La Fleur de Lune, Rendez vous à la rue des Cloches

-Très bien, mais vous dites que l'on partira dès l'aube. Cependant vous n'avez pas parlé de l'endroit d'où nous partirons ni du point de rendez-vous pour ce fameux départ. Est-ce que par le plus pur des hasard nous serions tous consignés ici pour cette nuit ?

La prêtresse posait une question tout en redoutant la réponse. Elle voulait clairement savoir s'ils allaient être libre de se trouver un abri pour ce soir ou bien allaient-ils rester cloitrés ici en présence de gens peu recommandable d'après ce qu'elle pouvait voir. Elle fixa son regard sur la jeune humaine aux cheveux de feu.

¤Déjà celle-ci je sens qu'elle va nous causer bien des aventures. Nous verrons pour les autres plus tard.¤

Tout en attendant la réponse à sa question, elle réfléchit sur les évènements futurs. Elle avait connu le pire jusque là cela ne pouvait donc que s'arranger pour elle et pour les autres. Cette quête de la fleur de lune la laissait dubitative. On allait les envoyer cueillir une fleur pour une forte récompense. Iélénia ne faisant pas partie des idiotes notoires et n'ayant aucune intention d'adhérer à cette organisation se mit sérieusement à réfléchir à la question. La mission était trop simple pour convoquer autant de personne et de moyens pour une simple cueillette. Il était donc évident pour elle que l'on ne leur avait pas tout dit.
Tout d'abord la question du lieu même où ils devaient se rendre n'avait pas été évoqué. Cela pouvait signifier plusieurs choses mais cela éveillait surtout de la curiosité de la part de la prêtresse. Cacher leur destination pouvait bien sûr dire que Phalanthar ne voulait leur dire qu'au dernier moment, ou bien que l'endroit où ils se rendaient était soit très mal fréquenté, soit se rendre à l'endroit même où ils devaient aller était une infraction. Elle espérait dans son fort intérieur qu'il n'en était pas question.
Ensuite elle se demanda si la fleur en elle même n'était pas l'objet de plus de convoitises que ce que leur hôte voulait bien laisser transparaitre. Elle savait qu'elle n'aurait pas toute les réponses dès ce soir, mais elle ne pouvait s'empêcher de penser au lendemain.

¤Je ne sais pas comment finira cette histoire et comment on va la vivre, mais il y a une chose de sûr on est pas au bout de nos peines, ce qui en un sens est très bien. Le sentiment du devoir accompli n'en sera que plus beau.¤

Dans la grande salle ou tous les aventuriers étaient réunis autour de leur employeur, Arveene se sentait toute fluette. Tout d'abord il n'y avait dans cette pièce que des personnes de taille humaine, ensuite, être arrivé dans une quête aussi rapidement avait de quoi l'intimider. C'était partie, en moins de temps que de dire « manticore » elle était passé devant un écriteau, signé un papier, passer une porte et elle s'était retrouvé avec des inconnus dans une quête commune!!

Il fallait absolument qu'elle reprenne ses esprits, toutes ses précipitation avait eu pour effet de ne rien écouter au dialogue de Maître Phalantar.

¤ l' aerfirmanelfapht, c'est tout ce dont j'arrive a me rappeler, pourquoi avoir commencer son discourt par un mot aussi compliqué, je suis resté bloquer a essayé de me le rappeler dans ma foutu cervelle... j'ai l'air bien fine maintenant si je demande à mon homologue aux cheveux d'ébène de me sortir de ce mauvais pas... ¤

En ce concentrant un peu sur les paroles qui disparaissait au travers de la pièce, elle réussit à comprendre que le nom savant n'était rien d'autre que la légendaire Fleur de Lune et que malgré ce discernement, elle n'avait toujours aucune idée de la-dite, réelle mission. Elle attendit que les différents aventuriers posent leurs questions qui pourrait la renseigner mais la première interrogation de la grande femme blonde ne l'aida aucunement.

La jeune roublarde eu le souffle coupé lorsqu'elle aperçut l'homme un peu en retrait du centre de la pièce, il avait le dos tourné mais ses vêtements, sa carrure impressionnante, ses cheveux rasé à la perfection et son attitude ne lui rappelait que trop bien l'homme qu'elle avait connu jadis. Bien que moins impressionnant qu'avec ses armes, il n'en demeurait pas moins immense, surtout comparé a son voisin hin.

Elle voulu lui dire bonjour et la bouche de la voleuse commença a s'ouvrir quand elle se rappela qu'elle était au milieu d'une foule d'inconnu, conversant sur une mission qui, malgré des difficultés croissante, la concernait, elle aussi. De peur que le garde derrière elle ne remarque sa bouche encore ouverte sous l'effet de la surprise, elle y glissa sa main d'un air charmant comme pour indiquer qu'elle dissimulait un léger bâillement.

¤ Comment est tu arrivé la mon cher Hannibal? nous étions bien sur les routes qui nous menait à Port Ponant quant notre caravane se dispersa, je n'aurait jamais cru te rencontrer dans la Cité des Splendeurs et surtout pas, un grand gaillard comme toi, à la recherche d'une fleur mystérieuse... ¤

Cette dernière remarque la fit sourire et le sombre éclat de ses yeux pétillant vint souligner le caractère maligne d' Arv, elle tenta de se re-concentrer en fixant le dos rond de son ami et comprit par elle même qu'il l'avait sans doute déjà aperçut lors de son entrée, pendant qu'elle fixait le dallage de la pièce. Si il ne s'était pas fait remarqué, c'était peut être parce qu'il voulait que personne ne sache qu'ils avaient fait un bout de chemin ensemble, quelque temps auparavant. Ou peut-être qu'il ne lavait pas repérer ou tout simplement pas reconnu. L'halfeline se dit qu'elle aurait tout le temps de voir sa réaction plus tard.
Rehaussant ses chausses et ses atours lumineux, ré-éparpillant ses longs cheveux ardent en retirant son bandeau blanc, elle attendit le tour des questions-réponses avec le vielle hommes pour se tenir enfin informé de la mission.

Pourquoi Noisette s’était-elle retrouvé là, elle n’en savait rien, seulement voilà, elle faisait maintenant partie d’un groupe de plusieurs personnes inconnues d’elle et elle devait maintenant faire face et coopérer. Rien à faire elle n’y arriverait pas, seulement toute aventure de ce genre rapporte gros, même si le but parait dérisoire. Une fleur pour cent pièces d’or. Si jamais la jeune barde trouvait cette plante avant les autres, elle ne sait pas si elle ne la garderait pas pour elle. Devenir ainsi la femme la mieux parfumé de Faerûn n’était pas sans attrait non ? D’autant plus qu’en possession de tout cela, elle pourrait faire jouer la concurrence et laisser les prix grimper grimper grimper. Jusqu’à ce qu’un groupe de roublard et d’assassin vienne récupérer un objet aussi convoité. Le risque était grand, mais la vie n’était-elle pas faite de risques successifs ? Elle laissa là la philosophie pour observer les deux nouveaux arrivants. L’un comme l’autre, leur petitesse était incroyable, la barbe avait déjà entendu parler des nains et des autres créatures plus petites encore, mais jamais elle n’avait pu apercevoir d’halfelins d’aussi près. Certain se terrait dans les coins sombres des ruelles d’Eauprofonde et elle n’avait pas eut l’occasion de les approcher.

Alors que Maitre Phalatar continuait d’exposer le pourquoi du comment de la mission, Noisette laissa vagabonder ses pensées. Elle se sentait seule. Très seule, et elle cherchait absolument à savoir pourquoi. La raison ne se fit pas attendre, elle avait besoin d’un compagnon, plutôt d’une compagne. La compagnie des mâles ne l’avait jamais entièrement satisfaite, contrairement à l’attention et à la douceur prodiguée par ses homologues féminins. Avec les nouveaux arrivants, Noisette avait ainsi trois chances et trois possibles compagnes, l’elfe encapuchonnée, la prêtresse, et l’halfeline.

* Pourvu qu’une d’entre elles partagent mes sentiments, mes jeunes et folles années me manquent, je ne suis pourtant pas bien vieille, pourquoi aucune femme ne m’a encore abordé des les rues de cette immense cité ? Serais-je repoussante à ce point ? Ma fille, il va falloir que tu te prennes en main. Un changement de tenue risque de s’imposer. Un décolleté plus généreux, un habit plus court afin de laisser une partie de mon ventre plat à l’air libre, peut être rehaussé mon cou par une fourrure. Bien entendu de longues bottes montantes, ainsi qu’un mince tissu pour couvrir mes jambes terminé au bassin par une pièce beaucoup plus épaisse, oui cela devrait être intéressant. Reste à définir les couleurs, brun terne pour les bottes, brun-blanc voir crème pour la fourrure, un gris-noir pour les bas et le haut, et pour la pièce du bassin, pourquoi pas une pièce uniquement noire ? Nous verrons cela plus tard. *

- J’imagine que nous n’avons pas de temps à perdre et pour trainer dans les boutiques des artisans de la cité, ne répondez pas, c’est une question rhétorique. Il ne nous reste plus qu’à nous mettre en route alors. Peut-on savoir si vous nous avez prévu un moyen de transport ? Terrestre ou aérien, bête de somme ou pégases ?

Tout bien pesé, une simple caravane devrait faire l’affaire, mais l’urgence allait surement forcer le marchand à choisir autre chose s’il désirait obtenir sa plante à temps. Si la jeune femme disposait d’un peu de temps, elle pourrait aller trouver un magicien et lui offrir ses services en échanges d’un sac de même facture que celui donné par Maitre Phalatar à l’elfe. Rien ne pourrait alors l’arrêter pour devenir la femme la mieux parfumé de tout Feerun. Mère Lune l’appellerait tout, bien que cela fasse un peu vieux jeu et personne d’un âge avancé.

e maître Phalantar scruta les réactions de chacun, une parole, un signe, une grimace et une odeur…

- Je lis dans vos esprits bien plus de questions que celles posées actuellement. Vous êtes sur la défensive, et même méfiants ce que je peux comprendre…Vous vous dîtes « 1OO PO c’est bien trop payé pour être honnête ». Je vais être franc. La mission comprendra sans doute quelques dangers. La concurrence est tout d’abord très rude…Puis le plus inquiétant je n’ai eu aucune nouvelle d’Azaldir. Il était parti en reconnaissance, il y a deux décades. Aucune nouvelle depuis et pourtant c’est un homme d’expériences…Donc je mets le paquet avec la composition de ce groupe !

Il marqua un temps de silence, regardant de nouveau chaque aventurier pour s’assurer que ceux-ci feraient bien l’affaire…

- L’endroit n’est connu que par Zakline, Azaldir et moi-même. Et je ne compte pas en dire en plus. A cheval, vous aurez le temps de vous y rendre. Vous serez logés cette nuit à la maison des éphémères. Et oui consignés ! La nuit va être courte alors je vous encourage à ne pas traîner. Zakline va vous accompagner. Je compte sur vous pour mener à bien cette mission. Votre dû sera versé à la livraison de la fleur. Une dernière question ?

Il semblait que les réactions intimes des différents aventuriers n’étaient pas si intimes que cela, la stupéfaction ou la surprise devaient être visiblement lisible sur la figure de chacun des nouveaux employés de maitre Phalantar. Au moins les choses étaient clarifiées, la fleur de lune intéressait d’autres personnes et l’entreprise du maitre avait déjà connu un échec. Un disparition, un meurtre ? A moins que cet Azaldir, ou cette, avait décidé de jouer double jeu et de double l’homme aux milles verreries.

- Qui ne vous dit pas d’Azaldir a déjà récupérer la fleur et qu’elle monte sa propre entreprise, ou bien qu’elle traite actuellement avec l’un de vos conçurent ? Après tout cette fleur est unique, il doit bien y avoir du profit à faire non ? Dans ce cas, que devrions-nous faire de votre envoyé ? Une poursuite ? Un assassinat ?

M’esprit bardesque de la jeune femme ne cessait de trouver de nouvelles possibilités, si elle avait été prophète, nul doute que le monde aurait déjà été à feu et à sang tant la profusion d’idées plus tordus les unes que les autres lui était aisée. A sa façon, elle cherchait à évaluer les différents risques que comportaient cette aventure, et le cas présent, l’attitude à adopter. Le sinistre homme avait peut-être envie de torturer le traitre lui-même en le forçant à rentrer dans l’un de ses flacons. Il deviendrait ainsi un poisson condamner à se coller aux vitres de sa prison pour le restant de ses jours.

- Et qui vous dit que nous ne vous coifferons pas non plus au poteau ? L’un de nous ou nous tous, excepté Zakline cela s’entend, que nous aurons au préalable mis hors d’état de nuire ? Vous prenez de gros risques monsieur Phalantar, par conséquent nous aussi, selon moi la rémunération devra comporter au retour une prime de risque suivant les éventuels dangers rencontrés.

Voilà bien une idée de barde, alors que l’on proposait déjà un forte somme pour un objet dérisoire, la voici qui désirait encore plus et toujours plus. Parfois cette femme ne gardait pas sa langue dans sa poche bien qu’elle l’aurait dû. Restait à savoir comment se passerait la nuit.

Noisette use de diplomatie sur le maitre Phalantar.

Karion évalua rapidement la somme d’informations supplémentaires qui venaient de leur être données et essaya de mettre de l’ordre dans ses idées. Il n’aimait pas avoir a voyager a cheval mais cela ne semblait pas matière a discussion et si leur chaperon s’occupait des frais de voyage nul besoin d’une avance quelconque. Cependant il était venu la avec pour ainsi dire rien, l’essentiel de son matériel étant reste a l’auberge de La Roue Sans Fin ou il avait initialement prévu de passer la nuit, cela risquait de ne pas faire plaisir a son employeur… Il ne put retenir un léger soupir devant les commentaires de la jeune humaine aux allures aguichantes. Il ne comprenait pas toujours ce besoin de poser des questions a n’en plus finir qui semblait parfois assaillir les gens de plus de quatre pieds de haut, une fois les ordres donnes on aurait toujours le temps de réfléchir les fesses sur une selle. Prenant les devant sur une éventuelle réponse du maitre ronchon, il fit un pas en avant afin de se faire remarquer et parla pour la première fois.

- Serait-il possible de faire un détour par l’auberge ou je me suis établit aujourd’hui, demanda-t-il d’une voix tranquille. Je n’avais malheureusement pas prévu un départ aussi précipité et mon équipement est resté à l’auberge de la Roue Sans Fin. Il faut également que je prenne des dispositions pour ma mule qui ne pourra, je pense, pas suivre l’allure de la chevauchée rapide qui semble nous attendre.

Il espérait en prononçant ces mots qu’il n’y aurait pas de problème car, tout comme il serait bien inutile sans son matériel, il tenait particulièrement à l’animal et souhaitait en prendre soin avant de partir.

Jet de diplomatie lors de ma prise de parole

Hannibal fronça légèrement un sourcil aux dires de maître Phalantar. Lui non plus n'était pas un homme stupide et il savait très bien que la rémunération qu'il proposait allait au delà de l'entendement et pouvait facilement éveiller les soupçons parmi le groupe d'aventuriers. Le vieil homme se devait donc de garder un oeil sur eux... les yeux du damarien se tournèrent une fois de plus vers la femme aux cheveux bleu. Quelque chose lui disait que cette superbe femme serait autant leur guide que leur garde-chiourme ou encore un joli petit cheval de Troie.
Le guerrier fronça d'avantage les sourcils devant les paroles de la jeune femme brune de leur groupe. S'il y avait bien des choses à éviter de dire à son employeur, cette petite écervelée venait d'en balancer une bonne partie. Mais c'était surtout la demande d'augmentation de la prime qui laissait Hannibal perplexe. La somme d'argent était déjà bien assez grosse comme ça mais surtout, ce que voulait résumer les dires de la femme c'était: "payer nous plus ou nous nous proposons à la concurrence". Le genre de chose que votre futur employeur n'aimait pas beaucoup entendre. Elle en disait trop... avec ça, il était quasi certain que la dénommée Zakline n'allait pas les lâcher d'une semelle durant l'expédition.

Mais la petite anecdote concernant un certain Azaldir attira l'attention d'Hannibal. Ainsi, le vieillard avait envoyé un homme avant eux et même un rude aventurier selon ses dires. Voilà qui renseignait un peu plus le groupe sur une partie des risques de la mission. Mais les autres paroles de Noisette ne manquaient pas de pertinence... qui pouvait affirmer que le dénommé Azaldir était bel et bien mort. Il aurait tout aussi bien put doubler son employeur pour aller faire sa petite affaire dans une autre ville. A ce stade là, ils ne pouvaient rien savoir de plus...

Baissant la tête et fermant les yeux le damarien décréta calmement.

-On me paye pour ramener une fleur, pas pour poser des questions... je suis prêt à prendre mes quartiers... et récupérer mes affaires.

Hannibal avait déjà dût travailler pour des employeurs qui préféraient cacher certains détails à leurs associés et subalternes. Il fallait parfois savoir parler franchement et poser les bonnes questions mais là... Hannibal sentait que ce n'était ni le bon moment, ni la bonne personne et ni le lieux pour ça.
Il préférait donner à Maître Phalantar l'impression qu'il était ni plus ni moins un mercenaire sans jugeote et qu'il pouvait avoir confiance en lui. Le physique du guerrier aidait ce dernier à le faire passer plus pour un homme d'épée qu'un homme de plume...

¤Ah oui quand même ! Elle ne manque pas d'air la donzelle. Moi si j'étais Phalantar je lui aurais mis une bonne paire de baffe histoire de lui expliquer les choses de la vie. D'ailleurs je me demande bien si une autre personne ne va pas s'en charger à sa place.¤

La remarque des deux derniers arrivés, ne laissa pas insensible la prêtresse de Lathandre. En fait, ils commençaient déjà à l'inquiéter d'une certaine manière. Elle les toisa de toute sa hauteur, d'un air de pitié et d'angoisse.

¤On ne va pas tout de même partir avec des énergumènes pareil. Parce que si c'est ça moi je demande une rétribution doublée. Je m'imagine très bien dans le feu de l'action, et les deux saltimbanques en train de marchander leurs compétences. Mais d'ailleurs en ont ils seulement des compétences. Parce qu'à part parler ils n'ont pas fait grand chose.¤

Iélénia ne résista pas à l'idée de leur clouer le bec au travers d'un trait d'humour et de ridicule.

-Mais je vois que le petit peuple commence ses doléances avant même d'avoir les problèmes. Je vois que certains d'entre nous ont une langue aussi pendue qu'un gland au bout d'un chêne. Avez-vous prévu suffisamment d'eau pour le voyage car je crains que l'on risque d'en manquer pour quelques personnes.

Elle fixa droit dans les yeux la maitre-chanteuse pour ne laisser aucun doute quand à la destination de ses paroles.

Apparemment la jeune femme avait trop parlé, et si maitre Phalantar n’avait pas encore réagit, les autres membres du groupe s’en étaient chargé à sa place. La langue de vipère aux longs cheveux blonds ondulés semblait avoir particulièrement vie de faire rougir de honte son homologue féminin. Qu’à cela ne tienne, Noisette se contenta d’un large sourire pour toute réponse aux dires acerbes de la prêtresse, mais ne pût finalement pas s’empêcher d’user d’un trait d’esprit aussi minable soit-il.

- Allons bon ! Qui ne garderait qu’un simple outre d’eau pour un si long voyage. Un gorgé de jus de baies ou d’un alcool un peu plus raffiné qu’une simple bière serait sûrement de meilleur goût. J’en attendais un peu plus d’une femme versée dans les habitudes divines.

Restait à dire qu’il leur serait impossible de continuer le voyage avec d’autres affaires que celles qu’ils portaient actuellement. La consignation aux quartiers était stricte. Personne ne sortirait avant le lendemain matin, à l’aurore.

- Malheureusement, j’imagine que nous allons devoir nous contenter de ce que l’on a sur soit. J’espère au moins que votre eau est pure et cristalline prêtresse.

Noisette ne savait pas l’effet qu’aurait le peu de parole qu’elle avait énoncées à l’intention de la jeune aux cheveux d’or, mais une chose était sûre, elle avait eut sa revanche personnelle, du moins de son point de vue.

La saltimbanque espérait toutefois que ce climat de conflit d’arrangerait avec le temps, ou au court de l’aventure. Elle ne se voyait pas mourir dans d’atroces souffrance pour la simple raison que : « mon dieu ne peut vous guérir, vous l’avez offensé en vous moquant de sa représentante directe sur Terre, dussiez-vous périr, aucune intervention divine de ma part ne saurait vous sauvez, je ne pourrais qu’abréger vos souffrance, mais seulement au moyen de cet ustensile de cuisine. ». Décidemment, si Noisette devait raconter des histoires aux feux de camps. Nul doute que son auditoire serait effrayé d’apprendre qu’une si jolie et jeune femme avait un esprit aussi retors et pervers.

L’esprit de groupe se souderait sûrement plus tard durant les nombreuses heures de chevauchés qu’ils auraient l’occasion de faire. Dans le cas contraire, ce ne sera que de toute manière une épreuve courte à passer, rien n’obligeait Noisette à continuer de parcourir la route avec les mêmes compagnons. Elle retournerait bien avec Ambrosius, le nain était vraiment d’une compagnie agréable et il lui manquait terriblement.

La petite Halfeline eu tôt fait de se mettre dans le vif du sujet. Alors que le réel but de la mission était encore vague dans son esprit, elle comprit, par tout ses nouveaux collègue, qu’il était question de ramener l’extraordinaire aerfirmanelfapht et que malgré la coquette somme qui formait la récompense, certain avait encore des choses à dire.

Le groupe se scindait en deux a vue d’œil alors que les différents bords s’envoyaient des pics de plus en plus sèchement…

¤ Faut-il que je me mette du coté de la blonde ou du coté de la brune, les deux ont des points de vues intéressant et c’est vrai que la barde a raison de soulever le problème de la concurrence, peut-être aurait elle pu l’amener plus doucement dans la conversation. ¤

Malgré les pensées d’Arveene, l’heure n’était plus aux réflexions. Les paroles du maître de la maisonnée tardaient à arrivé et la hin, qui n’avait pas encore prit la parole depuis son interruption tardive dans la pièce avec son compatriote, se motiva a donner son avis.

-[commun] Je pense qu’il n’est pas nécessaires de tergiverser sur les pensées de chacun, Maître Phalantar nous offre une assez belle récompense pour ne pas le trahir, et si vraiment il ne peut nous faire confiance, je pense qu’il est facile pour lui de nous expulser de la mission si un vent de révolte se fait sentir. Faisant quelques pas vers le centre de la pièce et reprenant son souffle elle poursuivi, et je suis tout à fait d’accord avec notre guerrier, il est temps d’allez récupérer nos affaires et de se reposer, la journée de demain risque d’être longue.

Pendant qu’elle reprenait place à coté de son partenaire racial, elle se dit qu’elle aurait tout le temps demain, pendant la chevaucher, de questionné ses collègues sur le but véritable de la mission…