Vieux Delzoun - Région de la Fourche, Sale embrouille

4 ème jour de la Seconde Chevauchée d’Eleinte durant l’année de l’Entropie – L’aube

Narration
Valcor’darche
L’ensorceleur maudissait ce revers de fortune. Pourquoi avait-il décidé de gagner la ville de Sundabar en suivant cette caravane marchande ? La traversée du désert aurait déjà du le dissuader à elle seule, mais la perspective de rencontrer les puissants ensorceleurs des Marches d’Argent avait été trop tentante et l’avait finalement décidé. Après avoir voyager une année après sa fuite lors de l’assassinat de son mentor Fédark, il avait atteint les côtes exotiques de Telflamme en Thesk où il rencontra de riches marchands en partance pour le Nord-ouest de Faerûn.

Ils lui contèrent la magnificence de Lunargent, la Perle du Nord et la puissance des enchantements qui la protége, la grandeur de Dame Alustriel de Lunargent, une des plus puissante mage vivante à ce jour et dont la beauté paraît-il n’a d’égal que sa sagesse. Ayant demandé alors à les accompagner dans leur long périple, il avait été ravi de les voir accepter rapidement sa présence dans le convoi.
Le lendemain il était parti avec les marchands et leurs biens de valeur. Durant ses échanges avec eux tout au long du voyage, il apprit que les hommes venaient de la lointaine Mulhorande et tentaient d’assurer la viabilité d’une nouvelle voie commerciale qui diminuerait le temps de convoyage et donc son coût, entre l’Orient et l’Occident. Au fil des discussions Valcor’darche eût la sensation de certaines incohérences dans la teneur de leurs discours, sans cependant parvenir à mettre un terme précis sur le malaise qu’il commençait à ressentir. De la même façon, il était presque persuadé de la présence de mages parmi les marchands. Cela n’aurait pas été la première fois que l’escorte d’un convoi en recensa mais il lui était étrange que ces pratiquants de l’art profane cherchent à se dissimuler avec soin comme ils le faisaient.

Puis était survenu le désert et son immensité brûlante. L’expérience fut particulièrement éprouvante pour le corps et l’esprit, et l’ensorceleur apprécia avec bonheur les quelques oasis qui constituaient les étapes de repos de la caravane. Enfin, presque aussi brutalement qu’elles étaient apparues, les dunes de sables laissèrent place à une étonnante végétation habituelle des climats froids. Ils avaient atteint les Marches d’argent et s’étaient engagés sur une vieille piste qui semblait peu fréquentée.

Valcor’darche sommeillait dans un chariot à la nuit tombante lorsqu’ils avaient soudainement été la cible d’une attaque brutale. Avant qu’il ne comprenne quoi que ce soit, il s’était retrouvé roué de coups et laissé sans forces dans un épais buisson du bord de route. Il vit alors la caravane quitter la route et se diriger vers les montagnes au nord. Maintenant qu’il était revenu à lui, le jeune homme constatait qu’il avait été bel et bien abandonné en pleine nature. Le froid et l’humidité gelaient ses os et il ne possédait plus que son bâton et ce qu’il portait sur lui. Le reste avait disparu avec le convoi. Il se rappela alors l’étrange bâtisse isolée qu’ils avaient croisé plus tôt avant que sa mésaventure ne se passât, peut-être trouverait-il là-bas de quoi survivre aux intempéries avant de décider quoi que ce fût d’autres.

Valcor ne comprenait pas encore ce qui était arrivé. Il était très énervé contre lui-même.
¤Et bien mon petit Valcor tu t’es encor fourré dans un beau pétrin. Va falloir assurer maintenant. La prochaine foie je me renseignerais avant de monter dans la carriole du premier venu.¤

Mais peut importait pour l’instant. Ce qui le préoccupait c’était de trouver un endroit ou se reposer. Il n’avait plus que ces habits son bâton et sa dague.
¤Et bien sûr ils m’ont dévalisé… Heureusement qu’il me reste mon bâton pour marcher. Quel bel abruti je fait tien. Un ensorceleur qui se fait surprendre de telle manière… Bon allé on relève la tête.¤

De tout façon il n’avait pas d’autre choix que d’aller en direction de cette bâtisse qu’il avait aperçu car, dépourvu de force et de vivre il n’irait pas bien loin seul dans cet état.
Valcor reprenait de plus en plus son humeur habituelle.
¤Bon et bien je croit qu’il va falloir que je me bouge et que j’aille voir cette bâtisse. Allez mon grand Valcor peut-être qu’avec un peu de chance il y aura une jolie petite bergère dans cette bâtisse…¤

Valcor éclata de rire sur ces propos. La bonne humeur était enfin revenue.
¤Allez allons voir ce qu’il se passe dans cette bâtisse. Après on verra.¤

4 ème jour de la Seconde Chevauchée d’Eleinte durant l’année de l’Entropie – L’aube

Narration
Giulia Granvent
Décidément la mystérieuse Giulia devait reconnaître qu’elle avait affaire à une situation plus imprévisible qu’elle ne l’avait elle-même souhaité au départ. Fermement décidée à connaître le lieu de la Cabriole d’Erevan Ileserë elle avait appris de source ‘sûre’ que celle-ci se déroulerait dans le Nord, proche de la cité de Sundabar. Qui n’avait pas entendu parlé de cette cité-forteresse ? Tout bon voleur était au fait qu’il s’agissait d’une des villes les plus riches d’Occident, tant par ses mines de métaux précieux que par ses créations d’objets fabuleux tout droit sorti des forges exceptionnelles de l’Eternelle Fournaise.

Quinze jours après elle était sur place, oeuvrant parmi la plèbe afin de localiser l’endroit exact de la réunion secrète. Quelle ne fût pas sa consternation lorsque après plusieurs jours de recherches intensives elle constata que personne n’était apparemment capable de lui révéler cette information. Personne ? A l’exception peut-être d’un individu qui se faisait connaître sous le nom de Ollo la vipère. Un individu abject, sans morale ni vergogne qui proposa de lui révéler ce qu’elle voulait savoir en échange d’un service qu’elle devrait lui rendre. Le jour fatidique approchant à grand pas, elle avait accepté la ‘proposition’. La demi-elfe devait se joindre à une bande de brigand afin d’attaquer une caravane pour le compte d’un commanditaire dont elle ne connaissait bien évidemment pas l’identité.
Le travail bien que simple lui laissait une goût d’amertume dans la bouche, voler était une chose, agresser voire tuer des innocents en était une autre. Mais en définitive, elle n’eut pas l’occasion de tester sa moralité. Arrivée en position pour l’attaque au lieu indiqué, la bande avait bivouaqué en attendant le petit matin.

Durant leur sommeil ils furent le sujet d’une attaque inconnue aussi prompte que violente ; n’échappant que de peu à une mort rapide, Giulia s’était réfugiée dans de hautes herbes avant de parvenir à se traîner tandis que dans la nuit résonnait les cris d’agonies de ses compagnons d’un moment. Remerciant le dieu dans lequel elle croyait, elle s’éloigna au plus vite du lieu du massacre. Perdue dans la nature, dans une région qu’elle ne connaissait pas, elle n’avait pas de vivres et ne savait où aller.

Giulia été énervée, elle, qui n'était pas motivé par cette mission, se retrouva ainsi perdue en pleine nature dans des conditions loin d'être optimale.

¤ Bien joué Giulia ! Alors toi et tes idées ... "Ca sera un jeu d'enfant pour une femme comme vous." qu'il disait le Ollo, tu parles !
Le pire dans tout ça, c'est que j'ai perdu ma chance de savoir le lieu de la prochaine cabriole ¤

La demi-elfe frotta ses habits, tout en marmonant des jurons.
Avoir été attaqué par surprise ne lui plaisait guère, elle aimait les confrontations dans les règles de l'art.
Elle revisionna les quelques images de l'attaque afin de comprendre mais en vain.

¤ Et dire que c'était nous qui devions attaquer une caravane ... on peut dire que c'est l'attaquant attaqué ¤

Son visage passa de la colère à l'amusement. Giulia n'aimait pas rester négative, son humour lui permit de mettre les choses à plat et de refléchir.
Après avoir constaté qu'elle ne pourrait marcher bien longtemps sans nourriture, elle décida de retourner sur le lieu de l'attaque, en vue d'aller fouiller les corps de ses anciens compagnons.

¤ Ca serait bête de ne pas aller voir, ils ont peut être des choses intéressantes ¤, se persuada Giulia.

4 ème jour de la Seconde Chevauchée d’Eleinte durant l’année de l’Entropie – La Matinée

Narration

Valcor’darche
Le sommeil avait tronqué la mémoire du jeune ensorceleur, endormit dans le chariot il ne s’était pas rendu compte de la distance qu’il avait pu parcourir depuis qu’il avait effectivement vu la curieuse bâtisse. Ce qui lui avait semblé n’être que quelques minutes lui prirent trois bonnes heures à être couverts à pied avant qu’il n’approche de l’endroit proprement dit. Le sourire et la bonne humeur qu’il avait affiché avaient rapidement perdu de leur ardeur lorsque la pluie s’était mise à tomber. Un pluie fine qui n’aurait pas été désagréable si elle n’avait pas été aussi soutenue et ne semblait pas désireuse de s’arrêter, au contraire même, peu de temps après, elle se métamorphosa en véritable averse qui lui fit promptement coller sur la peau ses vêtements pourtant épais. Autour de lui la campagne avait pris une teinte grisâtre et il n’avait guère pu discerner que le contour des rares et proches rochers qu’il avait croisé sur la route.

Maintenant à un cinquantaine de mètres de l’édifice, il en remarquait la grandeur qui dans la pénombre nocturne lui avait été cachée. Haut d’une bonne douzaine de mètres, sa massive silhouette était de forme cubique et, avec la difficulté imposée par les cordes diluviennes qui tombaient sur son visage, il ne semblait pas à Valcor qu’il y ait de fenêtre apparente sur ses murs. A peine remarqua-t-il le perron qui en désignait sûrement l’entrée. S’avançant vers celui-ci, il faillit s’étaler de tout son long dans une mare de boue, son pied ayant buter sur une large pierre enfoncée dans le sol. C’est grâce à cet écueil qu’il constata qu’a cet endroit précis la route s’était scindée en deux voies, l’une ressemblant à une piste passait devant le bâtiment et l’autre repartait au loin mais ne pu dire vers où. Des inscriptions étaient gravées sur la pierre, l’ensorceleur du se mettre à genoux afin de réussir à pouvoir en déchiffrer les inscriptions du bout des doigts, l’eau coulant sans cesse dans ses yeux. Une flèche désignait la route qu’il venait d’emprunter et qui l’avait conduite ici, à côté on pouvait lire : Sundabar. Une autre flèche indiquait la route plus large conduisant vers l’inconnu : Citadelle d’Adbar. Enfin, la dernière montrait la voie de la piste : Anauroch.

Giulia Granvent
L’intrépide voleuse se fraya de nouveau un passage dans les herbes pour regagner le lieu de l’attaque dont elle avait été victime. En entendant du bruit et un le prompt réflexe de se tapir et d’observer la scène qui se tramait devant elle. Une pluie fine commençait à tomber tandis qu’elle fut surprise de voir ce qui paraissait être des hommes à cheval, portant de grands vêtements amples et sombres pareils aux robes de bures de certains clercs, donner des ordres à des individus musclés et trapus à l’aspect simiesque et fort peu sympathique. Même si elle n’en avait pas croisé de ces être jusqu’alors, elle avait suffisamment croisé de demi-orque dans des tavernes pour réussir à faire la parenté qui s’offrait à ses yeux : il s’agissait bel et bien d’orques. Un bonne dizaine de ces maraudeurs transportaient les corps des anciens compagnons de Giulia, tandis deux hommes étaient occupés, à ce qui lui semblât, à dissimuler les traces du Carnage.
"wa, grgraz chianor ! srwa, norporsaz graor pgrum'or visa qum'a çwa, ! as n’oum'bgriaz rian oum' vosra orwa, ng orarwa, biansôs mêgré à gr’awa, um' qum'i somba orum'r voor sêsaor !&qum'os; , vociférait un des hommes à cheval. Rapidement la place fut nettoyée et le groupe commença à s’éloigner, quittant la route. La pluie se transforma en une averse rude qui empêchait la jeune femme de voir la petite forme des hommes à plus d’une quinzaine de mètres.

Avant qu’elle ne décidât quoi que ce soit, une flèche venue de sa gauche se planta à ses pieds. Le grognement de plusieurs voix rauques se firent alors entendre et des bruits de pas de course éclaboussant dans les flaques boueuses annoncèrent que l’on était en train de se ruer vers elle.

Valcor était littéralement trempé jusqu’au os et son humeur était tombé au plus bas. Il en avait plus que marre de marcher depuis déjà à peu près trois heures.
¤C’est ma vaine ça tient. Je marche déjà depuis je ne sais combien de temps et maintenant j’ai le corps aussi lourd qu’une enclume. Et toute cette flotte qui ne s’arrête pas de tomber et de me tremper. J’en ai ras les bottes de ce temps de chien. ¤

Valcor arrivé devant cet édifice fut impressionné par la massive altitude de l’édifice et ne fut que plus étonné de ne pas discerner une seule fenêtre
¤Et bien je crois qu’il n’y aura pas de jolie bergère qui m’attend près d’un feu doux ici. C’est bien ma vaine de tomber sur un endroit aussi peut accueillant tiens. Comme si je n’en avais pas assez bavé aujourd’hui. ¤

Il se mit à parler tout haut à sa déesse Mystra par espoir d’avoir un peu d’aide.
- Mystra je sais que je ne suis pas très doué pour cela, mais pour une foie je te demande de l’aide ou alors un peu de soutien.

Après avoir lu les flèches, Valcor décida de ne plus prendre de décisions à la va-vite et de se concentrer plutôt sur la fameuse bâtisse. L’entrée était des plus discrète certes mais de toute façon il ne perdait rien à essayer d’entrer.
¤ Allez Valcor allons voir ce perron ou est sûrement l’entrée. De toute façon qu’ai-je à perdre ? Et toute cette pluie qui n’arrête toujours pas de tomber. ¤

Giulia n'était pas accompagné par la chance : l'attaque surprise en plein sommeil, le manque de nourriture et maintenant des orques à ses trousses.
Avec sa passion du jeu, elle s'était souvent plongée dans des galères pas possibles mais les évènements récents étaient au dessus de tout cela.
Pendant un court instant cela lui fit penser à la fois où elle avait tenté de voler un tonneau de bière et qu'une bande de nains pas très aimables l'avaient poursuivi pendant des heures à Everlund.

Entendant les bruits des orques, la demi-elfe se sortit la tête de ses souvenirs et n'eut que très peu de temps pour réfléchir :
ne suivant que son instinct, tête baissée et légèrement en zigzag, elle se mit à courir dans la direction opposée aux bruits afin d'éviter une mauvaise rencontre qui lui serait surement fatale.

¤ Je te jure Erevan, si c'est un jeu pour une fois il ne me plait guère, j'espère qu'au moins je serais encore en vie pour profiter de la prochaine cabriole ! ¤

Narration

Valcor’darche
L’eau ruisselait tel un torrent depuis son cou jusque dans son dos. Ce fut avec une intense satisfaction qu’il gagna sans plus attendre le perron espérant y trouver quelque abri sous la porte cochère. Malheureusement l’entrée était scellée par une puissante double porte métallique haute d’au moins deux mètres cinquante et n’offrait aucun recoin dans lequel se réfugier, tout au plus Valcor était-il protégé du vent qui soufflait en rafale et rabattait les trombes d’eau. Plissant les yeux en relevant la tête afin de discerner les détails de l’entrée, l’ensorceleur recevait en pleine face des filets d’eau entiers provenant de gouttières. Malgré ces conditions épouvantables il parvint voir une gravure sur la pierre du chambranle de la porte : AU-BER-GE-DE-LA-FOU-RCHE, avait-t-il épelé mentalement. Il se surprit alors à ricaner à haute voix d’un rire nerveux. Le sort avait voulu qu’il tombât sur ce qui paraissait être le seul bâtiment des environs et que cela soit une auberge. Quelle ironie pour lui qui se voyait déjà mourrant, enfoui sous des inondations diluviennes. Un martel robuste représentant la forme de la tête d’une créature simiesque peu sympathique était fixé à un des battants.

Giulia Granvent
La pluie tombait drue maintenant. Les rafales d’eau portée par le vent cinglait le joli minois de la petite voleuse qui courait aussi vite que ses jambes avaient la force de la porter. Elle aurait voulu se réfugier dans un coin, un trou, à l’abri des regards de ses poursuivants mais tout autour d’elle n’était que prairie sans cachettes possible. De plus, son horizon limité par la pluie intense l’empêchait de prendre des repaires visuels sur lesquels elle aurait pu compter pour tenter d’échafauder un plan d’évasion. Son cœur dans sa poitrine semblait vouloir en jaillir tout seul tant il était aux cent coups, malmené par la cavalcade dans laquelle elle se trouvait engagée. Depuis combien de temps courait-elle ainsi aux abois ? Elle n’avait plus la notion du temps qui passait, elle jetait de temps à autre un regard pardessus son épaule et pensait à s’arrêter une instant pour souffler, mais c’est alors qu’elle apercevait de nouveau les ombres fugitives qui la traquaient inlassablement. Repartant de plus belle, elle manquait de se rompre le cou dans des ornières, glissait et culbutait dans des mares de boues, buttait sur des talus herbeux. Ses côtes la faisaient souffrir, des spasmes causés par le manque d’air la gagnaient peu à peu de manière plus intense, elle serait bientôt à bout de forces.

Giulia chuta, s’écorchant les genoux sous son cuir et s’étala de tout son long dans un sévère plaquage au sol. Son visage atterrit dans une flaque d’eau boueuse. Elle mit un instant avant de relever la tête tant elle était épuisée, la pluie avait gorgé ses vêtements d’eau et lui paraissaient peser une tonne.

Valcor en avait plus que mars de cette pluie incessante qui le martelait. En plus de sa, le vent rabattait toute cette satané flotte sur lui.
¤Et bien après le désert ou on crève littéralement de chaud et ou on est sec comme une mangue voilà la fontaine ambulante. ¤

Valcor n’avait pour l’instant pas eu beaucoup de chance après l’attaque surprise. Après les douleurs incessantes dans tout son corps, voilà que maintenant il recevait en guise de calmant un petit ruisseau d’eau dans son dos qui était des plus désagréable.

¤Et bien ce sacré nain que j'ai rencontré m’avait dit que les routes ici étaient ardu et éprouvantes pour un ensorceleur seul et bien je m’aperçoit qu’il n’avait pas tor. Je n’aurait pas du m’emporter autant face à son égard…AU–BER-GE-DE-LA-FOU-RCHE…¤
-Héhéhé quelle ironie du sort. Une auberge comme seul bâtiment présent sur cette maudite route.

Valcor avait enfin un peu de chance. Mystra avait entendu son appel et il ne crèverait pas sur ce terrain pourrit englouti par les eaux.
¤Et bien je croit que je vais enfin pouvoir prendre un peu de repos mérité. Merci Mystra… Je te promets d’essayer de prier plus régulièrement pour toi ma chère déesse. ¤

Valcor décida donc de saisir le robuste martel qui était par ailleurs assez laid et de frapper à cette énorme porte pour enfin prendre un repos mérité.

Giulia était à terre, tel un ver de terre rampant dans la boue. Les habits plein d'eau, elle avait l'impression d'être cloué au sol, incapable de se relever. Au bord de l'épuisement total, son visage collée sur le sol lui donna une impression de bonheur : essouflée aussi bien physiquement que mentalement, giulia eu la sensation pendant quelques secondes d'être allongé sur un sol moelleux et confortable, comme ci tout ceci n'était qu'un mauvais rêve.

Après quelques instants d'égarement elle revint à elle

¤ Erevan ... je sens que ... tu t'amuse bien ¤ ,dit-elle completement essouflée, ¤ rends les choses un peu plus ... loyal et redonne moi ... un peu de force que je me relève.¤

Bien qu'il n'y eu rien de divin dans tout cela, la roublarde essaya de trouver en elle la force de se remettre sur ses jambes fatiguées et ainsi tenter de recommencer à courrir.