Les bois de la Bête, Première étape

En voyant qu'une jeune femme elfe était venue et s'était arrêtée pour répondre au demi-orc, le semifiélon s'approcha un peu plus pour l'entendre mieux et surtout lui parler. Cependant, il préférait garder son capuchon, s'évitant ainsi la scène qu'il ne connaissait que trop bien dans des lieux d'habitations humaines, le fait d'être chassé. Et comme des elfes il ne connaissait que ce qu'il avait pu voir dans ses adversaires quasiment nus dans une arène au sable chaud, il pouvait dire ne presque rien savoir. Mais il doutait qu'un semi démon risquait d'assez mal passer dans une bourgade telle que celle-ci et il s'étonnait encore de ne pas avoir rencontré la garde ou la milice du village suite à sa venue à l'auberge.

- Vous avez bien parlé de lycanthropes ? µY en a t'il beaucoup dans ces bois ? Leurs raids sont ils fréquents sur le village ?

Volan était des plus surpris et ses questions montraient parfaitement bien qu'il n'était pas de la région, ainsi que son fort accent calishite. Il faisait tout pour réprimer cet accent, mais là il n'y avait pas vraiment pris garde et il s'était remis à parler comme les fiers habitants vivant aux bordures du grand désert.

- Excusez moi, mais je ne suis pas de la région, et je ne suis arrivé qu'il y a peu de temps. Pouvez vous me dire où aller pour aider ces jeunes enfants orphelins ? Ou peut-être pourrais-je vous accompagner ? Je ne pars que demain matin, je pourrais essayer de leur consacrer un peu de mon temps.

Puis Volan se tourna vers la paladine et et la regarda pour voir sa réaction. Il ne doutait pas une seule seconde que la jeune femme allait suivre son coeur et son devoir et aller aider de pauvres enfants à retrouver le chemin de la lumière et de l'espoir, qu'ils pouvaient avoir perdu suite à la perte de leurs parents. Finalement, le guerrier sang mélé se disait que els paladins étaient peut être nécessaires mais que leur fanatisme les rendait plutôt insupportables et énervants. Mais il préféra ranger ses pensées au fond de sa tête et de les y oublier caar il ne pouvait le nier, il comptait sur elle pour se retrouver lui-même.

Volan put parler avant Brahm mais son fond de pensée était bien le même, lui aussi voulait les aider et tant qu'a faire leur apprendre l'art de se battre contre ses satanés lycanthropes ! Les pauvres, il allait même jusqu'à penser que leur père ou mère parmi eux ... Il en eu un frisson.

-Dites-moi , Aussi les aider je voudrais, possible est cela ?
Bien sur, si refuser a cause de notre apparence vous faites, comprendre je mais cela quand même prenez alors .

Il tendit quelques pièces a l'elfe et lui sourit.

-M'installer la bas je vais, si vous voulez bien que moi y aller, me chercher venez !

Brahm alla s'asseoir près d'un rocher et sortit sa pipe. Il fuma quelques instants et se releva toujours sa pipe a la bouche et alla vers la Paladin.

-Grom ! Vela dit-moi. La discution entre Volan et moi a tu entendu ? Et sinon, est-ce que comme moi , Volan tu veux dans le droit chemin remettre ?

Un sourire bienveillant aux lèvres, zelkior écoutait avec attention les paroles de son interlocuteur. Absorbant les maigres informations que lui fournissait l’homme, son regard balaya discrètement la pièce qui se jouait devant lui. Du coin de l’œil il aperçu la naine qui se tenait toujours au comptoir. Il devait le reconnaitre, pour réussir ce qu’il voulait entreprendre il devait à tout prix se servir de toute les personnes à sa portées et à l’heure actuelle la naine en faisait parti. Revenant à la conversation, zelkior fixa Procacily. D’un ton embarrassé il reprit :

-(commun) je vous en pris, je ne mérite pas ce titre, appelé moi simplement par mon nom. Je ne suis qu’un simple vagabond qui par chance a été recruté par votre guilde. Un soupir mélancolique sortit de ses lèvres. Tout ce que vous me dites ne sembles guères réjouissant messire Procacily, à vrai dire je ne pensais pas que tant de danger nous guetteraient hors de cet endroit. D’après vos dires vous semblez tout de même connaitre la forêt dans laquelle nous allons évoluer, mieux que la plupart d’entre nous. Pardonnez mon insistance… courbant légèrement la tête il reprit … mais j’aimerai revenir sur notre trajet. Je l’espère de tout cœur que cela n’arrivera pas, mais si par malheurs nous nous retrouvons séparés, j’ai besoin de savoir exactement notre destination ainsi que différents points de passages. J’ai observé que messire Barthélémy disposait d’une carte des environs. Se tournant vers le bucheron. Pardonnez ma demande, mais pourrais-je l’utiliser quelques instants.

Dépliant la carte sur la table ou se trouvait il y a encore quelques minutes le groupe, il invita Porcacily avec un geste du bras à le suivre. Croisant du regard la silhouette de la naine, il se rendit compte qu’il devait à tout prix prendre contact avec elle avant de la perdre à nouveau de vu. Affichant toujours ce visage bienveillant, l’illuskien se tourna vers Porcacily :

-(commun) veuillez m’excuser quelques instants Messire. Mais mon voyage m’a assoiffé et j’ai besoin de me désaltérer. D’ailleurs je me rends compte que vous devez vous aussi avoir besoin de vous rafraichir après votre voyage, je présume. Plongeant son regard dans les yeux verts de l’ensorceleuse il reprit. Veuillez excuser mon impolitesse chère demoiselle, si vous avez besoin de quelque chose dite le moi. Courbant la tête, il se dirigea vers le comptoir ou se trouvait la naine.

Affichant son sourire amical, il s’appuya de son poids sur le comptoir.
-(commun) pourrais je avoir de l’eau s’il vous plait. Tournant le dos au groupe de manière à ne pas être vu, il n’avait que quelques secondes, le temps que le tavernier s’active à la tache.
-(commun à voix basse) attend moi devant le bâtiment, je n’en ai que pour quelques minutes.

Prenant avec lui, les rafraichissements, il rejoignit le groupe. Posant le tout sur la table, il porta à sa bouche l’eau et en bu quelques gorgées. Puis posant ses yeux vers le groupe il reprit le sourire aux lèvres d’un ton gêné:
-(commun) veuillez m’excuser je n’ai pas réfléchi, ne buvant pas d’alcool j’ai l’habitude de ne consommer que de l’eau. J’espère cependant que cela vous conviendra tout de même.
Puis il invita l’homme roux à la table ou se trouvait à présent la carte.

La rôdeuse avait suivi la progression du moine vers le bar sans attendre de ce dernier qu'il cherche à rentrer en contact avec elle. De son point de vue, il ne faisait que ce montrer serviable avec ses interlocuteurs, démontrant une servilité des plus rebutantes lorsque la situation l'imposait.

Pourtant, il ne manqua pas d'adresse pour réussir à transmettre un message à Selora sans éveiller l'attention. Tournant le dos à une foule qui aurait pu le voir discuter avec elle et commandant pour affairer le tavernier, il se saisit d'une occasion trop belle pour être rater de donner rendez-vous à la naine devant l'auberge. Le moine avait donc fait montre d'un talent indéniable, et une telle action lui aurait valu l'admiration de n'importe quel individu lambda. C'était sans compter sur la mauvaise foi de Selora, qui, nullement ébahie, ruminait en son for intérieur tout en achevant de vider sa chope.

¤ Ce lombric me tutoie ! Et de quel droit se permet-il de me donner des ordres ? «attends moi devant le bâtiment » ! Quel ! ¤

Pourtant, toute énervée qu'elle était, la rôdeuse n'avait pas vraiment de meilleure option que d'obéir. L'autre petit encapuchonné ne montrait toujours pas le bout de son museau et elle refusait de discuter avec autant d'oreilles indiscrètes autour d'eux. Son pouce droit redevenu insensible l'avertit qu'il était temps d'arrêter son petit manège. Lorgnant sur le fond de bière qu'il lui fallait terminer, la naine eût un dernier regard pour le groupe qui s'était massé autour de l'humain avec qui discutait Zelkior avant d'avaler cul-sec la boisson. Puisant dans les immondices qui parcouraient son organisme, elle se leva en laissant s'échapper quelques-unes des plus putrides effluves que son corps refoulait quotidiennement. Le gaz lourd risquait de stationner autour de sa table et de gâcher le moment de détente de plusieurs clients des environs, faisant flotter au-dessous de leurs narines des relents cadavériques salés et suffocants.

Ses pas la menèrent jusqu'à la sortie en un rien de temps puisqu'elle ne s'arrêta à aucun moment. Personne n'attirait son attention en particulier, l'extérieur plein de mystères en revanche la tentait de plus en plus à mesure que la perspective de reprendre pied avec des nouvelles fraîches de sa mission se rapprochait. Poussant sans ménagement la porte, retrouvant avec délice l'atmosphère calme et plus humide du dehors, elle se saisit de l'occasion trop douce de pouvoir humer l'air frais afin de chasser de ses poumons les odeurs frelatées de l'auberge. Puis, après s'être rapidement gratté une partie basse du dos, Selora alla se poser à quelques distances en vue du bâtiment, contre une façade à laquelle elle s'adossa. Ayant un peu de temps à tuer, la naine en profita pour envoyer son index gauche explorer ses cavités nasales à la recherche des merveilles dont elles refoulaient.

C'est avec une certaine nonchalance que l'exaltée de Torm se mit à écouter l'elfe qui venait de sortir du temple du Chêne père, puis elle devint, tranquillement par la suite, plus attentive au sujet. Tout comme Volan et Brahm, Vëla fut très vite intriguée par la menace qui régnait dans le bois entourant le petit village.

° Des lycanthropes!? Mais Barthélémy nous a jamais parlé de cela? °

Se-dit la jeune fille un peu perplexe face à la situation.

° Pourquoi ne pas parler d'une chose aussi effroyable? Pour ne pas nous alerter? °

Tant de questions qui faisaient en sorte que la paladin devint suspicieuse à propos de Barthélémy.

La stupéfaction se lisait sur son visage, lorsque Volan et Brahm proposèrent leurs aides pour les orphelins. Ensuite un sourire à peine perceptible se dessina sur ses lèvres charnues et elle lança un regard satisfait à Volan et Brahm.

Quand son compatriote s'approcha d'elle afin de lui poser quelques questions, la native de la terre de la horde le regarda droit dans les yeux avant de lui répondre:

- Bien sûr, j'ai entendu tes excuses brave Brahm. Tu t'es même excusé pour moi et cela je t'en remercie.-

Son regard devint plus sérieux. Elle poursuivit d'une voix à la tinte douce et assurée en déposant sa main droite, réconfortante, sur celle de Brahm:

- Haaa, très cher Brahm! Comme tu me fais plaisir, car vois-tu, je ne veux pas vous remettre sur le droit chemin, vous y êtes déjà. Hé oui Brahm, toi et Volan, avez une force intérieure, une conscience éclairée qui vous permet d'avoir un libre arbitre et vous avez choisi de ne pas trop vous perdre dans les noirceurs de votre égo. Tout comme vous, je suis sur le même sentier et ce que je veux n'est pas important. Mais ce que je peux, est là toute la différence. -

La paladin prit une attention toute particulière pour bien se faire comprendre de Brahm en le regardant droit dans les yeux et elle continua avec:

- Et ce que je peux consiste à surveiller que l'on ne quitte pas le sentier que nous avons emprunté et si besoin est, de l'éclairer pour que l'on puisse tous le suivre, bien entendu, Torm y veille plus que moi encore!-

Sa main offrit une pression soutenue pour appuyer ses paroles puis elle se détourna de Brahm pour parler, autant à Volan qu'à ce dernier.

- Il ne faudrait pas oublier que nous avons des emplettes à faire pour l'expédition de coupe de bois dans la forêt, mes amis. Il faudrait marier la visite chez les orphelins et ces emplettes, sinon je craint que nous manquions de temps.-

Elle savait très bien qu'ils n'étaient pas fadas au point d'oublier leurs engagements, la jeune fille disait simplement cela pour faire poindre la curiosité chez la représentante du beau peuple. Tout comme ses deux comparses, Vëla voulait en savoir plus au propos des lycanthropes.

Quinzième jour d'Eleinte
11h05
Quaervar
Parvis du temple de Sylvanus

Le jeune elfe se tourna vers Volan sans la moindre crainte dans le regard. Tout au plus était-il curieux de savoir qui était cet homme à l'aspect si déroutant. Sans le moindre sourire, il commença à lui répondre avec tact pendant que Brahm commençait à discuter avec Vëla. Il avait prit les pièces que lui tendait le barbare avec un sourire empli de gratitude.

-En effet, vous semblez ne pas être de la région. Tout le monde par ici ne connait que trop bien les lycanthropes et, comme la perspective de voir notre humble demeure brûler, nous savons que le danger de rejoindre leurs rangs à la moindre morsure existe et nous apprenons à y faire face. D'autant plus maintenant qu'ils osent attaquer les habitants de la ville aussi prêt de ses murs. Mais tant que vous resterez dans Quaervar, vous ne risquerez rien, ne vous inquiétez pas outre mesure.

Pour ce qui est de l'orphelinat, c'est avec joie que j'accepte votre aide si vous n'avez rien de mieux à faire. Je ne dirai pas que j'ai beaucoup a faire avec les enfants, les écouter est souvent le plus important, mais voir quelques nouvelles personnes leur fera peut être du bien. Il ne faut toutefois pas vous attendre à ce qu'ils vous accueillent facilement. Pour eux, vous ressemblez plus à ceux qui leur ont pris leurs parents, surtout qu'ils n'ont fait qu'entendre parler d'eux, qu'à des amis mais les enfants sont plus prompts à juger ce qui est vraiment dans le cœur que les adultes, c'est bien connu.

Ceci dit, l'orphelinat ne se trouve pas vraiment dans le quartier où vous trouverez la plus facilement des marchands. Et je comprends aisément que vous aillez autre chose à faire que de vous occuper des enfants.

Quinzième jour d'Eleinte
11h05
Quaervar
Taverne du "Cerf siffleur"
Grande salle

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Zelkior essaye de ne pas être entendu: 10(Dé) + 7

Le jeune homme à la chevelure rousse écoutait avec attention les paroles du moine. Il semblait partager les inquiétudes de Zelkior quand aux problèmes qui pourraient arriver si ils se trouvaient séparés. Il se tourna vers le bûcheron qui semblait lui aussi pensif. Celui-ci, ressortit sa carte qu'il étala sur la table. Procacily commença alors à indiquer chemin qui devait être le leur selon lui dès que le moine fut revenu du comptoir. Pendant son exposé, il regardait maître Barthélémy qui ne sembla pas trouver nécessaire d'intervenir.

-Je connais certaines parties de cette forêt mais de là dire que je la connais c'est un peu excessif. La partie de la forêt où nous devons aller est presque inconnue, c'est d'ailleurs pour cette raison qu'elle nous intéresse. Je ne pense pas qu'il y ait vraiment de chemin qui y conduisent mais je sais que les barbares uthgardts entretiennent des passages cachés pour leurs processions vers leurs lieux saints. Mais ils risquent de ne pas aimer que nous les empruntions. Il y a aussi des sentiers qui traversent la forêt mais qui sont généralement plus longs et surtout plus susceptibles de nous conduire dans une embuscade de lycanthropes, de barbares ou même de brigands divers. Il doit aussi être possible de filer tout droit à travers les arbres mais il nous faudra ouvrir la route pour les chariots et risquer de tomber sur des bêtes qui ont tendances à éviter les chemins qu'ils savent dangereux. Enfin, on doit pouvoir contourner toute la forêt mais cela sera long et je ne connais aucun chemin depuis l'autre côté de la forêt pour rejoindre le bosquet que nous cherchons. Je pense qu'il nous faudra discuter de cela avec tout le monde avant de prendre une décision.

Dehors, Selora se conduisait sans faire attentions au regards dégoûtés des personnes qui passaient dans la rue et qui faisaient des détours pour éviter de trop s'approcher d'elle. Son camarade nain, qui était visiblement vexé de ne pas avoir été écouté, rentra dans le bâtiment sans lui adresser la parole et se dirigea vers le groupe assis autour de la carte. Un bruit retentit dans son oreille, comme une sorte de sifflement, qui semblait provenir d'une petite maison située presque en face de l'auberge et dont la porte était entrebâillée.

¤ Un lycanthrope, elle connaissait l’existence uniquement à travers quelques manuscrits, feuilletés au cours d’étude, elle n’avait pas prévu cela et surtout ne se sentait pas prête pour affronter un tel danger.
Comment l’assemblée pouvait-elle lui avoir confié une telle mission ? Elle se trouvait déjà dans un lieu inhabituel, ce qui pour elle voulait dire hostile, de la verdure partout, de la salissure, des odeurs fortes et souvent désagréables.
Les personnes chargées de cette mission était plus dans leurs éléments qu’elle, elle avait l’impression d’être l’unique fleur restante sur un champ de bataille jonché de cadavres, de terre souillée de sang, d’acier planté de ci et de la, elle dénaturait dans cet espace et un lycanthrope marchait vers elle. Voila résumer la situation à tort ou à raison qui exprimait le mieux son ressentit. Elle savait qu’elle devait passer au dessus de cela, mais de là à affronter un lycanthrope, pourquoi pas attaquer un château fort ?

Sharess protège moi, car mes quelques sorts ne devraient pas suffire.¤

Elle attendit silencieusement la suite des événements en jetant un regard attentif sur la carte.

L'elfe avait accepté avec joie son argent et accepté ,aussi joyeusement que l'argent, leur aide.Apparemment les lycanthropes étaient bien ses loups avide de sang qui ne rêvaient que de mordre de la chair fraiche et que celui-ci les rejoignent.

Les enfant n'avaient entendu que des histoires de "loups-garou"pendant leur enfance. Brahm trouvait sa plutôt incongru mais surtout horrible.

- Grom ! Pauvres enfants! Moi plaindre eux,de jolies histoires avec des lutins on raconte aux enfant normalement. Celle de Loups non, et celle de leurs parents mordus par eux et qui les ont rejoint surement pas !

Brahm en était d'ailleurs étonné, mais il opta pour un sourire radieux et lança :

-Bien que méfiants soient d'abord les enfants, les aider je voudrais, Volan surement viendra avec moi n'est-ce-pas ?

il se tourna vers son compagnon et lui tapota l'épaule amicalement

- Rassembler mes affaires je vais .

Brahm retourna près de la pierre où il avait déposé son sac, éteignit sa pipe, rangea son briquet et sa bague a tabac et ferma son sac.Il le mit sur son épaule et se redirigea vers Volan et l'elfe de Quaevar.

ixant successivement du regard Procacily et la carte de la forêt de Boislune, étendu sous ses yeux, zelkior buvait les paroles de l’homme. Chaque information pouvait lui être précieuse pour le voyage qui s’annonçait. Profitant de la description de l’homme roux, zelkior s’approcha de plus prêt de la carte disposé sur la table. Balayant du regard le parchemin qui décrivait la forêt de Boislune il devait la mémoriser, mémoriser les sentiers, les endroits spécifiques, chaque lieux lui permettant de se repérer, mais aussi la zone que Procacily parlait, la destination du convoi. Laissant ses yeux parcourir librement le parchemin, il s’arrêta lorsque sa tache de mémorisation fut terminée.

Réajustant une de ses mèches de cheveux d’un blanc pur, il se tourna ver Procacily.
-(commun) eh bien ! Je dois dire que je ne pensais pas que tant de factions se trouvaient en présence dans ces bois. En considérant les divers options que vous m’avez proposé, certaine semble impossible ou du moins très difficile à mettre en œuvre. Je parle notamment de tracer une voix à travers la forêt. Cela nous prendrait énormément de temps, mais aussi d’énergie en sachant que nous somme moins d’une dizaine de personne d’après ce que j’ai put comprendre. De plus en cas d’attaque, je ne donne pas chère de notre peau dans cette configuration. Les bras croisés sur le torse, un doigt tapotant sa bouche en signe de réflexion il reprit. Dans le cas des sentiers parcourant la forêt, le danger semble très important, notamment avec ces lycanthropes dont vous me parlez. En usant de prudence et d’éclaireur il nous serait peu être possible d’éviter les embuscades. En y réfléchissant, pour ma part j’approuverai davantage de trouver un de ses chemins tracés par ces barbares. De toutes les factions se sont les seuls avec laquelle nous pourrions user de diplomatie. De plus je pense que nous avons théoriquement peu de chance de tomber sur eux, à moins qu’ils se rendent chaque jour à leurs lieux saints. Retrouvant un sourire bienveillant sur son visage il reprit.Tout ceci n’est que supposition bien sur, comme vous l’avez suggéré messire Procacily nous devrions attendre le reste du groupe pour choisir notre route. J’ai moi-même quelques préparatifs à faire avant le voyage, si vous le voulez bien je vais m’absenter quelques instants le temps que le reste du groupe revienne, je ne serai pas très long. Un signe de tête en guise de salut il se tourna vers la belle magicienne. Plongeant ces yeux pâles dans ceux de la magicienne, il lui prit délicatement la main, déposant un baiser. Veuillez m’excuser cher demoiselle, sachez que c’est avec un pincement au cœur que je laisse une si belle et agréable compagnie.

Sortant de l’auberge, il balaya du regard la rue.
¤ Espérons que la naine m’a écouté … ¤
Détachant d’un geste sec le tissu pourpre qui attachait ses longs cheveux blancs, il cherchait du regard une silhouette ingrate, plus petite que les autres. Il le savait, la naine avait beaucoup plus d’utilité qu’il ne le pensait. Elle lui avait dit qu’elle appartenait à une organisation dont le nom lui échappait. En s’appuyant sur elle, il espérait pouvoir glaner divers informations sur les factions en présences dans ces bois.
¤ … et qu’elle dispose d’une quelconque utilité. Si les membres de sa soit disant organisation sont tous comme elle. Je crains le pire¤

Ses yeux se braquèrent sur une silhouette adossée à une façade proche de l’auberge. Sans nul doute, la naine s’y tenait.

Volan écoutait très attentivement se que lui disait le mâle elfe face à lui et qui ne semblait pas plus que cela gêner de voir un homme avec une queue lui sortant du bas du dos. Cependant, il préférait garder son chaperon car un homme averti en vaut deux comme dit le proverbe et que des années dans une arène lui avait appris que les gens ne sont pas forcément se qu'ils montrent. Habitué au sable rougis par le sang, pendant ses débuts, il avait donné l'apparence d'un jeune homme terrifié, innocent et très facile à avoir, pour révéler au moment ou son adversaire s'y attendait le moins, un monstre sanguinaire avec un héritage démoniaque terrifiant. D'ailleurs, en repensant à cela, il ne put empêcher un tremblement et serra la poigne qu'il avait sur son trident, jusqu'à voir les jointures de ses doigts devenir blanches. Puis, quand le demi orque du groupe d'escorte lui tapa sur l'épaule, cette fois ci, il ne put réprimer une grimace de colère et pour se calmer, il serra encore plus fort son arme.

Cependant, Volan savait que ce demi orque était peut-être une planche de salut pour le groupe et pour lui-même. S'il arrivait à lui faire confiance et à trouver chez ce représentant de cette race haïe des qualités et des valeurs différentes à celles croisées dans la région de son enfance qui lui permettrait ainsi de modifier sa façon de les percevoir. S'arrachant à ses pensées ou il se voyait provoquer chez ce barbare semi orque mille tourments, il recentra ses pensées sur le mâle elfe et lui répondit d'une voix sûre, sans plus chercher à cacher son accent.

- Comme mon collègue, je vais faire un don pour l'orphelinat afin que les enfants vivent dans de bonnes conditions en attendant de trouver une famille d'adoption ou de retrouver d'autres membres de leur famille. J'espère qu'une pièce de platine et que cinq pièces d'or vous seront utile. De plus, si jamais certains enfants se retrouvaient définitivement privés de famille, je pourrai vous donner des adresses au Calisham de personnes souhaitant adopter des enfants d'autres contrées que la leur. Ils ne peuvent avoir d'enfants et sont généreux et gentils. De plus, cela ferait voyager ces enfants, se qui ne pourrait que leur faire du bien et leur enlever de la tête les horreurs des lycanthropes. Si jamais vous voulez ses adresses, se sera avec joie que je vous les donnerai. Pour ma part, je passerai à l'orphelinat une fois mes emplettes terminées. J'espère que je vous y reverrai.

Le semi démon salua le mâle elfe d'un signe de tête puis tourna les talons pour se diriger vers Vëla et Brahm. Il leur fit un sourire qu'ils ne purent voir quand il arriva à leurs côtés et dit d'une voix calme et tranquille, ne cherchant plus à cacher les accents de sa voix et la manière de parler du pays de son enfance.

- Et si nous allions faire les commerces ? Nous pourrons passer à l'orphelinat juste après. Nos emplettes ne devraient pas nous prendre beaucoup de temps.