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Les bois de la Bête, La route des barbares
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Maître de l'Art
Chambre 31
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Seizième jour d'Eleinte Milieu de journée Dans le BoiluneLe combat avait été pour le moins épique. Volan, Vëla, Abby et même Barthélémy avaient subi des blessures qui, si elles n'avaient pas été fatales auraient bien pu le devenir sans un brin de soutien magique. Procacily n'avait pas lancé le moindre sort mais Zelkior avait été celui qui avait frappé avec le plus de violence le loup et, si chacun de ses coups était plutôt faible, Elode avait sapé les défenses de la créatures et avait fini par avoir raison de lui.
En somme, tous avaient participé dans la mesure de leurs capacités et la fierté qui pouvait se lire clairement sur le visage de Maître Barthélémy montrait à quel point cela était impressionnant. Mais le bûcheron n'était pas la seule personne dans la forêt et les visages de leurs autres compagnons étaient moins rayonnants. L'homme qu'ils venaient de sauver avait été incapable de combattre mais ce n'était pas la honte qui modifiait le plus ses traits. Il était indemne, ou en tout cas physiquement épargné, mais il était clair qu'il lui faudrait quelques minutes pour se remettre de la mort de son compagnon et du combat acharné qu'il avait vu. Il était pour l'instant pétrifié ne sachant s'il devait remercier ses sauveurs, se jeter sur le cadavre de son ami ou fuir au cas où les nouveaux-venus seraient encore plus dangereux que la créature sylvestre qui venait d'achever sa vie au milieu de leurs assauts.
Mais la personne qui avait le visage le plus fermé était Procacily. Il était difficile de dire s'il était en colère, s'il était vexé, s'il souffrait sans que personne puisse deviner pour quelle raison ou s'il était juste perplexe. Lui-même aurait sans doute eut du mal à le dire. Toujours est-il qu'il avait les larmes aux yeux même s'il essayait de le cacher. Il prit la parole une fraction de seconde après que chacun eut commencé à se remettre de l'affrontement qui venait d'avoir lieu. Il se dirigea vers le reste de son groupe mais ne finit par s'arrêter qu'une fois arrivé au cadavre du loup.-Il est temps pour toi de te reposer pour le reste des temps. Puisse la nature t'accorder le repos que ta bravoure mérite. Il se tourna alors de nouveau vers ses compagnons et l'étranger muet qu'ils venaient de sauver. Il le regarda quelques secondes et lu dans ses yeux qu'il n'avait pas le droit de faire l'office funéraire du mort. Il parla donc à ses compagnons. Il se racla la gorge et remit en place une mèche de ses cheveux roux en place avant de prendre effectivement la parole.-Mes amis, nous devons quitter cet endroit au plus vite. Les charognards ne vont pas tarder à venir et notre nouvel ami a besoin d'être un peu seul. S'il veut nous retrouver, il y arrivera et sinon ce n'est pas à nous de décider pour lui. Beaucoup d'entre vous sont blessés alors il va falloir que nous trouvions un endroit pour nous reposer. Mais, d'abord, nous devons partir. Je pense.
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Habitant des Royaumes
Chambre 26
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Lorsque le combat se termina et que le loup succomba enfin à ses nombreux adversaire, Volan se plia en deux, posant ses mains sur ses genoux après avoir lâché son trident au sol. Il se mit à respirer bruyamment et assez rapidement afin d'évacuer la légère fatigue qu'il avait connu pendant ce combat. Mais surtout se qu'il tenait à cacher était bel et bien ses yeux qui étaient rouges de sang et le tremblement de ses mains. Sa plus grande crainte avait encore eu lieu, il s'était senti partir à un moment du combat, emporté par l'adrénaline, la folie des combats, les souvenirs et l'appel du sang. En plus, contrairement au combat précédent, celui contre les démons, il était blessé cette odeur de sang juste sous son nez avait eu un effet impressionnant sur son être et s'il n'avait pas reculé à un moment pour prendre cette fameuse potion de soins légers, anesthésiant alors la douleur, il était sûr qu'il serait devenu fou et se serait jeté sur son voisin proche.
Quand enfin il se redressa, il ne regarda pas les autres et alla directement prêt de son sac à dos pour y piocher son outre et boire de grandes lampées de son contenu. L'eau fraiche coulant le long de sa langue puis de sa gorge eut un effet reposant sur lui et quand il se retourna, ce n'était pas vraiment un sourire qui éclairait son visage mais bien un certain contentement. Même s'il pensait que seul il n'aurait pas eu l'ombre d'une chance face à l'énorme et terrifiant loup, il était heureux d'avoir pu abattre un tel béhémoth. Il se doutait qu'il ne devait pas y avoir énormément de créature comme lui dans le coin et cela l'impressionnait que la nature puisse en créer de telles. Se passant la main sur les lèvres pour essuyer la bave qu'il avait sur les contours de la bouche, restes de son " quart d'heure de folie " durant le combat, il s'en approcha et s'agenouilla à côté du corps pour promener une main sur la tête lupine, la caressant entre les oreilles et murmura pour lui même, suffisamment bas pour que personne ne puisse l'entendre.
- Il est tellement dommage que nous ayons du te combattre. Tu étais vraiment une créature formidable digne de respect et honorable. Que ta vie dans l'autre monde soit à la hauteur de se que tu étais sur le monde matériel. Vas, et saches que ton emprunte sur cette terre ne s'effacera pas.
Et comment son emprunte pouvait elle s'effacer alors que le guerrier tieffelin avait au bras, juste sous la partie protégée par sa chemise de maille, une énorme trace de morsure qui ne saignait plus. Mais le vêtement était déchiré et le reste de sa manche gauche couverte de sang. Le planaire passa une main sur la cicatrice d'un air absent puis se releva pour regarder les autres et surtout pour écouter Procadily parler.
- Faites comme vous voulez, moi je vous suis !
Cependant, au lieu de prendre le chemin de la clairière qu'ils avaient quitté pour combattre, car son regard s'était posé sur la jeune femme, la paladin qui était blessée. Sans regarder ailleurs que celle-ci, il marcha vers elle s'arrêta en face, la regardant droit dans les yeux, levant légèrement son visage en posant sa main sous son menton. Il lui souriait, la regardait, mais ne parlait pas. il n'avait pas besoin de mot pour cela, ses yeux reflétaient tout se qu'il pensait. Il était inquiet et cela se voyait. En un instant il avait tout oublié, le loup mort, ses camarades heureux et victorieux, sa propre blessure. Son esprit n'était plus occupé que par une seule chose : cette femme était blessée et elle avait besoin de soins.
Un homme ne se juge pas sur son apparence, mais sur ses choix et sur ses actes.Fiche de Volan Dante Réputation 5.5 Le Bien et le Mal n'existent pas, il n'y a que le Pouvoir et ceux qui sont trop faible pour le saisir !
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Aventurier en pause
Aucune chambre
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e souffle haletant, le monial porta enfin son attention sur les membres du groupe d’expédition. Les décrivant rapidement du coin de l’œil, tous semblaient sain et sauf. Au grand regret du disciple de Shar, qui laissa un sourire ironique transparaitre de son masque bienveillant.
Toisant du regard la créature gisant à ses pieds, il ne put empêcher un flot de question apparaitre en son esprit . ¤La surface recèle bien des choses !¤ Tout en essayant, en vain, de trouver des réponses à ses questions, il ferma les yeux quelques secondes. Portant son attention sur le flux magique qui se concentrait en sa main, il la laissa de nouveau parcourir son être, avant de retrouver un état latent. Rouvrant les yeux, il posa ses prunelles pâles sur la terre qui se dissociait petit à petit de son épiderme, avant de retomber poussière à ses pieds. L’adrénaline une fois dissipée, le monial retrouva une respiration beaucoup moins chaotique. Il pouvait à présent reprendre son rôle.
Réajustant la soie pourpre qui lui tenait les cheveux, il resta attentif aux paroles du rôdeur. Dissimuler derrière son masque, l’attitude du rouquin resta pour Zelkior source d’interrogation. Pourquoi cet homme les avait menés au combat, uniquement pour sauver ce misérable humain, trop faible pour pouvoir bouger. Pour seulement au final, l’amener vers une mort certaine vu l’état psychologique dans lequel il se trouvait à présent . ¤Mettre en péril une mission uniquement pour sauver cet homme ! Comment peux-tu te prétende être à la tête du groupe, avec de tels agissements. Remarque tu pourrais bien me faciliter grandement la tâche.¤ Portant de nouveaux son attention vers l’humain au sol, il était indéniable qu’il pourrait surement lui fournir quelques bribes d’informations pouvant servir. Tournant les talons vers le rouquin, il éleva une voix plaisante : -(commun) Messire Procacily. Pardonnez-moi mes propos mais, comment pouvez-vous laisser un homme comme cela face au danger de cet environnement, et surtout dans l’état ou il se trouve. Il est pour le moment incapable d’entreprendre quoi que ce soit et ses chances de survie sont bien maigres. Je suis désolé Messire, mais je suis incapable de laisser cet homme. Tournant la tête en direction du paladin, il éleva une voix identique. -(commun) Dame Vëla, nous ne pouvons laisser cet homme dans cet état. Et il me semble incapable de bouger pour le moment. Serait ce possible de partager votre monture avec cet homme, le temps qu’il reprenne possession de ces moyens ? Parcourant les quelques mètres qui le séparait de l’individu encore au sol, le monial s’agenouilla, le visage à la même hauteur que l’homme. masque bienveillant, il aborda un sourire et éleva une voix des plus compatissantes. -(commun) Je suis incapable de comprendre la douleur que vous traversez en ce moment, cependant nous devons partir maintenant. Vous devez nous suivre. Scrutant les environs il reprit. Dans quelques instants les charognards vont surement venir ici, attirés par le sang. Je ne connais pas les liens qui vous unissaient à cet homme, mais vous devez l’abandonner ici et partir avec nous. Levant les yeux vers Vëla, il l’incita en silence à venir l’aider dans sa tâche. ¤Quelle plaisanterie ! Si sa ne tenait qu’a moi je t’aurai soutiré depuis longtemps les informations potentiellement intéressantes, avant de mettre fin à ta misérable vie.¤
Réputation 9Fiche Zelkior < = mise à jour le 19/10/2011 Je suis l'ombre, insaisissable et mortelle, Mon esprit est une lame, Mon corps est une arme, S'adapter, C'est vaincre, Je sers la voix Unique, Je suis l'Ombre, Je danse et je tue.Le mantra des Ombres
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Soeur-Ours
Chambre 36
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Quittant le combat, car son incompétence au combat l'exigeait, la paladin de Torm blessée qui n'avait fait siffler que sa lame au vent, la rangea soigneusement dans son fourreau dorsal là où elle était le plus utile. Meilleure observatrice que combattante, elle prit une pause suite au combat mené par les hommes. Elode avait donné le coup de grâce avec sa baguette magique, au moins elle sauvait la donne. Volan avait été téméraire encore une fois, ce qui avait laissé des fourmis dans le corps de la jeune fille de la Rashémie qui avait pour lui, une attirance dérangeante. Zelkior quant à lui, avait été l'être suprême du moment; une magnificence de la nature. Il devait être un moniale pour combattre de cette façon, mais ça elle ne pouvait le savoir, même si elle avait depuis sa tendre enfance été en contact avec des moines. L'Ordre du Corbeau comporte plusieurs moines, au moins un représentant de chacun des ordres monastique. Zelkior avait combattu tel un Dieu, combinant calme, sérénité, force et intelligence, mais elle ne comprit pas son sourire ironique qui avait transparut sur son visage serein. Leurs employeurs, eux, avaient combattu avec aisance et résultat. La sagesse du roux lui valait un regard approbateur de la part de la folle de Torm.
Volan lui laissa une étrange sensation, ce dernier s'était approché du loup mort pour discuter. Procacily ne semblait pas non plus très enthousiaste de la situation. Quand Volan vint auprès d'elle avec ce regard... Elle rougi puis fit un signe de main en direction des blessures que le guerrier cornu arboraient, puis avec une voie douce:
- Vous avez besoin de soins Volan, j'y verrai une fois plus loin comme nous le conseil Procacily. Tenez bon d'ici là!-
La compassions de Zelkior toucha profondément la paladin de Torm. Son regard ne pouvait plus quitter cet homme vertueux. Il ne pouvait plus se séparer de l'étranger. Zelkior avait été, dernièrement, une énigme pour la paladin, mais là, ce qu'elle voyait et entendait la réconfortait dans son ignorance. Écoutant avec une attention nouvelle les propos du vertueux et talentueux itinérant des grands chemins, elle afficha un sourire complice en ajoutant:
- Bien sûr Zelkior, nous allons même embarquer son ami, nous allons le placer sur Abby pour pouvoir le transporter et lui procurer les obsèques qu'il mérite. Quant à lui, il peut prendre ma place sur Abby, je marcherai auprès de mon destrier en tenant les guides.-
Elle débarqua d'Abby pour venir aider Zelkior dans sa dévotion d'aide humanitaire et tous deux travaillèrent de concert pour hisser le cadavre et l'homme sur la monture de la jeune innocente et inexpérimentée de Torm.
Je suis la chevalière Solitaire, non pas par peur des humains mais par respect des humains, par respect du silence des humains, par respect de l'intégrité des humains. Je m'achemine jour après jour vers le temple de mon coeur et le soleil s'y trouve, s'y féconde la Rose qui se déploie Chevalier d'O. Je regarde la Source, je devient Source, je coule Source... Telle est ta répétition mantrique, chevalière Solitaire. Faire quelque chose à contre-coeur c'est faire quelque chose à contre courant; alors que être au coeur des Choses, c'est toujours être au courant. Fiche Vëla 1-Bénédiction*, Sacrifice divin, protection contre le mal*. 2-Éveil du péché*, Précision bénie*, Force du taureau*. 3-Soins modéré.
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Maître de l'Art
Chambre 31
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Seizième jour d'Eleinte Milieu de journée Dans le BoiluneLe premier qui s'adressa véritablement à l'étranger fut Zelkior. Dans son esprit, en dans les faits, il lui parlait avec douceur et affabilité et tout le monde comprenait le message qu'il exprimait. Tout le monde sauf son unique destinataire.
L'étranger était resté muet pendant de longues secondes après la fin du combat et le premier son qu'il prononça ne fut pas réellement un mot mais plutôt une sorte de sifflement. Et ce bruit fut accompagné d'un geste de recul. Ses deux mains vinrent se mettre entre son visage et Zelkior: son poing droit était fermé comme s'il s'apprêtait à frapper tandis que son bras droit était positionné de manière à pouvoir se défendre. Il changea légèrement de position, mettant son bras droit en opposition à Vëla, lorsqu'elle s'approcha de lui. Mais la partie de son corps la plus impressionnante de son corps était ses yeux. Il était impossible de déterminer qu'elle était le sentiment qui dominait le regard de l'étranger, et donc tout son être, mais le moine pouvait y reconnaitre plusieurs composantes qu'il avait déjà rencontré: de la haine, de la peur, de la colère, de la douleur, de l'incompréhension, du soulagement. Mais le dernier sentiment ne dominait pas vraiment.
Avant d'entendre parler Zelkior et Vëla, Procacily s'était tourné vers Volan et lui avait souri. Comme bien souvent, il était possible de lire sur le visage de Procacily une bonne partie de ses opinions et il était très clair qu'il remerciait Volan pour ce qu'il avait dit et pour ce qu'il avait fait. Mais son visage se referma vite et prit une mine contrite quand il s'arrêta pour faire demi-tour et parler à ses deux compagnons qui n'avaient pas prévu la réaction du barbare. Il posa sa main sur l'épaule de Zelkior et lui parla doucement car il savait que cela pouvait être douloureux d'agir en pensant aider et de n'être accueilli que par des gestes de défiance.-Mes amis, je crains de ne pas m'être exprimé clairement. Nous avons sauvé la vie de cet homme mais pour lui nous sommes toujours probablement des ennemis. Les Uthgardts haïssent tous les utilisateurs de magie et encore plus ceux qui osent s'aventurer dans ces bois sans d'abord le leur demander. Seuls leurs chamans usent de la magie et c'est toujours d'une magie plus proche de la nature qu'il est question. De plus, cette créature était un loup hors du commun, vous vous en rendez sans doute compte, et en la tuant nous avons détruit une force de la nature et c'est pour lui un crime. Pour ainsi dire, il n'était pas naturel que nous vainquissions cette pauvre bête et il ne peut que nous en tenir responsable. Qui plus est, son camarade est mort et il est vivant. Il n'est pas parvenu à la sauver ou, au moins, à partager son sort et il a sans doute honte d'avoir survécu grâce à l'intervention d'ennemis. Nous sommes les témoins de sa faiblesse et de sa couardise, c'est ainsi qu'il le perçoit, et nous sommes donc les ennemis de son honneur blessé. Malgré tout, il n'est pas fou ni injuste, nous l'avons sauvé et même s'il ne le perçoit sans doute pas avec autant de précision, il a une dette envers nous et il ne peut donc pas nous agresser sans que cela ne soit encore un obstacle au retour de son honneur. L'aider ne lui rendra pas sa fierté. Nous devons le laisser faire son deuil et faire son choix. Ils étaient deux seulement alors que nous sommes profondément dans la forêt. Cela ne peut signifier que deux choses: soit le reste de sa tribu est proche et il ne cours donc plus trop de risques, soit il était en mission dans le coin et il est probable qu'il nous assimile à un danger menaçant la forêt et donc qu'il cherche à nous suivre pour en savoir plus. Dans les deux cas, il est potentiellement dangereux et si je préconise de le laisser agir à sa guise tout en étant attentifs, je comprendrais aisément que vous souhaitassiez que nos objectifs principaux soient notre survie et la réussite de notre mission.
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Habitant des Royaumes
Chambre 26
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¤ Quel peuple étonnant. Ne pas aimer les manipulateurs de la Toile et se méfier de tout ceux qui n'étaient pas de leur peuple, voire même de la forêt est quelque chose d'étrange. Comment peuvent il espérer survivre, se développer et prospérer s'ils refusent tout contact avec les populations civilisées ? ¤
Toutes ses informations étaient intéressantes et donnaient envie au guerrier d'en savoir plus. Il allait demander des informations supplémentaires à Procadily, mais visiblement se n'était pas le moment. Le barbare semblait apeuré, gêné et surtout ne semblait pas avoir une quelconque compétence à la discussion. Volan regarda tout le monde et particulièrement Vëla qui lui avait dit qu'elle s'occuperait de ses blessures une fois qu'ils seraient installé quelque part pour le soigner. Sans même s'en rendre compte, le guerrier semi démon soupira d'aise. Son sourire se fit plus large et il regardait devant lui sans vraiment voir se qu'il y avait. Mais heureusement, il était tourné dans une direction qui faisait qu'il n'avait personne en face de lui. Se reprenant petit à petit, il secoua la tête et se demanda si son air absent et son sourire un peu niais avait été aperçu par quelqu'un. Mais comme personne ne se trouvait devant lui, il soupira de soulagement et se retourna vers tout le monde pour regarder se qui se passait et possiblement participer aux conversations. Il pouvait comprendre que Zelkior, mais surtout Vëla se sentent outragés et blessés par l'attitude repoussante du barbare alors qu'après tout, le groupe lui avait sauvé la vie, mais il faut dire que s'ils craignaient et rejetaient les lanceurs de sorts, avec Elode et Zelkior, ils étaient mal partis. Et comme eux collaboraient avec des manipulateurs de l'Art, étant en plus des voyageurs étrangers, du moins lui, il ne fallait plus s'étonner que l'accueil fut glacial. Cependant, bizarrement, Volan ne parvenait pas à se dire que le barbare allait les suivre, reconnaissant ou non. De plus, apprendre que le reste de la tribu ne devait pas se trouver loin, n'était pas pour le rassurer. Les rares informations qu'il avait sur ce peuple disaient qu'ils étaient de fiers guerriers, forts et puissants. Se regardant, Volan se dit qu'il n'avait pas vraiment de chance s'ils venaient à un affrontement. Blessé et luttant contre certaines de ses pensées, il ne se donnait pas l'ombre d'une chance face à des guerriers habitués aux rudesses du climat et de la faune locale.
Les dernières phrases de Procadily laissèrent le sang mêlé songeurs quelques instants. /Lorsqu'il prit la parole, il prit soin de se racler la gorge afin de contrôler parfaitement sa voix, craignant visiblement de la faire partir dans les aigus ou de grogner sans le vouloir. L'odeur de sang lui emplissait toujours les narines et il avait parfois du mal à contenir certaines de ses pulsions meutrières. Posant un regard carnassier sur la magicienne, il commençait à se demander si son sang avait la même couleur que celle des humains ordinaires ou si le fait de manipuler la magie depuis tant d'année en avait modifier la couleur, et peut être même le goût. Quant à son coeur, rien qu'en y pensant, le guerrier cornu s'en léchait les lèvres, tel un loup affamé. Un loup ? Rien qu'en pensant à celui qui était mort, il se mit à saliver, n'hésitant pas à s'essuyer la bouche avec ses manches quand cela commençait à trop couler le long de son menton. Secouant soudainement la tête, comme reprenant ses esprits, Volan se racla de nouveau la gorge et dit d'une voix plus grave que normalement à Procadily, essayant de nier se à quoi il venait de songer.
- tes vous en train de nous dire qu'il vaudrait mieux le tuer par soucis de sécurité ? Si c'est vôtre idée, il fallait nous le dire plus tôt, avant que nous risquions nos vies pour essayer de sauver la sienne, en luttant contre cette force de la nature. De plus, je ne pense pas que se soit une solution utile. Avoir un barbare avec une dette envers notre groupe peut toujours être utile si j'ai bien compris se que vous avez dis précédemment. Bon, et si on y allait maintenant ?
Joignant le geste à la parole, mais surtout pour s'éloigner de l'endroit et cacher aux autres le trouble qui pouvait se lire dans ses yeux et le faire grimacer de temps à autre, il récupéra son sac qu'il passa sur ses épaules et retourna à la petite mare où ils s'étaient arrêtés précédemment.
Un homme ne se juge pas sur son apparence, mais sur ses choix et sur ses actes.Fiche de Volan Dante Réputation 5.5 Le Bien et le Mal n'existent pas, il n'y a que le Pouvoir et ceux qui sont trop faible pour le saisir !
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Maître de l'Art
Chambre 31
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Seizième jour d'Eleinte Milieu de journée Dans le BoiluneComme personne ne semblait souhaiter émettre d'avis contraire à celui de Procacily, le groupe se déplaça lentement vers la mare qui avait été le lieu de leur pique-nique. Pendant les quelques secondes qu'avait duré leur transit, Procacily était venu se placer vers Volan qui était le seul à avoir donné son avis. Les mots du guerrier l'avaient un peu surpris et il voulait en parler avec lui.- Je ne dis absolument pas que nous devons le tuer, Volan. Loin de là. A mon goût, toutes personne à le droit de vivre, qu'il soit allié, neutre ou ennemi. Mais le fait est qu'il est plus probable qu'il nous considère comme des ennemis que comme des alliés. Même s'il acceptait de venir avec nous, ce serait plus pour nous surveiller que pour nous aider. Et s'il ne nous accompagne pas, il s'empressera d'aller prévenir sa tribu de notre présence. L'un comme l'autre peuvent nous être funestes mais cela peut aussi être ce qui nous sauvera en fin de compte. Je n'ai pas la science infuse, juste l'espoir qu'à la fin tous nos actes seront pesés à leur juste valeur. Quand ils revinrent là où ils avaient laissé quelques traces de leur passage, un lièvre était en train de renifler avec méfiance l'herbe qui partit en courant aussitôt qu'il sentit du mouvement dans son dos. Il ne fallut pas longtemps pour le groupe pour être prêt à repartir, comme ils avaient déjà rassemblées leurs affaires avant de se ruer au combat. Malgré tout, ayant toujours l'insigne espoir que le barbare viendrait à eux, Procacily encouragea ses compagnons à ne pas se presser.
Et, en effet, deux ou trois minutes après les aventuriers, le barbare arriva. Son visage avait maintenant repris le masque de dureté et de sérieux qu'on pouvait s'attendre à voir sur la face d'un gardien des bois trouvant des intrus. Mais s'il avait l'air d'être mécontent, il n'avait pas l'air hostile. Il parla alors dans une langue gutturale et, si aucun des aventuriers ne semblait capable de comprendre ce qu'il disait, tous sentaient que sa voix déraillait encore par instant à cause de l'émotion. Il ne parla pas très longtemps mais Procacily l'écouta avec attention avant de retranscrire ses dires au reste du groupe.- Il dit que nous sommes ici sur le territoire de ses ancêtres et que nous n'avons pas le droit d'y pénétrer librement. C'est une terre sacrée et nous atteindrons bientôt des terres où seuls les chamans de sa tribu ont le droit d'aller. Il dit aussi que nous avons agi avec courage et que cela fait qu'il nous laisse une chance de nous expliquer même si il regarde avec beaucoup de suspicion nos agissements. Je suis d'avis de lui dire la vérité même si cela risque de ne pas lui plaire. Je n'aime pas mentir inutilement et trahir le peu de confiance qu'il a en nous me semble à la fois inutile mais aussi dangereux. Ce fut alors Maître Barthélémy, qui n'avait pas vraiment parlé depuis la fin du combat, qui prit la parole. Il répéta au moins douze fois" Euh!..." avant de prononcer effectivement ce qu'il avait à dire mais il finit par donner son avis. Qui n'était pas le même que celui de Procacily.-Et, moi, je pense que lui dire comme ça que nous souhaitons commettre ce qui sera sans doute à ses yeux un crime est absolument stupide. Il le découvrira bien assez tôt et s'il doit maintenant nous attaquer pour nous arrêter et que nous devons le tuer, nous n'aurons pas gagner grand chose à combattre cette énorme bestiole.
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Habitant des Royaumes
Chambre 26
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De retour à la mare, Volan se laissa quelques instants pour regarder le lièvre détaller avant même qu'il ait eu à se retourner. Il est vrai que nombreux étaient ceux du groupe qui transportaient une odeur de sang et celle-ci devait être suffisamment forte pour donner peur à n'importe quel animal digne d'un bon odorat. Le semi démon était le premier à être gêné par cette odeur mais il plissait le nez ou levait la tête à intervalles réguliers pour ne pas trop la respirer, s'emplissant les narines des odeurs forestières qu'il commençait à apprécier. Même après le combat qu'il venait de mener, il trouvait que les sous bois étaient un lieu de tranquillité et de paix, et il se disait qu'il lui faudrait revenir en forêt, s'imprégner de cette paix afin de mieux gérer certaines conséquences de son passé. Cependant, il coupa court à son évasion mentale lorsque le barbare vint les rejoindre et se mit à parler dans une langue totalement incompréhensible pour le guerrier métisse mais qui avait au moins l'intérêt d'attirer son attention.
Au lieu d'écouter les paroles du barbare, Volan préférait l'étudier lui. Tout en cet homme respirait la noblesse, la force, la puissance et la combattivité. C'était pour cela qu'il ne comprenait pas que le barbare n'ait pas pris part au combat contre le loup quand leur groupe s'y était lancé. D'après Procadily, ils étaient d'une très grande fierté et d'excellents combattants. Or, Volan ne comprenait pas qu'alors le guerrier humain ne se soit pas lancé à l'assaut avec une rage décuplée, afin de montrer aux étrangers qu'il n'avait pas besoin d'eux pour survivre. Cependant, puisque l'homme les trouvait courageux et acceptait des explications, il fallait en profiter.
- Quelle langue parle t-il ? Ne parle t-il que celle-ci ? Procadily, vous devriez le lui demander. Quand à savoir quoi lui dire, Barthélémy a raison. Lui avouer que nous venons couper des arbres risque de ne pas lui plaire, même si on lui dit pourquoi nous le faisons. Il risque juste de nous considérer comme des intrus à abattre. Mais puisque nous allons passer sur des terres accessibles seulement à leurs chamans, vous n'avez qu'à lui proposer de se joindre à nous et de nous servir de guide, afin qu'on ne se trompe pas de chemin, que l'on empiète pas sur leurs terres sacrées et parce qu'en nous servant de guide, il saura se que nous comptons faire. Et comme il ne le saura qu'au dernier moment, il ne pourra pas prévenir sa tribu que nous comptons porter atteinte à sa belle forêt. Enfin après, faites comme vous voulez. Si ne voulez pas lui mentir c'est votre droit mais pour ma part, je refuse de continuer avec une menace pouvant nous couper toute retraire nécessaire.
Volan avait parlé et laissait la décision finale à ses chefs. Après tout, il n'était qu'un mercenaire, payé pour escorter une caravane de bûcheron d'un point à un autre, pour l'aller comme pour le retour, et sa seule véritable fonction était de mettre au service de son patron sa force physique et sa maîtrise du trident. Pour le reste, son avis n'était qu'une option et il considérait que cela était une faiblesse de la part de Procadily de toujours demander l'avis de ses hommes et de faire autant part de ses émotions. Lui plus que tout autre personne dans ce groupe devait montrer sa force de caractère et sa force à commander. Il n'était pas un meneur d'homme et il avait de la chance de ne pas avoir recruté des mercenaires plus remuants et problématiques que ceux qui composaient son groupe car alors il aurait été débordé. Volan ne remettait pas en cause les sentiments et les aspirations de l'envoyé de l'Assemblée, cependant il remettait en cause son statut et sa façon de faire. Il demandait à son personnel de prendre des décisions importantes, peut être vitales pour le groupe, visiblement par peur de donner son avis et de se tromper. Le guerrier semi démon pensait que le jeune homme du nord avait bien besoin de prendre des cours auprès des formateurs de gladiateurs du Calimsham qui se riraient bien de lui en le voyant faire. Eux seraient déjà en train d'instaurer leur solution à coups de fouet et le barbare serait déjà raide mort à servir de repas aux charognards de la région.
Tout en attendant la suite, Volan s'appuya contre un arbre et commença à regarder autour de lui, puis sa blessure au bras.
Un homme ne se juge pas sur son apparence, mais sur ses choix et sur ses actes.Fiche de Volan Dante Réputation 5.5 Le Bien et le Mal n'existent pas, il n'y a que le Pouvoir et ceux qui sont trop faible pour le saisir !
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Soeur-Ours
Chambre 36
Aucune gemme
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Deux yeux, deux oreilles, une bouche; la preux chevalier avait étudié les gestes, les dires et n'avait rien dit. Il en était mieux ainsi pour l'instant. Suivant la troupe jusqu'à la mare, ce ne fut pas long qu'elle s'approcha de Volan, pour lui procurer les premiers soins nécessaires à sa blessure apparente au bras, que celui-ci regardait.
De façon toute posée, elle vérifiait si la blessure était grave ou bien sommaire. Le guerrier devait en avoir vu bien d'autre avant celle-ci, mais il fallait la soigner avant que le mal puisse y pénétrer. Doucement elle prit un peu d'eau fraiche de sa gourde, y déposa quelques gouttelettes sur la plaie, essuya le surplus de sang puis nettoyant l'ensemble, enveloppa le bras meurtrit du guerrier cornu. Levant les yeux sur le visage de celui-ci, elle lui laissait le loisir d'y appercevoir un regard complice. Une fois le bandage réalisé, elle lui dit d'une voix teintée d'une émotion futile:
-Prenez garde Volan, cette blessure a été réalisé par une bête, elle peut à tout moment se dégrader et s'infecter. J'en prendrai soin régulièrement, si vous le voulez bien.-
Par la suite elle passa à Bart qui avait eu deux blessures, ensuite au barbare puis vers Abby. Elle prit un soin particulier pour son destrier mais ne fit aucun bandage pour ce dernier. Ensuite elle pansa ses propres blessures qu'elle voyait d'un oeil critique.
Levant les yeux vers leur chef, elle lança sur un ton sévère:
- Nous sommes responsables de nos actes et mentir ne servira à rien. Ceci est leur territoire et leur voler du bois qui est le leurs, je m'en interdit. Je ne participerai pas à un tel acte, soyez en sûr. La compagnie ne m'a pas engagé pour voler des barbares et encore moins pour profaner leurs terres sacrées.-
Son regard sur Bart était dur et sa voix était emplie d'amertume, puis elle poursuivit:
-S'il nous faut continuer, demandons la permission à son peuple, voilà tout. Nous n'avons pas à attendre un retour pour l'avoir sauvé d'une mort évidente, mais ceci peut nous être profitable pour avoir l'accord des siens pour continuer notre route. Utilisons ce que la providence nous envoi.-
Elle attendait une réponse adéquate et dans le cas contraire, elle déciderait de sa prochaine avenue.
Premier secour; Volan, Barbare, Bart, Abby et elle même.
Je suis la chevalière Solitaire, non pas par peur des humains mais par respect des humains, par respect du silence des humains, par respect de l'intégrité des humains. Je m'achemine jour après jour vers le temple de mon coeur et le soleil s'y trouve, s'y féconde la Rose qui se déploie Chevalier d'O. Je regarde la Source, je devient Source, je coule Source... Telle est ta répétition mantrique, chevalière Solitaire. Faire quelque chose à contre-coeur c'est faire quelque chose à contre courant; alors que être au coeur des Choses, c'est toujours être au courant. Fiche Vëla 1-Bénédiction*, Sacrifice divin, protection contre le mal*. 2-Éveil du péché*, Précision bénie*, Force du taureau*. 3-Soins modéré.
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Initiée des Arcanes
Aucune chambre
Aucune gemme
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Élode était au bord de la crise de nerfs. Rien ne se passait comme prévues, ses chausses étaient sales à force de marcher dans cette verdure grouillante d’une faune invisible. Sa robe était froissée et l’odeur du cheval semblait s’être imprégnée. Son sac trimballé par monts et par vaux commençait à lui faire mal aux épaules, elle avait mal à l’entrejambe à cause des heures et des heures passées à cheval, mais marcher n’était pas mieux, c’était ses pieds qui étaient martyrisés sur ce sol difforme. Pour la toilette, parfois une jarre d’eau, parfois l’eau glaciale d’une rivière. Elle avait de plus en plus de mal à se peigner, et l’alimentation manquait cruellement de plat raffiné et goutteux. Son confort lui manquait terriblement, désespérément. L’ambiance du groupe n’était pas meilleure, les chamailleries de ses compagnons d’infortune étaient fréquentes, et même continuelles. Les tensions étaient très présentent et pouvaient faire virée l’expédition en drame à tout moment. Seuls Vëla semblaient être épargnée par Elode. Elle était gentille, et Elode pensait qu’elle devait être douce, mais cachait cela sous une double armure, celle d’un comportement d’homme, dans ses attitudes et son choix de vie et également sous une armure en fer qui empêche toute effusion de tendresse. Mais le moment n’était pas à la rêverie, il fallait prendre une décision, et elle n’avait rien à proposer. Essayer de charmer l’inconnu aurait été une perte de temps, elle ne comprenait pas son charabia. Elle en avait marre et finit par craquer.- J’en ai marre ! on aide des villageois a affronté des démons, on nous accuse de complicité. On aide des chasseurs, on nous accuse d’interférence. Ce pays est un rassemblement d’ignorants orgueilleux ! j’en ai marre ! - Prenez une décision, et pour une fois que cela soit la bonne !
Elle s’aperçut qu’elle avait parlé très fort et que tous les regards étaient fixés sur elle, elle s’accroupit et mit sa tête entre ses mains pour cacher son visage et sa déroute.
tel une ange d'amour j'adore transpercer les coeurs, mais aimerez vous mes méthodes?
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