assez osé, assez audacieux pour servir de cobaye ? Qui allait relever ce périlleux défi ? Il n’avait pas suffi de rentrer dans la tente (-ce qui avait déjà été une aventure épique en soi-) : il fallait maintenant se livrer corps et âme à la magie du mystérieux elfe ! Mais las de ces considérations héroï-lyriques ! Il était temps de faire quelque chose ! Oui, mes amis : nos héros devaient agir ! C’est alors que Svetzein le Preux s’avança, et dit, avec son éloquence coutumière : ¤
- …
¤ Sans doute qu’Inatul le Valeureux allait répondre quelque chose et se vouer à l’offre du magicien devant un tel étalage de persuasion ! Sa vaillance n’avait jusqu'ici jamais plié genoux devant quoi que ce soit... Mais non ! Son fidèle compagnon resta coi...
Il fallait donc que ce soit notre héros qui prenne l’initiative. Sur l’échiquier, il jouait blanc : et ses coups frapperaient au but ! Chaque pion déplacé le ramènerait un peu plus près de son ennemi juré, l’homme au palanquin, et l’aide du Bienveillant magicien elfe lui serait précieuse pour renverser le tyran terrible qui l’avait affublé d’une malédiction encore inconnue…mais le Preux était sans peur et sans reproches et blahblahblah…¤
Sans même ciller ou laisser transparaître l’emphase sarcastique et mouvementée de ses pensées, le visage de Svetzein se para d’un sourire charmant. Ce même sourire espiègle qui, d’ordinaire, faisait fondre les demoiselles. ¤… Il « devrait » subsister des traces d’une activité magique sur vous…de la part du magicien qui était censé avoir assisté directement à la scène, c’est mauvais signe. Mais je ne devrais pas tergiverser plus longtemps : il ne répondra à aucune question tant qu’il n’aura pas lancé son foutu sortilège…et Mask sait que des éclaircissements d’un spécialiste pourraient m’être utiles.¤
Ignorant l’aspect quelque peu grotesque de l’elfe – qui, et c’était tout à son honneur, n’avait pas l’air de prêter attention à son œil défiguré par son monocle – Svetzein écarta les bras en un geste qui évoquait vaguement un haussement d’épaule ou une embrassade amicale. Au choix.
- Soit. Je me livrerai donc à vos soins le premier. Fit-il du ton enjoué typique de l’homme qui pense avoir fait un trait d’esprit remarquable. Que suis-je censé faire ? rajouta-t-il cordialement, renvoyant son regard au magicien.
¤ J’espère bien que je ne ‘ressentirai’ rien. Allons, finissons-en proprement, pas que le temps nous presse mais d'autres projets m'attendent…¤
"Certaines personnes naissent humaines. Nous, ça nous prend toute une vie pour y arriver."Fiche de Svetzein
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Mercenaire
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A présent qu'il avait décidé de se plier à l'examen du sorcier, ce dernier s'octroyait le plaisir comme un devoir de piquer l'attitude de réserve que le sembien s'était permis d'affecter. Le trait d'esprit ne manqua pas de titiller l'orageux roublard : ¤ de l'humour de bouffeur de verdure ? Blaireau, va... ¤ Se moqua-t-il avec délectation. Son humeur apaisée lui permettait de goûter la plaisanterie. Mais au-delà, sa mécanique mentale libre de ses émotions chahuteuses, reconsidérait un élément de l'affaire qu'il semblait avoir mésestimé : se pouvait-il que les effets secondaires du malencontreux incident magique fussent différend d'une personne à une autre, ou selon la région du corps affligée. ¤ Dans ce cas, il est impératif qu'il fasse joujoux avec son ridicule monocle sur moi également. ¤ Pour la première fois, il regretta que les autres victimes se fussent défiées du magicien : en attendant la confirmation de ses soupçons nouveaux, il aurait pu décider en toute conscience, de se soumettre à l'examen de l'elfe ou pas. ¤ Bah ! Qu'ils aillent au diable ces freluquets ! ¤ Cela n'avait plus grande importance, finalement.
¤ Voyez-vous ça ! ¤ L'horripilant Svetzein se décidait, maintenant qu'il était devant le fait accompli, à se porter volontaire pour l'opération. ¤ Vile lécheuse de postérieur d'enturbanné des sous-bois ! T'y aurais pas été toute seule lavette, hein ? ¤ La consonance de ses injures lui arracha un sourire de satisfaction. L'humain réalisait exactement ce qu'avait voulu Machevaïl, alors qu'il ne s'en souciait désormais plus. L'ironie, le fit glousser doucement.
- Ne tergiversons plus, messires. S'il s'agit d'une question de temps, il nous faut agir de suite. Veuillez procéder à votre diagnostic sur nous deux, je vous prie. Et qu'on en finisse une fois pour toute ! Nous sommes tous liés à d'autres projets ; cessons de lézarder inutilement... Lâcha-t-il à brûle-pourpoint en se redressant.
¤ ça te la coupe, hein ? ¤ Pensa-t-il, heureux de bousculer les idées reçues et la suffisance du magicien. Si retourner les situations n'était pas nécessairement stratégique aux yeux de Machevaïl, cela avait au moins le mérite d'agréablement le distraire.
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Pøŭċęŧ
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e petit hin aimait jouer sa mascarade. Lui qui n’avait rien d’un éphèbe ténébreux et pâle s’amusait à rester flou quand à son ami. Lâchant de temps à autres des bribes d’informations histoire de nourrir les idées de la femme qui l’accompagnait. L’air espiègle qu’il avait aurait pu être tout à fait charmant si la balafre qu’il arborait avec honte n’auraient pas déformés ses traits en une grimace disgracieuse.
- Lui et moi partageons un lien que les distances ne sauraient rompre. Répondit-il à la question d’Elora avec malice. Accompagnant ses paroles, son sourire formait sur sa peau halée d’étranges rides. "Nous ne somme plus qu’un, se sentit-il obligé d’ajouter, sa vie est la mienne... Je suis d’ailleurs dans le regret de vous informer que c’est bien la première fois que je mets les pieds dans cette ville." Ses éternels regrets pointaient déjà à l’horizon. "J’ai le malheur de connaître la route qui mène Padhiver à ici." Fit-il non sans émotion. Déjà des flashs lui revenaient. Le convoi, Jebeddo, Cornebois, Abysse, Elloa, Arek son meilleur ami, et bien d’autres visages qu’il n’oubliait toujours pas. Puis la confusion, les embardées, des cris et une pluie de flèche. Des morts. Eluxa et Poigne... La fuite. C’était dans ce chaos qu’il avait obtenu le nom de Poucet et ne se présentait plus que par ce dernier, ultime hommage à des amis dont il avait perdu la trace...
Avant que la dépression ne vienne s’étendre sur lui, un croassement retentit et quelques battement d’ailes plus tard, Boedromios autour d’eux, remontant le moral de Mussel rien que par sa présence. Le guerrier minuscule saisit alors un pan de sa cape en daim – qu’il portait encore sur les épaules – du bout des doigts puis leva son bras pour que l’oiseau s’y pose, sans que les griffes qui terminaient ses pattes puissent lui meurtrir les chaires.- Tu vois, il m’a retrouvé. Les yeux du semi-homme brillaient de tendresse pour son animal. Mais avant même qu’il puisse demander à son corbeau des explications, la réalité s’imposa à lui alors qu’une femme criait à l’aide. Un vol à l’arrachée ? Il fallait agir ! Poucet songea à envoyer le volatile vers le visage de l’homme toutes serres devants, battant bruyamment des ailes alors qu’il l’attaquait avec son bec aussi noir que son plumage.
Cependant l’homme pouvait être armé et il ne voulait pas voir son familier blessé pour une simple histoire de vol. Il aurait pu dégainer ses lames pour l’empêcher de passer mais il redoutait que la garde de la ville puisse lui reprocher s’il blessait l’individu. Alors une idée lui vint, inhabituelle et saugrenue. Mais pouvant peut-être se révéler efficace car il ne s’imaginait pas laisser un criminel s’échapper. Il farfouilla dans sa bourse de composantes pour en sortir un cube de bois finement ouvragé et se prépara à lancer son sort lorsque la situation l’exigerait.- Vous m’aiderez à attraper ce gredin j’espère, on ne peut pas le laisser s’échapper ! Je vais essayer de le distraire le temps pour vous que vous puissiez le maitriser ou l’assommer. Concentré, le vaillant n’avait pas pour autant oublier de noter qu’Elora n’était a priori pas armée. Mais n’était-elle pas une moniale ? N’avait-elle pas subit un entrainement intensif pour que son corps soit aussi affuté qu’une épée ?Mussel prépare son action : - Si l’homme continue à courir dans leur direction, Mussel se déplace en dégainant sa fronde (action de mouvement) de façon à être sur sa route et lance le sort « Blocus » en action libre pour essayer de le faire tomber.
Si sa tentative échoue, il charge sa fronde avec une bille, pendant que son oiseau fonce sur l’agresseur pour l’arrêter ou au moins lui faire lâcher le sac. Blocus est une traduction de ma part du sort Blockade du Complete Scoundrel. Il peut être trouvé à la page 95 de ce manuel.
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Aventurière
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e hin et la chondathienne partirent donc parcourir les rues d’Eauprofonde laissant ainsi peut être le temps à la fidèle de Sunie le temps de s’émerveiller sur la beauté de la cité. Même si depuis son séjour auprès de ses amies nymphes rien n’égalait la beauté des milieux naturels, on ne pouvait dénier un certain charme à ses infrastructures urbaines. Mais Poucet ne lui permit pas de sombrer à ses rêveries car il lui parla de ses liens avec son compagnon. Ni ne comprenant guère aux coutumes des hommes des bois, elle ne comprit pas le sens caché que ses dires dissimulés sûrement à la vue de son air malicieux. Mais peut lui importait, s’il voulait un jour lui dire de quoi il retournait exactement il le ferait. Après tout ils venaient à peine de se rencontrer, à cause d’un événement surnaturel qui plus est, il était donc tout à fait normal que celui-ci veuille conserver certain mystère autour de lui. Par contre, elle fut déçue même si elle ne le montra pas que son nouveau compagnon soit tout comme elle étranger à cette cité, car cela voulait dire qu’autant pour retrouver le monastère que pour démêler l’histoire dans laquelle ils étaient involontairement embarqués, ils ne pourraient compter que sur eux même et sur leur compétences respectives. Hors pour un homme des bois et un moniale n’ayant jamais mit les pieds dans une grande ville, cela risqué de compliqué les choses.
A peine venait il de pénétrer dans une des rues de la cité que le dit compagnon virevolta au dessus d’eux avant de se poser sur l’épaule de Poucet. ¤Son compagnon animal est donc un corbeau. Ma foi, cela ne fais que rajouté aux mystères de ce personnage.¤
Mais Elora n’eut guère le loisir d’observer le volatile plus longtemps, car le cri d’une femme venait de retentir. Elle se retourna dans sa direction pour voir la dite femme en train d’être soutenue par un homme, alors qu’un autre encapuchonné fuyait dans leur direction. Son compagnon d’infortune était de toute évidence prêt à stopper le fuyard, néanmoins même une adepte comme elle de la dame aux cheveux de feu savait que les apparences sont parfois trompeuses. La preuve en était son petit compagnon, elle aurait mis sa main à couper qu’il s’agissait d’un homme des bois, mais il semblait avoir une bourse à ingrédient comme certain lanceur de sort, elle ne savait du coup plus que croire de ses compétences. Par mesure de précaution, elle évita juste de se trouver entre lui et le fugitif.¤J’ai déjà eut affaire à une erreur magique aujourd’hui, évitons si possible d’en faire les frais une deuxième fois.¤ Faisant un simple signe d’acquiescement à Poucet, elle se décala légèrement pour se trouver sur la route du fuyard. Et si possible voir les traits de celui-ci et le paquet avant d’agir, car il lui semblait curieux qu’un voleur cherche à s’emparer en pleine rue d’un colis aussi peu commode à dissimuler. Et pour essayer de voir une réaction sur le présumé voleur, elle leva une main vers lui en lui parlant ainsi : - Je vous prie de vous arrêter afin que nous clarifiions ce qui vient de se passer ici. Et si vous refusez de coopérer, nous devrons prendre des mesures beaucoup moins pacifiques à votre encontre. Alors qu’elle s’adressait à lui, elle se prépara déjà mentalement à son refus. Ce qui l’obligerait à le stopper temporairement le temps que le hin et elle-même puissent l’immobiliser. Elora tente de percevoir ce qu’est le paquet, mais surtout de voir les traits du fuyard pour voir son état psychologique avant et après sa diatribe.
Et s’il ne s’arrête pas, c’est un coup étourdissant qu’elle essayera de lui porter.
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Grand maître
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Narration3 martel 1373Machavaïl, SvetzeinLe magicien se retint de rire devant les lunatiques hommes. Mais, lui aussi n'avait pas que ça à faire aujourd'hui et il ne se fit pas prier quand l'accord lui fut donné. Il disposa côte à côte les deux fortes têtes et lança très vite son sortilège. Il n'y avait pas grand chose de spectaculaire à remarquer quand à ce sort, du moins pour Machavaïl et Svetzein. Les yeux de l'elfe balayèrent la surface du corps de chacun en s'arrêtant sur la main droite de l'un et la tête de l'autre. Son expression changea sans pour autant donner une indication précise de ce qu'il pensait. Finalement il termina son examen sur le reste de leur personne sans montrer la moindre émotion ou indication.-Effectivement, il y a quelque chose. Mais c'est étrange, on dirait que... Il réfléchit un instant avant de reprendre.-On dirait que la magie qui vous a affectés est toujours active. Active mais non présente. C'est la première fois que je vois ça. En tout cas, je suis bien incapable de vous dire quels sont ces effets. Mais à première vue je dirais que le sortilège est en train d'arriver. Comme si, on vous avait enchanté avec un sort se déclenchant plus tard. Je ne puis vous aider d'avantage malheureusement, cela dépasse mes compétences. Si vous voulez en savoir plus il faudra aller directement à la tour de l'Ordre, rue des cloches là-bas ils en sauront certainement plus que moi. Mussel, Elora, AsariaCliquez ici pour dérouler le parchemin... Elora jet d'attaque 13(dé)+1(modif)=14 réussite JdS vigueur DD=14 échec cible étourdie L'homme masqué fila directement vers eux. Fort heureusement, Mussel avait promptement réagi et dès que l'homme s'avança trop près, il incanta son sortilège prévu pour la circonstance. Un bloque de bois apparu brusquement devant lui et l'homme fut surpris de cet apparition soudaine. Il percuta l'objet lâchant sa prise sans pour autant perdre ses esprits. Réagissant trop vite pour qu'il puisse faire quoique se soit Elora vient se coller tout contre lui et tenta de le frapper en le voyant tenter de s'éloigner. Son poing le toucha de plein fouet et l'inconnu resta inerte et complètement hagard. Les autorités eurent tôt fait de le rattraper. L'homme fut dévisagé et elle put reconnaitre un jeune garçon tout juste sorti de l'enfance. Il s'était enveloppé dans plusieurs couches de vêtements pour paraitre plus grand et plus âgé. Dans le sac qu'il venait de voler, se trouvait quelques miches de pain et un peu de viande séchée. Les gardes l'emmenèrent et restituèrent les biens volés à la jeune dame au sol que l'homme tout à côté aida à se relever. Elle était toute tremblante et choquée. Le couple s'en alla quand ils furent en possession de leur bien et disparurent dans une ruelle plus loin. C'est alors que Elora remarqua qu'une des miches de pain était restée au sol sans que personne ne s'en aperçoivent. Elle n'était pas abîmée et manquerait sûrement à son propriétaire vu la grosseur du pain.
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Mercenaire
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¤ C'est pas bon ça... Pas bon du tout... ¤ Songea avec une inquiétude légitime le sembien. S'il ne comprenait pas véritablement les implications des remarques du magicien, il savait néanmoins à présent qu'il était susceptible de voir le phénomène s'aggraver et cela ne lui plaisait point, naturellement. ¤ En plus, il a aucune idée de ce qui se passe... Arg ! ¤ Il allait inévitablement devoir résoudre cette affaire en priorité. Faisant définitivement le deuil de ses projets de tavernes avortés, il se concentra sur sa situation.
Les yeux du mage s'étaient arrêtés exactement là où les rayons avaient frappé le corps des deux hommes, ce qui, comme ils n'avaient point précisé la partie de leur anatomie touchée au sorcier, était le signe qu'il n'était pas en train de se jouer d'eux. Sa main était bien le réceptacle de cet enchantement. ¤ La trancher ? ¤ Songea-t-il, à demi cynique. ¤ Bah ! Ce serait toujours moins embarrassant que de perdre la tête, n'est-ce pas Svetzein ? ¤ Se moqua-t-il, acide. Humour noir mis à part, un autre détail l'interpellait et pouvait se révéler plus embarrassant : ¤ Et si la magie nous avait tous liés les uns aux autres ? ¤ Si son hypothèse s'avérait pertinente, il ne saurait se libérer du maléfice qu'en retrouvant toutes les victimes... ¤ Autant dire que c'est cuit ! Ces guignols doivent être je-ne-sais-où dans ces ruelles crasseuses ! Sans compter les autres rayons et les blaireaux qui se les sont sans doute bouffés alors qu'ils étaient déjà en ville... ¤ Hypothèse désespérante. Il n'avait que faire de la santé des autres bien entendu... Mais si la sienne devait dépendre de la leurs, peut-être devrait-il se résoudre à les traquer. ¤ Voire les dessouder un par un. ça serait peut-être plus simple s'il refusent de capter. ¤ La perspective de se faire traqueur sanguinaire n'était pas pour l'effrayer, mais il détester pas prendre de risques inconsidérés. Il espérait du fond du cœur qu'il n'avait point vu juste à ce sujet...
_ Bon... Et c'est quoi le nom du type au coffret ? Lâcha-t-il abruptement. Si abruptement qu'il n'en prit point la peine d'alambiquer ses propos, ses pensées débordant ses manières. Se reprenant sur le tard : nous pourrions avoir besoin de converser avec lui au sujet de ce maléfice... Pouvez-vous enfin nous dire où vous l'avez fait conduire ? Son ton était courtois, mais il débordait d'impatience quant à la manière arrogante qu'avait l'elfe d'éluder ses interrogations. Vous semblez perplexe quant aux effets de cette magie ; s'il s'avérait qu'un autre de vos confrères soit aussi impuissant que vous-même nous gagnerions du temps à interroger le possesseur de l'artefact, n'est-il pas ? Plutôt que de s'entendre chanter la même histoire stérile qui, si elle est intrigante pour vous autres les sorciers, n'en reste pas moins cruciale dans sa résolution pour nous-mêmes.
¤ Tu vas accoucher maintenant ? Rien à foutre de blablater avec d'autres "cloches" incapables de la rue du même nom, pas foutus de comprendre leurs joujoux préférés ! ¤ Il aurait bien passé ses nerfs sur le faciès aux yeux en amande du magicien arrogant. Définitivement, il était de mauvais poil...
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Habitant des Royaumes
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La poitrine s’affaissa sous l’effet d’un long soupir blasé, tandis que le larron aux manières de dandy assimilait le verdit peu rassurant – voir carrément anxiogène – du sorcier. ¤ Génial ! ¤ songea-t-il avec sarcasme. En tant qu’être humain nageant en plein inconnu et dont l’avenir proche dépendait du bon vouloir d’autrui, Svetzein se tourna avec ferveur vers une humeur plus élégiaque. ¤ Je me fais agressé par un rayon magique décroché par hasard sur mon humble et innocente personne sans que personne ne s’en rende compte ni même ne s’y intéresse, je perds de vue une jeune beauté, je perds mon temps, et pour finir je me retrouve envoyé dans une rue quelconque pour aller toquer à la porte « de l’Ordre » alors que mon projet le plus ambitieux encore hier consistait à passer la semaine à venir dans un tripot du port…¤
¤ Soit. Ne perds pas espoir, mon vieux ; je réussirai bien à tirer mon épingle du jeu, et il ne faut pas cracher sur toutes les opportunités que je pourrai saisir. Quitte à finir son verre, autant le voir à moitié plein. ¤ [i]Il plissa les yeux. Comme la plupart des humains, Svetzein appréciait moyennement l’inconnu, en particulier lorsque ce dernier lui sautait à la tête – dans ce cas-ci, littéralement – par ce qui paraissait un pur hasard. Encore, s’il eût été criblé de carreaux d’arbalète par un jeune coupe-gorge bègue et pestiféré, la situation eût été acceptable. Mais subir les erreurs de travail d’un mage dont il n’avait strictement rien à carrer à cause d’un coffret dont personne ne semblait vouloir se rappeler, c’était autre chose. Autrement plus déplaisant, car quelle possibilité avait-il, si ce n’était courir chez ces sorciers fascinés des arcanes pour leur mendier un peu d’aide ? L’affaire était entendue, les possibilités closes, et tant qu’à se salir les mains, autant le faire de suite. Ces allumés de l’alambic avaient forcément un sortilège inscrit dans un de ces livres poussiéreux qui le sortirait de l’embarras, et il repartirait vivre de rapines et d’ale fraîche.
En attendant, la question posée par le lunatique Inatul avait du mérite, et bien qu’il fit mine de ne guère s’y intéresser et de n’octroyer qu’une oreille polie aux propos qui allaient suivre, il tâchait en réalité de sonder l’elfe au mieux pour distiller de ses propos quelques indications qui pourraient élargie son champ de possibilités.
Il prit soin de sortir sa pipe de sa poche et d’y tasser le tabac, observant le magicien en douce. Psychologie sur Mister Ze Wizard.
"Certaines personnes naissent humaines. Nous, ça nous prend toute une vie pour y arriver."Fiche de Svetzein
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Aventurière
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lora fut surprise de voir que l’individu qu’ils avaient stoppé soit un enfant, les multiples couches de vêtement avaient remarquablement bien dissimulé son jeune age. Voyant ce que ce garçon avait essayé de dérober, elle pensa tout de suite que ce qui avait dut l’amener à tomber aussi bas. Pour elle qui avait choisi de vivre sans aucune richesse, les difficultés de subvenir à ses besoins sans argent en dehors des monastères était rapidement devenu un problème qu’elle avait du résoudre. Mais certaines personnes comme ce jeune homme finissait par se croire obligé de voler aux autres ce qu’il lui manquait. Aux yeux de la moniale, cela était la dernière chose à faire, car en agissant ainsi on ne faisait que reporter son problème pour une courte période, mais en plus on en créait un aux personnes victimes de cet substitution de bien.¤J’espère juste que la justice cette cité n’est pas expéditive et qu’ils laisseront à cet enfant une chance de se remettre sur le droit chemin.¤ L’autre chose qui choqua quelque peu la chondathienne fut l’absence totale de remerciement que ce soit des gardes ou du couple qui avait été victime de cet incident. Bien que pour ce qui était du couple, cela pouvait se comprendre fut l’état de choc de la femme et sans doute de la grande préoccupation de son époux semble t’il.- Décidément, que ce soit ceux à l’entrée ou ceux-ci, les gardes de cette cité semblent manquer singulièrement de civilité. Sans nous, ce méfait n’aurait sans doute point pu être corrigé et ils ne nous ont même pas adressé un mot. Pas étonnant que les gens sans le sou comme ce jeune homme en soit réduit à tomber à voler, si les gens de cette ville sont incapables de se tendre la main. Ce fut à ce moment, qu’elle vit la miche de pain resté au sol, et qu’elle eut une idée pour montrer aux personnes présentent comment il convenait de se comporter s’il voulait que la vie soit plus radieuse pour cette belle cité d’Eauprofonde. Montrant d’un simple mouvement de tête à son compagnon hin l’emplacement de la miche l’invitant à la ramasser, elle lui dit :- Que diriez vous de montrer à ces gens comment il se doit de se comporter afin d’améliorer la vie de tous les jours de cette resplendissante cité ? Si nous nous dépêchons, nous pouvons rattraper ce couple pour leur rendre la totalité de leur bien.
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Pøŭċęŧ
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es évènements qui venaient d’arriver lui laissaient un gout amer dans la bouche de l’halfelin. Lui qui d’habitude condamnait les roublards et n’hésitait pas à les considérer comme des moins que rien – à quelques exceptions près, comme Kern par exemple – c’était pris de pitié pour ce jeune homme qui vivait dans une telle misère qu’il en était réduit à voler pour survivre. Du moins l’imaginait-il car les choses pouvaient être bien différentes. Peut-être faisait-il parti d’un cartel ou d’une guilde aux sombres desseins. Tant d’hypothèses qui germaient dans son esprit sans qu’il puisse jamais y trouver la moindre réponse.
Néanmoins, l’adolescent avait touché la corde sensible du guerrier qui se mettait à espérer pour lui la clémence... Se penchant pour ramasser la miche que lui avait désigné Elora – non sans avoir récupéré le morceau de bois qu’il avait jeté pour lancer son sort au préalable – Mussel s’imaginait aller à la prison et payer pour la libération du jeune homme. Il le prendrait sous son aile, lui expliquerait les chemins à ne pas prendre, lui conseillerait de se trouver un travail honnête plutôt que de choisir la facilité... Quoiqu’à y réfléchir, voleur n’était pas un métier de tout repos. On ne pouvait jamais dormir sur ses deux oreilles, sans parler du danger au quotidien. Le risque de se faire capturer et condamner dans des villes où la justice est trop expéditive...
Il regarda l’énorme morceau de pain entre ses petites mains. Devait-on risquer sa vie pour pouvoir manger ? Pour nourrir sa famille ? Non, surement pas. Une vie de misère n’était pas une vie, et il savait de quoi il parlait. Lui aussi avait touché le fond et s’était retrouvé plus bas que terre et il lui avait fallut des mois pour pouvoir sortir de cette spirale mortelle qui l’avait happé. Le pire c’est que jamais lui n’en sortirait et se retrouverait toujours à lutter pour ne pas sombrer à nouveau. Il se tourna vers la moniale, méditant sur les propos qu’elle avait eut alors. Pas un merci, ni de la part des gardes, ni de la part du couple. Mais avaient-ils réagit dans l’espoir d’être reconnu ou récompensé ? Non, surement pas. Cette miche pourtant... n’était-elle pas une juste rétribution pour le travail fourni ? N’avaient-ils pas le droit de la garder pour eux ?- Si seulement tout le monde y mettait un peu du sien... Comme si chacun faisait partit de la même famille, fit-il pensif. Dépêchons-nous, sinon nous n’arriverons jamais à les rattraper. Peut importe qu’ils soient incapables de nous remercier, je fais tout ceci pour autre chose. Aussi il s’élança à leur poursuite, alors que son corbeau reprenait de l’altitude à force de battement d’ailes. Une fois qu’il leur aurait rendu la miche qui lui encombrait les mains, il pourrait se consacrer à ce qu’avait trouvé son corbeau. Et peut-être bien qu’il tenterait, une fois leur mésaventure réglée, de retrouver le jeune homme qu’il avait envoyé en prison.
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