L'étrange tour, mission Mjöllnir, Gweadal

La genasi avait voyagé jusqu’aux terres les plus froides de faeurn. Le but de son voyage atteint elle devait maintenant se fixer une nouvelle destination pour assouvir sa soif de découverte. Elle avait déjà commencé à abandonner l’idée de retrouver Lusviel et les siens. Elle ne se faisait pas de soucis pour ces vétérans nomades qui savaient se sortir de pires situations. Elle espérait seulement qu’ils puissent vivres des aventures aussi palpitantes que les siennes. Imaginer ne serait-ce qu’un instant que ce bassin magique puisse la transporter instantanément là où elle désirait maintenant se rendre était trop beau pour être vrai. Elle devrait attendre avant de pouvoir se diriger vers l’ouest et la fameuse et réputée Côte des Dragons. Depuis longtemps elle avait entendu tant de choses sur cette région et ses nombreux secrets et trésors.

Mais après-tout, si le voyage était plus long, cela s’avèrerait encore plus palpitant et intéressant. Utiliser ce bassin pour raccourcir son voyage serait un peu triste et ferait perdre tout son charme au voyage. Pour la magicienne, le but de ses périples était tout autant d’atteindre une destination qui avait pu émoustiller sa curiosité que de profiter de chaque moment et occasion qui se présentent tout au long de la route.

Gweadal hocha de la tête à l’attention de la gardienne de l’antre du dragon puis de son compagnon nain. Elle semblait en partie se reconnaître dans l’arcaniste qui restait pourtant aussi vague et énigmatique que lors de leur première rencontre. Ils ne pouvaient pas refuser de la laisser partir accomplir son devoir. La magicienne regrettait juste de ne pas avoir pu en apprendre plus aux côtés de cette humaine qui semblait maîtriser aussi bien les arcanes que les arts martiaux. Une combinaison de compétence qui avait tout pour séduire la magicienne bien qu’elle n’ait jamais vraiment pris le temps de s’exercer au combat.

La magicienne fit le vide dans son esprit et se contenta de poser sa main sur l’épaule de son compagnon de plus petite taille pour lui montrer qu’elle le suivait là où il se rendait.

- Oï Assiria. Ta quête est juste. Que Tymora garde un oeil sur toi et t’aide à nous venger d’ces raclures de cultistes … Au plaisir de notre prochaine rencontre, tu me manqueras, femme-dragon. Tu aurais apporté beaucoup à nos Frères. Si tu en apprends plus ou que ta soif de vengeance s’étanche et qu’tu passes dans l’coin, viens nous voir, tu s’ras toujours la bienvenue.

Le clin d’œil du Nain ne soulignait que trop bien la tristesse qu’il ressentait, lui aussi, à chaque perte d’un compagnon. Ce n’était pas la mort qui les écartaient comme pour tant d’autres mais rien ne laissait présager pour autant qu’ils se revoient un jour tant le choix d’Assiria de poursuivre les fuyards était risqué. Il l’aurait suivie, avec joie, mais sa loyauté pour le Monastère des 9 Portes l’empêchait de placer au second plan la mission qu’ils lui avaient donnée. Ramener cet œuf pouvait changer le cours des choses et le destin de Toril tout entier, il ne pouvait faire semblant de ne pas en connaitre l’importance.

Lui jetant un regard en coin, il questionna Gweadal du menton, reconnaissant pour la main posée sur son épaule : - « Prête à faire le grand saut ? »

Mjöllnir se concentra comme ses premiers maitres le lui avaient appris, pour focaliser toute son attention sur un opposant, une épreuve, un obstacle et faire disparaitre tout le reste dans un brouillard qui ne le gênait plus en rien. Et à cet exercice, le Nain était plus qu’exemplaire. Il en avait brisé des membres et des mâchoires d’autres Moines avec lesquels il s’était entrainé d’être concentré au point de ne plus entendre ses maitres lui intimer l’ordre de s’arrêter.

Adoptant la posture idoine bien que plus chargé qu’à l’habitude, le Vigoureux ferma les yeux, forçant ses autres sens à suivre la voie de sa vue. Il lui sembla qu’il faisait moins froid, son corps tuméfié ne le faisait plus souffrir, son rythme cardiaque ralentit en même temps que sa respiration.

Comme dessiné sur une toile, une image prenait place dans son esprit vierge de toute perception extérieure.

Le Monastère, quand il avait l’aperçu, encastré dans la montagne, par-delà la grande arche en bois qu’il fallait traverser pour emprunter le chemin partiellement dallé, bordé de pierres harmonieusement placée. Aussitôt il ressentit la même sensation de bien-être intense qui l’avait traversé quand il avait enfin pu gouter au calme et à la tranquillité. Il y était, d’esprit du moins. Pour le corps, il lui restait à faire confiance à la Gardienne.

Narration

3 martel 1373 après-midi

Assiria les fit réunirent autour du bassin tout en commençant à se concentrer. Des images se formaient, tout d'abord diffuses puis de plus en plus nettes alors que Mjöllnir pensait au monastère. Après quelques secondes, Assiria prit la parole.

-Prêt pour le voyage ? Je vous dis au revoir. Peut-être nous retrouverons nous un jour.

Une sorte de frisson les parcourut. Quelque chose qui les envahissait sans pour autant être désagréable. C'était très différent de la dernière fois qu'ils avaient utilisé la source. Leurs esprits se figèrent sur la porte d'entrée du monastère et ils eurent l'impression d'être happés par un tourbillon. Ils voyaient la porte se rapprocher de plus en plus, toujours plus vite. Et alors qu'ils allaient l'atteindre, quelque chose d'étrange se passa. Une violente décharge d'énergie sortit de la porte et les frappa. Ils ne ressentirent pas de douleur pour autant mais, l'effet fut immédiat cependant. Ils s'éloignaient de la porte. Une violente lumière éclata d'un coup les aveuglant pendant un bref moment avant qu'ils ne recouvrent la vue.

Une chose était sûr, ils n'étaient plus dans la grotte d'où ils étaient partis. Cependant, ils avaient débarqué dans un endroit similaire. Il n'y avait aucune lumière, et il était impossible de savoir où ils se trouvaient exactement. Il régnait une certaine chaleur cependant qui les protégeait du froid, si toutefois ils étaient encore dans les marches d'argent. Devant eux, tout un réseau de galeries partaient de l'endroit où ils étaient. Il fallait se rendre à l'évidence, pour l'heure ils étaient perdus.

Le Nain s’apprêtait à revoir sa position sur la magie, à féliciter la ‘femme-dragon’ pour son Art et inviter sa compagne d’infortune à apprécier la qualité de la construction du Monastère des Neuf Portes.

Et il se reprit. C’était trop beau pour être vrai, il aurait dû s’en douter …

- Nom de nom de … Assiria –grmbl- … on dirait qu’t’as bien loupé ton coup …

¤ Les Maîtres auraient pu m’dire que le Monastère était protégé contre la téléportation ! Quoi que … jamais je n’leur aurais dit que j’choisirais ce moyen d’rentrer … ¤

- Par Dumathoin, faut-il qu’on s’promène longtemps encore avant d’pouvoir ramm’ner notre colis ? Tout va bien Gweadal ? Nous autres, Vigoureux, y voyons dans l’obscurité. Mais je suppose que ce n’est pas ton cas, de c’que j’en sais les humains voient moins loin qu’leur nez quand ils n’sont pas sous la lumière du jour.

S’accroupissant et posant son sac sur le sol de la caverne, il en sortit sa précieuse torche éternelle, prise avec ses gants en contrepartie de coups reçus chez un marchand de tissus dans cette ville qui avait fini par disparaitre dans un brouillard fou, et en ôta le capuchon pour que se répande sa lumière.

D’avoir eu l’occasion d’en discuter avec des personnes d’autres races ne bénéficiant pas de la vision des siens, il avait dû leur expliquer qu’il était tout à fait idiot de se borner à être le moins visible possible dans les profondeurs. Toutes les créatures qui y vivaient –ou presque- avaient développé une vision leur permettant de s’en passer. Les plus handicapés étaient toujours ceux qui craignaient de prendre le risque d’allumer une torche.

Le fait qu’ils se trouvent dans l’obscurité la plus totale leur indiquait clairement que personne ne s’éclairait à distance raisonnable, sans quoi ils l’auraient directement perçu, et si d’autres se trouvaient à proximité sans la moindre lumière, celle-ci ne changerait absolument rien.

Il se redressa, fixa solidement son sac chauffant à son sac à dos, la torche dans une main et son bâton de bois vert de l’autre, et étudia autour de lui les éventuelles couleurs qui lui étaient inaccessibles sans lumière. Quelque chose, n’importe quoi, qui puisse les aider à choisir un chemin plutôt qu’un autre.

Les aventures aux côtés du nain étaient décidément pleines de péripéties. Quand le nain jura lors de leur arrivée dans le noir le plus complet la genasi laissa échapper un petit rire léger. Bien qu’elle ait prit cet aléa à la légère, elle savait qu’ils pouvaient désormais se trouver n’importe où et éventuellement courir un grand danger. La genasi n’était en effet pas à l’aise dans le noir le plus absolu. Elle se débrouillait tout de même qu’un simple humain la nuit mais dans le noir le plus complet comme dans la grotte où ils se trouvaient maintenant elle restait malheureusement aussi aveugle qu’un humain. Elle apprécia le geste du nain et le remercia d’un signe de la tête.

Ils pouvaient maintenant voir à quoi ils avaient affaire et dans quel type d’endroit ils se trouvaient. Cavité naturelle, travaillée ? Essayer de trouver des indices qui pourraient leur indiquer leur position, notamment par rapport au niveau du sol. Son regard se posa inévitablement sur le nain qui en matière d’exploration souterraine avait toutes les chances d’être plus utile qu’elle.

La magicienne tenta de repenser à ce qu’il venait de se passer. Le dit monastère était-il protégé contre la téléportation ? Mais si c’était le cas pourquoi le nain avait-il accepté de recourir à ce moyen de transport ? Ce n’était évidemment pas volontaire mais il les avait ainsi remarquablement mis dans l’embarra. Elle laissa filer cette pensée pour se concentrer sur le phénomène magique qui venait de se produire. Analyser les éléments et sensations qu’elle avait éprouvés pour essayer de définir ce qu’il s’était vraiment passé.

Art de la magie pour savoir pourquoi la téléportations n’a pas marché et peut-être avoir des informations sur le lieu où ils se trouvent. (proche/loin du monastère)

Narration

3 martel 1373 après-midi

Alors qu'il sortit sa torche pour éclairer, un sifflement se fit entendre. Il était difficile de savoir s'il s'agissait du vent ou quelque chose d'autre, car la température dans la grotte était plus que confortable. Pour ainsi dire il faisait même très chaud ici, ce qui pouvait paraitre étrange dans une grotte et plus particulièrement en cette saison.

Alors que tout s'illumina, ils purent voir des traces d'humidité un peu partout. Ici et là, des stalagmites et des stalactites s'étaient formées rendant toute progression un peu plus difficile. Il serait hors de question de courir ici, déjà que marcher serait assez compliqué. En examinant les lieux d'un peu plus près, ils repérèrent six galeries susceptibles d'être empruntées. Deux en face d'eux, deux sur le côté gauche et le reste derrière eux. Toutes les autres étaient bien trop petite pour les laisser entrer. Il y en avait bien une autre qui aurait pu, mais il fallait ramper pour s'introduire dedans. Il n'y avait pas d'autre signe distinctif concernant les boyaux qui partaient de leur position, mis à part ce sifflement qui semblait venir de nul part.
De son côté Gweadal tenta vainement de comprendre la raison de leur présence ici. Mais il fallait se rendre à l'évidence, la magie qui avait été à l’œuvre dépassait ses compétences. Il faudrait se débrouiller autrement pour savoir où ils étaient et surtout comment en sortir. Après une ou deux minutes passé ici, ils commençaient à ressentir les effets de la moiteur de l'air. A cause de la chaleur sans doute, l'atmosphère était chargée d'humidité, ce qui la rendait un peu moins respirable.

Mjöllnir fit appelle à son savoir innée sur les pierres en tout genre pour tenter de choisir la bonne direction. D'après ce qu'il voyait, ils n'étaient pas si profond que ça sous terre. Une trentaine de mètres au grand maximum et d'après les roches qu'ils pouvaient voir, ils étaient toujours dans les montagnes Néthères. C'est alors qu'il remarqua d'étranges couleurs sur certaines parties de roche. Ces zones pouvaient être plus ou moins étendue, mais elle possédait toutes des caractéristiques similaires. Elles étaient transparentes, comme un cristal de roche pouvait l'être. Après une plus longue observation, ils purent voir que toute la grotte était tapissée de ces cristaux. Mjöllnir le fit remarquer à Gweadal qui ne put que constater l'agencement des cristaux. Ceux si avaient été assemblée d'une main intelligente et non pas par une formation naturelle. Quelque soit cet endroit, il avait déjà été visité ou habité auparavant. En voyant l'emprise de certaines formations rocheuses sur des cristaux, cela ne datait pas d'aujourd'hui.

Très frustrée de ne n’avoir aucune idée de ce qu’il venait de se passer, la curiosité de la magicienne était toutefois à son comble et elle ne regrettait pas son choix d’accompagner ce nain dans ses mésaventures où une magie puissante et omniprésente semblait être à l’œuvre. On ne pouvait pas dire que la génasi était claustrophobe, mais se retrouver ainsi sous terre sans la moindre idée de l’endroit où ils pouvaient se trouver n’était pas pour la rassurer. L’air moite légèrement difficile à respirer n’arrangea pas la situation. La seule chose qui put la raisonner à garder son calme fut la présence du petit être à ses côtés. Les nains étais connus pour leur débrouillardise hors pair dans les environnements souterrains, c’était une chance qu’elle ne se soit pas retrouvée ici toute seule, vouée à une mort plus que probable.

Après un soupir de découragement passager, la magicienne pris le soin de vérifier si son familier ne l’avait pas quitté. Le volatile pourrait surement les aider à trouver une sortie de ce qui semblait être un véritable labyrinthe. Peut-être son instinct naturel leur permettrait de prendre le bon chemin, celui qui les guiderait vers la surface. Gweadal ne resta pas découragée bien longtemps et ce petit passage à vide derrière elle, s’adressa à son compagnon.

- As-tu appris quelque chose en examinant ces roches ? Tous ces cristaux me semblent en effet comme organisés par une main pensante. Est-il possible que ce soit les vestiges d’une ville souterraine, ou d’une caverne habitée ? Je n’ai malheureusement pas tout compris ce qu’il vient de se produire mais en tout cas, j’ai du mal à crois que nous ayons atterri ici par pure coïncidence. Je ne serais pas surprise de découvrir de la magie en ce lieu.

Une pensée surgit alors dans l’esprit de la genasi. Etait-il possible qu’il se trouve actuellement dans l’ancien antre d’un dragon, ce qui pourrait expliquer ces cristaux en guise de décoration ? Mais également peut-être le fait que l’erreur de téléportation les ait menés directement ici, dans ce lieu auparavant surement baigné d’une magie puissante.

Détection, perception auditive.

- Oï … C’est un ouvrage, c’est certain. De c’que j’en vois, il y a bien longtemps que plus personne n’est passé par là et j’dois dire que ça m’rassure un peu.

Mjöllnir passait ses doigts épais sur la paroi du tunnel, appréciant le travail de la taille, cherchant quelque chose que ses autres sens ne lui auraient laissé percevoir.

- J’te dirais aussi qu’on n’est pas très profond sous terre et c’est bien aussi. Il y a moins de risque de se retrouver dans une cité drow ou autre et on n’doit pas être si loin d’une sortie. La chaleur, par contre, ne m’rassure pas plus que ça … c’est peut-être volcanique c’est pas l’signe d’un endroit dans l’quel rester trop longtemps. C'est peut-être pour ça que les précédents occupant on quitté les lieux.

Les cristaux dont parlait Gweadal étaient aussi surprenants que beaux. Il n'avait jamais vu un tel agencement de cristal de roche. C'était vraiment étrange.

- Ca n'm'étonne pas en fait pour ce qui nous est arrivé. Faire confiance à la magie, une belle erreur à c'que j'en dis. Ils ont du protéger l'monastère contre les intrusions.

Le moine reprit son analyse des cristaux. A tout hasard, il pouvait s'agir de fresques.

Narration

3 martel 1373 après-midi

Ils s'intéressèrent un peu plus aux cristaux examinant les parois aussi minutieusement que possible. Mjöllnir remarqua que ces derniers étaient disposés d'une drôle de manière. Tout d'abord, d'après ce qu'il pouvait voir, toute la paroi de la grotte était couverte de ces cristaux. Les seuls endroit où ils n'y en avait pas étaient, là d'où partaient les passages vers l'inconnu pour l'heure. S'ils ne les avaient pas remarqué avant, c'était en raison de la poussière ou le calcaire qui les recouvraient. Mais ce n'était pas cela qui les perturbait. Ils mirent une bonne dizaine de minutes avant de comprendre. Tous les cristaux pointaient dans la même direction à savoir le centre de la grotte. Centre, où il n'y avait rien de notable d'ailleurs. Ils remarquèrent également que la grotte était étrangement faite. Elle avait l'aspect d'un dôme parfait en omettant les espace manquant. Peut-être que le temps avait altérer cette disposition, ou que quelque chose s'était passée. Cela restait difficile à dire en l'absence d'une étude plus poussée et surtout plus érudite. Ils remarquèrent également que les cristaux étaient la source de chaleur de la grotte. Chacun d'entre eux chauffait comme s'ils étaient habités par une énergie interne. Ce qui causait ce réchauffement restait impossible à déterminer pour l'heure.
Après une quinzaine de minutes, ils entendirent un étrange bruit venant d'un des passages. On aurait dit une sorte de craquement de bois ou d'une matière semblable, comme si on arrachait un arbre. Les autres passages étaient parfaitement silencieux, seul un filet d'air un peu moins chaud provenait de l'un d'entre eux.

- Alors là … j’sais vraiment plus quoi en penser … la chaleur et tout, ça aurait pu être l’antre d’un dragon mais à c’que j’en sais, ils préfèrent s’assoir sur les cristaux qu’d’en mettre sur les murs … et puis ces tunnels … une caverne naturelle découverte en cherchant un filon ? Ca s’pourrait aussi. D’ailleurs … ça doit valoir son pesant de platine ça, j’en connais quelques-uns qui seraient prêts à beaucoup pour avoir des pierres chauffantes en poche.

Le bruit n’avait pas échappé au Moine et il était hors de question qu’ils lui tournent le dos sans courir alors à toutes jambes et dans le cas présent, Mjöllnir n’avait aucune envie de courir.
De ses doigts épais, il essaya de décrocher un cristal ou l’autre, voir d’en ramasser qui seraient décrochés puis fit face au tunnel d’où provenait le bruit.

- Prête pour une nouvelle rencontre ? On ne va pas tarder à être fixés à mon avis. Ca ne me dit rien de fuir encore … on risque beaucoup trop de se faire rattraper. De mon avis, on fait front en gardant le tunnel et quand on en a fini, on sort et on ramène l’œuf à mes maitres. Ils vont m’entendre à nous empêcher d’rentrer …

Si rien n’approchait très vite, il avancerait, son bâton fermement serré dans son poing droit, sa torche éternelle dans l’autre.

- Allons-y.