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Méfiez-vous des apparences!, Célestia et Ankh
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Maître de la Confrérie
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7ème jour de la Seconde Chevauchée d’Eleinte - 1372 CV, Année de la Magie SauvageLieu : Bastion de la Compagnie des Marches, quartier des visiteurs Temps : / Moment : Début de matinéeMJ Narration: Célestiaanehiel Meneii , Gaenor et Kerlomar n’eurent pas l’occasion de revoir Céléstia. Quand ils se réveillèrent deux heures après l’aube, leur compagne d’aventure avait quitté les lieux. En réalité, il n’avait fallut pas longtemps pour que la présence de la moniale soit connue de la Compagnie des Marches qui l’envoya chercher au petit matin par une femme arborant fièrement un brassard frappé d’une licorne barrée d'une épée d'or sur fond azur.
On réveilla la moniale et quelques minutes plus tard, les deux femmes marchaient en direction du Bastion sans que Celestia ne daigne prendre le temps de saluer ou dire au revoir à ses compagnons de route. C'était son choix. ainsi, au bout d’une dizaine de minutes d’une marche silencieuse, elles atteignirent l’imposante forteresse de la Compagnie que la moniale connaissait. Sans autres formalités, elles passèrent les massives doubles portes en bois bardées d’acier en saluant sombrement les sentinelles en factions, et sa guide l’emmena immédiatement dans le quartier des visiteurs où on lui avait attribué une chambre composée d’un lit simple mais douillet, un coffre de bois solide pour y ranger ses effets personnels, un baquet à l'usage du bain qui fumait déjà avec tout le nécessaire pour se laver. Un petit bureau muni d'une chaise et d'un nécessaire d'écriture. Un feu crépitait dans l’âtre la cheminée. Sur un tabouret était soigneusement plié un pantalon et une chemise amples ceinturés avec des écharpes. Le tout était neuf. De plus, une grand morceau de tissu était étendu sur le lit et ferait office de serviette. - Prenez vos aises, glissa la jeune femme, une humaine au teint cuivré, Je dois informer de votre arrivée Maître Théodus qui vous recevra d’ici peu, votre bain est avancé et avant que je prenne congé, avez-vous besoin d’autre chose ?
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Apprentie du Saule
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-Non merci, c'est amplement suffisant.
Le bain chaud qui l'attendait, serait une véritable bénédiction. Elle n'avait pas l'habitude d'un tel luxe mais elle profita du moment qu'il lui était accordé. Elle se lava consciencieusement mais le plus rapidement possible. Elle voulait surtout faire disparaitre l'odeur de chair de yuan-ti brûlée et ne plus penser à ses malheureux compagnons qui avaient disparu dans cet étrange temple. Elle n'éprouvait pas de tristesse de les avoir perdu mais plutôt un sentiment d'échec de les avoir abandonnés là-bas. Telles étaient ses croyances et tout membre du monastère savait qu'il existait un risque qu'il tombe au combat seul et abandonné de tous. Mais il n'était pas tout à fait exact que tous étaient restés là-bas, Mamon était revenu avec elle, sans compter les autres qu'ils avaient trouvés sur leur chemin. Il y avait surtout le fait de n'avoir pas su découvrir exactement ce qui se tramait dans ce temple. Tôt ou tard elle savait qu'il reviendrait sur la scène. Tôt ou tard elle devrait peut-être faire face à cette menace naissante. Mais pour l'heure, elle devait aller à la rencontre de Théodus. Elle sortie de son bain et se sécha. Elle s'habilla rapidement et rassembla ses affaires. Elle se demandait bien ce qu'il avait à lui demander. Elle avait déjà fait son rapport et Mamon en savait tout autant qu'elle. Une fois prête elle sortit de la pièce où elle se trouvait et se dirigea jusqu'au bureau du scribe Théodus. Elle se posta non loin de l'entrée et attendit qu'on demande sa présence à l'intérieur.
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Maître de la Confrérie
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7ème jour de la Seconde Chevauchée d’Eleinte - 1372 CV, Année de la Magie SauvageLieu : Bastion de la Compagnie des Marches, Bureau de Théodus Temps : / Moment : Début de matinéeMJ Narration: Célestiai vous voulez bien me suivre, demanda un secrétaire à Celestia en l’apercevant dans le couloir.
Obéissante, la moniale lui emboita le pas au serviteur et pénétra dans le bureau du Maître Scribe de la Compagnie des Marches. L’halefin était assis à une grande table de travail incurvée, taillée dans un bois délicatement réhaussé d’une essence plus pâle et qui trônait au centre d’une pièce aux murs de pierre recouvert de tapisseries. Deux fenêtres arrondies donnaient sur l’extérieur et permettait la lumière du jour d’éclairer les lieux. Le bureau était envahi de parchemins, de cartes et d’un bric à brac assez impressionnant où d’évidence, seul l’esprit acéré de l’être mètre était capable de s’y retrouver. En entrant, le regard de Célestia se posa instinctivement sur l’autre personnage qui se trouvait debout, face à elle, près du bureau. C’était un humain approchant de la cinquantaine. Dépassant le mètre quatre vingt, il n’était pas d’une beauté conventionnelle. Un nez proéminent, des pommettes et un menton assez affûtés pour être coupants, des lèvres trop pleines, mais son visage, encadré par une masse de cheveux argentés ébouriffés, retenait l’attention. Le genre de visage qu’on l’on ne pouvait s’empêcher de regarder en se demandant ce qu’il peut bien dissimuler. Vêtu de vêtement de qualité, aux couleurs sobres, sa carrure et l’épée qui pendait à son côte, au fourreau usé, attestait le fait que l’homme était un combattant.
Les prunelles noires de Théodus se posèrent sur la moniale quand cette dernière fit son apparition et son visage s’aurélola d’un léger sourire. | | -Avançez Celestia, avancez ! Je disais justement à mon invité que vous ne devriez pas tarder connaissant la célérité habituelle de membres du monastère des neufs portes et cela malgré le périple que vous avez vécu il y a peu, le hin ne lui offrit pas de s’asseoir, je vous présente donc le seigneur Ardan Septodarian, qui de par le passé à déjà eu recours à nos service...
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Le teint mât, les tempes grisonnantes, de petits lorgnons sur le nez, tout ceci font de Gauchecrampe un individu avenant. Mais au-delà de cette apparence frêle d’halfelin, il sait s’imposer par un regard mobile et inquisiteur qui décontenance souvent son auditeur. Maître-Scribe de la Compagnie des Marches, il sert le Bastion de Sundabar avec passion et fidélité. |
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L’homme s’inclina légèrement, sans prononcer la moindre parole tandis que Théodus renchérissait, l’air affable.-Et qui aujourd’hui sollicite de nouveau nos services pour une mission de récupération si je puis dire. On frappa lourdement à la porte de son bureau, Théodus haussa un de ses sourcils.- Et voici le retardataire ! Entrez Ank ! La porte s’ouvrit sur un demi-orque dégoulinant de sueurMJ Narration: Ankhnkh avait eu du mal à prendre sa place au sein de la compagnie. Si son arrivée au bastion s’était bien déroulée comme son incorporation, cela avait été tout autre avec Shevarra, sa chef de phalange dont le premier contact fut plutôt électrique d’où le traitement de faveur qu’il subissait depuis. Cela faisait presque un mois que le demi-orque appartenait à la phalange de l’aigle et il commençait à trouver le temps particulièrement long enfermer dans cette forteresse quelque peu austère. Ce matin là, il s’entraînait dans la salle d’arme face à des molosses quelque peu taquins pour ne pas dire moqueurs, ravis de pouvoir s’amuser un peu avec une nouvelle recrue. Un bizutage qui durerait tant que le demi-orque n’aurait pas effectuer sa première mission. On ne pouvait pas en vouloir à Ankh de vouloir passer à autre chose que le nettoyage des latrines, fourbir les armes de l’armurerie, la cuisine sans compter les marches forcées et les entraînements tous les jours en plus des corvées.Et si la patience du demi-orque était à souligner, il ne fallait pas abuser.
Mais ce jour là, la chance allait lui sourire.- Ankh ! Chez Théodus, au pas de course! hurla un sergent, à la moustache tombante qui arborait autour du coup le symbole de la phalange de l’aigle.Sur l’aire de combat, Ank entamait son troisième duel mais il planta sur place son adversaire, un guerrier du clan Dakargin, qui souffla de dépit. Non ce n’était pas aujourd’hui qu’il allait pouvoir jouer de son marteau de guerre.
Cinq minutes plus tard, essoufflé, en sueur, et sans s’être changé, Ank frappait à la porte en chêne du bureau du scribe. On l’invita à entrer. Ce qu’il fit séance tenante pour découvrir outre le scribe, deux personnes qu’ils ne connaissaient pas.
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Frère aigle
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Ankh avait pris pas mal de temps avant de pouvoir vraiment s’intégrer à la Compagnie, surtout depuis que Shevarra l’avait envoyé paître…
Mais un jour, il avait découvert le terrain d’entrainement. Son nouvel endroit. Là où il passait ses journées, du matin au soir, il combattait tout ceux qui osait de défier ; ou du moins, le temps pendant lequel il ne s’occupait pas de tâches qu’il jugeait pour le moins ignobles.
Ce jour là, un officier vint le trouver et lui hurla d’aller chez Théodus. L’officier portait le symbole de l’aigle autour du coup. Son moral retomba encore plus bas en constatant que même cet officier se comportait « méchamment » envers lui, il repensait à son entrevue avec Shevarra…
Il laissa tomber en s’excusant, le nain qui combattait avec lui, en lui lançant un : On finira ce combat plus tard ! Et il s’élança vers les escaliers, trop pressé de trouver le Scribe.
Une fois arrivé devant la porte, il s’arrêta en jurant :
- Quel imbécile ! J’aurais au moins pu prendre un bain, ou prendre la peine de me changer ! Pff ! Tant pis !
Il frappa et entra comme on l’y invitait. Deux personnes inconnues se trouvaient là. Il essayera de faire bonne impression, et il cacha sa gaité derrière un regard dénudé d’expression et une voix monotone.
- Vous vouliez me voir ? Lança-t-il après avoir salué d’un bref mouvement de tête les deux inconnus.
VOUS FAITES FACE A UN MONSTRE. (Je fais parler les pierres.) Fiche Ankh
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Apprentie du Saule
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a moniale répondit au salut de l'homme par le salut traditionnel du monastère. Elle s'inclina légèrement, les mains jointes et ses doigts enchevêtrés entre eux et appuyés contre sa poitrine. Elle se releva quand le dernier invité fit son entrée. C'était un semi orque, solidement bâti d'après ce qu'elle pouvait voir. Il était tout transpirant ce qui signifiait, selon Célestia, qu'il avait voulu rattraper son retard par une violente course, mais sans le succès escompté. Elle se retourna en direction de Théodus et de l'invité. Elle le décortiqua des yeux rapidement, examinant son costume, ses objets apparents, les bijoux et les moindre indices qui pourrait la renseigner sur cet homme. Elle resta attentive aux propos de Théodus et se garda bien de faire le moindre commentaire. Elle se contenta d'attendre et d'observer. On ne l'avait pas sollicitée pour prendre la parole, son devoir lui dictait donc de se taire et d'attendre patiemment. Elle en profita pour réfléchir au personnage qui serait selon toute apparence l'instigateur de sa prochaine mission.¤Une mission de récupération ? Si l'on envoie la phalange du rat c'est qu'il va falloir faire preuve d'une certaine discrétion et donc d'une certaine forme d'illégalité. Je n'aime pas ça, c'est un peu trop ombreux pour moi, mais attendons donc ce que va dire cet homme. Il n'en ai pas à sa première sollicitation, je dois pouvoir lui accorder le bénéfice du doute.¤ Célestia resta debout les bras collés le long du corps, bien campée sur ses pieds, attentive au moindre geste et à la moindre parole de l'homme qui venait demander les services de la compagnie.
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Maître de la Confrérie
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7ème jour de la Seconde Chevauchée d’Eleinte - 1372 CV, Année de la Magie SauvageLieu : Bastion de la Compagnie des Marches, Bureau de Théodus Temps : / Moment : Milieu de matinéeMJ Narration: Célestia et Ankhhéodus hocha brièvement la tête en direction de la moniale et du demi-orque, appréciant à leur juste valeur leur silence, évitant ainsi de se perdre en babillages inutiles. Le genre de chose que l’halfelin avait en sainte horreur. | | - Messire Septodarian ? N’ayez crainte, cette pièce dispose de toutes les protections nécéssaires pour que nous puissions converser sereinement. Nous pouvons parler sans crainte et en toute confiance, je puis vous l’assurer.
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Le teint mât, les tempes grisonnantes, de petits lorgnons sur le nez, tout ceci font de Gauchecrampe un individu avenant. Mais au-delà de cette apparence frêle d’halfelin, il sait s’imposer par un regard mobile et inquisiteur qui décontenance souvent son auditeur. Maître-Scribe de la Compagnie des Marches, il sert le Bastion de Sundabar avec passion et fidélité. |
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Le ton du hin était empreinte d’une certaine chaleur, comme à son habitude, il savait se montrer affable, surtout quand cela pouvait rapporter de potentiels subsides à la Compagnie. Le scribe jeta de nouveau un regard à Celestia et Ankh avant d’inviter d’un geste l’humain à prendre la parole. Après un court moment de réflexion, il obtempéra, dardant sur Céléstia et Ankh, un regard franc avant de donner quelques explications.- Faisons simple alors et allons au but. Il y a quelques semaines, une mission archéologique financée par l’université de Lunargent à disparue… Ardan continua sur un ton monocorde, ses yeux glissant successivement sur les deux membres de la Compagnie. A dessein, il n’entra pas dans les détails, se contenta de survoler l’affaire…- Avez-vous des questions avant de poursuivre? demanda le lunargentin en haussant un sourcil.Théodus quant à lui, était calé dans son fauteuil et dévisageait la petite assemblée, le visage cette fois impassible.
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Apprentie du Saule
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Frère aigle
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Ankh essoufflé, tenta de plonger son esprit dans la situation avec succès. La mission ne semblait pas bien compliquée. Il suffisait apparemment de retrouver un vieillard ? Le sujet se corsait lorsque que l’homme parla d’artefact, Ankh ne connaissait rien à la magie.
Bien, des gens peu recommandables, peut-importe, s’il s’agissait juste de les tuer, le boulot serait vite fait ! A moins qu’ils ne soient un peu trop pour trois ! Ces truands avaient même éviscéré un secrétaire, ragoutant !
Si des agents avaient étés envoyés sur place, et qu’une expédition partait pour la Haute Forêt, localiser les artefacts ne serait pas très compliqué.
Il laissa l’homme finir pour ajouter :
- Si je comprends bien, il faut localiser les artefacts et stopper les assassins ? Comment reconnaitra-t-on ces artefacts ? Et avons-nous des indices sur les malfrats, et sur leur nombre?
Bien, il suffisait de partir avec l’expédition, pister, courir, tuer, récupérer ! Tout cela en forêt, une vraie balade pour le demi-orque. Pourvu que les malfaiteurs ne soient pas trop nombreux ni trop entrainés.
VOUS FAITES FACE A UN MONSTRE. (Je fais parler les pierres.) Fiche Ankh
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Maître de la Confrérie
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MJ Narration: Célestia et Ankhrdan poursuivit. Artémus Illance Davion était un érudit dont l’importance était réelle pour les Marches, ses recherches sur les anciens royaumes elfiques du Nord étaient reconnues en particulier concernant les royaumes elfiques de Siluvanede et celui d’Earlann, auquel il vouait une véritable passion. La volonté d’Ardan était de savoir ce qu’il était advenu de lui et s’il était vivant, de le ramener à Lunargent, et cela à n‘importe quel prix. Si artefacts il y a, ils seraient bien évidemment plus en sécurité entre les murs de la capitale des marches que partout ailleurs.- Nous ne voulons en aucune façon intervenir officiellement, c’est pourquoi nous faisons appel à la compagnie. Messire Théodus m’a assuré qu’il pouvait satisfaire ma demande. L’objectif étant de vous joindre à la mission de recherche qu’une des filles jumelles d’Artémus, Katrina est en train de préparer à Everlund. Vous retrouverez sur place un de nos contacts, Robyn Eléryn qui assure la sécurité de Katrina, et vous vous mettrez à sa disposition. Je me suis arrangé pour qu’elle patiente jusqu’à la fin de ce mois pour quitter Everlund, le temps pour elle de régler l’intendance. La voix d’Ardan mourut et Théodus reprit la parole, son visage exprimait une intense réflexion.- Messire Ardan, nous nous trouvons loin d’Everlund sans vouloir vous offenser, cela va prendre du temps avant qu’ils ne rejoignent cette cité, beaucoup de temps Le guerrier esquissa un léger sourire.- J’espère que vos hommes n’ont pas le mal de l’air, rallier Lunargent ne sera qu’une formalité si j’ose dire. L’halfelin hocha simplement la tête avant de regarder Célestia et Ankh. | | - Bien, vous savez désormais ce que nous attendons de vous, si vous n’avez rien à ajouter ou à redire, je vous invite à rejoindre l’armurerie où Gorm vous attends pour régler les affaires d’intendance pour préparer votre départ.Je vous reverrai à ce moment là
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Le teint mât, les tempes grisonnantes, de petits lorgnons sur le nez, tout ceci font de Gauchecrampe un individu avenant. Mais au-delà de cette apparence frêle d’halfelin, il sait s’imposer par un regard mobile et inquisiteur qui décontenance souvent son auditeur. Maître-Scribe de la Compagnie des Marches, il sert le Bastion de Sundabar avec passion et fidélité. |
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Le silence qui suivit la déclaration du scribe était une évidence, soit l’humaine et le demi-orque réagissaient soit ils obtempéraient aux ordres de Théodus.
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Apprentie du Saule
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coutant attentivement le discours de leur commanditaire, Célestia attendit qu'il finisse pour qu'il éclaircisse quelques points qui lui paraissait obscurs. Prenant son ton le plus sérieux qu'elle pratiquait à son habitude elle le questionna.-Un instant maitre Théodus je voudrais juste un petit éclaircisssment. Des jumelles ? Où se trouve l'autre enfant et comment se nomme-t-elle ? Et j'ajouterai même comment les reconnaitre l'une de l'autre si jamais elle devait se retrouver côte à côte ? Il y avait quelque chose de louche dans tout ça ? Des jumelles. La moniale trouvait étrange cette soudaine révélation. Pourquoi seulement l'une d'entre elles étaient citée en plus ? Que devenait l'autre ? Elle s'imaginait déjà les pires des situations les concernant. En fait elle s'imaginait surtout devoir les différencier toutes les deux pour une raison qui lui était inconnue. Elle cherchait à prendre les devant, fidèle au dieu qu'elle adorait. De plus son histoire de ne pas vouloir s'impliquer lui paraissait étrange. Jusque où devait-elle s'impliquer pour la compagnie et le monastère ? Devait-elle cacher l'identité de Septodarian à n'importe qu'elle prix ? Il fallait qu'elle sache avant.-De plus nous faut-il garder le secret sur votre demande pour le cas où nous serions dans l'obligation de parler de vous ? Elle attendit un moment que l'homme veuille bien lui répondre avant de prendre congé d'eux et de se rendre à l'armurerie. Elle se demandait d'ailleurs pourquoi elle devait s'y rendre car elle avait tout ce d'elle avait besoin du moins le pensait-elle.
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