L'or et le Sang à Morteneige, Là où on trouve de l'or, tout va mal

¤Enfumés ?! Non mais il sont pas bien ces nordiques !¤

Peut-être les nordiques qui les avaient pris en otages étaient-ils dérangés d'une façon ou d'une autre, toujours est-il qu'ils savaient s'y faire quand il s'agissait de retirer l'envie de parler ...

¤Par Moradin, c'est pas le moment de penser là !¤

Mais plus que cet esprit de survie enfouit trop loin pour être utile, ce fut réellement l'ordre de Belgos qui mit en mouvement les jambes du sonnlinnor. Partant vers un bord du chariot, il attrapa la bâche à pleines mains sans se soucier de la chaleur qui se faisait à peine sentir à travers l'épais cuir de ses gants.

Et avec hâte mais sans précipitation, Kebur enjamba le rebord de la carriole et tenta de se rétablir de telle sorte à être encore debout. Il ne savait pas s'ils étaient déjà arrivés non loin du repère des ravisseurs, mais il n'en avait cure - pour l'instant, il fallait surtout essayer de se débarrasser du conducteur d'attelage qui avait essayer de les enfumer.

¤Bah ! Belgos et les autres ont leur bras, et moi, puisse Moradin être avec moi !¤

Tout en espérant très fort que le conducteur n'accélère pas subitement en les mettant ainsi hors de portée, le prêtre commença à incanter, comme un murmure qui s'élevait de plus en plus jusqu'à être parfaitement audible alentours.

-


Descend du chariot : saut -6.
Lance Immobilisation de Personne (DD15) sur le conducteur de l'attelage.

La bâche, plus qu'une gêne, était devenue un danger maintenant que la fumée envahissait l'espace, menaçant de les étouffer. Un instant avait suffit aux aventuriers pour s'en apercevoir et réagir, chacun avec ses méthodes.

Alors que ses compagnons quittaient le chariot aussi vite que possible, le guerrier bondit vers l'avant du chariot. Après tout, les chariots fermés avec une bâche avaient toujours deux issues, et il ne fallait surtout pas que le conducteur leur échappe. Il les savait réveillés et il était hors de question qu'il puisse s'enfuir et ramener du renfort. Le maitriser devenait donc prioritaire, et Amur chercha donc leur ravisseur sitôt la bâche derrière lui.

¤Dans le pire des cas, il me suffit de le retenir le temps que les autres arrivent. Et avec un peu de chance ...¤

Immédiatement, le guerrier chercha du regard le conducteur avant de se jeter sur lui. Désarmé, il savait n'avoir pas beaucoup de chances d'en venir à bout sans blessure, mais voilà ... Si l'homme était armé, il suffisait alors de lui prendre son arme, et c'est cet objectif que visait alors le Chessentan. Si seulement il pouvait profiter d'une ouverture, une rapide clé au poignet, l'autre lâcherai son arme et le tour serai joué. Si seulement ...

Amur tente de désarmer le conducteur du charriot, pas d'AO, +4 au jet d'attaque opposé (4 +4(science du désarmement) -4(tentative à mains nues))

L’ensorceleur avait un léger sentiment de déjà vu. Et à l’idée de renouveler la désagréable expérience d’une sieste dans un chariot en mouvement, il grimaça. Jurant intérieurement, émettant seulement un léger son entre ses dents serrés, il senti sa torpeur se dissiper à mesure que sa motivation grandissait. Allongé à plat ventre, la tête vers l’arrière du chariot et les pieds posés contre le fond de la charrette, une solution pour échapper à une nouvelle sieste vint assez rapidement.

¤Désolé, les gars, mais ça fait belle lurette que j’ai arrêté les siestes, et j’ai pas l’intention de retomber en enfance de ci tôt ! ¤

Voyant la bâche se soulever et le gaz commencer à entrer, Garjzlasa, désormais libre de ses mouvements, attrapa Sirth de sa main gauche, ce dernier remonta son bras pour s’agripper au col du manteau de son maitre. L’ensorceleur poussa de ses jambes sur le fond de la charrette, s’appuyant sur ses mains pour se soulever du sol et s’expulser du transport. De sa main droite, il agrippa le bord arrière de la structure, et se propulsa au dessus du bois, tentant de sortir du piège, et d’échapper à de nouveaux problèmes. Sortant de la fumée, il se pencha sur la vréritable nature du problème.

¤Merde, c'était pas du gaz comme l'autre fois, mais du feu! les salauds voulaient nous bruler vif! Enfin bon, on va se les faire. ... Je ne parlerai pas de reprendre le contrôle de la situation, Sirth, mais plus de ne pas être trop dépassé par les événements. Chaque chose en son temps. On verra avec les autres. ¤

Cherchant à se repérer dans l’espace, et négligeant sa réception au sol, l’unique but de la manœuvre de l’ensorceleur était d’échapper au l'inscendie.

Garjzlasa sort le plus rapidement du chariot et cherche où pourraient potentiellement être les armes.

Malgré leur prudence, il semblait que leur ravisseur les ait entendu, à moins qu'ils n'aient tout simplement joué de malchance. A peine sa magie lui avait-elle confirmé qu'il n'y avait dans les alentours immédiats qu'une seule aura de mal, probablement le conducteur du chariot, qu'ils purent malgré la pénombre le distinguer alors qu'il passait sa tête entre les ouvertures de la bâche. Avant qu'ils aient pu réagir, une vive lumière les éclaira et une fumée âcre menaçant de les asphyxier envahit le chariot. Il n'y avait plus le temps de fouiller le chariot pour tenter de récupérer leurs armes. Ses compagnons s'animant soudain autour d'elle, Laëna tenta de minimiser sa respiration, sa gorge et ses poumons la brûlant déjà. L'ordre de Belgos lui donna le coup de fouet nécessaire pour reprendre ses esprits et, les yeux rougis et voilés par les larmes, elle se redressa pour emboîter le pas à ses camarades. Elle parvint à inspirer suffisamment d'air pour leur crier le résultat de sa magie.

-Il est seul!

Chacun à son tour, les membres de la Compagnie franchirent avec plus ou moins d'adresse le rebord arrière du chariot devenu un piège mortel. Tout son être lui criant de faire de même, Laëna suivit des yeux Amur qui fonçait vers l'avant. Sans doute craignait-il la fuite de leur ravisseur, ou bien un autre coup tordu de sa part. Sa déesse était tout sauf une divinité guerrière, mais à l'instant où elle fit son choix, il ne lui parut pas déplacé de l'évoquer.

*Eldath, assiste moi...*

Dernière à quitter le véhicule à l'atmosphère irrespirable, la paladine suivit le chemin choisi par Amur et, une fois la bâche franchie, chercha des yeux son futur adversaire. Son armure, légère et lui laissant une grande liberté de mouvement, ne la protégerait pas suffisamment face à un guerrier accompli. Eut-elle eu son arc, elle aurait choisi un autre moyen, mais elle ne pouvait laisser l'un de ceux auprès duquel elle s'était engagée à se battre à ses côtés affronter seul l'être dont elle avait senti un instant plus tôt la noirceur et la malignité. Doutant de ses compétences dans une mêlée, sans même l'arme confiée par son mentor, elle espérait pouvoir obliger leur ennemi à se battre sur deux fronts et faciliter la tâche de son compagnon. En son coeur ne subsistait aucun trouble, et c'est sans colère qu'elle se prépara au combat. Même sans armes, la paladine qu'elle était pouvait investir ses coups de toutes les valeurs hostiles au mal et à ses agents sur Faerun. Et son devoir était d'empêcher de nouvelles violence. Il fallait assister Amur le temps que le groupe les rejoigne.

Laêna emboîte le pas à Amur. Si celui-ci a engagé le combat, elle tente de prendre le conducteur du chariot en tenaille par une attaque à mains nues sur la défensive en utilisant Châtiment du mal. Elle ne tente pas d'infliger des dégâts létaux.
jet d'attaque 1d20 +3 (+1BA +1FOR +3CHA +2Prise en tenailles -4Sur la défensive)
jet de dégats non létaux 1d3 +1FOR
+2CA pour le round (Sur la défensive)

Treizième jour du Coeur de l'Hiver, année des Dragons Renégats
13 martel 1373 (CV)

Lieu : Morteneige, Marches d'Argent
Temps : nuageux, - 10°
Moment : vers 21h25

Cliquez ici pour dérouler le parchemin...

Jet de saut de Kerlomar du chariot dans la nuit : DD10 (1,5 m) : 6 (dé) + 1(FOR) = 7 => Echec

Kerlomar cherche à détecter le cocher :
Test de détection de Kerlomar 3(dé) + 8(compétence) = 11 vs Test de discrétion du cocher 12(dé) + 3(DEX)= 15 => Echec

Jet de saut de Belgos du chariot dans la nuit : DD10 (1,5 m) : 1 (dé) + 7(Compétence) = 8 => Echec

Belgos cherche à détecter le cocher :
Test de détection de Kerlomar 13(dé) + 11(compétence) = 24 vs Test de discrétion du cocher 12(dé) + 3(DEX)= 15 => Réussite
Belgos détecte le cocher qui s‘éloigne hors de la piste vers le sud (la piste va vers le sud)

Jet de saut de Kebur du chariot dans la nuit : DD10 (1,5 m) : 1(dé) + 3(Compétence) = -4 => Echec

Kebur lance immobilisation de personne en direction du cocher
Echec en raison de la distance trop importance[ (+ de 39 mètres)/color]

[color=Orange]Jet de saut d’Amur du chariot dans la nuit : DD10 (1,5 m) : 2 (dé) - 4(Compétence) = -2 => Echec

Jet de saut de Garjzlasa du chariot dans la nuit : DD10 (1,5 m) : 14 (dé) - 1(FOR) = 13 => Réussite

Jet de fouille de Garjzlasa du chariot : DD5 : 5 (dé) +1(FOR) = 6 => Réussite
Garjzlasa découvre les armes du groupe dans un coffre situé sur le côté du chariot.


Jet de saut de Laëna du chariot dans la nuit : DD10 (1,5 m) : 17 (dé) -2(FOR) = 15 => Réussite

Narration Amur, Belgos, Garjzlasa, Kebur, Kerlomar et Laëna:


Kerlomar se révéla le plus prompte à quitter le chariot, du moins à en sauter. Et très mal ! La nuit ne rendait pas cette tâche aisée, et le druide tomba lourdement sur le chemin pierreux. Mais il se releva très vite et chercha sans succès à détecter la présence du cocher qu’il ne vit pas.

Derrière lui, Belgos sauta tout aussi rapidement, et avec aussi peu de succès. A l’instar de Kerlomar, il fut rapidement sur pied pour déterminer où se trouvait leur ennemi. Le demi-elfe ne découvrit aucune trace du cocher. Quand tout à coup retentit vers le sud, hors de la piste, le bruit étouffé d’une chute dans les hautes herbes sèches, suivi d’un juron. Belgos évalua l’avance de leur ennemi à au moins une cinquantaine de mètres. Difficile de le tenter de le rattraper dans ces conditions.

Derrière eux, Kebur s’écroula à terre aussi piteusement. Mais le prêtre ne perdit pas de temps, et se trouva bientôt aux côtés de Belgos qui venait de découvrir où se trouvait le cocher. Le nain tenta d’immobiliser celui-ci, mais la distance s’avéra trop importante.

Amur réussit à son tour à s’extirper du chariot, sans plus de succès dans son saut. Finalement, seuls Laëna et Garjzlasa retombèrent sur leurs pieds, enfin sauf ! Car déjà, la bâche brûlait presque dans son ensemble, le feux se propageant au chariot lui-même.

L’ensorceleur quant à lui, avait un objectif : retrouver leurs armes. Il y avait une petite chance que leurs tortionnaire les aient emporté avec lui. Avisant un coffre situé sur le côté du chariot, il s’empressa de l’ouvrir et découvrit ce qu’il cherchait. Sans perdre un instant, il tira tout à terre.

Bien lui en prit, car les deux chevaux, soudainement pris de panique par la présence du feux qui s’élevait maintenant en de hautes flammes, s’élancèrent, traînant derrière eux le chariot enflammé qui disparut en moins d’une dizaine de seconde au premier détour de la piste.

Le groupe n’était pas encore revenu de sa surprise qu’un bruit de galop les fit se retourner. Un cheval couvert d’écume s’arrêta bientôt à leur hauteurs. Ils reconnurent tous la silhouette du cavalier tandis qu’un rire rauque éclatait dans la nuit.

- Hé bien les amis, vous visitez la région ? demanda Kurtik en s’esclaffant à nouveau.

Essouflé et courbaturé, l’A’Tel’Quess apprécia que modérément la prestation qu’il venait d’afficher lorsqu’il avait sauté le chariot quant au reste, le demi-elfe sentit son cœur se serrer quand il vit les deux chevaux disparaître avec l’attelage en flamme….Il aurait aimé pouvoir leur porter secours ou encore les dételer mais tout était allé si vite, trop vite.

¤ Quel gâchis !¤ songea Belgos en essayant de reprendre sa respiration tandis qu’il faisait face au cavalier qui venait de faire irruption devant eux. Décidément, après cet intermède sympathique, il devait composer avec l’humour désopilant d’un nain apparemment content de lui. Seul bon point si on pouvait dire, son cheval dont l’état suggérait que le chef de la phalange de l’Ours s’était quelque peu empressé pour les retrouver. De ses deux mains, le rôdeur prit l’une des brides de l’équidé

- Petite promenade de santé dans les Marches d’Argent, assurément vivifiante commandant, et vous, vous quel bon vent vous amène par ici, rien de grave j’espère….

Le ton du rôdeur se voulait banal et anodin mais le frère des marches avait une patience limitée d’autant que la nuit était lui d’être terminée. Laissant ses compagnons réaliser peu à peu ce qui se passait actuellement, il flatta l’encolure pour le calmer et lui murmura quelques mots en espruar attendant que « leur sauveur » apporte quelques précisions. Puis, il irait récupérer son équipement avant d'aller remercier l'ensorceleur pour son esprit d'initiative couronnée de succès.

Frappant du pied, Kerlomar témoignait de sa colère de ne pas avoir put attraper, maîtriser et faire parler leur kidnappeur. Libérant sa frustration en frappant du pied au sol, il regardait dans la direction présumée de la fuite de leur ennemi, impuissant face à la situation. Cependant, tout n'était pas totalement perdu vu que l'ensorceleur avait retrouvé leurs armes. Sans se précipiter, le druide alla chercher son cimeterre et sa fronde, vérifiant bien qu'il y avait toutes ses billes, que sa fronde et son cimeterre étaient encore en bon état. Il s'équipa ensuite, prenant le temps de bien le faire. Une fois qu'il eut terminé, il était fin prêt à reprendre la lutte, même si un bon repos n'était pas de refus. Cet enlèvement avait eu le mérite de lui donner une motivation supplémentaire pour combattre se qu'il croyait être le culte de Shar. Comme concernant les Yuan-ti, il avait perdu une partie de sa retenue à affronter et tuer des créatures vivantes en voyant se que celles-ci étaient prêtes à leur faire subir.

Kerlomar ne quitta des yeux la direction prise par le fuyard que lorsqu'il vit Kurtik, juché sur un cheval, arriver à leur niveau et sortir se qui devait être une blague, mais fort mauvaise et fort douteuse. Néanmoins le druide parvint à ravaler sa rengaine et à se contenter de sourire en voyant le nain trapu se joindre de nouveau à eux. Ils devaient faire quelque chose : rentrer à Morteneige, ou commencer la traque. Rentrer à Morteneige était la meilleur chose à faire mais ils risquait de perdre la trace du culte qui pouvait tout déménager dans la nuit. Cependant, partir en pleine nuit sur les traces du culte de la Sombre Déesse n'était pas forcément une meilleure idée, car tous étaient plus ou moins fatigués, plus ou moins blessés et leur réserve de sorts était bien entamée pour ne pas dire à sec. Kerlomar ne voulait pas repartir combattre sans disposer de tous ses sorts, surtout ses sorts de soins. De plus, il souhaitait prier Maïlikki pour mettre ses faveurs divines de leur côté et surtout aller voir Faeldys afin de lui demander plus de détails.

Cependant, alors qu'il allait prendre la parole, Kerlomar était bien loin du tout rieur et anodin du sous-officier demi elfe. Au contraire, le sien était grave.

- Que fait on, on part à la chasse ou on rentre ?

Amur se releva en vouant au gémonies toutes les bâches de Toril. Un pan de celle du chariot s'était coincé dans son armure, le déséquilibrant alors qu'il sortait du véhicule.

¤ Par Heaum, il fait déjà suffisamment froid sans aller se vautrer dans la neige !¤

Retenant le juron qu'il avait au bord des lèvres, le guerrier releva la tête pour observer les alentours. La nuit étant tombée, il n'y avait pas grand-chose à voir, mais au moins personne ne tentait de profiter de leur situation. Néanmoins, le guerrier ne perdit pas de temps : félicitant Garjzlasa pour sa présence d'esprit, il récupéra ses armes sans plus attendre. Regrettant celles qu'il avait laissées dans le dortoir, le Chessentan se retourna pour voir arriver un Kurtik enjoué.

Alors que la sempiternelle joute verbale reprenait entre Belgos et Kurtik, Amur répondit à Kerlomar :

- A mon avis, on ferai mieux de rentrer pour l'instant. Nous n'avons ni matériel, ni vivres. La faim et la fatigue ne vont pas tarder à se faire sentir, vous et Kebur avez déjà fait appel à la magie plusieurs fois et en plus il fait nuit. Des adeptes de Shar, la nuit ? Quand à s'aventurer dans des mines sans torches ni cordes, je doute que ce soit une bonne idée. Je n'ai pas le vue de nos amis barbus ... Mais est-ce qu'on pourrait retrouver sa piste plus tard ? Vous et Belgos en savez plus long que moi.

Quelle misère que d'être aussi souple qu'un verre de lampe ...

¤Pouah ! Comme si on avait besoin d'un rafraîchissement à la neige !¤

La nuit était tombée, il faisait toujours aussi froid, et Kebur n'avait pas la moindre idée de jusqu'où le chariot avait bien pu les conduire. Heureusement, contrairement aux autres, il y voyait un minimum dans l'obscurité - et percevoir était toujours rassurant dans ce genre de situation.

-Merci Garjzlasa pour les armes, joli réflexe.

Ils avaient des armes, leur commandant et ils étaient ensemble. Mis à part le danger des Sharites qui était comme une épée de Damoclès au-dessus de leur tête, ça n'allait donc pas si mal que cela. D'autant plus que si Kurtik les avait retrouvé, il devait sans doute savoir comment retourner en ville.

-Oui commandant, promenade digestive en charrette, vous devriez essayer. Le feu donne un peu de piquant à la chose ...

Le sonnlinnor avait essayé de garder un ton neutre, mais il devait bien avouer que cela lui était difficile compte-tenu de ce à quoi ils venaient juste d'échapper et du ton badin de Kurtik ...

-Merci Kebur, le but était de se défendre, je n’ai à vrai dire pas pensé que prendre les armes aurai un aussi grand impact. A l’idée de les voir partir avec la charrette…

L’ensorceleur se félicita pour son bon reflexe. Sirth en fit de même, si bien qu’il se demandait si c’était vraiment lui qui était satisfait de son action, où si c’était seulement son familier qui lui faisait ressentir ce sentiment. Avortant cette réflexion personnelle qu’il jugea inutile et dénuée d’intérêt, il concentra son attention sur la situation. Toutes les armes dans ses mains, l’humain considéra ce poids trop lourd pour lui et préféra les rendre à leurs propriétaires respectifs. Il fit donc le tour du groupe, distribuant les armes, et rangeant les siennes. Une fois la tache terminée, il se tourna vers la voie d’où la charrette était partie.

¤C’est pas vraiment une bonne nouvelle, de se faire capturer. Ca veut dire qu’on nous en veut. Je suis presque étonné qu’on s’en soit aussi bien sorti…¤

Se retournant de nouveau, Garjzlasa écouta attentivement les dires et idées de chacun, sans vraiment émettre de commentaire. Puis, une question lui vint, et il se senti disposé à la poser.

-Au fait, commandant, que c’est il passé pendant notre sommeil, et combien de temps s’est écoulé ? Nous venons juste de nous réveiller.

Auparavent, jamais il ne serai imaginé pouvoir faire preuve d’autant de vigueur et de reflexes au réveil, se fit il remarquer. Se souvenant de son état de fatigue de hier, il remarqua que le sommeil avait son bon, même si ses sorts n’étaient pas revenus, et que ce manque était un gros problème à l’ensorceleur. Fixant au hasard les membres du groupe, négligemment, il attendit que la situation évolue.