A la recherche des âmes perdues, Arkaius, Dinenda et Nirannor

Narration

4 nuiteuse 1372 le matin

Les explications ne se firent pas attendre. Les humains n'étaient franchement pas très enthousiaste pour progresser de nuit. Même si Béliard était tout proche, la moindre altercation serait problématique pour eux. Aussi décidèrent-ils de camper pour la nuit. Ils se posèrent en bord de piste alors que les autres voyageurs se firent de plus en plus rares. Ils avaient décidé de se risquer pour une marche de nuit autant les laisser seuls à le faire. Personne ne vint près d'eux ni ne les dérangea.
La nuit fût calme et sans histoire ou presque. Ils purent faire davantage connaissance mais sans plus. La fatigue aidant ils purent se reposer du sommeil du juste moyennant des tours de garde respectif.
Il faisait froid, comme les précédentes nuits, mais ce qui les perturba fût un bruit étrange. En fait de bruit il s'agissait plus d'un hurlement d'une créature qui déchira le silence nocturne. Cependant, ils étaient trop loin pour pouvoir localisé précisément l'origine et la nature de ce hurlement. Probablement une créature qui venait de se faire chasser par un prédateur quelconque. Le reste de la nuit fût d'un calme plus que reposant et salutaire.

Le lendemain matin, tout le monde se leva prestement. Ils se dirigèrent rapidement vers leur destination. Le voyage dura un peu moins de deux heures. Les portes du village étaient ouvertes et quelques gardes se tenaient devant ainsi que des cavaliers en grand nombre. A peine le groupe arriva presque à la hauteur des portes, que la troupe d'une dizaine de cavaliers partie dans leur direction et les croisa sans s'arrêter. Quelque chose avait du se passer mais, impossible de savoir quoi. Devant eux, six gardes en arme se tenaient devant la porte. Une grande nervosité était perceptible dans leur rang sans pour autant qu'ils se montrent hostiles, du moins pour le moment.

La nuit avait été froide, mais moins glaciale que ce qu’il avait déjà connu depuis leur départ d’Eauprofonde. L’elfe lunaire se réveilla en pleine forme. Il fit le tour de ceux qui l’accompagnait et constata avec soulagement que tout le monde allait bien. Il avait perçu le hurlement lointain qui s’était répandu dans les airs silencieux de la nuit.

Cela l’avait inquiété, car si le prédateur qui avait frappé se dirigeait par ici, le combat serait probablement loin d’être gagné d’avance. Il y avait des chances qu’un animal capable d’hurler comme ça ne devait pas être petit. Ce qui impliquait que le chasseur pourrait fort bien s’en prendre à eux, si le désir lui prenait. Fort heureusement, il n’en avait rien été.

Dinenda réveilla doucement son corps refroidi par quelques mouvements simples de rotation. Puis, il s’éloigna un peu du groupe, fit quelques passes d’arme avec sa Arkerym. Une fois réchauffé, il s’assit en tailleur à même le sol. Tenant son épée à deux mains, sa lame froide posé sur sont front. L’Innatoh entra en communion avec les énergies magiques qui se trouvaient partout sur Faerûn. Il sentait les fils de la tapisserie pulser de cette puissance brute, qui ne demandait qu’à être tissé pour fournir à son utilisateur les sorts qu’il souhaitait.
Le Gardien des Mystères aimait se moment où il se sentait en parfaite harmonie avec le monde naturel qui l’entourait.


Après quelques heures de marche, le petit groupe se présentait donc devant les portes de Beliard… enfin. Pour autant, ce qui aurait dû être un soulagement d’atteindre le but fixé. Fut plutôt source d’inquiétude. Et ce à plusieurs titres, tout d’abord il était inquiet par sa sœur Cynwall et il espérait avoir de bonnes nouvelles de la part de Neffalasièl. En outre étant donné qu’elle ne devait plus tarder à se présenter dans ce village, il espérait que le cri entendu n’avait rien avoir avec l’Avariel.
Enfin, ce fut l’agitation qui régnait à l’entrée du village qui lui semblait inquiétante. L’elfe lunaire craint tout d’abord qu’ils en fussent la cause. Les cavaliers passant à leur coté, lui permirent d’écarter cette hypothèse. Il y avait là un nouveau mystère que l’elfe argenté souhaitait pouvoir éclaircir, au moins un petit peu.

Le plus naturellement du monde, il se dirigea vers les gardes restants, avec un air d’inquiétude dans les yeux.

- Alae messieux, que le soleil brille sur cette journée. Heu dite-moi, il se passe quoi là ?

Arkaius se plia bien volontiers au souhait exprimer par la majorité du groupe. Cela faisait plusieurs jours déjà qu'il avait quitté le confort et la protection toute relative du monastère. La fatigue et la lassitude prenaient peu à peu le pas sur sa volonté de fer, dont il faisait preuve habituellement. Il ne se sentait guère l'envie de continuer à marcher dans la nuit au risque de mettre sa vie en danger. Même si l'idée de camper une fois de plus dans ce froid insoutenable ne l'enchantait pas d'avantage, c'était la meilleure solution. Ainsi qu'il l'avait dit à Nirannor, il jeuna durant le diner et passa le restant de la nuit emmitouflé dans sa chaude cape de daim, endormi dans la position du lotus. Les hululements des sinistres créatures nocturnes ne furent plus qu'un mauvais rêve dont il n'eut aucun souvenir à son réveil aux premières lueurs de l'aube. Le lendemain matin, il reprit la route avec ses compagnons d'infortune, mais il resta silencieux jusqu'à être arrivé aux portes de Béliard. Un silence pesant et de mauvaise augure.

Ce pressentiment fut aussitôt par la présence de nombreux cavaliers quittant le village, partant surement combattre un quelconque ennemi se situant dans les environs. Cela lui rappela le lointain spectacle des chevaliers Thayens partant au front pour combattre les berserkers de Rashemanie, lorsqu'il était enfant. A dire vrai, il avait même révé de rejoindre cette glorieuse caste guerrière d'élite. Mais ses parents, deux Sorciers Rouges d'influence notable, l'avaient entrainé sur la voie de l'érudition. Dinenda se précipita à la rencontre des cavaliers restés à l'entrée du village. Le moine se lança à sa suite afin d'écouter la discussion qui allait s'ensuivre. Il les salua simplement d'un simple hochement de tête, préférant garder sa salive pour le moment. Il dévisagea les gardes un à un, essayant de percevoir le moindre signe d'hostilité à leur égard.

Arkaius utilise Psychologie afin d'avoir une idée de l'état moral des gardes de Béliard.

Cette nuit avait permis de discuter un peu plus avec ses nouveaux compagnons, même s'il ne savait toujours pas quoi penser des tensions entre Arkaius et Dinenda. Ainsi il se sentait un peu plus en sécurité et il aurait été prêt à combattre à leurs côtés la créature à l'origine de cet étrange hurlement. D'ailleurs, ce cri n'avait pas mis Ashyn dans les meilleures dispositions pour le restant de la nuit : de ses instructions de mission, il s'était souvenu que Neffalasièl enquêtait sur d'étranges attaques d'animaux devenus fous dans cette région et faire ce genre d'expériences ne l'enchantait guerre... Malgré tout, à la levée du jour il se sentait reposé et prêt à avaler les dernières lieues qui les séparaient de Beliard.

Sur le chemin, il essaya de chasser ses pensées négatives de la nuit : il est vrai que la marche à l'air frais -voire froid- avait des vertus revigorantes et bienfaisantes. Ils arrivèrent bientôt au village de Beliard et l'effervescence militaire à ses portes ne présageait rien de bon. Que s'était-il passé ? De telles troupes représentaient une force militaire conséquente et même si Ashyn osa penser à un lien entre le hurlement nocturne et la mobilisation matinale des troupes, il chassa cette idée pour l'instant.

Il suivit Dinenda et Arkaius en direction des gardes, curieux des explications qu'allaient êtres données suite à la question de l'elfe. Après tout cette région était bien dangereuse et les réponses avait toutes les chances de les concerner. Il salua à son tour d'un mouvement de tête et ajouta d'une manière amicale mais néanmoins préoccupée :

- Pardonnez notre curiosité, mais des bruits courent que la région serait risquée ces temps-ci ? A vrai dire, des voyageurs nous ont raconté avoir entendu des hurlements inquiétants... Mais après tout, les animaux ont bien le droit de chasser un peu ! S'exclama-t-il sur un ton volontairement plus léger pour réduire l'impact de ses questions. Puis faisant mine de réfléchir, il continua "Mais voyez-vous, nous voyageons à travers la région... et si effectivement danger il y a, peut-être devrions nous nous abriter quelques jours dans votre village, si par chance il reste des places à l'auberge ?"

Une nuit comme tant d'autres passées sous le ciel de ces terres froides. Entre court sommeil et garde, Nirannor s'était reposé. Même si au beau milieu de la nuit, quelques hurlements encore plus glacial que le froid qui les entourait, s'était fait entendre au lointain.

Le lendemain, leur marche les emmena dans le petit village de Béliard dont le rôdeur n'avait encore eu la joie de visiter. Mais force était de constater que le jour de leur venue ne semblait pas des meilleurs pour une visite guidée. De fortes agitations remuaient les habitants de ce village et une poignée de cavaliers fondèrent vers les grands espaces.

Comme à son habitude, son ami Dinenda ne put s'empêcher de quérir quelques nouvelles auprès des gardes, suivi de près par leur nouveau compagnon de route. Dans ce contexte, le rôdeur préférait se tenir à l'écart, il n'avait guère de faciliter à parler à ceux qu'il ne connaissait pas, préférant observer les réactions de chacun.

Et puis, aux tréfonds de son âme, une petite lueur d'espoir naissait. Quelques paroles revinrent résonner dans ces oreilles...Béliard, point de rendez-vous avec l'Avariel, celle qui emporta le corps de sa bien aimée, celle qui pourrait lui certifié que son amour était toujours vivante. Mais Nirannor avait beau scruter les alentours, points de trace de l'être ailé. Alors, il s'approcha de son ami et lui glissa quelques mots.

- Je vais faire quelques pas dans ce village.

Nirannor n'attendit pas de réponse et s'éclipsa vers le centre du bourg.

Nirannor visite le village et tente de percevoir des traces de l'avariel

Narration

Arkaius psychologie résultat incertain
Dinenda art de la magie jet 12 échec

4 nuiteuse 1372 le matin

Lorsque le groupe se présenta face aux gardes, ceux-ci parurent plutôt méfiant et même quelque peu sur la défensive. Quelque soit l'objet de cet état d'esprit, les compagnons risquaient d'en faire les frais. Arkaius nota tout de même que plusieurs gardes étaient près à dégainer leurs armes et n'attendait peut-être qu'un simple ordre ou un simple geste de leur part pour passer à l'action. L'un d'entre eux pris la peine de répondre à Dinenda. Ils bloquèrent toutefois l'accès à Nirannor ne le laissant pas approcher de l'entrée du village.

-Restez groupé, nous devons procéder à un contrôle de routine. Ne bougez pas merci.

Un autre garde tout habillé d'une robe verte se présenta devant eux. Il prononça quelques mots d'un langage que personne à part Dinenda compris, sans parvenir à identifier ce dont il s'agissait. Puis l'autre homme poursuivit.

-Veuillez décliner vos noms et la raison de votre passage ici et combien de temps vous resterez ici.

Ils notèrent que quatre archers se tenaient derrière les palissades du village et les surveillaient de près.

L’effervescence ambiante à la porte avait bien mis la puce à l’oreille des aventuriers ; la réponse et l’attitude des gardes, n’en étaient que plus claires : mieux valait maintenant ne plus bouger et se confronter à ce contrôle de routine sans broncher car la tension apparente était bien réelle et les quatre archers aux aguets, qu’ils n’avaient d’ailleurs pas vu en arrivant, le confirmait. La meilleure méthode pour obtenir des renseignement utiles était -outre rester en vie en prime abord- obtenir la confiance de ses interlocuteurs, ce qu’ils se devaient de faire maintenant pour le bien de la mission.

- Messires, je suis Ashyn Futhvuer, des Marches d’Argent. Nos intentions sont purement pacifiques car nous attendons une amie et l’abri de votre enceinte était notre point de rencontre. Quant à la durée de notre séjour, nous l’espérons au plus court car sinon malheur pourrait lui être arrivé. Se tournant vers Dinenda qui se tenait juste à sa droite, demandant implicitement sa confirmation, il continua : « Si possible, nous souhaiterions peut-être passer cette nuit dans vos mûrs... ? »

L’un des gardes s’était démarqué des autres : il était en effet vêtu d’une robe verte et avait prononcé quelques mots incompréhensibles à leur approche. Prenant cette homme pour le chef des gardes, Ashyn avait répondu en le fixant droit dans les yeux, non par provocation, mais pour montrer sa bonne foi. Ce faisant, il avait aussi légèrement écarté les bras, éloignant ainsi ses mains de son Morgestern et de la crosse de son arbalète.

diplomatie ?

L’accueil réservé fut des plus glacials, mais étant donné les circonstances apparentes, rien n’était plus normale. Dinenda ne réagit pas immédiatement aux propos du garde. Ashyn fut le plus prompt et l’ensorceleur apprécia la diplomatie de l’humain. Avec autant d’armes prêtent à se retourner contre vous, il fallait bien mieux faire profil bas. De toute façon, Beliard était proche de la Haute-Forêt. Il n’était aucunement l’intérêt des Gardiens Sylvestres de se faire des ennemis sans nécessité.

Il y eut quelque chose qui attira l’attention de l’Innatoh, ou plutôt quelqu’un. Ce fut d’abord un bref frisson, puis en y prêtant plus attention l’homme en robe verte parlait un langage qui n’était pas totalement étranger au Gardien des Mystères. Instantanément, l’elfe lunaire su qu’il s’agissait d’un pratiquant de l’art profane. La magie entrait en jeu, et étant donné leur position actuelle, il n’aurait pas été prudent de faire appel au mensonge. Ni de vouloir cacher quoi que se soit. L’omission était la seule alternative possible, tant qu’il ne saurait pas à quel sortilège l’homme avait appel.

Dinenda tenta de percer ce mystère et de savoir à quoi il avait à faire, pendant que Ashyn terminait d’expliquer la présence du groupe en ce lieu. Mais en vain, les mystères restaient entiers. La plus grande prudence était de mise dès lors, car le mage n’était probablement pas un débutant. Il fit un léger signe de tête pour signifier à Nirannor qu’il était inutile d’insister dans cette voie. Lorsqu’Ashyn tourna son regard sur lui, l’ensorceleur prit la parole pour confirmer les dires du membre de la Compagnie des Marches. Ce faisant, il écarta ses bras en ouvrant ses mains afin de signifier qu'il ne cachait rien et que ses intensions étaient pacifiques.

- Bien, on se détend. Nous ne sommes pas vos ennemis. Je me nomme Dinenda Mythrandir, j’habite dans la Haute-Forêt et je rentre chez moi. Comme vous l’a expliqué mon camarade, nous avons un rendez-vous avec une amie. Aussi, nous ne demandons que la possibilité de profiter de la sécurité de vos murs et de la bienveillance de votre garde, pour nous reposer en l’attendant. Peut-être dépenserons-nous également quelques pièces chez les commerçants de votre village. Mais nous ne sommes pas ici pour vous créer des problèmes.

L’elfe lunaire marqua une légère pause pour reporter un instant son attention sur le thaumaturge. Et il termina simplement, par répondre à la question du garde.

- Quand à la durée, tout dépendra du temps que mettra notre amie pour nous rejoindre. Mais cela ne devrait pas excéder quelques jours, tout au plus.

Tout ceci n’était que pur réalité. Pour autant, il n’était pas serein. La magie pourrait dévoiler des choses auxquelles il n’avait pas pensé. Et celui qui cristallisait cette inquiétude était bel et bien Arkaius. Lui n’avait percé aucun de ses secrets. Il avait su le faire parler, mais n’avait rien vu de ce que cet humain étrange pouvait bien cacher. Ce mage là, pourrait peut-être bien se voir révéler des choses que Dinenda ignorait.

L’ensorceleur tâcha de faire appel à sa mémoire pour savoir le type de relation que pouvait bien entretenir ce village avec la Confrérie. Ils étaient voisins, mais l’elfe argenté n’était pas certain qu’il y eut des relations entre eux, et s’il y en avait de quelles natures étaient-elles ?

Arkaius laissa vagabonder son regard ici et là, remarquant l'attitude peu avenante de leur comité d'accueil. Ces gardes étaient promptes à les tailler en pièce au moindre geste suspect de la part de la petite troupe. Le moine fixa homme à la robe verte. L'étrange dialecte dans lequel il s'était exprimé ne lui disait rien de toute évidence. Sans doute un patois local ou un quelconque langage secret de guilde. Le Thayen avait d'autre sujet à penser que des réflexions linguistiques, aussi oublia-t-il bien vite ce détail. Dinenda et Ashyn avaient obtempéré à la demande d'un des gardes. Il ne voyait pas ce qu'il pouvait dire de plus sur ce sujet. Il remarqua que Nirannor avait tôt fait de s'éclipser. Arkaius aurait aimé faire de même mais les gardes les avaient dans le collimateur. Aussi se plia-t-il à son tour à l'interrogatoire. Sur un ton monocorde trahissant sa nette envie d'en finir, le moine de la Mort Longue déclina à son tour son identité.

"Je me nomme Arkaius Garaundor. Quand aux motifs de ma présence en ces lieux, j'accompagne les messires que voici car je me rend moi aussi dans la Haute-Forêt. Il se trouve que votre village est une escale indispensable durant notre voyage. Maintenant si vous voulez bien nous excuser..."

Arkaius se tut et tenta de se frayer un passage entre les gardes afin de pénétrer dans le village, se dirigeant, si leurs hôtes le lui permettent, vers un établissement suffisamment digne pour lui offrir un gite et un couvert durant quelques nuits. D'un geste de la main, il invite le reste du groupe à le suivre.

Arkaius cherche une auberge un peu bourgeoise pour séjourner à Béliard.

Nirannor fut vite arrêté dans son élan et d'un coup d'oeil, estima que les forces en présence étaient bien plus forte que sa seule épée. Alors, sans broncher il retourna près de ses compagnons de route.

Il attendit qu'ils aient tous décliné leur identité comme leur demandait un des gardes, pour s'exécuter à son tour.

- Nirannor tel est le nom que me donna mon père à ma naissance. J'accompagne mon ami Dinenda et comme il vous l'a dit, nous avons rendez-vous en ce lieu. Mais je vois que l'hospitalité des gens du Nord n'est pas des plus chaleureuse. Que craignez-vous pour prendre toutes ces précautions ? Quatre voyageurs fatigués vous feraient-ils peur ?

Nirannor toisa du regard le garde à la robe verte et continua.

- Pensez-vous que si nous voulions vous voler, tuer ou je ne sais quoi encore,nous serions arrivé comme nous l'avons fait ?