Panique à Fortnouveau, Kobalt, Menthas

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Narration

14 martel 1373 crépuscule

La forme disparut, ce qui permit aux deux acolytes de s'occuper un peu plus du village. La zone était presque déserte, mise à part les deux personnes. Soudainement sortie de derrière le bâtiment où elles se trouvaient, deux autres personnes les rejoignirent. Rapidement elles entrèrent dans le bâtiment en question et disparurent. Balayant du regard les alentours, ils ne virent pas grand chose d'exceptionnel, sauf peut-être que le village semblait calme, trop calme. La nuit s'installait, et ils ne purent pas distinguer ce qui se tramait plus en avant, s'il se tramait quelque chose bien sûr. Une odeur de bois brûlé arriva à leurs narines ainsi que sur leur droite des lumières jaunes rouges semblables à des flammes. Elles étaient loin, mais se rapprochaient d'eux en tout cas.
C'était à la fois joli et inquiétant. Joli de voir des lumières glisser sur la nuit d'ébène, mais inquiétant car très nombreuses. Alors qu'elles ne furent qu'à une cinquantaine de toise d'eux à vue de nez, ils comprirent de quoi il s'agissait. C'était des dizaines de torches qui se rapprochaient du village et d'eux par la même occasion. Quelles étaient leurs intentions cela restait à déterminer ?
Les deux compères avaient encore le temps de rejoindre les premiers bâtiments situés en périphérie ou bien ils pouvaient tout aussi bien rester à découvert légèrement en dehors du village.

Le mulan savait que les apparences étaient souvent trompeuses. Le village semblait trop calme pour l'être. D'ailleurs des signes inquiétants laissaient transparaitre ce sentiment. Pourquoi tout le monde se précipitait pour entrer dans le bâtiment. Et ces torches qui se rapprochaient, qu'est-ce que cela signifiait? Ces derniers jours, Menthas en avait eu assez des mauvaises rencontres. La lueur des torches, malgré la présence chaleureuse qu'elle pouvait représenter, n'inspirait pas confiance au prêtre. Il les éviterait si possible. Son attention se porta plus sur les silhouettes qui s'étaient faufilées dans le bâtiment. Si tout le monde convergeait vers le même endroit, c'est qu'il s'agissait certainement d'une auberge ou lieu équivalent. C'est justement ce que recherchait Menthas.
Jetant un coup d'œil vers Kobalt, qui ne semblait pas avoir choisi quoi faire, il lui montra du doigt la bâtisse et dit:

"La nuit tombe, allons là-bas, ça semble être une auberge. On pourra passer la nuit, et commencer nos investigations dès ce soir s'il le faut."

Le jeune prêtre espérait ne pas s'être trompé dans son jugement. Si jamais ils venaient à débarquer dans un endroit où ils seraient indésirable, l'accueil risquerait d'être pour le moins chaleureux.
Mais pour l'heure il préférait ne pas avoir à croiser la route de ceux qui portaient les torches. Il pressa le pas, espérant que Kobalt ne s'entête pas à choisir une voie différente dont il était coutumier.

Narration

14 martel 1373 crépuscule

Pour une fois le roublard ne dit rien. Les deux hommes s'avancèrent donc en direction de la grande bâtisse. Cependant, ils avaient mal jugé de la distance qui les séparaient du village par rapport à ceux qui portaient les torches. Les inconnus, arrivèrent donc avant eux au village et commencèrent à se disperser un peu partout. Les voyant entrer dans les maisons de façon plutôt brutale, ils en conclurent qu'ils n'étaient pas ici pour une simple visite de courtoisie. Finalement un groupe de porteurs de torches pénétrèrent dans le bâtiment où ils voulaient se rendre pour finalement disparaître à l'intérieur. Poussés par la curiosité de cette scène ils s'avancèrent pour mieux distinguer ce qui se passait. Fort heureusement, les intrus, bien éclairés par la lumière qu'ils portaient, étaient facilement visibles et identifiables. Ce n'était que de simples hommes et femmes, portant des armures de cuir et ayant tous l'arme à la main. Bien cachés derrière la toute première maison, ils observèrent ces étranges allées et venues. Ils étaient en train de voir une mise à sac d'un village par des bandits.
Soudain ils se retournèrent vivement quand ils s'aperçurent que l'endroit où ils se trouvaient était de plus en plus lumineux. A quatre pas derrière eux, se trouvaient deux hommes qui tentaient de les surprendre dans leur dos. Quand ils se virent découverts, l'un d'entre eux cria.

-Là ! on en a trouvé deux ! Venez par ici !

Seulement au même moment quelque chose accapara l'attention de tout le monde ou presque. Du plus gros des bâtiments sortirent à toute vitesse, ceux qui avaient pénétré il n'y avait que quelques minutes dedans. Ils hurlaient de terreur, comme s'ils avaient vu les neuf enfers ou pire encore. A chaque chose malheur est bon, auraient-ils pu dire. Le vacarme que produisait la fuite des pillards couvrit complètement l'appel des deux hommes. Il fallait en profiter pour les faire taire car déjà ils se préparaient à frapper.

Initiative
Kobalt 12
Menthas 17
Bandit A 5
Bandit B 4
Vos armes sont dégainées.

Généralement, Menthas n'était pas souvent trompé par son intuition. Cette fois-ci encore, il avait vu juste. Les deux inconnus ne semblaient pas amicaux du tout. Pour preuve leurs armes dégainées et leurs paroles ne laissaient aucune place au doute. La situation, à défaut d'être confortable, était claire. Arriver dans une ville et se faire traquer sans raison, n'était pas l'accueil le plus chaleureux. Mais au moins il savait à quoi s'attendre dorénavant. Il se passait effectivement quelque chose d'anormal à Fortnouveau.
Mais avant de réfléchir aux troubles que connaissait le hameau, il fallait d'abord s'occuper de rester discret. Pour cela il fallait régler le cas des deux individus. Vu leur comportement, la diplomatie était à exclure des options envisageables.

¤Vu la situation, je crois qu'on va être obligé d'utiliser la manière forte.¤

Le prêtre de la déesse de l'organisation avait fait son choix. Il serra son épée pour bien assurer sa prise, et s'avança vers le premier adversaire pour le faire taire.

"Réduisons les au silence avant que l'on nous repère."

Le disciple de la cavalière savait que, dans leur intérêt, ce combat ne devait pas durer. Si jamais cela devait se produire, des renforts risqueraient d'arriver. En deux contre deux, le combat pouvait sembler équilibré, mais dans une autre configuration, la musique ne serait pas la même. Et puis il ne connaissait pas la valeur de son compagnon au combat. Ils n'avaient jamais eu à combattre auparavant.
Un sentiment l'inquiéta. Avec la couardise et la traitrise qui caractérisait le filou, ce dernier pourrait mettre les voiles pendant que lui resterait à combattre seul?
Il ne préféra pas imaginer un tel scénario, se disant que Kobalt aurait un minimum d'honneur. Ce qui n'était pas gagné.

Attaque l'individu le plus proche

Narration

14 martel 1373 crépuscule

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Round 1 Menthas attaque bandit A 16(dé)+3(mod)=19 touché dégâts 9 Bandit A mort
Kobalt attaque bandit B 2(dé)+3(mod)=5 échec
Bandit B attaque Kobalt jet 20 CA=17 dégâts 9 Kobalt inconscient
Jet de vigueur Kobalt : 9(dé)+0(mod)=9 DD=13 échec
Round 2
Menthas attaque bandit B 5(dé)+3(mod)=8 échec
Bandit B attaque Menthas jet 10 échec
Round 3
Menthas attaque bandit B 18(dé)+3(mod)=21 touché dégâts 8
Bandits B s'enfuit AO de Menthas 8(dé)+3(mod)=11 touché dégâts 5 bandit B mort

La chance était de leur côté et ils ne tenaient pas à la laisser passer. Menthas se jeta sur le premier bandit et d'une botte bien ajustée le transperça. Ce dernier eut juste le temps de se voir mourir et de s'effondrer au sol. Kobalt se jeta aussi dans la bataille mais n'eut pas la même dextérité que son compagnon. La réplique de son assaillant fût immédiate. Il lui ouvrit largement son bas ventre, révélant un flux de sang malvenu. Cependant, des étourdissements lui prirent la tête et il s'effondra au sol inconscient. Menthas voulut répliquer sans succès, immédiatement imité par l'homme. Le troisième assaut fût le bon et Menthas taillada profondément la poitrine du bandit. Ce dernier voulut s'enfuir et offrit son dos au prêtre qui n'attendit que cet instant pour finir définitivement son ennemi. Le combat était fini, mais il avait un compagnon à transporter en lieu sûr.

Le combat s'était déroulé comme Menthas l'avait espéré. Rapide, pour ne pas donner l'alerte. Mais son partenaire s'était écroulé lorsqu'il fut blessé. Se penchant auprès de Kobalt, Menthas pu constater que celui-ci était simplement en train de dormir.
Maintenant qu'ils étaient tirés d'affaire, du moins provisoirement, ils devaient songer à se mettre à l'abri. Mais il fallait d'abord trouver un moyen d'amener le dormeur. L'idée de se débarrasser du Téthyrien avait effleurer la pensée du prêtre, il s'agissait là d'une bonne occasion de ne plus à avoir le supporter. Mais l'intérêt de leur mission était primordial et la présence du roublard, bien que peu agréable, pouvait s'avérer nécessaire.
Il se mit donc en quête de le mettre à l'abri d'un nouvel assaut. Devoir tirer Kobalt à travers les rues jusqu'au bâtiment, risquerait de prendre du temps. Il commença donc à le secouer comme un pommier, agrémenté de quelques petites claques.

"Allez réveilles-toi, c'est pas encore l'heure de dormir."

En même temps, le prêtre de la Cavalière tentait de se rapprocher du bâtiment en tirant le corps inerte de son complice.

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