Dans Cormanthor, à la recherche des enfants, et à la poursuite de Rylack. Chapitre 4

es conclusions d'Ezedrin firent passer dans le dos du nain d'or une décharge de frissons qui le secouèrent pendant un certain temps. Il ne connaissait rien aux mort-vivants, ou presque. Pouvoir distinguer un squelette d'un zombie devait être le mieux qu'il pouvait faire, et encore car il n'avait rencontré aucun des deux et n'était pas certain de pouvoir se fier aux histoires qu'il lui semblait avoir entendu. Par contre, il n'avait aucune idée de ce que pouvait être une goule, et il n'avait pas spécialement envie de l'apprendre tout de suite.

Mais il n'était pas stupide, ou pas trop. Si ces goules devaient être les ennemis qui se dressaient sur leur chemin, il n'hésiterait pas à les faire passer de non-mort à bien mort. Mais le peu qu'il avait entendu dire sur les mort-vivants était qu'ils n'étaient pas spécialement malins et il avait du mal à croire qu'ils soient assignés à des tâches moins subalternes que pièges vivants par les drows qui, malgré tous les défauts qu'ils pouvaient avoir, méritaient bien d'être qualifiés d'intelligents. Pour Mirtzar, il n'y avait donc que deux solutions: soient les goules n'avaient rien à voir avec les drows, soit il y avait quelqu'un qui les dirigeait. Mais cela ne l'avançait pas beaucoup.

Quoi qu'il en soit, Mirtzar avait bien compris que Maître Aël'Telàwërith comptait nettoyer cette partie du bois de Cormanthor, et sans doute bien plus. Et Mirtzar devait avouer qu'il partageait son souhait de voir cette forêt redevenir un havre de paix libéré des drows, des gnolls, ... et des mort-vivants. Il y avait donc une grande probabilité pour que ces goules soient appelées à passer au fil de l'épée du prêtre de la Seldarine et donc aussi, sans doute, sous sa hache. Au demeurant, Mirtzar en était plutôt satisfait. Tant que cela n'interférait pas avec le sauvetage des enfants qui était prioritaire sur un peu tout à ses yeux.

Lentement, la pression du combat commençait à s'emparer de lui et il avait maintenant du mal à se retenir de ne pas tenter de précipiter les choses en intervenant inutilement, et donc finalement de ralentir le déroulement des événements. Par chance, Shalan, qui allait finir par trouver dans l'estime du nain une place plus enviable, intervint et permis au nain de se focaliser sur autre chose. Mirtzar partageait complètement l'opinion de son confrère, même si il ne comprenait pas vraiment pourquoi des prêtres étaient nécessaires et qu'il supposait que Shalan voulait grâce à eux assainir l'esprit des lieux, et il espérait que l'ensemble du groupe serait aussi de cet avis. Certes, il avait réussi à se montrer orgueilleux sur sa sortie mais il semblait tout de même à Mirtzar qu'il était plus digne que ce à quoi le nain s'était attendu. Toujours était-il qu'il attendait une décision des chefs de l'expédition. Et, si possible, une décision rapide.

Hormis à propos des empruntes de pas, Arkh était resté silencieux, il n'avait pas participé aux débats et aux décisions qui agitaient les elfes. La mesure du prêtre de Corellon ne l'avait pas surpris. Le druide avait déjà durant son passé assisté à des réunions de ce genre, certes d'un plus haut niveau, mais le principe restait le même; rapidité de la décision, efficacité de l'action. Simple mais efficace. Évidemment dans un groupe où il n'y avait pas de relations d'autorité clairement définies, cela pouvait donné lieu à diverses rancunes et frustrations. En ce qui le concerne les choses étaient plus simple, Yhvann était son supérieur, il le laissait donc agir et ne lui donnerait son avis que si il le lui demandait.

Ayant observé les empruntes de pas, Arkh avait reconnu la forme caractéristique, enfin presque, de celles des goules. Ces créatures étaient d'ailleurs les seuls êtres appartenant à la non-vie qu'il ait combattu. Son village d'adoption avait eu fort à faire pour en éradiquer une bande au service d'un prêtre fou. Il avait appris à ses dépends que ces créatures ne sont pas forcément un problème pour un groupe de guerriers expérimentés, elles peuvent former une force tout à fait redoutable en soutien d'un quelconque groupe principal, tel que des elfes noirs. Toujours en position de sentinelle, Arkh observait les environs le plus attentivement possible, afin de prévenir d'une potentielle menace qui pourrait troubler la réunion improvisée de ses compagnons elfiques.

Il semblait aux yeux de la plupart des membres de la compagnie que la meilleure solution était de continuer sur la surface pour permettre de constater plus avant les forces en présence. Cela dit, il semblait maintenant assez logique à l'elfe sauvage que si des goules se mouvaient dans les souterrains, il était peu probable que les drows tolèrent leur présence. Bien sûr, il n'était pas à exclure que les elfes noirs étaient des servants de la Dame des Morts mais si la troupe n'avait pas eu maille à partir avec des non-morts jusqu'à maintenant il doutait qu'il en fut différent sur cette île. Et s'il fallait reboucher l'entrée, bien que le jeune druide trouvait que c'était une perte de temps bien trop importante, il s'assurerait que ses bras aident l'effort. Là de ses pensées, il regarda Khell qui continuait à rôder autour de l'entrée, jetant des regards de temps à autre à ceux qui discutaient de la marche à suivre, comme s'il écoutait sagement leurs avis.

Enoriel s'approcha du gigantesque loup et lui flatta l'encolure, profitant de ce moment de calme pour partager un moment avec son fidèle compagnon. Il reporta en même temps son attention sur les elfes de lune qui auraient sans doute le dernier mot quant aux actions à entreprendre. C'étaient de loin ceux qui connaissaient le mieux l'endroit et même lui qui, depuis tout jeune, était habitué à parcourir de vastes étendues boisées, se sentait bien mal à l'aise par rapport à l'aisance que semblait ressentir ces elfes. Pour cela il les respectait et s'en tiendrait à leur avis, si tant est que le reste de la compagnie fasse de même. Il attendit donc que les décisionnaires de l'expédition fasse leur choix, tant en profitant un maximum du calme ambiant qui, il le savait, ne serait que de trop courte durée...

Plusieurs choses déclenchas un sentiment euphorique chez le sauvageons, l'une, la plus dérangeante charnellement, fut les paroles d’Inaë’wel envers le noble; elles venaient de faire un effet monstre à un rustre sans manière, ni charme et ce, sans même le savoir... '' Nous devons frapper vite et fort... '' Il perdit un instant ou il se voyait avec elle, eux deux, sous un couvert verdoyant et ombrageux dans une eaux fraîche... La deuxième fut le constat des observations méticuleuses des traces devant l'entrée, de Arkh. Un remerciement en règle en signe druide ne put manquer à l'humain et le grugach venait de passer à autre chose. La troisième, fut la réaction rapide et la nouvelle attitude du noble, le Mah-Suoress s'assombrissait, visage dur et froid, devenant ainsi, un brin sauvage; comme cela il l'aimait, quelque chose les approchait. Ensuite fut la subtile et furtive remarque de l'être-mètre Narvarth, il ne pouvait mieux dire.

Sans dire mots, il suivit de près le noble Aël’Telàwërith vers le couvert des arbres et du brouillard qui jusque là était encore un atout puis dit, sans artifice...

-Suivons le plan initial, les non-morts attendrons.-


Voilà, plus rien à dire, il gardait sa pose Sentinelle sur le qui vive et attendait avec une mince patience que la suite puisse ce dérouler. La nonchalance d'Enoriel ne lui avait pas manqué, ni les paroles de l'humain forestier; il avait de la suite qui plaisait au sauvageons. Le reste, pour la mission qu'ils avaient à faire, elle était partagé, pour certain c'était la sauvegarde des enfants disparut, pour le noble, le lieux lui appartenait, lui et à sa famille et il en reprenait les droit avec leurs aides, pour d'autre c'était une ronde de nettoyage puis pour lui une lointaine vendetta.

Prêt à continué sur la lancé de la stratégie et des discussion de la veille, le dernier des Yössmar, arc en main, épiait l'horizon proche à la recherche d'une cible à abattre.Se répétant le credo des gardiens errant en boucle, son attention fusait avec la nature environnante.




[COLOR=green] Vigilance et détection.[COLOR=green]

Quatrième jour de La Marée Estivale, Année de la magie sauvage
4 flammerige 1372 (CV)

Lieu : Cormanthor
Temps : 9°, ciel dégagé, temps brumeux.
Moment :11h30. Le soleil ne perce par le brouillard.

MJ
Narration: Tous

e laissant pas l’inaction s’installer entre eux, les compagnons se mirent au travail, Ezédryn fut celui qui trouva un morceau de pierre brisée assez grande qui permettrait de boucher l’accès et assez lourde pour qu’elle ne puisse être déplacé facilement. Mirtzar, Enoriel, Shalan, Nériand et Ark, Ezédryn et Galándel réussirent à porter et positionner la pierre. D’évicence, les paroles d’Yvhann : Les non-morts attendront étaient prophétiques. Ils avaient un objectif à atteindre, ils comptaient bien y arriver. Aël’Telàwërith Eowëlathaèldir avait fait table rase sur les sentiments contradictoires qui l'assaillaient suite à la découverte des traces des goules et ordonna le départ….

Les quatre éclaireurs et les deux familiers entrèrent en piste immédiatement, prenant leurs distances avec le groupe principal. Si pour le moment ils demeuraient groupés, bien vite, les binômes s’espacèrent pour leur permettre de couvrir une zone plus étendue. Chacun était conscient qu’ils devaient surprendre l’ennemi tout en évitant d’être surpris par lui. C’est ainsi qu’au bout de trois nouvelles heures, le groupe de reconnaissance qui évoluait à l’abri des bois avec toujours un œil sur les berges de la rivière, purent apprécier l’odeur de volaille en train de rôtir qui venait agréablement leur chatouiller les narines sans pour autant leur faire oublier la raison de leur présence. Le comportement de Khell se modifia aussi, il se mit à l’arrêt tandis que le cri du faucon d’Yvhann se fit entendre par trois fois, signe de danger.

Derrière l’entrelac de feuillage qui se trouvait devant le nez des éclaireurs, à une centaine de toise s’élevait une massive construction de pierre blanche et de forme cylindrique dont la pointe semblait avoir été coupée de façon assez nette. Les murs vieillis par le temps et l’usure étaient couverts de lierres. Mais si la construction attirait l’œil, ce qui se passait à la base de la tour ne manqua pas de titiller la curiosité des éclaireurs des groupes Ele et Ly. Cinq gnolls de se troubvaient assis autour d’un grand feu de camp au centre d’un village improvisé, où avait été construite une dizaine de huttes recouvertes d’écorces et de nattes de branchages. Les créatures semblaient faire rôtir quelques viandes piquées sans se soucier le moins du monde de ce qui se passait autour d’eax. Yvhann et Arkh se trouvaient séparés d’une cinquantaines de pieds d’Enoriel et Narvarth, chacun conservait son calme, les yeux rivés sur le campement de fortune.

Pour le Gardien des Feuilles et le Frère Cerf, qui se trouvaient le plus proche de la rivière, l'heure n'était pas à l'expective d'autant que le hin disposait d'un avantage de taille: Sa taille. Prévenant mentalement son compagnon sylvestre, Narvarth quitta sa position pour aller encore un peu plus en avant.

Alors que le reste du groupe arrivait et rejoignait leurs éclaireurs respectifs, les gnoll assis autour du feu furent rejoints par un groupe d’une dizaines de leurs congénères, des chasseurs, qui déposèrent à leurs pieds le cadavre de trois cochons sauvage et débutèrent un long et bruyant conciliabule.
MJ
Narration: Narvarth

arvarth se faufila jusqu'à la berge de la rivière en veillant bien à ne pas se faire remarquer, puis se glissa dans un chemin naturellement emprunté par quelques lièvres et renards pour se rapprocher un peu plus. L'initiative était bonne et loin de se décourager, à l'abris d'un taillis de ronces bien fournies, il distingua le côté de la tour qui donnait sur le cours d'eau. Trois embarcations longues et étroite étaient amarées, sans surveillance. Si le courageux sagespectre s'en donnait la peine, il pouvait aisément rejoindre ces canoë et se cacher auprès d'eux, ce qui devait lui permettre d'avoir une vision d'ensemble de la situation et apporter ainsi à ses compagnons quelques précisions qui pouvaient se révéler primordiales.

Cette fois-ci, ça y était. Une avant-garde ennemie se trouvait à portée d’arc. La brume et le couvert végétal étaient autant de boucliers qui permettaient aux deux groupes de combat d’observer la scène qui se déroulait devant leurs yeux.

Aël’Telàwërith s’accroupit dans un silence religieux. Il observa avec attention les Gnolls qui s’apprêtaient à prendre leur repas. Loin des considérations alimentaires le prête-mage tenta d’embrasser du mieux qu’il peut les environs. Et une fois de plus Corellon Larethian veillait sur la réussite de l’entreprise.

¤ ¤

En effet, le petit groupe Gnoll ne se doutait pas un instant de ce qui se tramait dans les bois. Une aubaine, l’effet de surprise tant escompté n’en serait que meilleur. Tous rassemblé en un seul endroit, ils faisaient une cible de choix. D’autant que l’environnement était propice à l’embuscade. Ils étaient à découvert, avec la barrière naturelle que représentait la rivière. Ils étaient faits comme des rats.

Il ne restait que quelques inconnues. Etaient-ils seuls ? Cette construction offrait-elle un repli possible ? Le Mah-Suoress chercha dans sa mémoire à quoi pouvait correspondre cette bâtisse. Dans le même temps, il dégagea son arc, et encocha une flèche sur la corde de ce dernier. Il se tourna vers ses compagnons immédiat, et posa un doigt sur sa bouche afin d’intimer le silence et de faire passer le message à tous.

Seul le bruit du claquement des cordes d’arc et autres armes à projectiles devait se faire entendre. Ce combat qui s’annonçait n’était que les prémices de ce qui suivrait. S’ils étaient capables d’imposer une mort silencieuse et rapide sans permettre à un seul d’en réchapper. Ils auraient une chance de garder le bénéfice de l’effet de surprise.

Tandis que chacun devait se préparer à l’attaque, il observa la bâtisse à la recherche d’une éventuelle porte qui pouvait permettre à ces chiens de s’abriter des traits alliés. Il fallait impérativement couper toutes formes de retraite possible. Par la même occasion, il lança un regard vers le ciel afin de voir s’il y avait une trace éventuelle des harpies. Un autre paramètre inquiétait l’elfe doré. Lequel d’entre eux était le chef ? Et lequel serait porteur d’une corne, d’un cor ou de tout autre moyen pouvant donner l’alarme ?

Si le corps du noble Ar’Tel’Quess était immobile. Ses yeux et son esprit était en ébullition. Une fois que les différents paramètres seraient connus, il pourrait déployer le groupe en fonction et lancer l’offensive.


Aël’Telàwërith prépare son arc et une flèche
Aël’Telàwërith utilise connaissance histoire et détection (porte éventuelle et harpie et porteur de corne d'alarme).

Au moment de s'écarter des autres, le hin avait eu deux choix de direction, il en avait pris un, et manque de chance la solution de leur dilemme se trouvait dans l'autre sens, les grandes gens firent donc ce qui devait être fait pour obstruer le passage pendant que le semi-être continuait sa surveillance.

Vint le moment de repartir, il semblait que la concentration n'était pas retombées pour les membres des deux groupes car ils repartirent tous presque machinalement. Accompagné ou accompagnant le druide et son loup, le Fils du Clan voyait la distance défilée, monopolisant tous ses sens, toute son attention.

Il n'était surement pas loin du moment de s'alimenter lorsqu'une odeur des plus déconcertante se mêla à l'odeur humide de la mousse et des sous bois. De la viande cuisait. C'en était perturbant, mais heureusement les projets des aventuriers passaient avant les besoins de 'estomac du sagespectre.

Laissant quelques secondes passer à analyser ce qu'il voyait, l'idée qu'il n'en voyait pas assez lui passa par l'esprit.
Il serait facile de longer la berge pour s'approcher, pour lui en tout cas, c'est plus ou moins les pensées qu'il transmit à Enoriel avant de se mettre en mouvement, doucement, pour réaliser son projet le plus silencieusement possible.

Mais il ne s'agissait pas que d'être silencieux, il fallait se mouvoir de la façon la plus fluide et naturelle possible pour ne pas attirer le regard, quitte à prendre du temps.
Heureusement pour le nomade des Monts Trempfeu, la végétation alentour aidait. La proximité du cours d'eau approvisionnait les racines d'une multitude de plantes touffues et d'arbustes, qui lui procuraient donc le meilleur abri possible pour réaliser sa mission.

Ladite mission se passait au mieux, du moins d'après l'estimation du Cerf, car il gagnait progressivement de la distance qui le rapprochait de la tour et des gnolls. En le fait que leur nombre avait grossi depuis qu'il avait quitté les côtés d'Enoriel, car le vacarme qui en résultait allaient grandement l'avantager dans son espionnage.

Le hin ayant la meilleure visibilité possible par rapport à sa position actuelle, le fait que ça ne suffisait pas s'infiltra dans son esprit. Jetant un coup d'œil alentour, puis revenant sur la tour et les gnolls, les éléments qu'avait Narvarth sur la situation l'amenaient à un choix, essayer d'en entendre le plus possible d'ici, ou se rapprocher encore, vers les embarcations adverses.

Ce n'était pas par vanité de faire reconnaître ses qualités qu'il opta pour le second choix, c'était plutôt pour la satisfaction du travail bien fait.
Il rejeta un autre coup d'œil sur son nouvel objectif, calma les battements de son cœur et sa respiration.

Il était prêt!

Se baissant encore le plus possible, s'abritant ainsi du regard des gnolls grâce au changement de dénivelé de la berge, il estima une nouvelle fois la situation, est-ce que ce serait suffisant une fois qu'il quitterai l'abri des ronces? Il n'en était pas sur, il allait surement devoir ramper. Y avait-il des cailloux au sol, risquait-il de se faire repérer par le frottement de ses armes et de son armure contre ceux ci? Son sac ne dépasserait-il pas du sol une fois que le hin serait en mouvement?
C'était des éléments qui pourraient lui porter préjudice dans les moments à venir.
Pour le sac il était facile de s'en défaire, de le poser au sol, et de le reprendre au retour, c'est ce qu'il fit.
Pour les armes, il prit silencieusement l'une puis l'autre des lames, les ôtant de la ceinture. Il les posa avec son sac.
Heureusement pour lui les sacoches de sa ceinture étaient sur le côté et au dos de la lanière de cuir, ce qui lui permit de conserver au moins une arme avec lui.
Pour les cailloux, il tâcherait de les éviter, de les déplacer au besoin.

Il était vraiment prêt.


Il s'allongea sur le ventre, fronde glissée à l'arrière de sa ceinture, il se mit a ramper, doucement, sans faire de mouvement brusque, repérable, il alternait son regard entre le chemin qu'il lui restait à parcourir et les obstacles qu'il contenait et qu'il lui fallait éviter, et les gnolls qui ne devaient rien déceler de sa présence.

Une fois au niveau des barques, il lui faudrait voir s'il serait assez proche de groupe d'hommes hyènes pour bien entendre leur conversation et s'il en tirerait des renseignements utiles aux aventuriers. Une indication sur les effectifs des troupes, leurs emplacements, la présence des enfants pourquoi pas?

Alors qu'il cheminait le ventre au sol, un autre idée germa dans l'esprit du Frère des Marches, cet barques serviraient aux gnolls si elles restaient tel quel, et il n'était pas question que ça reste ainsi. S'il le pouvait, le hin enlèverait les rames des-dites barques, et les cacherait dans la végétation.
Il ne pouvait saboter le bond des esquifs, si jamais ils en avaient eux même besoin plus tard, il ne pouvait rien faire de radical.
Mais si jamais les gnolls tentaient de fuir l'ile sur le coup de l'attaque, ils n'iraient pas bien loin, une fois les barques à l'eau sans moyen de les faire avancer, ils seraient des proies faciles pour les archers d'exceptions qu'étaient les elfes du groupe.

Déplacement archi-silencieux, discrétion, enfin la totale pour une escapade furtive. Et si tu pouvais faire pousser un paquet de ronces bien touffues juste a côté des barques pour que j'y planque les rames, je t'en remercierais.

Il n'y avait pas eut de moment aussi délectable que les trois dernière heures qu'ils venaient de passer. Le grugach était en symbiose avec la nature et l'événement qui ce tramait. Tout son corps et son mental étaient au paroxysme de la joie; la chasse n'avait jamais eut une saveur aussi délicieuse quand ce moment.

L'odeur de la volaille rôtie le laissait de marbre, par contre il pensa de suite, qu'avec le groupes qu'ils étaient, de la nourriture saine serait non négligeable et surtout il n'y aurait aucun gaspillage. Son attention se porta subitement à la disposition du groupuscule de gnolls qui entourait le future repas. * Ne faudrait quand même pas gâcher la nourriture.* Se dit-il avec sérieux.

S'il frappait là sur le coté droit et juste là, plus de ce coté, les flèches feraient jaillir le sang en dehors des rôtisserie. Il y avait là une certaine manoeuvre intéressante qui apportait un intérêt à la chasse. Un sourire carnassier ce dessina sur la commissure gauche de ses lèvres mince puis comme si toute la nature disparaissait autour de lui, seul les cibles à atteindre, restaient bien disposer et visible, prêt à recevoir la plénitude de sa propre nature. Sa nonchalance envers les êtres immondes qui polluaient les terres antiques, subiraient leurs juste part du bon équilibre des choses; ainsi soit-il, simplement et efficacement.

Une flèche bien disposé sur sa corde tendu attendait avec justesse le moment précis d'aller percé la vie de l'une de c'est engeances, la seconde flèche bien calé entre sa paume et son pouce, attendait d'être déposé avec brio sur la corde pour suivre un autre trajet mortelle. Ensuite, celui qui oserait déguerpir ou bien tenter d'alerter, goûterait au même traitement qu'était la mort.

Un regard furtif auprès de ses compagnons de voyage de chasse, fût primordial pour y inspecter les attentions de chacun, tous y passèrent. Prenant ainsi une attention particulière a la dispositions de leurs groupe et aux regards attentionnés, il attendait le signal d'abattre. Naturellement son regard se porta en tout dernier sur le noble, comme si par politesse, il lui réservait l'honneur du coup de grâce. Simple politesse d'appoint, mais qui en disait long sur l'infime respect qu'il portait au noble Ar’Tel’Quess et au rang qui lui revenait, cela lui changeait de ses vieilles habitude de tête folle et téméraire; sa sagesse se peaufinait, et oui!

Quatrième jour de La Marée Estivale, Année de la magie sauvage
4 flammerige 1372 (CV)

Lieu : Cormanthor
Temps : 9°, ciel dégagé, temps brumeux.
Moment :11h30. Le soleil ne perce par le brouillard.

MJ
Narration: Narvarth

Narvarth se rapproche discrétement des embarcations
Test de déplacement silencieux Narvarth DD ??: 17 (dé) + 5 (comp) >< Test de perception auditive gnoll: 11 (dé) + 2 (comp)= 13: Réussite.
Narvath se déplace tranquille.

arvarth donnait le meilleur de lui même faisant abstraction de ses propres sentiments pour se concentrer sur sa mission de renseignements.Le hin excellait en la matière, agissant de façon innée. Il n'y avait aucune précipitation dans ses mouvements, tout était fluide et coulait de source. Faisant corps avec le terrain, le frère des marches parvint à rejoindre les embarcations, sans son sac ses capacités de mouvements étaient nettement améliorées et voyager léger dans cette situation précise lui permettait d'optimiser ses chance de réussites. A cela s'ajoutait un léger brouillard ambiant, haut de quelques centimètres qui collait à la peau et aux vêtements mais qui se révélait être un précieux allié pour le hin. Dissimulé derrière la première esquif, il avisa une paire de rame qui dépassait des bords, à l'intérieur des embarcations puis son regard se porta au niveau de la tour dont une partie des murs cachait le campement de fortune des hommes hyènes. A vue de nez pour rejoindre la tour il lui faudrait parcourir quelques toises et si ses yeux ne le trompaient pas, une série d'arbustes poussaient de ci de là, et lui permetraient de se dissimuler derrière avec facilité. Son regard glissa à droite de la construction, apercevait au loin la seconde tour de guet puis proche de l'eau, une autre construction en pierre et en bois rassemblant à un ponton ou pouvait accoster des embarcations un peu plus importante qu'un simple canoë. D'autres huttes semblaient avoit été installées non loin.

MJ
Narration: Aël’Telàwërith, Yvhann, Ezédryn, Arkh, Enoriel, Mirtzar et Shalan

arvarth était partit en éclaireur, une tâche ardue pour celui dont la mission était d'observer et renseigner, obligeant ses compagnons à rester sur le qui vive. Il leur fallait rester immobiles, ne pas bougerrester aux aguets pour pouvoir intervenir vite et bien. Dans ce groupe,tous le stalents et toutes les compétences étaient réunies, pour le meilleure comme pour le pire. Et parmi eux, un nain répondant au doux nom de Mirtzar dont les yeux rivés sur le campement gnoll et les quelques tremblements perceptibles de sa mâchoire inférieure laissaient présager d'une réaction fulgurante dont notre ami nain avait le secret. Près de lui, Ezédryn et Shalan captèrent l'agacement du fils de la pierre.

Non loin de là alors qu'Yvhann était prêt à frapper comme l'éclair, Enoriel lui attendait le retour de sagespectre. Mais le gardien errant ne resta pas inactif, et relaya à l'arrière le fait que Narvarth était partyit en reconnaissance. Aël’Telàwërith en fut informé par un de slunaires, sur l'instant l'Ar'Tel'Quess demeura impertubable, sa concentration était intense et son attention toute portée sur l'ennemi. A son grand dam, le prélat ne remarque rien qui sortait de l'ordinaire chez ces gnolls, de simples chasseurs et des femelles, ni plus ni moins. Cela pouvait-il être si simple? En haut de la tour, le compagnon ailé d'Yvhann se posa sur l'un des moellons en pierre et observait du haut de son post d'observation les conciliabules des gnolls.



Ce message a été modifié par Isórion le Vendredi 05 Novembre 2010 à 16h21

Qu'avait-il d'autre à faire que de penser à la mort. Son regard froid, absent de sentiment, ne cessait d'épier le reste de vie qui restait au gnolls. Le sauvageons soupira silencieusement, la patience il devait la choyer, car il en manquait par ce temps et n'était-ce pas elle qui ressemble le plus à l'indifférence de la mort... * Et la mort seule apporte une solution aux problèmes de vivre.* Se dit-il pour les malheureux qui tomberaient en ce jours de grâce. * Bha, après tout, il n'y a jamais eu de mort à crédit. La mort, on la paie en espèces.* Encore une fois pensa le grugach impatient de mettre un terme aux souffles des hommes bêtes.

Puis son regards examina plus précisément les déplacements, son oeil droit s'ajustait à ceux-ci pour ne pas manquer ses cibles. C'était long l'attente, la mort n'aimait pas que l'ont prennent son temps, elle est et sera toujours l'amie pour les vivants qu'elle libère... * Prend sur toi Yvhann! * Se surprit-il à se dire et sa surprise l'amena à se réfugier avec le credo des gardiens errants, puis tranquillement il se laissa aller dans une volupté sans égal. Rapidement sa sauvagerie reprit, par-contre, le dessus bien vite. Au même moment de se ressaisir de cette volupté nouvelle, il eut une pensé pieuse et d'appoint;
*La volupté est candide comme la mort. Le plaisir et le tragique grand ont le même goût, et il est bon.*

Venant de trouver une nouvelle acceptation de ses actes futurs, il sourit, seul, dans la pénombre du couvert des arbres. Son sourire carnassier ce fondait sur ce visage dur,pensif et attentif. * Quand en finirons nous?, Depuis l'aube des temps que cette terre, continuellement imbibée de sang, n'est qu'un autel immense où tout ce qui vit doit être immolé sans fin, sans mesure, sans relâche, jusqu'à la consommation des choses, jusqu'à l'extinction du mal, jusqu'à la mort de la mort... *

Là, il devint sombre, il pensait trop et n'agissait pas, le carnassier de son sourire prenait un ton, les ombres s'allongeaient sur ses minces commissures qui lui donnait l'aspect d'une grimace. Il reprit le credo des gardiens errants, se l'enfilant en boucle, sans arrêt, jusqu'à l'obtention d'une pensée clair et limpide. Il se réjouis de cet instant qu'il venait de s'offrir, que la nature venait de lui offrir, car il vit rapidement un lien avec les êtres, la mort et la nature... * Dans la graine, la vie est cachée dans la mort ; dans le fruit, la mort est cachée dans la vie. *

Là, il était temps de tuer, d'abattre pour qu'une vie meilleur prenne son envol. Son bras tendit la corde de son arc et ses doigts étaient près à lâcher cette tension que trop longtemps soutenue, quand soudain sa sagesse téméraire lui causa... * On ne se prépare pas plus à la mort qu'on ne s'était préparé à vivre. * Bien mal prit, les gnolls s'étendraient inerte, car la mort n'est pas une chose si sérieuse; la douleur, oui... Et la mort est beaucoup plus douce que la tyrannie.

Il jeta un regard impatient vers le noble, dans l'attente qu'il le libère de ses chimères, en autorisant l'assaut sur le groupuscule de Gnolls. Présentement, l'écart qu'il y avait entre le fils de la pierre et le grugach était mince, tout deux voulait en débattre avec ces charognards. Et Floyr qui attendait, seul, le déroulement futur du haut de son perchoir, au aguets d'un autre ennemi qui pouvait être les harpies. Toujours fidèle, il ne manqua en rien l'état de son parent, prêt à fondre sur l'ennemi au moindre sifflement entendu.