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Douce Fortune
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Aventurier
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vant de passer le pas de la porte de l’auberge, Phélès soupira. Non que les questions incessantes que lui posait Kipepeo le gênaient, loin de là, mais ils étaient arrivés saint et sauf à bon port ce qui, de prime abord, ne paraissait pas certain. En marchant dans les rues de Luskan quelques minutes plus tôt, le barde attentif aux signes alentours avait répondu interrogations de la jeune femme et avait haussé l’un de ses sourcils lorsqu’elle lui avait parlé de l’empoté qui n’avait pipé mot lorsqu’ils s’étaient fait attaquer.- Grand ? Hah, je ne l’avais pas remarqué, non. Le comédien était resté pensif car même si cette personne le dépassait en taille, lorsqu’il l’avait vu dans la ruelle, seul, il l’avait cru plutôt aux abords du mètre soixante-quinze sans toute fois l’atteindre. Force était de constater qu’il s’était trompé. "Enfin de toute façon pour toi, tous semblons géant n’est ce pas ?" Ajouta-t-il sur le ton de la plaisanterie, puis, plus sérieux, il reprit.- Et non, il ne m’est jamais arrivé de détruire un symbole divin. Je ne pense pas essayer un jour d’ailleurs. Ce n’est pas que je sois superstitieux, non, mais le fait est que la jumelle de Tymora m’a un peu trop à la bonne ces temps ci... Enfin façon de dire que je n’ai simplement pas de chance, car je suis persuadé que nos divinités ne s’encombre pas du commun des mortels ou des petits blasphémateurs. Du moins, ils ne doivent pas intervenir directement et laisser les membres de son clergé s’en charger. Ce serait une perte de temps pour eux, ne crois-tu pas ? Ils ont surement des choses plus intéressantes à faire. Des alliances pour empêcher les uns prendre l’ascendant sur les autres par exemple. Je pense qu’il est très rare, même pour un prêtre de communiquer de vive voix avec son saint patron. Enfin, je ne suis pas un homme d’église donc, je ne fait que supposer. Pour moi, si les dieux communiquent avec nous, c’est en nous envoyant images vives pendant la rêverie, nous laissant la possibilité d’interpréter les signes, sans jamais intervenir directement. Est-ce que les faits allaient à l’encontre de ce qu’il avait pu dire à son associée ? Lui qui n’était maintenu en vie que par une puissante magie divine, celle de la mère de tous les maux, Talona. Sans cette intervention, il serait mort depuis longtemps dans d’atroces souffrances, payant le prix de sa trahison et de sa quête de liberté. Mais libre, l’était il vraiment ? Asservi par cette mission qu’il devait mener à bien s’il voulait survivre. Son existence même pendait au bout d’une cordelette qu’il avait autour du cou et s’il osait se détourner du chemin qu’on lui avait assigné, alors la mort même serait préférable aux souffrances qu’il endurerait.
Non, en aucun cas il s’était contredit. Avec son égo démesuré, même blessé par les dernieres épreuves qu'il avait traversé, il se savait supérieur au commun des mortels. Il était destiné à de grandes choses sinon jamais les dieux ne lui auraient donné un tel magnétisme et la puissance qui lui permettait de subsister venait corroborer ses conclusions. Ainsi, il deviendrait à n’en pas douter un héros renommé qui finirait par être adulé comme une divinité tel le roi Tchazzar en Chessenta ou, dans un registre moins reluisant, Obould des flèches pour les orques des marches d’argent.
Entrant dans l’auberge du coutelas avec Kipepeo à ses cotés, l’arrête du nez du téthyrien se plissa, agressé qu’il était par les différentes effluves qui régnait en ce lieu. Il regarda alentour d’un œil circonspect. Sa mémoire lui jouait des tours car dans son souvenir la taverne était moins mal famée. Il haussa les épaules, après tout ce n’était pas le seul établissement qu’il avait visité dans la cité des navigateurs, comme le quartier des plaisirs qui avait été sa première destination de l’époque.
Après une progression difficile à travers la foule, ses armes maintenant entravées de différentes manières, il se posa enfin sur une chaise pour son plus grand plaisir. Prenant ses aises, sans toutefois se débarrasser de ses affaires, il commanda d’un air nonchalant un verre de vin. Puis une fois la serveuse éloignée, après qu’elle eut pris la commande de l’halfelin, le barde s’excusa.
- Hum, j’espère que l’endroit ne te déplait pas trop. Je t’avoue que je pense mettre emmêlé les pinceaux. C’est bien l’auberge dans laquelle j’ai passé une nuit, mais ma mémoire étant ce qu’elle étant, c'est-à-dire capricieuse, je ne pensais pas qu’elle était si "bondée". Tandis qu’il parlait, c’est à peine s’il remarqua la mauvaise comédienne entrer. S’adossant sur son siège, le faisant légèrement basculer en arrière, il se fit la remarque qu’il pourrait bien se renseigner sur la position du temple de Talona. Ici, nul ne lui en tiendrait rigueur et il pouvait tout aussi bien se faire passer pour un malade cherchant à se faire guérir de sa terrible maladie, ce qu’il était après tout.
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Aventurière
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Le jeu était sur le point de s’achever, dommage il devenait intéressant. Pourtant le comportement de l’ensorceleuse avait porté ses fruits, subitement l’aubergiste était devenu poli…
¤Que cela est risible, suffit’ il donc d’un geste pour tourner ce monde a sa guise. ¤ Arsia venait de prendre conscience de l’influence qu’elle pouvait exercer, elle n’aimait qu’a moitié cela. Glaciale, exigeante, stricte, logique : voila qu’elle était sa nature. L’humaine ne reprochait rien a l’aubergiste, il ne faisait qu’obéir a quelques conventions. Au final, sa réponse l’avait a demi-satisfaite, allait-elle se résoudre à loger au Coutelas. Après tout un endroit malfamé pourrait être intéressant, Arsia n’était pas du genre à être intimidée par les sots. Mais accepter cette solution si rapidement, ce serait perdre le jeu… Même si ce cher aubergiste venait de dévoiler ses capacités de savoir-vivre, Arsia ne changeait pas d’attitude pour autant. Seul changement, sa voix, certes toujours neutre, mais moins forte. En effet cela n’était plus utile, désormais l’auditoire savait à quelle femme il avait à faire. Il n’y avait aucune raison pour qu’Arsia insiste a loger dans cette auberge, elle respectera les règles. Sa réponse sera claire, mais pourtant la jeune ensorceleuse ne put s’empêcher de continuer à jouer encore un peu.
« Vous avez malheureusement raison, je n’ai pas eu ce privilège. En conséquence mon dernier recours est de résider au Coutelas. » Saluant la personne et faisant mine de partir, Arsia ne fit juste qu’un quart de tour, conservant un ton froid elle prononça ces mots.
« Néanmoins, vous conviendrez surement que cet établissement est inadaptée à ma personne, avant de partir, si vous aviez une quelconque adresse à m’indiquer, cela m’aiderait grandement. » Qu’importe si la réponse venait à être négative, même si cela signifiait perdre le jeu, le Coutelas serait sa prochaine destination. A l’inverse, le jeu pourrait continuer, encore un peu…
La vie n'est qu'une équation, tout obstacle doit être résolu par la logique et non les sentiments.
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Chuchoteur
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Kipepeo ne regarda pas trop autour d'elle. Elle écouta son ami fascinée par son savoir à propos des dieux et des déesses. Il confirmait ce qu'elle pensait en fait, mais sans le savoir tout à fait. Les dieux était pour elle une notion diffuse et lointaine, hormis qu'elle se devait vénérer Brandobaris, père et protecteur dans ses voyages. Pourtant elle ne l'avait jamais entendu, vu que ce soit en rêves ou ailleurs. Kipepeo pensait avec une certaine philosophie qu'elle n'était qu'en effet une simple fille du peuple des halfelins et que son seul désir était de réussir du mieux dans la voie choisie, avec ou sans l'aide divine. Il décidait après tout, Il savait... Elle se laissa fouiller non sans une certaine irritation. Si ils allaient être fouillés à chaque entrée d'un endroit public, ça n'allait pas être une mince affaire. Elle se doutait bien que la ville était tumultueuse et aussi dangereuse que les sombres forêts de Yuir, mais là il y avait de quoi devenir paranoïaque. Elle se força au calme : après tout c'étaient là les us et les coutumes, aussi désagréables puissent-elle s'avérer.
Le Coutelas. Drôle de nom pour une auberge.. Elle aurait préféré quelque chose de plus reposant, comme la Lune qui Rit ou encore l'auberge de L'Émeraude Scintillante, mais le Coutelas... Quoique ça s'encadrait dans l'ambiance plutôt agressive de Luskan en général. Elle se faufila suivant de près le jeune homme qui pour l'heure avait une mine un peu plus maussade. Il passait du rire aux larmes en permanence, comme si il avait de besoin de vivre sa vie très vite. Arrivés à une table, elle se hissa sur la chaise un grande, posant son sac sous ses pieds, comme un tabouret. Posant ses deux bras sur la table elle regarda autour d'elle curieuse. Elle imita machinalement sa commande, un verre de vin, avant de se rendre compte qu'elle n'avait pas trop l'habitude de ce breuvage. Elle voulu rappeler la servante, mais se tut, après tout, il faut s'adapter. Elle se promit de commander en outre une tartine à la confiture de mûres, chose qui l'avait toujours tranquillisée après des émotions fortes.
- Ha ben ce n'est pas grave. Tu sais : tout ce qui brille n'est point de l'or comme dit le proverbe. Mais ça me semble un peu lourd comme ambiance, comme si une guerre allait éclater d'un instant à l'autre. Le fameux sixième sens féminin me dicte qu'on est entrés dans un courant d'eaux troubles... Pendant qu'elle parlait, elle eut vraiment l'occasion de voir de face le visage de son nouvel ami. Ce qu'il avait l'air pâle, mais elle devait en convenir, ça lui donnait une intensité dramatique fort apprécié dans les grands drames de l'art du théâtre. Vaguement, attendant les consommations, elle parti quelques instant dans ses rêves, pensant soudainement avec une certaine nostalgie à l'intime solitude de son coeur.
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Capitaine
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Septième jour du moi de nuiteuse année de la magie sauvage (7 nuiteuse 1372)Lieu : Luskan Climat : Ciel clair légèrement nuageux à l'horizon, vent moyen Température: environs 3°C Moment: MidiTélim, ArianneTélim, affamé, s'en retourna à l'auberge, dont l'animation commençait à déborder de l'auberge. Les gardes en faction aux alentours molestaient quelque poivrot belliqueux qui pour tout crime venaient de pousser leur rixe jusqu'à l'extérieur de l'auberge.
En entrant au coutelas, il tomba nez à nez avec la jeune femme qu'il avait vu dans la ruelle. Celle qui avait sortit un symbole de Shar. La jeune femme, toujours muette avait toute les difficultés du monde à se faire comprendre de la serveuse. Serveuse, elle, avait de son côté assez fort à faire entre les rixes, les commandes, et les types qui essayaient vainement de l'attirer à eux pour palper de ses formes. La salle semblait pleine, bien que quelques rares tables au fond restaient vide. Les bras ballant, le marin ne sut trop s'il devait rejoindre la jeune femme qu'il avait déjà croisé pour l'aider à se faire entendre de la serveuse, lui permettant ainsi de pouvoir commander à son tour. Où s'il pouvait directement se rendre aux tables du fond.Phélès, KipepeoUn serveur vint leur apporter la commande ainsi que la note. Portant sur un même plateau note et verre de vin. Cependant, peu avant d'arriver à leur table il se fit étrangement bousculer par un homme plutôt petit, manquant de renverser son plateau qu'il réussi à maintenir presque miraculeusement. Ce fait aurait pu rester anecdotique si Phélès n'avait pas surpris l'étrange regard que ce type lui jeta. A vrai dire, le barde n'était pas très sur que le regard lui fut adressé sur le moment. Un regard narquois, menaçant, qui cherchait à être intimidant sans l'être tout à fait. Mais ce fut trop fugace pour qu'il put réagir, ou même y réfléchir. De son côté, la Hin ne vit rien de ce qui se trama, trop absorbée par la discussion et la perspective d'une tartine.
Mais cet événement minime pris une toute autre dimension lorsque le serveur posa la note à Phélès, courtoisie oblige. Car au grand désarroi du serveur, il ne s'agissait plus de la note qu'il était sensé apporter, mais d'un étrange symbole que Phélès reconnu immédiatement. Ainsi, l'Amasstarte l'avait retrouvé, et quelqu'un se trouvait ici pour s'en prendre à lui d'une manière ou d'une autre. S'amusant même à le narguer. Ce qui ne ressemblait pas vraiment aux pratiques de la guilde, mais certains membres aimaient toujours à se rendre original.
La jeune Halfeline constata au visage perplexe du vendeur, et à une légère réaction du visage de Phélès que quelque chose d'inhabituel se tramait. Et que le papier en était la cause. Le serveur posa néanmoins les deux verre de vin avec une excuse discrète, leur offrant le vin à cause de l'évènement.ArsiaLa jeune femme appris qu'il n'y avait que quelques possibilité pour un étranger dans cette ville, soit loger au coutelas, s'il restait quelques temps louer un taudis près des doc. Sinon, il fallait négocier auprès d'autres auberges, quelques-unes se risquaient parfois à accueillir un étranger. De même, dans les quartier résidentielle moins risqué que les abord des docs, peut être trouverait-elle un citoyen plus ouvert acceptant de lui louer une mansarde. Cependant, la situation actuelle très tendue en raison de trouble à Eauprofonde rendait la population très paranoïaque. Et l'aubergiste était très réservé sur le fait que quelqu'un en ville accepte de la loger. Sinon, elle pouvait aussi chercher à prouver sa fidélité à la ville, ou à l'un de ses membres éminents pour s'attirer sa protection et ses entrées.
Parfois il faut se cacher dans l'ombre pour dénicher le mal ou ses secrets.
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Aventurier
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n voyant le mot ainsi déposé par le serveur, Phélès n’avait plus du tout envi de boire. Des yeux il chercha celui qui le menaçait sans parvenir à le retrouver. Il avait surement profité de l’instant d’inattention qu’avait eut le barde en regardant le morceau de papier. Dommage , murmura-t-il car il aurait aimé répondre à la provocation qu’on lui avait faite par une autre, invitant celui qui se croyait si malin à lui décocher un carreau en pleine tête.- N’y touche surtout pas, Horatio. J’ai l’impression qu’ici les gens nous veulent du mal. Les pirates et maintenant ça. Il montra le dessin qu’on lui avait remit. "Ceci est ce qui aurait du être notre note et si quelqu’un a réussi à l’échanger alors qu’elle était sur le plateau de notre ami le serveur, il a tout aussi bien pu déverser un quelconque poison dans notre vin." Il se tut, un étrange sourire sur son visage. "Il faut voir le bon coté des choses, au moins nous n’auront pas à payer pour ça." Il leva son et fit remuer le liquide tel un gouteur avant d’y tremper ses lèvres. Il le porta ensuite à son nez humant les arômes et cherchant une quelconque odeur suspecte.¤ Un souvenir de ce bon vieux Sarawak... ¤ Ce demi-orque, qui avait séduit dame Elina en préparant un poison aussi absurde que puissant et qui avait récolté par la même occasion le poste de maître des poisons, avait surement fourni l’assassin. Après tout c’était encore son boulot quand le barde s’en était allé. Peut-être même que par excès d’orgueil, il avait confié à son subalterne la substance qu’il avait lui-même créée. Enfin soi-disant. Phélès doutait qu’une vulgaire peau verte eut pu concocter une préparation aussi virulente sans une aide extérieure, ce qui allait à l’encontre des règles du concours, pour peu que celles édictées soient réellement destinées à être suivies dans une guilde comme l’Amasstarte.
Ainsi son échec lamentable résidait peut-être dans le semblant de droiture qu’il avait adopté alors qu’il aurait du tricher pour montrer qu’il était prêt à tout pour ce poste là. Le saltimbanque des ombres se rappelait encore comment il s’était sentit idiot avec sa petite drogue inoffensive mais aux effets surprenants. Elle aurait permit à un bon nombre des agents de la maudite guilde de gagner en furtivité une fois la nuit tombée. Mais il en avait été décidé autrement. On avait privilégié le taux de mortalité à l'utilité réelle de la décoction. Conscient que tous les poisons n’avaient pas d’odeur et en particulier la préparation de Sarawak, le barde avait de toute façon décidé de ne pas boire dans ce gobelet là, ni dans celui de Kipepeo. D’une part, l’empoisonneur ne savait pas quel verre lui serait destiné et que d’autre part trop nombreux étaient ceux qui manquaient de subtilité dans cette maudite organisation. Les sourcils froncés, il soupira, songeant que Luskan n’était vraiment pas accueillante en ces derniers jours de l’année. Il leva les yeux au plafond s’appuyant sur son dossier après avoir reposé son verre sans y avoir touché. Peut-être bien qu’il ne verrait même pas la nouvelle année réalisait-il avec un air maussade.
Il sorti alors son outre d’eau de son sac, seul objet contenant de l’eau qu’il savait potable et la tendit alors à son amie Halfeline. "Si tu as soif, voila de quoi boire, je sais que cette eau là ne contient rien qui pourrait nous être fatal." Une fois débarrassé, il dégota sa pipe dans son foutoir ainsi qu’un peu d’herbe gnome, celle qu’il avait découvert grâce au génial inventeur Dobun. Une fois préparée, il la carra dans sa bouche sans pour autant l’allumer car il n’avait rien pour le faire. Il croisa alors ses mains derrière sa tête tout en basculant sa chaise. Savourant sans le fumer le peu de tabac et de vie qui lui restait.
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Chuchoteur
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Kipepeo était distraite un moment se perdant dans des conjonctures sans lendemain. Ses pensées s'entremêlait d'images de l'Assemblée, et de sa liberté retrouvée. Elle se demandait si finalement elle pourrait un jour se présenter à nouveau devant le Maître. La réalité refit brutalement son apparition, lorsqu'elle vit un verre de vin posé devant elle, et le regard de son compagnon. Celui-ci avait pâli tout à coup, fixant un point un peu plus loin comme s'il avait vu quelqu'un de sa connaissance. Elle jeta instinctivement un coup d'oeil à la salle, frôlant les regards et les têtes de cette foule, les uns assis, les autres debout, notamment ceux qui étaient à l'entrée, ou à la sortie, dépendant du point de vue. Elle vit la femme au symbole, et l'autre là, l'homme à la singulière allure.
Kipepeo reporta son attention vers "Yorick" qui étrangement parlait de poison dans le vin. Elle en fut muette d'étonnement. ¤Du poison ? quelle étrange idée ... Mais, pourquoi voudrait-on m'empoisonner moi ?¤ Une vague de soupçons s'insinuait dans l'âme de l'halfeline. Elle dévisageait son compagnon avec des grands yeux, essayant de rassembler quelconque réponse de négation. Pourtant son visage était sérieux, sérieux et probablement honnête pour qu'il veuille à tout prix qu'elle boive de l'eau à la place. Enfin, la parole fit place à la pensée. C'est qu'il allait devoir s'expliquer cet homme là
Je suis là Yorick, et je peut aider aussi, malgré ma taille, malgré mes faibles connaissances, nous sommes deux là. Alors racontes-moi tout, et vite !
- Mais voyons Yorick... Quel poison ? Elle dit quoi cette note et pourquoi diantre en voudrait on à ta vie ? Dis-moi donc ce qui te poursuis. Quels sont les démons que tu caches dans ton coeur et qui éteignent tes espoirs de vie aussi rapidement qu'une flamme soufflée sur une bougie. A nouveau elle jeta un regard dans la salle, cette foule semblait tout à coup d'une grande hostilité. Chaque regard était suspect, chaque rire devenait un sombre ricanement, chaque geste était un pas de plus vers leur destruction. C'était comme si ils s'étaient tous rassemblés en un immense monstre, une créature infernale composée de dizaines d'êtres, et cette créature cherchait non seulement à occire son ami, mais à l'entrainer elle aussi vers sa mort
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Aventurier retraité
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Télim n'était pas encore à l'article à la mort mais il n'était pas faux de constater que son estomac réclamait avec insistance qu'on s'occupe de lui. Il faut dire que le voyage avait un peu creusé son appétit et encore plus ses tours et détours d'autant que ses recherches étaient couronnées d'un saisissant échec et qu'il n'avait plus qu'à se rabattre sur le coutelas. S'il avait écouté le marchand à leur entrée dans la Cité de la Voile, il aurait certainement gagné un temps précieux. Se détournant du remue-menage alentours, il pénétra dans le Coutelas et il comprit à ce moment là que certaines coincidences étaient franchement suspectes, il ne fallait pas parler des rencontres opportunes. Levant les yeux aux ciel, le roublard se fraya un chemin jusqu'à elle, elle avait l'air aussi perdue que l'oiseau qui venait de tomber de son nid.....
- C'est pas comme cela que vous allez arriver à vous mettre un truc sous la dent! dit-il en souriant, venez, il y a de la place au fond et au moins nous serons assis et vous aurezune petite chance de pouvoir vous restaurer...
Sans en dire plus, il se dirigea vers une des tables au fond et prit place à une chaise, avant de lever une main pour rameuter une serveuse.
- Hey! Deux bières et deux plats du jours! furent les mots qu'il tenta de faire parvenir à la serveuse, avec espoir, tout en profitant pour jeter un coup d'oeil circulaire, histoire de voir ce que son regard pouvait accrocher....
« Plutôt vivre libre que mourir des chaînes de l’esclavage » Réputation 9Fiche de TélimAutre Pj: Belgos Dalaèl (Compagnie des Marches) Pnj's: Adrian Cormaëril (Conseiller) Isorion (MG Gardiens Sylvestre), La Guetnorn, Shevarra (Compagnie des Marches.)
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Aventurière
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Les ténèbres avaient quittés son esprit… Tout du moins pour le moment… Elle ne pouvait certes pas parler, mais, aussi angoissant que ce fut, elle était réconfortée par l’ambiance de la taverne. Elle était familière de ce genre d’auberges où les rixes pimentaient la vie, et surtout, distrayait la garde des discrètes fillettes, ce qui présentait un avantage certain. Et ces derniers temps Arianne avait besoin de la douce chaleur d’un âtre et de la lumière qu’il produisait. Qu’était un voleur sans les ombres, un voleur qui avait peur du noir? Arianne eut trouvé cette ironie très drôle s’il n’avait s’agit d’elle. Normalement, son cœur se serait rebellé et elle aurait cherché réparation auprès des deux lâches qui l’avaient salement abandonnée à son sort. Mais Arianne était épuisée à un tel point que laisser libre cours à la rage qui couvait eut consumé trop d’énergie. Elle se vengerait, nul doute là-dessus. Mais avant, elle devait trouver le moyen de survivre…
Un étranger interrompit le fil de ses pensées. Que lui voulait-il, celui là? Il venait profiter de sa faiblesse? Lui escroquer encore plus que ce qu’elle s’était déjà fait voler? Elle doutait qu’une telle chose soit dans ses cordes. Il était trop humain pour être vraiment maléfique. À moins que…
Ce jeune homme semblait vouloir l’aider… Difficile à croire si on se fiait à la population de Luskan ou des voyageurs du coin… Arianne était trop fatiguée pour lutter, trop fatiguée pour se questionner. Advienne que pourra… Elle allait se fier à cet étranger… Elle le suivit péniblement jusqu’à la table, tentant de lui sourire mais le résultat était peu convaincant. Il était plutôt penaud son sourire, en fait. Elle s’assit à l’endroit que lui avait désigné l’étranger et ferma les yeux quelques instants. Minuit sauta de son épaule pour atterrir sur ses cuisses. Il semblait vraiment soucieux, anxieux à la vue de sa maîtresse si abattue. Lorsque le jeune homme s’assit elle ouvrit les yeux et tenta de bégailler un remerciement, sans grand succès une fois encore. Elle essaya deux, trois, quatre fois… Elle était incapable de parler. Arianne ferma les yeux de dépit, puis les rouvrit, mis sa main sur Minuit et le désigna à son bienfaiteur.
- Je… Je croââââ qu’elle essaie de vous dire merci, formula posément le corbeau, d’un ton bas. Il ne fallait surtout pas que quelqu’un d’autre dans la taverne ne l’entende, cette ville semblait assez superstitieuse. Heureusement, le boucan devrait couvrir la voix du locace volatile. Et qu’elle va payer sa part aussi (Arianne désignait sa bourse à son familier.) Puis, Minuit parla, mais pour lui-même ce coup-ci : - Vous allez prendre soin d’elle n’est-ce pas, Monsieur? Elle souffre énormément et commence à avoir de la difficulté à prendre soin d’elle ces temps-ci.
Arianne sentit au creux de son ventre un petite voix exclamer son mécontentement à l’idée d’être désignée comme invalide, un résidu de fierté, mais elle était trop fatigué pour l’écouter. Et la sollicitude de son familier la touchait. Il était tout ce qu’il lui restait…
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Aventurière
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Et bien, le jeu commencer à exaspérer la jeune ensorceleuse, continuer à jouer signifiait encore négocier avec des paranoïaques et des xénophobes. Non cela suffisait, Arsia était épuisée, un long voyage la précédait. L’idée de parcourir de long en large la ville à la recherche d’un logement la terrifiait.
¤Bon, va pour le Coutelas, espérons que cela ne soit que temporaire…¤
Arsia quitta l’auberge de la même manière dont elle avait fait son entrée, il ne fallait surtout pas rompre les apparences. Une fois dehors, elle soupira, sa prochaine destination était le Coutelas. L’idée ne lui plaisait guère mais bon avait-elle vraiment le choix au final. Son regard se porta sur son familier, la belette venait de grimper à l’épaule de la mulan.
« Et bien ma chère Corile, si tu avais au moins choisit la bonne pièce dès le début, tu m’aurais épargné ce jeu ridicule. »
En réponse, la belette n’eut qu’un regard furieux envers Arsia. La jeune ensorceleuse ne put sourire au vue de la réaction de son familier.
« Voyons Corile, tu sais bien que je plaisante, que tu peut être susceptible. »
Étrangement, Arsia semblait de bonne humeur, et c’est d’un pas décidé qu’elle se rendait au Coutelas.
La vie n'est qu'une équation, tout obstacle doit être résolu par la logique et non les sentiments.
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Capitaine
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Septième jour du moi de nuiteuse année de la magie sauvage (7 nuiteuse 1372)Lieu : Luskan Climat : Ciel clair légèrement nuageux à l'horizon, vent moyen Température: environs 3°C Moment: MidiKipepeo, PhélèsGêné et blessé dans son orgeuil, le serveur repris les verres, pour revenir peut après avec une bouteille de bon cru, quoique loin d'être fameux, dont la cire et le sceau fermait encore le bouchon. Écartant tout risque d'un possible empoisonnement. Il apporta aussi trois verre propre qu'il lava devant eux, et s'engagea à boire la première gorgée s'ils trouvaient cela nécessaire. La boisson était évidement offerte par l'auberge en compensation du tord causé par la mésaventure.
Cet événement eu pour effet de rassurer Kippepéo, tout de suite moins inquiété et notant de ci de là quelque regard plutôt amicaux. Ou n'ayant rien à voir avec la haine. Cependant, quelques regard franchement menaçant leur étaient destiné, et deux trois personnes au regard mesquin semblèrent s'amuser de ses regards craintifs.Arianne et TélimRapidement installé et servit put contenter son estomac, moins bredouille que ses recherches. Écoutant vaguement ce que le corbeau lui croassa. Le fouilli de la taverne nécessitait toute son attention, il avait vaguement cru apercevoir une connaissance. Mais le visage, le noms qui s'y ratachais, et le lieux de la rencontre avaient disparut comme l'écume entre deux vagues. L'animation des lieux rendant de toute façon difficile toute identification.
Néanmoins il s'apperçut rapidement qu'aubergiste et serveur connaissaient bien les habitués, peut être en apprendrait-il plus auprès d'eux?ArsiaChemin faisant vers l'auberge, la jeune femme, eu le soulagement d'enfin pouvoir passer relativement inaperçue. Les regards se faisaient moins lourds, et les langues se déliaient.- T'as entendu ça, il paraît qu'un mage d'eauprofonde a été tué près de la citée, et son cadavre pillé. Sans doute un espions, ils n'ont eu que ce qu'ils méritaient. Un peu plus loin, deux gardes parlaient- Des étrangers se sont encore battu dans la citée, à croire qu'ils ne viennent que pour troubler l'ordre. Elle constata plus loin des traces de combats dans une ruelles. Bien qu'aucun cadavre ou traces de sang ne lui sauta aux yeux. Alors qu'elle explorait les lieux la garde arriva.- Hé vous! Encore une de ces voleuse d'étrangère, que faites vous ici? Vous revenez sur les lieux de votre crime? Xp Cliquez ici pour dérouler le parchemin... Phélès 120 + 240 (2post lvl3+ 3post lvl4) + 45 (xp d'aventure) + 200 (xp de rencontre) = 605 Arsia 85 (5post lvl1) + 40 (xp d'aventure) + 100 (xp de négociation) = 220 Kipepéo 200 (5+1post lvl2) + 60 (xp d'aventure) + 200 (xp de rencontre) = 460 Arianne 76 (4post lvl1) + 36 (xp d'aventure) + 200 (Xp de rencontre) = 312 Télim 160 (4post Lvl2) + 30 (xp d'aventure) + 200 (xp de rencontre) = 390
nombre de post
Télim 9 Arsia 8 Arianne 8 Kipepéo 11 Phélès 11 Ce message a été modifié par Jebeddo le Mercredi 26 Mai 2010 à 18h30
Parfois il faut se cacher dans l'ombre pour dénicher le mal ou ses secrets.
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