Quel est votre nom, voyageur ?
L'aventure n'attendait que vous !
   

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> Douce Fortune
écrit le : Samedi 29 Mai 2010 à 15h55 par Phélès
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hélès avait plongé ses yeux sombres dans les yeux de sa partenaire. Son visage était dur tandis qu’il jaugeait l’halfeline qui lui réclamait des explications. Elle avait le droit après tout, il en avait déjà trop dit pour ne pas cracher le morceau. Mais devait-il la faire basculer dans son monde à lui, dominé par les ténèbres et la folie ? Tout lui révéler, faire ce qu’il n’avait jamais osé faire avec son ami Joinon, était-ce réellement envisageable ? L’aurait-il fait dans les mêmes circonstances car après tout lorsqu’il avait côtoyé son pendant nain, il était celui qui empoisonnait et pas celui qui était empoisonné ? Il ouvrit la bouche mais aucun son ne sorti. Il détourna les yeux.

- Juge par toi-même, se contenta-t-il de dire, en lui tendant le papier griffonné. C’est le symbole d’une organisation qu’il ne vaut mieux pas fâcher. Il soupira, regardant le plafond, haussant les épaules de façon théâtrale. Ce que j’ai fait... Il allait continuer plus son propos quand le serveur revint, une bouteille de vin à la main ce qui ne manqua pas d’étonner le saltimbanque.

Les sourcils levés, il regarda s’exécuter l’homme, affichant une mine agréablement surprise. D’autant que la gratuité de la consommation était toujours de mise, ce qu’il trouvait exceptionnel... Surtout dans une auberge malfamée comme le Coutelas. C’est alors qu’une brève paranoïa lui tarauda l’esprit. Pourquoi donc se pliait-on à ses excentricités dans un endroit comme celui-ci ? Certes, la mort de clients risquerait d’être préjudiciable pour la taverne qui se targuait d’être un lieu ou chasseurs de prime et criminels pouvaient se côtoyer sans dangers. Mais les personnes ingénieuses trouvaient toujours le moyen de tourner les faits de la façon qui les arrangeait. Lui-même l’avait fait suffisamment souvent.

Il voyait déjà plus gros qu’une maison le serveur raconter aux force de l’ordre, appuyé par quelques habitués les bourses plus remplies qu’à l’accoutumée que les deux personnes qu’il avait servi affichaient déjà un air maladif, ce qui était déjà vrai pour l’un d'entre eux. A coup sur que ses étrangers avaient été empoisonné plus tôt dans la journée, scanderait-il. Ce qui serait vite corroboré par les autochtones qui n’ignoraient surement pas qu’une rixe avait vu le jour dans l'une ruelle de la cité.

Il attendit que les préparatifs soient terminés, tapotant de ses doigts la table. Il n’osait toucher mot à Kipepeo à cause de la présence de cet hommes à leurs cotés. Il ne voulait pas que ce qu’il avait à dire tombe dans n’importe quelles oreilles. Et si jamais il apprenait que tout ce qu’il se passait était de la faute du saltimbanque, le serveur déciderait peut-être de leur réclamer le prix de la boisson qu’il leur offrait gracieusement pour le moment.


- Alors, ma petite Horatio, comment pourrions-nous agencer notre prochaine pièce ? lança-t-il sur un ton anodin, conscient qu’un excès de silence les rendrait plus suspects qu’ils ne l’étaient déjà. Il préférait donc coller à l’image qu’on se faisait généralement du saltimbanque, parlant art et théâtre, préparant autour d’un verre la prochaine représentation qui lui permettrait de survivre les quelques semaines à venir.



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écrit le : Jeudi 10 Juin 2010 à 14h54 par Kipepeo
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L'ambiance était des plus troublantes pour ne pas dire, lourde. Une dramatisation de ce qui devait être le partage d'un verre, autour d'une conversation agréable et légère. Cependant, Kipepeo commençait à s'y faire. Après tout, le jour où elle quitta la petite vie rangée, dans une petite maisons rangée, dans un village tout ce qu'il y avait de plus rangé, il fallait s'attendre à ne point marcher sur un petit nuage tout les jours. Son observation de la salle lui confirma ses pensées : on était pas là pour rigoler. Toute aussi sérieuse, elle rendit le regard grave de son interlocuteur. Elle jeta un oeil sur le papier qu'il lui montra, cherchant dans sa mémoire si elle l'avait déjà aperçu, ou si elle avait déjà entendu dans les histoires des détails décrivant ce même symbole. Fronçant les sourcils elle s'appliqua à écouter les dires de son compagnon, consciente que l'humour n'était pas la panacée de tout les maux.

Surprise par l'apparition du serveur contrit, elle lui décrocha cependant un ravissant sourire et un "oh merci Monsieur" à la gratuité de la boisson. Ses pensées divaguèrent un peu sur la grande et philosophique question à savoir si les boissons gratuitement obtenues étaient plus délicieuse, mais avec un effort de concentration non négligeable elle replongea ses yeux empreint de douceur dans ceux de son sombre ami.


- D'abord j'ai horreur des pièces qui se terminent par la mort et les bains de sang. Foi de Brandobaris, qui toujours a veillé à m'octroyer un peu de chance dans ma carrière, il nous faut tout faire pour que tout se termine sur une note d'espoir. J'espère que tu es bien d'accord la dessus !

Inconsciemment, elle jouait avec un bracelet qui était à sa main droite dans laquelle était sertie une gemme. Celle-ci était inerte, mais la jeune femme pressentait qu'elle contenait un pouvoir non négligeable. Elle se sentait un peu perdue soudainement, ayant quitté la mission confié par l'Assemblée. Il lui faudrait y retourner un jour...

-Déjà reprit-elle, mon personnage sera l'incarnation de cet espoir. Jamais il ne perdra courage, quoiqu'il passera des grands moments de doute et de remise en question, de désespoir même. Quand à toi, tu auras un personnage qui, trop passionné, sombrera dans le désespoir mais qui grâce à moi sera retenu de commettre l'irréparable... Cela te paraît correct comme base ?

Kipepeo se laissa aller sur le dossier de la chaise, goûtant au breuvage que le serveur leur avait rapporté, les yeux cherchant quelque visage moins fermés, la lueur d'espoir qu'elle avait mentionné plus tôt à son sombre ami



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écrit le : Lundi 28 Juin 2010 à 15h24 par Jebeddo
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Septième jour du moi de nuiteuse année de la magie sauvage (7 nuiteuse 1372)
Lieu : Luskan
Climat : Ciel clair légèrement nuageux à l'horizon, vent moyen
Température: environs 3°C
Moment: Midi



Phèlès, Kipepeo

Le serveur se retira après avoir dé-bouchonné la bouteille. Mais l'évènement avait attiré de nombreux regard sur leur table. Certains allèrent des affiches où étaient indiqué les primes vers leurs table. Heureusement pour eux deux, leur têtes ne figuraient sur aucune affiche, il leur serait plus aisé de quitter l'établissement.

Cependant, l'affaire ne s'arrêta pas là. A peine le serveur était-il partit, qu'un jeune homme élancé, l'air flegmatique et blasé s'approcha de leur table, saisit une chaise, et mettant le dossier devant lui s'y accouda comme si tout cela était d'un mortel ennui. Puis adressant un sourire malicieux à Kipepeo.


- Dîtes moi, vous êtes nouveau par ici non?

Son regard amical se dirigea vers Phélès. Mais le barde était trop rusé pour ne pas reconnaître la manœuvre, ce type semblait vouloir deviner qui il était. Pour une raison ou une autre.

- En tout cas, vous êtes de sacré veinard, c'est pas courant que le serveur offre la boisson.

L'homme se saisit de la bouteille et observa l'étiquette en expert.

- Un vin de Lantan? Hum, dommage que ce soit un jeune, les vieux ont plus de corps.

Il reposa avec précaution la bouteille sur la table. Puis, il s'affala de nouveau sur le dossier de sa chaise, et regardant à droite et à gauche fit soudain apparaître un verre entre ses doigts.

- Vous m'offrez un verre et je vous rencarde?

Conclut l'humain, l'air amusé de son tour, et posant le verre sur la table.



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Parfois il faut se cacher dans l'ombre pour dénicher le mal ou ses secrets.
 
 
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écrit le : Lundi 28 Juin 2010 à 21h37 par Arsia
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La jeune ensorceleuse arpentait Luskan, les précédentes investigations l’avaient épuisées. Arsia avait décidément fait le bon choix en se rendant au Coutelas, elle aurait surement perdu toute capacité de raisonnement à continuer d’enquêter ainsi. Son programme était très clair, éviter tout contact avec la clientèle, manger, éviter tout contact avec la clientèle et puis dormir un peu tout en évitant le contact avec la clientèle.

Après tout, comme Arsia se le répétait mentalement tout au long du trajet.

¤Ceci n’est que temporaire, le temps de chercher du travail et un autre lieu d’hébergement. Il faut vraiment que je pense à m’adapter sérieusement aux mœurs locales.¤

Tout en faisant route vers le Coutelas, Arsia pensa aux divers événements de la matinée. Ce détail n’empêcha pas les oreilles du professeur Arsia d’écouter quelques bribes de conversations aux contenus intéressants. Un mage d’Eauprofonde retrouvé mort aux abords de la ville, et une bagarre entre étrangers. Par hasard, l’ensorceleuse finit par devoir traverser le lieu de ladite bagarre. Corile perchée sur les épaules de son maître jeta un regard curieux sur l’endroit. La curiosité d’Arsia fut vite estompée.

C’est donc logiquement que la Mulan commença à repartir, enfin c’est ce qu’elle voulait faire. En effet un garde impertinent lui adressa sauvagement la parole. Sans lui adresser le moindre signe de politesse, le soldat soupçonneux sans aucuns motifs l’accusa d’être une voleuse, et d’avoir participé à cette bagarre.

Arsia resta un moment de marbre, puis commença à se retourner progressivement pour être face au garde. Elle était silencieuse, son regard était froid. Toujours sur les épaules d’Arsia, Corile frissonna, sa maîtresse était en colère et elle le savait, étant apeurée la belette se réfugia dans le sac, attendant le retour au calme. Les traits de son visage n’étaient point marqué par la colère mais sa voix était glaciale, ses paroles étaient des lames qui transperçaient l’être.

« Vous… comment osez-vous ? Vous auriez bien besoin de quelques leçons en savoir vivre ! Pour information je me nomme Arsia Regret de Mulan et de mon état je suis préceptrice. Et pour ce qui est de la raison de ma présence ici, cet endroit se situait sur mon chemin tout simplement . Je n’aime pas perdre ainsi mon temps, si vous n’avez pas d’autres interrogations, je vais me retirer. »

La jeune humaine n’aimait pas se mettre en colère, surtout contre des gardes de Luskan à vrai dire. Néanmoins le garde devrait se sentir chanceux, Arsia à contenu sa colère, ce qu’elle ne fait pas pour ses élèves.



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écrit le : Mercredi 14 Juillet 2010 à 17h23 par Phélès
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e téthyrien ne put s’empêcher de sourire aux propos du petit bout de femme. Mais ses yeux, eux, n’exprimaient que tristesse, comme s’il s’était déjà résigné à son destin funeste. Il passa ses doigts graciles dans ses cheveux raides qu’il ébouriffa avant de lisser les quelques mèches qui lui retombaient devant le visage. L’espace d’un instant il avait songé à partir de cette maudite ville mais le souvenir passé de terribles crampes d’estomac l’empêcha de rêver plus longtemps.

- Si seulement Brandobaris s’était occupé un peu de moi, les choses seraient bien différentes...

Ce fut les seuls mots qu’il eut le temps de prononcer avant qu’un individu s’invite à leur table. Mais bien loin de trouver sa venue désagréable, le saltimbanque appréciait la présence nouvelle d’un cobaye à leur table. La lueur de détresse de ses yeux s’était muée en quelque chose de plus sombre, révélant à l'halfeline une part des ténèbres tapies dans son âme tourmenté.

L’esprit malade et paranoïaque de Phélès, malgré toutes les précautions qu’avait prit le serveur en leur offrant le vin, imaginait bien de bien des façons dont la bouteille avait pu être empoisonnée. Il s’était imaginé un gros cylindre avec une pointe de métal creuse permettant d’y déverser un liquide. La cire couvrant le bouchon aurait été chauffée avant qu’un cachet y soit de nouveau apposé. Après tout, connaissait-il ce vin de nom ? Le sceau qui le fermait était-il réellement unique ? Une contrefaçon peut-être ?

Certes, l’assassin ne se serait pas risqué d’empoisonner chacune des bouteilles et si le serveur était de mèche avec son ancienne guilde, alors il aurait pu souiller leur bouteille pendant qu’il était parti la chercher dans la cave. Combien de temps avait-il mit pour revenir déjà ? Le barde des ombres ne s’était pas intéressé à cet homme dont les agissements pouvaient tout aussi bien être suspects sous couvert de cette attention particulière. Après tout, pourquoi voulait-il absolument leur servir à boire ? Et il n'avait même pas tenue sa promesse de gouter le breuvage, il s'en était allé sans demander son reste ! Mais l’inconnu qui s’était invité à leur table lui permettait de ne plus avoir à se méfier. Un gouteur et, qui plus, un informateur !


- Nous sommes démasqués ! Fit-il avec le sourire. Nous sommes nouveaux ici, des artistes itinérant préparant leur spectacle. Nous serions ravis de partager notre vin avec vous, dit-il, sincère. Il prit la bouteille et servit une lampée du liquide cramoisi dans le verre qu'il avait fait apparaitre. Cependant, avant que son interlocuteur puisse le lever à ses lèvres, il posa sa main dessus et ne l’enlèverait qu’une fois sa question répondue.

- Nous partagerons ce breuvage seulement après que vous nous ayez révélés quelques petites choses, rassurez vous, je ne vous laisserais pas mourir de soif. Doucement l’homme dont le nom rappelait sans équivoque le seigneur de Cania, la huitième strate des neufs enfers, se prépara à poser ses questions. Sauriez-vous ou se trouve le temple de Talona ? J’aimerais y aller, un proche ¤ moi ¤ semble en proie à une terrible maladie. J’aimerais aller dans le temple implorer la pitié de la mère de tous les maux...

D’autres questions lui brulaient les lèvres, mais chaque chose en son temps. Pourquoi diable avaient-ils été attaqués par des pirates ? Etait-ce même un phénomène récurrent ? Ou avaient-ils une cible particulière, comme ils l’avaient laissé entendre ? Ces interrogations, aussi importantes soient-elles, attendraient malgré tout. Au pire, si l’informateur venait à mourir, il se disait qu’il arriverait à les esquiver une fois de plus. Il se jugeait trop intelligent pour tomber deux fois dans le même piège.



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écrit le : Mercredi 14 Juillet 2010 à 18h23 par Kipepeo
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Toute à sa dégustation d'un vin qui lui semblait assez bon en fait, Kipepeo sursauta violemment à la voix qui se fit entendre à côté d'elle, renversant un peu de vin sur son menton qui alla s'égoutter sur sa robe. Elle n'avait pas le temps pour l'heure de faire part de son irritation d'une robe tâchée de vin, quoique celle-ci était déjà bien tâchée et usées par les aventures qu'elle avait vécu jusqu'ici. Par contre, elle leva vivement les yeux vers l'inconnu qui s'adressait familièrement à eux, la bouche cherchant à gober une mouche probablement. Elle aimait son sourire malicieux. Les halfelines trouvent ça charmant, c'est ainsi depuis des temps immémoriaux. Elle ne put s'empêcher, la surprise passée de lui rendre un sourire radieux, puis se força au sérieux.

Elle hocha vigoureusement la tête aux explications de son compagnon, répétant fidèlement, oui artistes... chose qui passa bien entendu tout à fait inaperçu aux oreilles des deux hommes qui se jaugeaient mutuellement. Elle gardait les yeux fixés sur le verre qui était apparu dans les mains de l'homme, se posant la question quand à sa vraie consistance, si ce n'est une illusion, quelle sorte de magie a t il donc employé ? Elle chercha fébrilement dans sa mémoire les choses qu'elle avait entendue à l'Assemblée, se remémorant de la voix du nain patiemment expliquant quelques mystères et histoires, à la recherche du fil qui pourrait lui donner un aperçu de réponse. Mais son attention fut déroutée par la question de son compagnon


¤Talona ?¤ pensa-t-elle d'une voix perplexe.¤terrible maladie ?¤ Elle repensa au teint pâle de son compagnon et chercha à comprendre le sens caché de ses paroles lancées brusquement, mais voulu en toute bonne curieuse avoir quelques réponses aussi. Elle s'adressa vive et lumineuse, le sourire aux lèvres avec sa verve coutumière

- Messire, vous voilà bien gaillard d'ainsi nous accoster ainsi avec un sourire malicieux et un tour de magie fort joli d'ailleurs, j'en conviens. Il faudrait me l'apprendre, si bien sûr nous... Enfin soit... Il est vrai que nous sommes d'accord de partager la bouteille. D'abord j'ai bien peur que le vin ne me monte à la tête... Je deviens assez infernale paraît-il... Mais si vous nous disiez en outre qui vous êtes, pour que nous puissions trinquer en toute quiétude... Et puis aussi, pourquoi la ville est si sombre et pourquoi je me sens menacée alors que je suis là tout à fait par hasard, en tant qu'artiste au même titre que mon ami...

Kipepeo pensa qu'il était peut-être temps de se taire. L'honnêteté n'était pas permise dans ce monde, ou dans les autres mondes probablement. Elle ne faisait que ouvrir la porte à ceux qui veulent transpercer les coeurs ou briser tout espoirs... Sagement, elle mit ses mains sur ses genoux, observant avec attention le nouveau personnage.



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écrit le : Vendredi 16 Juillet 2010 à 11h26 par Jebeddo
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Arsia


L’un des gardes pointa la jeune femme.
- T’as vu comment qu’elle nous cause cette sous femme d’étrangère ? venez, on va la foutre au mitard ça lui apprendra les bonne manières à la donzelle.

Un regard mauvais passa sur les yeux du capitaine qui commença à exécuter la proposition de son subalterne. Menotte dans une main, gourdin dans l’autre il commença à s’adresser à la mulan.

- Vous êtes en état d’arrestation pour trouble à l’ordre publique, et rebellions, si vous avez de la chance, on ne fera que vous couper la langue et vous jeter nue a l’extérieur de la ville.

Aux yeux de la jeune femme, il ne semblait ni plaisanter, ni chercher à la menacer. C’était pour le soldat presque une partie de plaisir qui s’annonçait. Le sang de la Mula se glaça, lorsque soudains une aide providentielle se manifesta. Une jeune femme surgit soudain d’un angle de la rue un large sourire niais sur le visage, comme si elle exultait. Son armure de cuir particulièrement moulante mettait en avant ses formes féminines, avec une extrême vulgarité, elle passa entre les gardes en se frottant discrètement à eux comme une promesse de tendresse avant de s’écarte en direction de la jeune femme.

- ça alors, ma cruche de cousine est finalement venue ! » Le ton était modulé, et de légère expiration trainante lors de certains voyelle accompagnant des gestes que la chaste Arsia jugeait proprement scandaleux. Rond de jambes, mains placée sur la joue du capitaine des gardes. Et autres provocation de ce genre. S’adressant au garde elle lui murmurait presque à l’oreille.

- Elle s’est perdue, elle devait me rejoindre au centre. » prenant un air parfaitement idiot et d’une niaiserie sans pareille elle ajouta. L’index posé le long de ses lèvres. « je n’ai peut être pas été assez précise, mais quelle idée de trainer dans de sis horrible quartiers. Allez, viens avec moi, et ce coup ci , ne prétend pas que je ne suis pas de ta famille, on a le même teint pâle, ça ne trompera personne. En plus ça m’avait rendu vraiment très triste que tu puisse d’aussi mauvaise choses la dernière fois. » Quelques larmes effleurèrent le bord de ses yeux. « je n’ai jamais compris pourquoi ma famille me rejetait ainsi. »
Durant tout ce dialogue, les gardes étaient resté bouche bée, le capitaine, les joue rouge et enflammée à la fois d’indignation et sans aucun doute de désir, pris la parole bégayant.

- Su… Sully la Fée, c’est bien p… p..parce que tu as rendu service à, à , à la ville que… que c’est la dernière fois… que j’accepte de croire à ton baratin.
De toute évidence, ça n’était pas la première fois qu’il disais de telles anneries.
« Oh, capitaine, vous êtes vraiment un ange incarné sur terre pour plaire aux jeune fille comme moi. Quelle tristesse que je ne puisse m’étendre dans vos bras. Mais peut être un jour, je dois y aller. »

Et sans attendre elle tira d’une main de fer Arsia vers un dédalle de ruelle. Ne lui laissant pas le temps de protester ou autre propos. Elle la fit passer par la porte d’une bâtisse, puis se plaça au milieu d’une cour vide, ou elle plaqua la jeune femme violement contre une fontaine.

« Maintenant que j’ai sauvé tes petites fesses de cet idiot de lieutenant Ballaï, tu va gentiment me rendre service ou je te livre à eux en prétextant que tu as profité de nos liens familiaux pour espionner Luskan au profit de Padhivers. C’est compris ma jeune première ? »
Le ton de voix était resté d’une douceur extrême, d’une suavité sans pareille, un léger sourire en coin esquissé d’un côté du visage, et ses grand yeux dévisageant la jeune femme.

Phélès, Kipepéo

Ignorant tout d’abord royalement les propos de Phélès et se replongeant avec dépit et un épuisement feint sur son siège devant la main posée sur son verre. Il regarda de manière intense la jeune Halfeline. D’un geste rapide il retourna sa chaise et s’appuyant sur le dossier la fit légèrement basculer.

-On me nomme l’oiseau, ou le piaf, je suis moi aussi une sorte d’artiste ambulant. » Et en un rien de temps il fit apparaitre entre ses doigts pipe, tabac et feu. « Mais vous semblez être des débutants, vous n’avez jamais entendu parlé de Luskan la paranoïaque ? Chaque personne ici est filée de près par les mages de la tour des arcannes, et les habitants sont tellement suspicieux que pour un oui ou un non on vous pend ou vous bazarde à l’extérieur de la ville. Chose tout à fait paradoxale, car c’est aussi un port de pirates renommé. Où les pire criminels font escales presque certains d’être à l’abris tant qu’on ne les soupçonne pas de comploter contre la ville. »

Avec assurance le jeune homme tira une bouchée de sa pipe en bois. Puis, regardant Phélès avec assurance. Lui adressant un clin d’œil.
- Quand au temple pour les petites indispositions, c’est sur l’autre rive. Je ne sais plus où exactement, mais ça ne devrait pas être difficile à trouver. Je crois qu’un temple de Sunie s’est installé pas trop loin.

Sans plus attendre il s’empara du verre malgré la main de Phélès et le porta à ses lèvres, buvant de manière distinguée et tout aussi flegmatique. Puis, regardant malicieusement, et avec un sourire plus qu’aimable la jeune Halfeline, il repris la parole.

-Vous êtes arrivé aujourd’hui pas vrai ? Oh, et n’ayez pas peur de boire avec moi j’ai la tête plus dure que la brique, vous ne risquez pas de m’assommer.



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écrit le : Mardi 27 Juillet 2010 à 16h25 par Arsia
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Malheur, comment Arsia en était arrivé à ce point. La jeune ensorceleuse était adossée à une fontaine, devant-elle se tenait sa soi-disante cousine Sully la Fée. La Mulan avait toujours été respectueuse des règles, l’idée d’avoir échappée à une arrestation arbitraire fut difficile à avaler.

Cependant, Arsia savait garder la tête froide, la situation aurait pu être bien pire, grâce il faut le reconnaitre à cette chère cousine. Sully la Fée représentait exactement le genre de personne dont il fallait se méfier. Évidemment l’aide providentielle de cette cousine n’était pas gratuite, elle était intéressée.

¤Un petit service, rien que cela, je pense que je n’ai pas le choix…¤

Avant de répondre, Arsia prit un peu de temps afin de reprendre son souffle. Ce temps fut aussi employé à un peu de réflexion. La jeune ensorceleuse ne savait pas s’il fallait remercier et accepter sans attendre les conditions de Sully la Fée, ou alors la giflé et en subir toutes les conséquences. Finalement Arsia esquissa un sourire la réponse était trouvée.

« Rendre service, pourquoi pas, mais tout dépend de la nature de ce service. J’accepte vos conditions, seulement je me garde la garantie de refuser de vous rendre ce service. Dite moi ce que vous voulez de moi, et je verrai… »

La réponse n'était surement pas totalement satisfaisante pour Sully, mais Arsia n'était pas du genre à accepter quoi que ce soit sans connaitre tous les détails.



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écrit le : Mercredi 28 Juillet 2010 à 11h25 par Kipepeo
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Kipepeo s'intéressait prodigieusement à cet oiseau, un oiseau rare sans nul doute, oiseau issu des profondeurs de Luskan dites par lui-même la paranoïaque. Fascinée elle regardait le jeu de ses longues mains, faisant apparaitre le tabac et la pipe. Elle rendit le regard appuyé du jeune homme tout en jouant avec une mèche de ses cheveux blonds. C'était là le signe d'une intense réflexion et une concentration studieuse sur les réflexion du perroquet.
¤ Tiens ! ¤ se surprit-elle à penser ¤ Pourquoi diantre il me fait penser à un perroquet ? ¤ A la mention des mages, Kipepeo eut la brève vision de l'Assemblée avec ses hauts murs austères, ses longs couloirs et sa bibliothèque. Les mages là bas ne semblaient nullement avoir le temps de surveiller tout un chacun, non point comme ceux de Luskan d'après ce qu'il disait. Elle observa un instant le visage de leur nouvel interlocuteur puis répondit :

- Luskan la paranoïaque ? Quelle idée de vivre ainsi ! J'ai du mal à comprendre cet état de choses, si ce n'est, il est vrai qu'un port accueillant des pirates peut-être dangereux pour ses habitants. Mais ce travail devrait appartenir aux forces armées, aux gardes plutôt qu'à des mages. La jeune halfeline au visage expressif s'arrêta un instant et après avoir retrempé ses lèvres dans le vin continua les yeux brillants, la moue d'un enfant curieux, ressentant cette frustrante naïveté face à quelqu'un qui semblait en savoir beaucoup plus qu'elle D'un autre côté Maitre Piaf, là où il y a paranoïa il y a secrets, et là où il y a secrets, il y a surveillants et surveillés ! Des pirates il y en a sans nul doute, nous en avons déjà rencontrés ! Mais ce ne sont que des voleurs des mers, tout comme nous avons à terre des voleurs de grand chemins. Pourquoi diantre comploteraient-ils à l'encontre d'un port qui les accueillent. En voilà une chose étrange. Mais dites moi cette tour des arcanes, c'est là leur seule fonctions ? Surveiller et s'assurer de la sécurité de la ville ? En tout cas merci pour votre conseil. Heureusement nous ne sommes que des artistes, tout autre chose aurait pu déjà être fatal à notre longévité !

La jeune femme était lancée. Le silence de ses compagnons ne faisaient qu'encourager sa mauvaise habitude de parler de tout et n'importe quoi, mêlant réflexions à bonne humeur de trouver un auditoire silencieux. Puis elle saisit la bouteille et versa une autre rasade dans le verre du Piaf tout en souriant malicieuse :
Hé ben Maitre l'oiseau, si nous ne pouvons vous assommer, peut-être pourrions-nous vous faire chanter ? Elle parti d'un éclat de rire perlé, incongru dans ce lieu, mais diantre si il fallait y mourir, autant le faire avec bravade... ou pas



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écrit le : Vendredi 30 Juillet 2010 à 12h22 par Jebeddo
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Septième jour du moi de nuiteuse année de la magie sauvage (7 nuiteuse 1372)
Lieu : Luskan
Climat : Ciel clair légèrement nuageux à l'horizon, vent moyen
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Moira, Norim

Quoi de mieux pour se faire un nom que d’arrêter un bandit réputé ? C’est en partant de cette réflexion qu’une humaine et un nain établirent une collaboration qui serait amenée à durer ou non. Seulement, trouver des primes n’est pas une chose si aisée. La plupart des personnes traquées ayant déjà de nombreuses personnes sur le dos, certaines plus informées, d’autres moins. Cependant, trois primes avaient retenus leur attention.

La première, la plus facile sans doute, concernait un certains Capitaine Booney le rouge, facilement reconnaissable, apparemment débonnaire, avec de nombreuse tentatives de vol à mains armée à son actif récent, dont un quart seulement avaient aboutie. Paradoxalement, il ne fut encore jamais arrêté, et son passé semblait bien plus glorieux, puisque ses fait de piraterie allèrent jusqu’au vol d’un navire de guerre d’Amn. La prime pour sa capture vif montait à milles pièces d’or. On l’aurait vu à la taverne du coutelas récemment.

La seconde prime, proposée par la ville même de Luskan, était plus intéressante. Un meurtrier multirécidiviste, terroriste, et espion de Padhiver. Gnome illusioniste au nez crochu et dont l’allure sur les affiches semblait plus qu’inquiétante. Cependant aucun nom n’était donné. Et le portrait était donné d’après les rares descriptions données par les témoins des meurtres. Parmi les victimes de ce gnome, on trouve de nombreux mage de la tour des arcanes, mais aussi des femmes et des enfants de Luskan. La somme offerte pour sa capture montait à huit milles pièces d’or vif, et seulement milles pour son cadavre.

Enfin la dernière prime concernait un jeune homme d’Eauprofonde, dont l’affiliation avec une sombre guilde d’assassin avait été mise au grand jour. Le jeune homme nommé Dan de Bena aurait été aperçut sur la route entre Padhiver et Luskan, sa tête ne vaut guère que cinq cents pièces d’or mort ou vif. Cependant la rumeur affirme qu’il connaitrait l’identité du mystérieux et maléfique mage gnome.

Ces trois primes avaient en commun de pouvoir être menée dans la même ville, Luskan, diminuant ainsi fortement le nombre de chasseur susceptible de se mettre sur l’affaire. La ville ayant une très mauvaise réputation. En outre, avec les bons contacts, il était aisé de pouvoir surveiller les points de fuites potentiels des criminels. A savoir le port, et les portes de la ville. Enfin, dans cette ville une seule auberge accueillant les personnes louches et étrangers, il serait plus aisé de pouvoir les apercevoir, et cela même s’il était impossible de les arrêter dans l’auberge même.
Nos deux compagnons, fraichement arrivé en ville mangeait leur premier repas à l’auberge du coutelas. L’atmosphère suspicieuse de la ville leur pesant déjà lourdement à l’esprit puisque rien que pour entrer en ville, ils avaient dû subir quatre ou cinq fouille, montrer les laisser passer et justifier les raisons de leur venues, ainsi que la preuve qu’ils ne mentaient pas sur leur identité. Tout ça pour avoir l’autorisation d’entrer en ville accompagné d’un.

« Vous êtes des menteurs, mais j’ai rien pour le prouver, vous pouvez entrer, mais on vous garde à l’œil, on vous aura au premier faux pas. »


A la table d’à côté, Phélès et kipepéo, arrivé à Luskan la même matinée mais ayant put entrer plus facilement en ville étaient en pleine discussion avec leur pique assiette. Ils avaient tout deux attiré l’attention de l’humaine et du nain suite à la tentative d’empoisonnement qu’ils avaient essuyé dès leur arrivée à l'auberge du coutelas.

Phélès, Kipepéo

Le piaf pris la parole avant que Phélès n’ai eu le temps de prendre la parole. Manquant de s’étouffer de rire lorsque kipepéo mentionna les mages de la tour des arcannes comme protecteurs de Luskan.
- Oh, ceux là, ce sont plus des tyrans qu’autre choses. Et n’allez pas le dire à haute voix en dehors d’ici, vous seriez mis au fer, ou exécuté en un rien de temps. Ils protègent surtout leurs intérêts. Quand aux gardes de la villes, ils dépendent chacun de bandes rivales des hauts capitaines de Luskan. La ville est en effet dirigée par des corsaires. Du coup, les jeunes gardes font du zèles, pour plaire à la tour et à leur capitaine, n’hésitant pas à confisquer des biens sans raison aux caravanes, ou à arrêter des gens pour le plaisir de les jeter complètement dépouillé aux portes de la villes, et de se partager leurs biens. Cependant, ils ne font ça qu’aux étrangers. Ça a dû déteindre sur les habitants.
Puis avec un sourire malicieux il ajouta en regardant profondément dans les yeux de la jeune halfeline.
- Vous ne trouvez pas que je chante déjà beaucoup ? Mais à mon tour d’entendre votre douce voix. Vous semblez être arrivé ce matin. Et j’attendais une caravane d’un ami qui venait d’eauprofonde. Hélas, il n’est toujours pas arrivé, et les gardes ne veulent rien me dire. Je dois avouer que je suis très inquiet. Vous auriez des informations ? Y-a-t-il eu des attaques sur la route récemment ?
Se redressant, il ratifia du visage l’halfeline autant que le barde blafard. L’invitant a répondre s’il savait quelque chose lui aussi. Aux yeux du tandem, il semblait parfaitement honnête.

Arsia

Un sourire mesquin se dessina sur le visage de sully. Puis soudainement elle se retourna, faisant mine de partir. L’air affreusement peinée, comme si la réponse d’Arsia lui avait porté un réel coup au cœur et que la pauvre Sully ne s’en remettrait jamais.
- Bon, et bien, si tu refuse de coopérer il me suffit d’aller revoir le garde en pleurant que tu es mauvaise, et sans doute une traitresse, que tu m’as faussé compagnie pour faire je ne sais quel méfait qui me traversera l’esprit. Et tu auras toute la garde aux fesses. Et moi aussi, car il te mettrons une primes sur le dos, et que j’ai besoin d’argent.
Puis se retournant brusquement. Un sourire tendre sur le visage
- Mais tu es une gentille cousine n’est-ce pas ?
Puis s’approchant, le visage presque collé à celui de la mulan.
- Je t’ai vu arriver par la porte ce matin, ce que je veux, ce sont des informations, et peut être un coup de pouce. Vois-tu, je cherche un jeune et fringuant mage qui a fuit sa ville natale pour se réfugier ici. Selon mes informateurs, il aurait dû arriver dans la nuit, mais personne ne l’a vu. Comme on ne peut pas entrer et sortir de Luskan aisément, j’ai besoin de savoir ce que tu as vu à l’extérieur.
La jeune femme sortit un portrait d’un jeune homme la mention d’une prime de cinq cents pièces sous l’image. Portrait qui ne disait absolument rien à Arsia.
- Si tu l’as vu, dis moi où et nous serons presque quitte.
Un sourire amical sur le visage, la jeune femme attendit sa réponse.



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Parfois il faut se cacher dans l'ombre pour dénicher le mal ou ses secrets.
 
 
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