L'or et le Sang à Morteneige, Là où on trouve de l'or, tout va mal

Si Amur n'avait rencontré que peu de nains, il n'avait pratiquement jamais croisé de demi-orques. De son dernier contact avec leurs ancêtres les moins glorieux, il gardait cependant un mauvais souvenir, et avait du mal à lutter contre l'a priori qu'il en gardait. Quoiqu'à y réfléchir, et d'après sa propre expérience, les humains ne soient pas forcément plus glorieux ... Mais là n'était le sujet du jour, et la philosophie attendrait. Avec un sourire, Amur commenta l'explication du nain, qu'il commençait réellement à apprécier :

- Pour être plus précis, je dirai que nous étions volontaires avant de savoir que l'on avait besoin de nos services, si vous voyez ce que je veux dire.

Puis, voyant que le demi-orque n'avait pas l'air de le comprendre, il changea de sujet pour répondre à Kelbur au sujet de ses origines.

- Pour répondre à votre question, mon ami, je viens de Chessenta, au sud de la Mer des Etoiles Déchues. Je suis né dans la "glorieuse" cité d'Akanax, poursuivit-il avec dans la voix un brin d'ironie et d'amertume, où, suite à des évènements qu'il serai fastidieux de vous décrire, je me suis résolu à quitter ma patrie. Je ne doute pas que nous aurons l'occasion d'en discuter, si le coeur vous en dit. C'est d'ailleurs de là que vient cette habitude du vouvoiement, que j'ai bien du mal à perdre depuis ...

Pendant ce discours, Amur regardait Kebur, espérant lui faire comprendre sa pensée. Se confier à un membre de la Compagnie ne le dérangeait pas, maintenant qu'il y avait une trouvé une seconde famille, mais s'ouvrir à des inconnus, c'était une autre affaire. En parlant d'inconnu, il n'avait pas répondu à la question qui avait interrompu leur conversation.

- Ah, et en ce qui concerne mes aptitudes au combat, je puis vous rassurer : j'ai servi quelques temps dans l'armée de ma patrie, et comme vous le voyez, j'y ai survécu.

Ce n'était plus de l'amertume que l'on lisait dans ses yeux, c'était une douleur sourde, atténuée par le temps mais toujours bien présente sous la surface. Oh non, jamais il n'oublierai cette journée ...

S'il y avait une chose qui manquait dans les voyages en solitaire, c'était la compagnie, et, la conversation. Soran avait la chance d'avoir un familier parlant mais celui-ci était peu loquace et peu distrayant. Si l'expérience d'une expédition en convoi, comme celle-ci, se révélait stimulante, le vengeur pourrait sans doute décider d'en vivre d'autre.

Aussi il accueillit le discours de l'homme d'arme avec un léger sourire. Il parlait manifestement à quelqu'un d'intelligent. Peut-être, plus que lui. Une raison de se méfier. Mais il ne pouvait pas se renfermer ainsi à chaque être qu'il rencontrait. Malgré l'état peu enviable découlant de ses excès, la veille, l'ensorceleur était plutôt de bonne humeur. Le temps qui lui rappelait sa patrie originelle n'y était pas étranger.

L'aventurier n'était probablement pas assez rigoureux pour pouvoir le convertir à la vengeance. Mais il ne coutait rien d'essayer. Il ferait un solide adepte, et Soran était un orateur assez apprécié, parfois. Il ne fallait pas mystifier sa cause. En causer banalement, jusqu'à ce que toute sa raison se révèle et fasse jour.

-Je suis Soran. Je ne me connais pas d'attache. La Compagnie des Marches est peut-être en effet un point de départ intéressant. Plus intéressant que la récompense, aussi sonnante et trébuchante soit-elle. Je me cherche une voie. Ou plutôt je suis celle que je me suis déjà tracée. Je fais le bien à ma manière. Vous voyez, comme les chevaliers qui défendent la veuve et l'orphelin. Avec les principes inutiles en moins. La justice des dieux, en fait.

Simplement pour passer le temps, il continua poliment à converser guerrier, il était toujours intéressant de se renseigner un peu sur Morteneige.

-Vous avez l'habitude de la neige sans doute ? Elle est de rigueur ici, je suppose. Je viens d'arriver dans la région. Vous pourrez peut-être m'en apprendre un peu sur le pays. J'étais dans un désert avant. Ça fait une différence. Mais je préfère le gel aux tempêtes de poussière.

Malgré l’impression qui lui était venue auparavant, Garjzlasa n’était finalement pas si réveillé qu’il l’aurai cru. Se frottant régulièrement les yeux, il se forçait a garder les yeux ouverts. A sa grande satisfaction, cet état ne dura que quelques minutes, et quand la conversation commença, il était réveillé et attentif. Se qui le réveilla, fut sans doute l’intérêt premier de certains mots dans le discours de Tarin. En effet, les mots comme « bourse » ou « pièce » ont le don d’attirer son attention

¤A vrai dire, au début, j’ai cru que cette homme était réellement dangereux. Quand je vois à quelle point il peut être ridicule, je me dis que j’ai eu tord d’avoir peur. C’est sans doute son corbeau noir qui m’a poussé a avoir peur, ou peut être sa manière de parler, ou…¤

Perdu dans un monologue intérieur totalement inutile, l’humain laissa passer la fin du discours de Soran au dessus de sa tête. Seul dans sa réflexion, il ne s’extirpa de ses pensées partis en dérision en se rappelant des premiers mots du certain Tarin, qui étaient resté gravés dans son tympans.

¤Ce gars la, je l’aime bien, il connaît la juste valeur des choses. Mais j’espère qu’il n’osera pas s’immiscer dans mes affaires, et me donner ainsi du souci a me faire pour ma bourse…¤

Cette pensée lui traversant l’esprit, il tata sa bouse pour s’assurer de sa présence, et resserra l’attache de cette dernière, pour éviter qu’elle et son contenu de puisse aller nul part.

-Tarin, si j’ai bien entendu ? Enchanté, je suis Garjzlasa, et la belette qui court la bas s’appelle Sirth, et il est mon compagnon de route. Je pense que ma bourse se plaint autant que la votre, et qu’elle a bien besoin d’un petit remontant. Pour ce qui est du bien ou du mal, ma vie a été un peu trop calme ces dernières années, et aucun évènement particulier n’a touché ma vie au point de commettre un action jugeable mauvaise ou bonne. Je suis aussi la pour remettre un peu de mouvement dans ma vie.

Sans faire attention a Soran, il se présenta donc ainsi a l’humain. Cela paraissait après tout un travail plutôt calme, où l’on peut discuter, découvrir de nouvelles personnes, et cela lui plaisait. Mais son confort intérieur se fissura quand il se remémora la liste des ennemis potentiels transmise au groupe dans la taverne, la veille au soir. Se disant que le moment d’action sera facile a voir venir, il se détendit et continua sa discussion sans se soucier d’un éventuel danger. Laissant Sirth s’amuser seul, il lui demanda tout de même de ne pas sortir de la route, ce a quoi le familier répondit comme si c’était une évidence.

Douzième jour du Coeur de l'Hiver, année des Dragons Renégats
12 martel 1373 (CV)

Lieu : La Fourche, Marches d'Argent
Temps : couverture nuageuse basse, chute de neige, 2°
Moment : vers 8h50



Narration tous :

Cliquez ici pour dérouler le parchemin...

Test de détection de Belgos : 14(dé) + 11(compétence) - 6(malus de distance) = 19 vs Test de discrétion 1(dé) => Réussite
Test de perception perception auditive de Belgos DD 11 : 15(dé) + 7(compétence) = 22 vs Test de déplacement silencieux 11(dé) => Réussite
Test de fouille de Belgos DD20 : 6(dé) + 1(bonus racial) + 8 (compétence) = 15 => Echec
Test de survie Belgos DD 18: 14(dé) +2(bonus lié à la compétence fouille) + 10(compétence survie en milieu naturel) = 26 => Réussite

Belgos avait quitté la route du côté gauche après avoir entendu un son qui n’avait rien de naturel. La neige continuait de tomber, tenant ici est là. Cependant, les pieds du demi-elfe s’enfonçaient parfois dans la lande détrempée et boueuse. Soudain, un bruit de pas étouffés lui parvint, puis un nouveau son qui lui fit se tourner vers le sud-ouest, sans rien voir de concluant.

Belgos continua pourtant de progresser, conscient qu’un ennemi pouvait se cacher derrière un des rochers éparpillés. Car certains mesurant plus d’un mètre de haut, offraient des abris appréciables à qui voulait rester hors de vue des voyageurs empruntant la route. Le demi-elfe chercha vainement des traces. Il pensa un instant renoncer, mais il décida finalement de persister et ses efforts furent récompensés. Bien en évidence, des empruntes de pieds de bonnes tailles apparaissaient dans la boue.

A une centaine de mètres en arrière, Kurtik avait retenu un cri à la vue de Belgos quittant de la route.

¤ Mais que fais-t-il ? J’espère qu’il n’a pas repéré quelque chose d’anormal et qu’il tente tout seul d’en savoir plus ! ¤ fulmina-t-il. ¤ Hum ! Ca doit être ça, sinon il continuerait bien tranquillement à marcher sur la route. Il aurait pu me prévenir, et surtout attendre qu’on le rejoigne.¤

Sans cesser de faire avancer son poney, le chef de phalange brandit son épée à l’attention de sa petite troupe qui discutait tranquillement en arrière :

- Aux armes ! lança-t-il suffisamment fort pour que personne n’ignore son ordre, mais de manière que sa voix ne porte pas trop loin. Belgos a sûrement vu, ou entendu quelque chose. Soyez sur vos gardes, et accélérez le pas. Ne courrez pas. Je ne veux pas trop de bruits. Marnuf, tu restes juste derrière nous !

Donnant des coups de talons dans les flancs de sa monture pour motiver celle-ci à avancer plus vite, Kurtik reporta toute son attention sur le demi-elfe.

C’était bien l’ordre auquel Garjzlasa ne s’attendait le moins… « Aux armes » ? Cela voulait dire qu’un élément de la liste d‘hier, encré dans la tête de l’humain, allait sans doute apparaître d’un moment a l’autre. C’était comme si toutes ses idées précédentes avaient volées en morceau. Tentant de se persuader de l’évènement, il s’arrêta l’espace d’une seconde. Apres avoir jeté un bref coup d’œil aux autres membres de l’expédition, et a l’endroit ou se tenait Belgos, il se résigna enfin a croire au déroulement des événements, et entrepris enfin d’agir concrètement. Tout en pressant le pas, pour éviter d’être dépassé par la suite, mais sans pour autant montrer d’enthousiasme flagrant, il se rapprocha du groupe se trouvant devant lui.

¤Sirth, reviens ici, vite ! Ca se gâte !¤

D’un sifflement bref, il rappela Sirth et l’invita avec hâte a venir sur son épaule d’un geste de la main. La belette ayant déjà cerné le danger, elle ne se fit pas prier pour rejoindre son maître. Le familier escalada la main tendu de son maître, et une fois sur son perchoir, sonda la situation, tentant de détecter les premiers signes de danger. La bête n’était pas pour autant stressé, alors que son maître, lui, pouvait s’emmêler les pinceaux si la situation se compliquait.

¤Tu me previens si tu vois quoi que ce soit, fit-il passer a son compagnon .¤

Tout en avançant, Garjzlasa sortit son arbalète légère, la posant sur son bras. Prenant un carreau de son carquois, l’ensorceleur banda le mécanisme, et plaça le carreau, armant ainsi l’arme. L’une de ses mains redevenue libre, il tata rapidement sa bourse a composants, s’assurant de sa position. Puis, se remémorant l’ordre du nain, il assoupli son pas, essayant par la même occasion de ne pas paraître aussi bruyant que certains de ses compagnons en armure. Tentant lui aussi de scruter la situation, il savait pourtant que son familier était bien plus avancé que lui, et lui laissa donc la charge.

Il adressa quelques paroles a ses compagnons, avec un sourire marquant la satisfaction de l’arrivée des événements attendu par Tarin.

-Et bien, ça n’a pas tardé, pas vrai ? Apres quelques pas, Garjzlasa repris, se concentrant sur la zone de tension. Bon, et bien c’est parti pour un peu d’action, cher Tarin.

Sans pour autant montrer son début d’enthousiasme, Garjzlasa se sentait maintenant prêt et attendait de savoir de quoi il s’agissait pour passer a l’action.


Sirth : detection, perception auditive.

Quand Belgos avait intégré le Bastion, les formateurs de la Compagnie avait tenté de lui inculqué quelques rudiments de vie militaire, rudiments qu'il avait trouvé très amusant de la bouche de ceux, il n'en doutaitn pas avaient un solide expérience en la matière. Mais là où il était né, l'A'Tel'Quess avait bénéficié de la meilleure formation qui soit, c'était le minimum vital. Depuis leur plus jeune âge, les guerriers de la Forêt des Ombres apprenaient à être le plus rapide, le plus discret et le plus mobile pour traquer leurs ennemis avec bien entendu un avantage certain, celui de la protection apprécié des voûtes forestières qui pour l'ennemi se révélait un avantage mortel. Mais ici, nous étions loin d'une forêt seuls les rochers constituaient un abri, abri d'ailleur que la "chose" devait trouver à son goût en ce moment même.

Belgos s'immobilisa près d'une des empreintes qu'il avait troubé, vigilant, la taille donnait déjà une petite indication sur son propriétaire et cela n'était pas fait pour rassurer le demi-elfe. Il devait prévenir le groupe mais reculer à c emoment précis n'était pas forcément la meilleurs idée. Lentemement, son regard parcourant la lande, dans la direction où il avait entendu le bruit, il prit sa décision. Selon lui, il n'avait pas aquis assez de renseignements précis pour alerter ses compagnons, juste des suppositions. Non, il fallait en avoir le coeur net.

Tandis qu'il commençait à faire mouvement pour découvrir qui se cachait derrière ses mystérieuses traces en espérant ne pas être découvert....Vain espoir? Les prochaines minutes allaient être décisives.

Belgos avance vers la source du bruit et de pas, utilise discrétion, déplacement silencieux avec en prime son don rapide et silencieux.

Chessenta était un pays bien éloigné des Marches d'Argent ... encore plus que le Turmish et les majestueuses montagnes Osraunes. Le prêtre aurait bien poursuivi la discussion sur la même voie, pour faire connaissance et se rapprocher un peu du guerrier humain, mais il décida de se taire pendant quelques minutes pour se faire pardonner de son tutoiement intempestif ...

Hélas ces quelques minutes suffirent pour qu'un ordre pour le moins innatendu -si tôt- ne fuse ne la bouche du commandant. Aux armes ? Quel péril, si proche de l'auberge, pouvait bien les attendre sur le bord de la route ? Encore, si l'alerte n'était que pour le groupe qu'ils formaient, le serviteur de Moradin ne se serait guère inquiété. Mais Belgos était devant, et d'après les dires de Kurtik, il était au plus proche du danger, et seul !

D'un geste complètement habituel, le prêtre retira sa pipe de sa bouche, la vida d'un coup de poignet et la rangea dans une poche de sa cape; le tout dans le même mouvement. Puis il se saisit de l'arbalète qu'il avait en bandoulière et entreprit de la charger, tout en accélérant le pas.

Après quelques secondes d'effort, il se tourna vers Turm, et ajouta :

-Eh bien mon cher, vous allez pouvoir faire montre de vos talents de bretteur sous peu ! Si l'on en croit Kurtik toutefois ... Oh ! et faite attention, l'homme sur le cheval juste derrière Kurtik ne combat pas ... il serait bon d'éviter qu'il se retrouve dans une situation périlleuse. Mais je vous fais confiance, compagnon.

Et après avoir affiché un grand sourire à l'attention du sang-mêlé, il se mit à marmonner. Ce qu'il disait était incompréhensible, sauf pour lui et Moradin qui devait l'entendre distinctement, puisqu'il priait pour leur vies, la sienne et celles de ses compagnons !

Voilà mes sorts préparés :
Niv 0 : Assistance Divine x3, Résistance
Niv 1 : Protection contre le mal (Domaine), Auréole de lumière (Codex Divin), Brume de dissimulation, Bouclier de la foi

Soran leva les yeux au ciel. Ce n'était pas qu'il espérait une quelconque aide divine, il savait pouvoir compter sur lui-même sans faire appel à son dieu. Il accomplissait ses actions au nom d'Hoar, mais ne se sentait pas obligé de le nommer à tous bout de champs. Il observait simplement, et réfléchissait surtout. Ou pas vraiment. Son regard se perdait dans le vide, il eut un moment d'absence.

Il entendit à peine le « aux armes ! ». Mais quand ce son arriva à ses oreilles, il fut vite tiré de sa torpeur. Il signifiait bien des choses. Le vengeur devait survivre à cet affrontement. Mais quel était l'ennemi ? Il était inconscient de combattre sans le savoir, on ne pouvait le nier. Heureusement, pour cela, il possédait un outil rarement égalé.

L'ensorceleur donna une tape sur le volatile flegmatique et le chassa prestement de son épaule.

-Et si tu allais me donner des nouvelles de ce très cher Belgos ? Fais-toi discret... lui murmura t-il en lui enjoignant de s'envoler. Il préférait lui parler directement, car faire entrer un intrus dans son esprit, même si son familier n'en était pas vraiment un, le dérangeait. Quand il se serait éloigné néanmoins, il n'aurait pas le choix.

Enfin, il sortit sa lourde épée de son fourreau, sans trop se hâter. Il la tenait dans ses deux mains et la faisait appuyer sur le sol pour ne pas avoir à la porter. Soran resta immobile, les trois pieds écartés et bien ancrés dans le sol. S'il scrutait vaguement l'horizon, c'était plus par habitude que pour autre chose. Il aurait même pu fermer les yeux.

Pas d'inquiétude à avoir. Il lui restait une bonne réserve d'énergie magique. Mais ce n'était même pas la peine d'en venir à cette extrémité, pour l'instant. Inutile d'utiliser une protection mystique ou d'enchanter sa lame. C'était probablement une fausse alerte. Un animal sauvage, au pire.

La discussion suivait son cours, chacun se présentant rapidement. Les compagnons purent ainsi se faire une rapide impression les uns des autres, impression toujours utile lorsque l'on doit vivre un certain temps en communauté. La marche se poursuivait tranquillement, lorsque Kurtik lança l'alarme. Décidement, il n'était pas nécessaire d'aller bien loin pour trouver les ennuis ...

Le soldat qu'était Amur réagit immédiatement à cette situation. L'ennemi n'était pas en vue, aussi avait-il un peu de temps, qu'il mit à profit pour saisir l'écu qui pendait dans son dos et le fixer à son bras gauche. Puis, il dégaina son épée-fléau et pressa le pas, se portant à l'avant du groupe pour supporter le choc qui risquait d'avoir lieu.

¤Belgos devrait s'en sortir, il connait assez les bois pour ça. On va bien voir comment se débrouillent les autres...¤

Le guerrier ne s'inquiétait pas vraiment, leur groupe était suffisament nombreux pour faire face, mais il restait préoccupé sans trop savoir pourquoi. Il trouva vite ce qui le chagrinait : les Marches d'Argent étaient certes plus sauvages que sa terre natale, mais même ici les routes restaient, en principes, assez sures. Et d'autant plus à proximité d'une auberge ... Peu de chance que ce soit un animal, les bêtes sauvages savaient éviter les lieux de passages. Depuis la campagne à laquelle lui et Belgos avaient participé, les orques se tenaient tranquilles. Alors quoi ? On verrai bien, et il serai toujours temps de s'interroger.

Douzième jour du Coeur de l'Hiver, année des Dragons Renégats
12 martel 1373 (CV)

Lieu : La Fourche, Marches d'Argent
Temps : couverture nuageuse basse, chute de neige, 2°
Moment : vers 8h55

Cliquez ici pour dérouler le parchemin...

Test de détection de Sirth : 17(dé) + 3(compétence) - 6(malus de distance) = 14 vs Test de discrétion 12(dé) => [COLOR=red]Réussite
Test de perception perception auditive de Sirth : 14(dé) + 1 (compétence) - 6(malus distance) = 9 vs Test de déplacement silencieux 5(dé) = 11 => Echec
Test de discrétion de Belgos : 14(dé) + 6(compétence) = 20 vs Test de détection 15(dé) + 1(Compétence) - 3(malus distance) = 13 => [COLOR=red]Réussite
Test de déplacement silencieux de Belgos : 20(dé) +8 (Compétence) = 28 vs Test de perception perception auditive 16(dé) + 1(Compétence) - 3(malus distance) = 14 => Réussite

Narration tous :

Sur l’épaule de Garjzlasa, Sirth s’agita . La belette sentait une présence toute proche, mais bien qu’elle tendit l’oreille, elle ne perçut aucun bruit trahissant un déplacement ou une arme mal prise en main. Alerté par l’attitude de son familier, l’ensorceleur scruta les environs. Mais la neige tombant désormais en flocons épais, limitait sa vue. De plus, au cours des dernières minutes, tout le paysage était devenu blanc, ce qui ne facilitait pas une recherche visuelle. Seule la route aux pavés mouillés échappait à la neige, mais pour peu de temps.

Tandis que ses compagnons d’armes rejoignaient le point d’où il avait quitté la route, Belgos s’avançait lui dans la direction où il pensait trouver d’autres informations sur celui ou ceux qui se cachaient dans les environs. Progressant à pas de velours, il ne faisait aucun bruit. Il parvint ainsi devant un gros rocher derrière lequel il s’accroupit dans l’intention de le contourner en profitant de cet abri. Cette atitude lui sauva la vie.

Car derrière le rocher, surgit soudain deux orques armés d’arbalètes lourdes dont ils firent usage immédiatement en direction du groupe. L’attaque se révéla d’autant plus dangereuse que six autres orques, dissimulés jusqu’alors par paire derrières trois rochers, tirèrent également.

Les soldats de la compagnie se trouvaient donc dans une mauvaise posture, pris en étau par quatre orques positionnés de chaque côté de la route. Si Kurtik préssentait qu’une attaque pouvait avoir lieu, la violence de celle-ci le prit au dépourvu. Avant d’avoir eu le temps d’hurler un ordre, il vit les carreaux foncer sur eux, implacables.

Le premier touché fut le fier demi-orque. Dans un dernier réflexe avant de s’écrouler à terre, Torm porta une main à ce qui restait de son œil droit, le cerveau transpercé par la pointe métallique qui apparaissait à l’arrière du crâne.

Tarin lui reçut deux carreaux coup sur coup, un dans la gorge, le second dans la poitrine. Criant de douleur, il tomba a genoux puis sur le côté où il demeura, le corps agité de spasmes terribles.

- Baissez-vous ! Et à l’attaque ! rugit Kurtik. Si on reste là, nous sommes tous morts. Kebur, Amur attaquez ceux-là ! ordonna-t-il en désignant un des rochers sur la droite de la route. Soran, Garjzlasa, attaquez celui-là ! commanda-t-il le doigt pointé sur un rocher situé sur la gauche de la route, pas celui derrière lequel se trouvait Belgos. Marnuf ! Fais demi-tour et éloigne-toi.

Sans plus attendre, le nain donna un coup de talon dans les flancs de sa monture et fonça vers le demi-elfe, décidé à l’épauler.




Jet d’initiative :
Orque 7 : 19
Amur : 18
Orque 8 : 18
Belgos : 16
Orque 5 : 15
Kurtik : 15
Orque 6 : 14
Corbeau : 13
Soran : 12
Orque 2 : 12
Garjzlasa : 12
Orque 4 : 11
Kebur : 7
Orque 1 : 4
Sirth : 3
Orque 3 : 2



Ce message a été modifié par Théodus le Vendredi 18 Septembre 2009 à 21h20

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