Dans Cormanthor, à la recherche des enfants, et à la poursuite de Rylack. Chapitre 4

Sa prière terminée, le noble Evereskan se sentait un peu plus à l’aise quant aux chants des harpies. Il ne serait pas si facile pour elle de prendre possession de son esprit. Mais son problème immédiat n’était pas résolu pour autant. Car il était toujours solidement fixé sur le sol. Que fallait-il faire maintenant ? La réponse s’imposa à lui lorsqu’il vit que le chevalier de la Seldarine se trouvait en fâcheuse posture. L’elfe doré avait eu beau tenter de percer les mystères de cette plante, rien n’y avait fait. Il fallait bien avouer qu’il n’était dans la meilleure des situations pour exercer une quelconque réflexion.

Lorsqu’il entendit le cri d’Enoriel, l’elfe solaire serra les dents. A force de crier de la sorte, ils allaient bien finir par attirer l’une des harpies. Et à la vérité, ce n’était pas une éventualité qui allait arranger leur cas. Une des lianes était déjà une gageur en soit, deux le combat s’annoçait plus de délicat. Si un nouvel adversaire emplumé et chantant s’additionnait au duo, l’équation devait quasi insoluble. Malgré ce que cela représentait de savoir les lunaires aux prises avec elles pour le serviteur de la Couronne d’Arvandor, Aël’Telàwërith espérait sincèrement que Cormathoriens les attirent à eux, le temps de régler la situation ici.

Impossible de bouger, donc impossible voler au secours de Shalan et pourtant, il était de son devoir de le protéger de son mieux. Utiliser la magie était une solution, mais le combat était loin d’être terminé et son capital offensif magique avait déjà été bien entamé. De plus, il n’avait plus réellement de sortilèges qui pouvaient s’appliquer à la situation présente. Aël’Telàwërith ne vit plus qu’une seule à chose à faire pour ne pas rester sans réaction et faire son possible pour prêter main forte au paladin de Corellon.

Le prêtre-mage s’empara de son arc et encocha une flèche sur la corde. Sans crier mais en parlant à voix haute et le plus calmement possible, pour être le plus compréhensible possible. L’elfe doré laissa parler son devoir.

- Concentrez les attaques pour libérer Sir Shalan !

Que pouvait-il bien dire de plus. C’était sans nul doute une évidence, mais le dépit et cette terrible sensation d’impuissance s’emparant de son être, le Faernsuores-Mah se raccrocha à ses paroles pour ne pas perdre pied. Il banda son arc, prit le temps de viser et lâcha sa flèche en tentant de viser la base du tronc qui ne s’était pas encore enroulé sur le corps de son cousin. Ainsi, même s’il ratait son tir, il avait peu de chance de blesser le natif de l’île verte. Sa dernière pensée fut l'extrait de l'antique prière qu'il avait adressé à Corellon Larethian à la veille de cette grande bataille.

¤ Ô Père de tous les elfes, puisse mes flèches être rapides et précises à l'image de celles du Grand Archer ! ¤

Aël’Telàwërith attaque arc court et flèche.

e chevalier de la Seldarine serra la mâchoire pour ne pas crier toute sa douleur. La liane végétale qui l’encerclait offrait une force incroyable. Il devenait urgent de s’en défaire coûte que coûte. Ainsi mentalement, il chercha à puiser de l’énergie pour trouver une solution.

¤ Par le luth de Corellon, je vais finir broyer ! Shalan puise tes forces dans la foi de notre Seigneur. Son serviteur ne peut pas succomber de cette façon ! C’est impossible. Je n’ai pas quitté Eternelle Rencontre et traverser mers et océans pour finir comme garde manger d’une plante.¤

Il lâcha son écu qui là lui était d’aucune utilité. Ainsi, sa main libérée vint rejoindre l’autre main qui tenait la poignée de sa lame gardienne. Il voulait répartir le maximum de force sur son prochain coup pour déchiqueter cette liane et s’en libérer. Une lutte à mort s’engageait…

Il n’envisagea même pas que ses compagnons d’aventure viennent le secourir. D’autres dangers les guettaient. Il fallait réagir rapidement avant que le pire arrive.

Frappe à deux mains avec sa lame la liane et tente de se libérer.

Quatrième jour de La Marée Estivale, Année de la magie sauvage
4 flammerige 1372 (CV)

Lieu : Cormanthor
Temps : 17°, ciel dégagé, temps brumeux.
Moment :12h à 13h

MJ
Narration: Tous

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Round 2

Yvhann cherche à repérer le cœur de la liane 2
Test de connaissance de la nature DD ???:8 (dé) + 11 (comp)= 19 -> Réussite

Sphère de feu sur liane chasseresse 1
Jet d’attaque à distance: 9 (dé) + 8 = 17 vs 15 -> Réussite
JS de sauvegarde réflexe de la liane DD ???: 1 (dé) + 1 (comp)= 2 -> Echec
Dégats : 12 PV -> Reste ????
Sphère de feu présente encore pendant 4 rounds[color]

[color=darkblue]Yvhann tir rapide sur tronc 2
Jet d’attaque à distance Yvhann (arc long)= 20 (dé) -> Réussite automatique
Concrétisation de critique : 15 dé) + 7= 22 -> Critique confirmé
[color=red]Dégats : 10 x 3: - 30 PV
Jet d’attaque à distance Yvhann (arc long): 11 (dé)+ 7 (tir rapide)+2 (fraternité)= 20 vs 15 (CA) : Réussite
Dégats : 10 PV: Reste ???

Enoriel tir sur tronc 2
Jet d’attaque à distance Enoriel (arc long)= 13 (dé) + 7 + 2 (fraternité) = 22 vs 15 -> Réussite
[color=orange]Dégats : 9 PV
Liane chasseresse 2 morte [color]

[color=darkblue] Arkh attaque liane chasseresse 1 avec son cimeterre
Jet d’attaque au corps à corps (cimeterre): 10 (dé) + 6 +2 (fraternité) = 18 vs 15 -> Réussite
Dégats : 8 PV -> Reste ????

Narvarth attaque Liane chasseresse 1 avec ses deux lames
Jet d’attaque au corps à corps (kama): 12 (dé) + 6 = 18 vs 15 -> Réussite
Dégats : 7 PV -> Reste ????
Jet d’attaque au corps à corps (Epée courte): 17 (dé) + 6 = 23 vs 15 -> Réussite
Dégats : 7 PV -> Reste ????
Liane chasseresse 1 morte [color]

[color=purple]Fin du combat.

Xp distribués au prochain RP.

e groupe était dans l’action, et par une chance presque insolente, l’action combinées des deux Gardiens errants eurent raison en un rien de temps de la liane qui enserrait Shalan et quand la créature retomba inerte sur le sol libérant le paladin, ce dernier tituba sur le coup tandis que ses poumons se gonflaient d’air. L’autre liane connue le même sort et tomba à son tour sous les coups dévastateurs portés par ceux qui pouvaient encore se mouvoir librement, Narvarth et Arkh venaient de mettre un terme à l’existence de cette engeance faisant également la magie qui baignait les lieux tomba également dans l’oubli, racines, vrilles et autres herbes cessèrent de s’animer et du même coup permit aux compagnons de retrouver la liberté de mouvement.

Oui ils étaient libre et tous vivant.

Un peu décontenancé par l’issue soudaine de ce combat, le souffle encore court, certains regards se porta instantanément vers le groupe de lunaire aux prises avec les harpies, eux aussi venaient de livrer un beau combat et la dernière créature ailée tomba en vrille, le corps criblé de flèche.

Le destin avait encore frappé et la chance souriait aux chercheurs d’enfant..

rtzar avait puisé jusqu'au bout de la force contenue dans ses jambes pour essayer de s'extirper de la puissante étreinte de la nature locale. Faire des bonds n'était pas sa spécialité mais il ne voyait pas vraiment de meilleurs moyens de s'échapper. Alors, même si il risquait de paraître stupide, il essayait de sauter sur place en poussant des gémissements à cause de l'effort important qu'il devait fournir.

Cette occupation était tellement prenante, et Mirtzar n'étant pas particulièrement doué pour faire plusieurs choses en même temps, que le nain ne savait pas exactement où étaient ses équipiers et ce qu'ils étaient en train de faire exactement. Le contraire n'aurait pas changé fondamentalement ses actes mais cela l'aurait rassuré d'être certain que ses compagnons s'en sortaient pour la plupart bien mieux que lui.

Toujours est-il que, après de longues secondes à s'acharner à bouger malgré le peu de latitude que lui laissait la liane, Mirtzar réussit enfin à faire décoller ses pieds du sol. Il était tellement heureux sur l'instant qu'il répéta son geste plusieurs fois pour s'assurer qu'il n'avait plus aucune difficulté à s'arracher à l'étreinte de la plante agressive. Enfin certain qu'il était libre, et ayant réussit à voir du coin de l'œil certain de ses compagnons, et notamment Narvarth, non loin de lui, il se tourna vers eux en criant de joie:

-Je suis enfin libre, tu va me le payer, espèce de fleur.

A peine sa phrase finie, le nain d'or se posa plusieurs questions, assez existentielles. D'abord, il se demanda si fleur pouvait vraiment être considéré comme une insulte pour la liane. La seconde interrogation qui secoua ses neurones fut si la plante était déjà suffisamment intelligente pour comprendre une langue et le commun en particulier. A priori, si cette liane parlait une langue il ne la comprenait pas et il ne pouvait donc pas se moquer d'elle. Enfin, devant le manque d'activité et de la liane, il se demanda si, par hasard, il n'aurait pas réussi à se libérer après la mort de celle qui l'avait emprisonné. Dans le doute, il décida d'arrêter de faire de petits bonds et d'enchaîner avant qu'un de ses équipiers ne commence à se moquer de lui.

-C'est pas tout cela mais le temps joue contre nous. Quelqu'un a-t-il pris un mauvais coup? Ou on peut continuer?

Entre la pensée et l'action, il y a souvent plus que l'on ne souhaiterait et Ezédryn malgré tous ses efforts n'avait réussi qu'à arracher une, petite, épine de la liane quand il avisa brusquement qu'autour de lui, en un ballet meurtrier, les gardiens s'étaient mis en action. Il fut un instant stupéfait de la célérité et la grâce de ses compagnons qui agissaient de concert sans même se consulter. L'instant d'aprés, Ezédryn se réjouissait intérieurement, les gardiens venaient de réussir à mettre à terre les lianes qui se convulsaient péniblement dans les affres de l'agonie. Ecrasant de sa botte, réflexe vengeur, la plante qui l'avait si mal traité, Ezédryn ne pouvait s'empécher de penser que quelque part dans le vaste multivers une puissance quelconque veillait sur les inconscients...

Inspirant un grand coup, il dissipa ainsi les toiles d'araignées qui dansaient devant ses yeux et ne put s'empécher de sourire à senir à nouveau l'air pur du Cormanthor s'infilter dans ses poumons. Se retournant pour regarder ses compagnons, il remarqua que tout ceux qui avait eu à souffrir tout comme lui de l'emprisonnement des lianes avaient eux aussi le visage écarlate et le souffle court. Retenant un sourire, une brève pensée malicieuse traversa son esprit quand il vit Shalan :

¤Marrant de voir sa Majesté se rendre compte qu'elle doit elle aussi respirer... Ah ! Ces petits tracas quotidiens...¤

Entendant la remarque de Mitzar, Ezédryn se ressaisit aussitôt et repoussa au loin son esprit persiffleur.

- Vous avez raison Messire Mitzar, la chance nous sourit, ne trainons pas ici. Plus vite nous aurons retrouvé les enfants, plus vite nous pourrons partir.

Après tout c'était vrai, il commençait à en avoir sacrément marre de cette forêt agressive, et regrettait amérement la salle commune de l'auberge du vieux crâne. Dardant des regards meurtriers vers la moindre touffe d'herbe autour de lui, il se prépara à repartir.

C'est avec soulagement que le dernier des Yössmar puis prendre une respiration suite à la tombé du dernier tronc meurtrier. Il n'avait pas à redire, c'était de cette façon que le grugach aimait les situations critiques et improvisées; rapide et efficace. Mais cela n'était pas tout, si la menace végétale était résolument inactive dû au bon soin d'une entraides mutuel, n'en restait pas moins qu'une autre menace leur pesaient sur les épaules. Rapidement, suite à avoir fait un tour de visu de chaque membres du groupuscule qui avait été emprisonné pour s'assurer que tous étaient sains et sauve, le forestier errant chargeas son arc prestement et leva le bras en direction de la menace qui venait de part les airs. Encore là, la tension sauvage qui c'était éprise de lui auparavant, s'amenuisait en voyant l'excellent résultat que les lunaires avaient réalisé. En moins de deux, le problème était réglé: plus de menaces pour l'instant.

Il commençais à connaître la forêt du Cormanthor et ses turpitudes, c'est alors, qu'instinctivement, sa position ne changeas pas, restant en alerte et vigilant, il se permis un tour sur lui même, près à décocher une flèche ou deux sur une prochaine menace. L'idée lui vint de faire pénétrer la sphère de feu dans l'entrée du temple, mais chassa rapidement cette idée saugrenu qui mettrait le feu à la végétation local si luxuriante, et inoffensif qui séparait la sphère au temple, donc il la fit disparaître laissant qu'une légère fumé grisâtre s'élever et disparaître. Il en profitait pour remercier avec gratitude, Sylvanus qui encore une fois avait bien voulut aider le groupe.

Gardant bien armé son arc il approcha du tronc qu'ils avaient percé de flèches et tenta de récupérer les dites flèches. À son retour auprès du groupe, l'air toujours impassible et sauvage, il jeta un regard salutaire au précieux noble d'or qui avait faillit y passer, seul un elfe de sa trempe pouvait y apercevoir dans ce regard rustre du beau peuple, un appui moral: Pour le grugach qu'il était, ce fut un exercice de taille, mais son léger rang de dirigeant des Gardiens Errants et sa sagesse lui avait fait faire ce regard de façon naturelle. En passant auprès des êtres mètre, encore une fois, sa main vint effleurer leurs épaules en guise de soutient et preuve de bravoure, courage et combativité. Le regard qu'il fit à Enoriel, Arkh et Ezédryn était franc et ne dissimulait pas l'altruisme qu'il avait perçu d'eux. Ensuite, comme pour attendre ou suivre le naturel des choses, il fixa son regard dans celui du fier noble Evereskan puis un signe d'approbation à la suite des dires de l'être mètre Mirtzar et l'appui du forestier humain talentueux, lui confirma que lui aussi était d'accord avec l'initiative du rocambolesque nain vertueux.

Levant le nez vers le firmament, un léger plis de satisfaction laissait sa trace sur la commissure droite de ses lèvres mince et sévère, le regard du vol de vigilance de Floyr était un régal, une joie incommensurable et une bénédiction à sa nature. Il savait que son volatile ressentait la même émotion et son coeur se gonfla d'un air régénérateur. c'est par la suite et d'une discrétion toute elfique qu'il envoya humblement un salut d'appui aux lunaire qui croisa son regard. Ensuite son attention se porta sévèrement sur l'entrée du temple, sa sauvagerie reprenant tranquillement sa place puis son visage se déformant des plis rustre aux airs de carnassier.






Vigilance. Tente de récupérer les flèches tirées.

Le prélat de Corellon se maudissait intérieurement. Il n’avait été d’aucune utilité prise au piège végétale. Il avait été contraint de s’en remettre totalement aux autres, et ce n’était pas le genre de chose qu’il appréciait particulièrement. L’elfe doré eut la certitude que la victoire venait d’être remportée lorsque l’étreinte qui le clouait au sol se dissipa. Le Faernsuores-Mah était enfin libre de ses mouvements. Il lança un regard au chevalier de la Seldarine qui reprenait son souffle. Rassuré sur le fait qu’il était toujours en vie, il fit volte-face pour prendre des informations sur l’autre combat contre les harpies.

Aël Telàwërith fut à la fois, satisfait de voir que les lunaires venaient de remporter une victoire éclatante. Les harpies n’avaient même pas eut le temps de se mettre à chanter. A moins qu’on ne les en avaient empêché par magie. Mais cela amena également une moue sur les lèvres de l’elfe du soleil. Il avait bêtement gâché un sort qui aurait pu lui être fort utile dans un avenir très proche.

Mitzar le fit sortir de ses réflexions qui n’allaient de toute façon rien changer à ce qui avait été fait. Seule ce qui allait advenir comptait. Et le nain avait raison, il ne fallait pas traîner ici. Plus vite ils reprendraient la progression en ordre de marche, plus vite ils atteindraient le temple. Remercier n’était pas dans la nature de l’elfe doré, mais il lança néanmoins un regard appuyé sur chacun des combattants qui venaient de le libérer.

Le prêtre –mage se doutait qu’ils venaient de porter un coup sérieux à leurs ennemis. Mais la bataille n’étaient pas pour autant gagnée. Ils restaient encore en lice les plus vicieux et les plus dangereux des adversaires. Soucieux d’emmener le plus de combattants au front dans le meilleur état possible Aël’Telàwërith s’approcha du paladin de Corellon.



Le serviteur de la Couronne d’Arvandor récita une prière en espuar et la douleur que Shalan ressentait à son épaule s’évanouit sous la magie curative du Père de Tous les Elfes.

Reprenant son arc et replaçant sa flèche sur la corde, le décédant d’Aëryndra de Cormanthyr reprit sa place sur la ligne de front. Il répondit au regard d’Yvhann un léger sourire aux lèvres. La chasse aux drows venait de commencer. D’un large geste du bras, l’elfe doré pointa son index en direction du temple pour que tous reprennent la progression vers l’ultime objectif.


Aël’Telàwërith change bénédiction pour soin léger (niv 3) lance incantation spontanée sur Shalan.

serviteur de Corellon fut soulagé lorsque l’emprise végétale cessa. Il put de nouveau retrouver la respiration. Son épaule lui faisait un mal de chien. Il était trop orgueilleux pour demander de l’aide à qui que ce soit. D’ailleurs, sa première préoccupation fut de savoir si tout le monde était sain et sauf, puis d’évaluer la menace et les dangers. Apparemment les harpies avaient été neutralisées par les archers lunaires qui montraient encore tout le talent elfique à manier l’arc.

Puis sans rien demander, le prêtre de la Seldarine vint lui porter secours à l’aide de sa magie divine. Son aide fut très appréciée par Shalan même si celui-ci n’en fit pas la démonstration hormis un léger hochement de tête et ses quelques mots :

- Bénie soit la magie du père des elfes et de ses serviteurs.

Il se sentit tout revigoré, regonflé à bloc et prêt à affronter tous les coups vicieux des elfes noirs semés sur leur chemin. Le but final était bientôt à leur portée. Il récupéra son écu tombé au sol et l’arma à sa main. L’autre main tenait fermement sa lame gardienne qui au fil du temps ne faisait plus qu’un avec lui. Son regard aux prunelles d’or scruta l’horizon comme pour tracer l’espoir d’une future libération.
¤ Seigneur de la Seldarine, protégez ces innocents enfants jusqu’à notre arrivée…¤


Reprend l’avancée en tête avec détection du mal et vigilance

La violence et la rapidité de ce combat avait fortement accéléré les battements cardiaques du hin, l sentait dans sa tête le bourdonnement proche de l'abandon de soi, mais comme l'urgence de la situation avait finie par s'immiscer dans son esprit, il avait décidé de ne pas combattre cette avancée de sa sauvagerie, quitte a se laisser submerger pour le bien du groupe.

Mais l'efficacité de ses compagnons lui épargna ce moment de folie. Avant que de trop gros dégâts ne leurs soient portés, ils avaient réglé le compte de ce duo de lianes, évitant quelques désagréments au sagespectre.

Déjà tous s’affairaient à la poursuite de leurs recherches, libérés du tracas aérien grâce à l'efficacité mortelle des lunaires.

Le hin en fit de même.

Il se détourna du triste spectacle de cette nature pervertie, préférant se concentrer sur ce qui les attendaient, une descente dans les sombres entrailles du temple emplit de dangers, de meurtrières altercation avec les sombres elfes qui hantaient ces lieux, une constance montée de l'angoisse alors qu'ils se rapprochaient du terme de leurs recherches, ils allaient bientôt savoir si leur course avait été suffisamment rapide pour sauver les enfants prisonniers.

Pour se donner espoir, il se laissa aller à penser au trajet du retour pour sortir de ces bois et ramener les enfants enlevés à leurs familles chez eux.
En prenant les embarcations des gnolls, en plus des deux barques elfiques, ils auraient de quoi accélérer leur route, en évitant de fatiguer les enfants, mais il leur faudrait être encore d'avantage prudents, car une fois libérés des drows, les captifs seraient encore sous la menace des pièges tapis dans le Cormanthor. La double altercation qui venait d'avoir lieux le prouvait, il faudrait sans cesse se méfier et être aux abois.

Ces prévisions, fixant un objectif au hin pour les jours a venir, lui permirent de se reconcentrer sur ce qu'il avait à faire en cet instant précis, reprendre sa place dans le rang, investir le temple, et participer au lourd combat qui les attendait tous.

Quatrième jour de La Marée Estivale, Année de la magie sauvage
4 flammerige 1372 (CV)

Lieu : Cormanthor
Temps : 22°, ensoleillé, temps brumeux.
Moment :13h à 14h

MJ
Narration: Tous

Tous récupèrent leurs flèches 2 carquois entiers sont récupérés sur les harpies.
Shalan gagne 10 PV.

a journée était loin d’être terminée et ils avaient jusqu’ici surmontées les obstacles qui s’étaient dressés contre eux avec une vaillance et un courage extrême. Aucun ne comptait abandonner, ils étaient trop près du but pour l’envisager et à cette perspective, chacun appréhendait le futur à sa façon.

Après le combat contre les lianes et les harpies, chacun s’accorda quelques minutes de réflexion, de soins et de préparation pour être certain de ne pas laisser dépasser par les événements. Toutes les flèches furent récupérée intactes, une chance tandis que Shalan recevait de la part de son cousin quelques soins, tous se regroupèrent, sur le départ.

Effectivement la chasse au drow allait prendre une autre tournure, ils étaient les chasseurs, la traque devait se poursuivre et se terminer au plus vite, aussi, ils se mirent en route sur un signe du Chevalier de la Seldrine, tous unis, tous déterminés

Formant deux lignes, lls remontèrent le chemin dégagé devant eux, à l’affut du moindre bruit insolite. Jusqu’ici les bois Cormanthor n’avait pas été pour eux un endroit paisible, loin de loin même et prudence était mère de sureté surtout avec l’expérience acquise ces derniers jours. Dans le ciel, le compagnon d’Yvhann jouait son rôle de sentinelle à la perfection décrivant de long demi-cercle mais aussi adoptant des moments de vols stationnaire qui lui permettait d’observer avec une grande acuité ce qui se passait au sol. Le groupe avait là un allié de choix.

Au bout d’un quart de chandelle, les compagnons abordèrent une grande clairière et ils s’arrêtèrent comme un seul homme, les yeux fixés devant eux, apercevant enfin les vestiges du temple qui servait d’ultime refuge à ces voleurs d’enfants. Un énorme mur d’enceinte de pierre blanche obstruait en partie les ruines dominées par une monumentale porte surmontée d’un beffroi. Mais l’attention de chaque aventurier présent fut rapidement attiré non pas devant la masse de la structure fortifiée mais plutôt par la petite silhouette d’un enfant qui se tenait debout devant la porte grande ouverte. Mirtzar qui était de ceux qui avait prit le plus à cœur cette course poursuite contre Rylack fit un pas en avant vers le petit humain alors que les lunaires pointaient déjà leurs arcs sur l’être devant eux. Il ne s’agissait pas de se laisser déborder en cas de mauvaise surprise. L’enfant, un garçon, était vêtu de haillons,l crâne rasé, son teint cireux lui donnait l'air d'être plus que maladif renforçé par un aspect presque squelettique. Il ne montra aucun signe de joie à la vue des étrangers, tenant serré contre sa poitrine un étui à parchemin qu’il tendit fébrilement en direction du groupe quand Mirtzar s'avança...