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> Les bois de la Bête, Première étape
écrit le : Vendredi 12 Juin 2009 à 18h10 par Elode
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Initiée des Arcanes
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La petite fille, dans les bras de la magicienne, venait de lui lâcher le cou pour tendre les bras vers un couple en pleur qui lui tournait le dos. Comprenant qu’elle avait trouvé son but, elle tapota l’épaule de la femme, qui en se retournant n’eut d’yeux que pour sa fille qu’elle s’empressa de récupérer.

Elode était ravi, c’était un moment de bonheur très simple, mais dans cette nuit d’horreur, chaque moment de tendresse était bon à prendre, d’ailleurs elle aurait bien aimé se trouver dans les bras forts et doux d’un beau garçon.


- Merci, mademoiselle, que pouvons-nous faire pour vous remercier? Lui demanda l’homme.

Ils n’étaient pas richement vêtus, et le quartier n’était pas des plus luxueux, ils ne pouvaient donc rien pour une magicienne comme elle.

- rien ! ce fut un plaisir de vous rendre ce service.

Elle caressa la joue de la petite fille qui avait blotti sa tête dans le cou de sa mère, et s’éloigna.

Elle déambula dans les rues et ruelles, et découvrit l’inconcevable.

Un prêtre était penché sur le corps d’un orque, et pas n'importe quelle orque, c’était Brahm qui lui avait parlé à l’auberge. Son père l’avait sauvé une fois, elle n’avait pas réussi à en faire autant, ce qui l’accabla quelques instants.


- est-il mort ? Interrogea-t-elle le prêtre.

Le signe de l’homme était sans équivoque.

¤ Ce monde était bien cruel, il n’était pas beau, mais il ne méritait pas ça ! ¤

Elle savait que certains prêtres puissants avaient le pouvoir de ramener à la vie des hommes morts de mort violent.

- Vers ou est le temple principal ? demanda t'elle au prêtre.

Suivant immédiatement la direction indiquée par l’homme, elle courut jusqu’au temple qu’elle avait aperçu pendant le combat.

Une fois sur place elle cria pour se faire entendre.


- où est le responsable de ce temple ? c’est une question de vie ou de mort. Répondez-moi vite, je vous en supplie.



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tel une ange d'amour j'adore transpercer les coeurs, mais aimerez vous mes méthodes?
 
 
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écrit le : Dimanche 14 Juin 2009 à 13h42 par Vëla
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Toujours en marchant d'un bon pas vers le temple de Sylvanus, la jeune Rashéménienne commença un court résumé sur la Compagnie des Marches d'Argents. Mentionnant qu'elle et Brahm y étaient depuis peu et qu'ils en étaient à leur première mission d'importance pour la Compagnie. Ensuite, elle expliqua le bien fondé d'une telle Compagnie en un endroit comme celui-ci:

- Il suffit de reconnaître ce village-ci, comme étant un village en grand besoin, c'est flagrant, un seul temple, pas ou pratiquement pas de défenses, dans une région à hauts risques d'attaques par les globinoïdes, garous et même des Démons. Cela est sans parler qu'ils ne sont qu'une poignée et je crains que l'attaque de ce soir ait diminué dramatiquement le nombre de combattants aguerris. Alors la Compagnie envoie de leurs membres pour aider les communautés dans le besoin, comme Brahm et moi. Nous, nous faisons partie de la phalange de l'Ours, ceux qui prêtent main forte aux petits hameaux en difficulté, mais la Compagnie a plusieurs phalanges et plusieurs avenues possibles pour toutes les compétences.-

Prenant un répit pour une bonne inspiration, car le Volan ne marchait pas à demi pas, elle s'ensuivit sur un ton plus doux et posé :

- Même si nous touchons un salaire, c'est le désintéressement qui est demandé, et ... Je ressens que tu pourrais sans problème oeuvrer dans le désintéressement, sans affirmer que cela fait bien des lustres que tu t'intéresse à autrui et à leurs sorts, il y a en toi une grande force lumineuse qui ne demande qu'à être utilisée.-


Prenant encore une pose et jetant son regard dans celui du Tieffelin:


-Nous avons tous une force en nous, parfois les gens préfèrent le chemin le plus rapide et facile en utilisant leurs force noire, égocentrique, cherchant qu'à se hisser au-dessus des autres par n'importe quel moyen, souvent au détriment de leur propre santé mentale. D'autres, comme je le ressens pour toi, vont chercher un chemin qui leur est propre et éclairé, difficile car inexploré jusqu'à maintenant. Tu as fait un choix, un choix judicieux Volan, un choix qui t'a porté jusqu'à l'illumination intérieure; la preuve, tu es ici avec nous et tu t'intéresses au sort de simples enfants, sans familles.-

Ce fait la marquait et il était facile de le remarquer. La preux chevalier avait les yeux luisants, démontrant ainsi un sentiment noble, un sentiment qu'elle éprouvait pour le guerrier et le sentier qu'il avait emprunté.

En voyant apparaître le temple de Sylvanus, elle conclu:


- C'est pour ton choix que je t'ai parlé de la compagnie, tu as choisi un sentier éclairé au lieux de celui qui te rongeait depuis ta tendre enfance, mais soit vigilant Volan, il est difficile d'évoluer et encore plus de ne pas régresser. l'Ombre entoure la Lumière, l'oppressant en tout temps. La Lumière étant au coeur du Mal, peut, s'il y a volonté, vaincre l'Ombre, éclairant ainsi chaque parcelle du mal pour laisser place à un feu intérieur qui brûlera tous scories négatifs. Ceci c'est L'Ordre du Corbeau qui me l'a apprise.-

Le reste de marche qui les séparaient du temple fut pour la paladin, un recueillement.



Je suis la chevalière Solitaire, non pas par peur des humains mais par respect des humains, par respect du silence des humains, par respect de l'intégrité des humains. Je m'achemine jour après jour vers le temple de mon coeur et le soleil s'y trouve, s'y féconde la Rose qui se déploie Chevalier d'O. Je regarde la Source, je devient Source, je coule Source... Telle est ta répétition mantrique, chevalière Solitaire.
Faire quelque chose à contre-coeur c'est faire quelque chose à contre courant; alors que être au coeur des Choses, c'est toujours être au courant.

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Fiche Vëla


1-Bénédiction*, Sacrifice divin, protection contre le mal*.
2-Éveil du péché*, Précision bénie*, Force du taureau*.
3-Soins modéré.
 
 
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écrit le : Dimanche 14 Juin 2009 à 21h32 par Selora
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Concentrée dans sa tâche, la rôdeuse ne tarda pas à oublier la faim dévorante qui lui ceignait le ventre. Les plaines n'abritaient généralement que peu voire pas du tout de gibier, du fait du manque de ressources végétales et de cachettes pour les herbivores comme pour leurs prédateurs. A choisir, une forêt se serait révélée très préférable : des proies à foison, accompagnés si besoin est de racines ou de baies ajouté à la perspective de dénicher un bivouac de fortune confortable et peu difficile à aménager surclassait l'environnement forestier tempéré par-rapport à tous les autres.

¤ Du moins, en terme de zone de chasse... ¤ Ajouta à la réflexion Selora alors qu'elle croisait pour la troisième fois un couple de mulots faméliques. Les amoureux détalèrent avec force couinements en direction de leur terrier étriqué, la peur au ventre. La naine considéra les bêtes un instant, sans réellement songer une seconde à faire un repas de ces vermines. Ses yeux suivirent simplement la course folle des deux mammifères, qui, si ils étaient capables de penser, ne manqueraient probablement pas de se féliciter mutuellement pour la rapidité avec laquelle ils avaient réagi une fois leur logis réintégré. Une situation qui irrita la rôdeuse, sans qu'elle comprenne totalement pourquoi.

¤ Ces bestioles sont si stupides ! Elles vont tirer fierté de leur survie alors qui la seule raison qui justifie leur minable petite existence, c'est l'épaisseur ridicule de la chair sur leurs os ! C'est... C'est tellement... Comment des individus si insignifiants, et qui en plus sont conscients de l'existence sur Terre d'espèces capables de les tuer en un clin d'œil, peuvent-ils seulement se figurer que la durée de leur vie dépend d'autre chose que du bon vouloir des prédateurs ? ¤

Silencieusement, la jeune naine serra les poings. Une frustration sans nom s'était emparée d'elle à mesure que le fil de ses pensées s'était déroulé au sein de son esprit. Incapable de localiser la source de ce soudain malêtre, l'hideuse chasseresse se contenta de poursuivre sa chasse vers les environs boisés qu'elle venait de surprendre à la périphérie de son champs de vision, emplie de la certitude qu'un bon repas l'y attendait.

La mystérieuse rage d'impuissance, cette virulente haine pour les esprits étriqués incapables d'attribuer une explication à un phénomène autrement que par ce qu'ils possèdent et croient assurés, n'était rien de moins que la manifestation latente de la sensibilité de la naine. Sa proximité avec la Nature avait aiguisé sa perception du monde et des situation; l'avait rendue plus à même de ce concentrer sur les choses invisibles : une tension palpable entre deux hommes qui poliment se faisaient des compliments, la peur chez un guerrier pourtant soldat de métier,... Étaient autant d'exemples de ce qu'elle savait sans le comprendre. La plupart du temps, son instinct suffisait à palier le manque de déduction de l'affreuse naine. Dans de rares cas où ses perceptions lui offraient l'explication d'un événement plus complexe, il en résultait un incompréhensible énervement.

Tandis que Selora se frayait avec lenteur un sentier parmi les premiers arbres, soucieuse ne pas pas briser la moindre brindille traîtresse, le destin lui signifia une première fois que Moradin encourageait son œuvre : un vent tiède et léger se leva, chassant ses relents pestilentiels hors du territoire sylvestre afin qu'aucuns de ses habitants ne puisse déceler la présence de l'intruse. Souriante, elle remercia en pensée son dieu et poursuivit son avancée sur le qui-vive. Il ne fallut pas longtemps à la traqueuse pour dénicher un gibier de choix : une biche et ses deux petits seuls, sans défense, occupés à se désaltérer au bord d'un ruisseau. Les points d'eau, premiers lieux surveillés par les chasseurs même débutants, offraient presque toujours des cibles, et cette fois ci ne fit pas d'exception.


¤ Il est temps de mourir, mes chers petits...¤ Murmura dans sa tête la rôdeuse avec un frisson de plaisir.

C'était probablement le meilleur moment de la chasse : être le prédateur, immobile, fixant sa proie inconsciente du danger qui fonderait sur elle d'un instant à l'autre. Sans perdre plus de temps, la naine planta deux flèches dans le sol afin de les avoir à porté de main et encocha une troisième à son arc court. Puis vint le doute. Né d'années de respect des lois sauvages et d'une totale inexpérience de la mort inutile, de la tuerie de plaisir. En dépit de son détachement pour des détails comme la beauté d'une famille inoffensive paissant paisiblement, la révulsante naine ne parvenait pas à se décider.


¤ Les faons sont plus faciles à tuer, plus fragiles. Mais ils offrent moins de viande que leur mère; de plus, si je les tue tous, la population va diminuer. Les loups ne tuent jamais lorsqu'on leur a déjà offert assez de nourriture...¤Se rappela Selora. Il lui fallait manger; et quitte à ne tuer qu'un des trois herbivores, autant tuer le seul qui fournirait suffisamment de viande. Ce serait cruel pour les petits, qui n'y survivraient probablement pas... Désarmés, sans adultes pour les défendre... La corde de l'arc ne s'était toujours pas tendue entre les mains de la chasseuse.

¤ Tuer un petit me suffira. De cette façon, je suis sûre de ne pas perdre mon temps et mes flèches; de plus, la mère aura encore un petit dont elle pourra s'occuper. Au pire, des racines accompagneront mon repas...¤ Décida finalement la naine avec une moue résolue

La main droite tenant l'arc par le milieu, appuyant l'extrémité de son trait sur son pouce afin de s'assurer qu'il partirait droit, Selora tira son bras droit en arrière, emportant la corde vers son épaule et pivotant pour se placer de profil par-rapport à sa cible : le plus proche des faons. Le bois gémit doucement en s'étirant jusqu'à la limite des forces de sa porteuse, et, la pointe alignée sur une ligne imaginaire traversant le flanc de la bête, la naine lâcha la corde, libérant toute l'énergie retenue dans cette dernière pour propulser son projectile dans la chair d'un être vivant qui n'avait pas vu assez de printemps pour connaître le vrai sens du mot «Douleur».

Les traits froncés, les muscles contractés, elle expira dans un même mouvement sans ressentir la moindre seconde de peine pour la vie qu'elle s'apprêtait à prendre.


Selora tire avec son arc court sur un faon




Sois fort, ne montre jamais les tourments qui habitent ton coeur.
Sois confiant, suis les seules décision de ton coeur, car il est ton guide.
Sois clairvoyant, ne laisse pas ce que tes yeux te montrent masquer ta perception du monde qui t'entoure.
Sois fier, la Solitude est ta seule amie, et sur elle seule tu pourras toujours compter.
Sois loquace uniquement si c'est strictement nécessaire, car les mots ne sont souvent que de pâles réceptacles des idées qu'ils illustrent, et souvent, les utiliser revient à écorcher et bafouer ce qu'ils représentent.

Réputation -0.5

Absent du 12/07 au 17/08
 
 
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écrit le : Jeudi 09 Juillet 2009 à 17h09 par Ana N' Si
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Maître de l'Art
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Seizième jour d'Eleinte
2h00


Volan et Vëla avaient quitté des enfants qui avaient été plutôt secoués par leur visite. Certains n'avaient pas vraiment compris de quoi parlait Volan, étant trop habitués à souffrir pour pouvoir considérer la violence ou la guerre comme autre chose que des abominations ou simplement trop jeunes pour associer des idées aux mots du guerrier. Les histoires de Vëla furent plus appréciées même si la grande majorité des enfants, que la présence des adultes calmes autour d'eux rendaient sereins, s'endormit bien avant que Vëla eut atteint une part significative de son récit. Alaesse les remercia d'être passés et de leur sollicitude mais ne chercha pas à les retenir car il était pleinement conscient que d'autres problèmes les appelaient ailleurs.

Maintenant que la bataille était achevée depuis un certain temps, environ le temps de raconter l'histoire de Toril vue par la Triade, l'atmosphère dans les rues avait changé du tout au tout. Les rues qui tout à l'heure étaient calmes et vides car épargnés par la fureur nocturne étaient maintenant parcourues par des dizaines de personnes, principalement des adolescents porteurs de matériel ou d'informations ou de jeunes adultes porteurs de brancards ou de matériel plus lourd. Tous semblaient soit se diriger vers le temple de Sylvanus soit en venir. Sur le parvis du temple, les gens allaient en tous sens pour se rendre utiles. Au détour des échanges entre les diverses personnes présentes, Volan et Vëla purent comprendre que si la majeure partie du bourg, exception faite de cette place où quelques affrontements avaient eu lieu, avait été épargnée par les démons s'était grâce à la vaillance de la lutte de la milice aux abords de l'unique entrée du bourg et sur les palissades ainsi que grâce à l'aide du clergé de Sylvanus, qui malgré les lourdes pertes qu'il avait subi était actuellement en train d'essayer de soulager les plus blessés des combattants, qui avait livré une bataille particulièrement violente autour de la Maison du Chêne le véritable temple de Quaervar dont le monument devant lequel Volan et Vëla se trouvaient n'était guère plus qu'un prolongement lointain.

Tout le monde était trop occupé pour prendre le temps de s'intéresser au cas des deux aventuriers qui semblaient être suffisamment vivaces pour pouvoir se mouvoir. Sous des tentes aménagées qui occupaient tout l'espace de la place, et en réalité bien plus de place encore à l'intérieur de la Maison du Chêne et dans l'église voisine, tout le monde était trop affairé pour se demander ce que pourraient faire ces deux inconnus.

Elode avait été particulièrement affecté par la mort de Brahm même si elle ne pouvait pas dire qu'il était plus qu'une connaissance. Les indications du prêtre la conduisirent effectivement au temple principal qui était bien plus loin qu'elle ne le pensait même si une fois sortie du village elle n'eut aucun mal à y parvenir car une grande agitation régnait aux alentours. Assis sous un arbre qui devait être plus vieux que les montagnes, un elfe notait scrupuleusement les noms de ceux qui n'avaient pas survécu à la bataille. Pour l'instant, seuls treize noms avaient été notés même si il était certain que certains des blessés risquaient de succomber à leurs blessures. De l'autre côté de la colonne de personnes, des dizaines de jeunes personnes (et de moins jeunes) étaient en train de panser les blessures de ceux qui pouvaient se contenter de repos pour guérir tandis que des ecclésiastiques usaient de leur magie avec la force de la dévotion pour sauver les autres.

Le véritable supérieur de l'église, Dame Amra Eauclaire, était au temple du village pour une raison inconnue des quelques personnes qu'interrogea Elode mais son second, un homme aussi long et fin qu'un roseau répondant au nom d'Adamus Rudécorce, était présent et coordonnait les efforts pour ceux qui travaillaient autour de la Maison du Chêne. Une bonne dizaine de personnes l'entouraient pour lui demander de conseils ou de l'aide, que ce soit pour les soins des combattants, des arbres ou la préparation de l'avenir. Il semblait harassé, épuisé et blessé mais il tâchait de sourire tout en donnant ses ordres. Le temple ne pouvait se passer d'un chef et il faisait son office. Après de longues minutes d'attente, Elode put lui parler à peu près tranquillement.

Dans l'auberge, Maître Barthélémy regarda passer Zelkior sans le voir. Ce n'était pas la première fois qu'il assistait à la mort de l'un de ses compagnons, et il connaissait certains bien mieux qu'il connaissait Brahm, ce n'était pas même la première fois qu'il assistait à une attaque de Quaervar, même si il s'était trouvé cette fois devant la porte de la ville et qu'il avait assisté à des combats d'une rare ampleur, mais le fait est qu'il avait de plus en plus de mal à croire au hasard et en la réussite de sa mission. Qui plus est, face à l'atrocité du combat, il s'était retrouvé incapable d'aider et il s'en voulait de sa lâcheté et de sa faiblesse.

Lorsque Zelkior redescendit, Siméon Barthélémy avait reprit ses esprits et il n'était plus seul dans l'entrée. Procacily était assis en face de lui tandis que Vëla et Volan, à qui il avait fini par être clairement signifié qu'ils ne pouvaient pas aider beaucoup pour l'instant et qu'il serait donc plus utile qu'ils aillent se coucher pour être frais et disponibles le lendemain pour aider au moment où ceux qui avaient œuvré pendant toute la nuit n'en pourraient plus, venaient de rentrer à leur tour. Sur la table, entre Procacily et Barthélémy, le cadavre de Brahm avait été déposé sur une nappe tel quel. Elode n'était pas encore rentrée mais comme Vëla l'avait vu après la fin des combats personne n'avait de raisons de s'inquiéter de son sort. Un silence un peu lourd régnait dans la salle et ni Procavily ni Barthélémy ne semblaient pressés d'y mettre un terme.


Quinzième jour d'Eleinte
18h20


Cliquez ici pour dérouler le parchemin...


Selora était individualiste, égocentrique, un brin malodorante et assez peu sortable mais elle n'était ni stupide ni sans cœur. Consciente que tuer toute la famille lui serait absolument inutile et ne reviendrait qu'à gâcher de la bonne nourriture elle choisit de ne s'attaquer qu'à un des petits. Bandant son arc avec une concentration particulièrement intense, elle tua d'abord le faon en esprit.

Le principal problème, pour elle surtout, était qu'elle ne le tua qu'en esprit. La cible était idéalement placée et elle ne pouvait la rater mais elle le fit pourtant. Un minuscule écart dans la position de son index sur la corde et la flèche partit un peu trop loin. Pas très loin mais suffisamment pour rater le faon et tomber dans le ruisseau ce qui attira l'attention de toute la petite famille.

Heureusement, ou pas, Selora était assez vive d'esprit et les cervidés assez stupides pour que cette erreur ne soit pas trop dommageable. Les animaux n'avaient pas encore compris ce qui était en train de se passer et n'auraient sans doute pas le temps de fuir avant que la naine n'ai envoyé un autre trait peut être plus mortel que le précédent. En tout cas, il devait l'être si elle voulait ne pas avoir QUE des racines au menu de son prochain repas.



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écrit le : Jeudi 09 Juillet 2009 à 18h16 par Kerlomar
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La promenade dans les rues dévastées du village en compagnie de la paladin avait laissé le semi démon dans un état de félicité intérieure qu'il avait malgré tout réussis à cacher et à ne pas faire transparaître sur son visage. Seulement , tout en accédant au grand temple de Sylvanus tout en marchant des les rues dont certaines bien abimées, il ne pouvait s'empêcher de réfléchir à tout se qui s'était passé cette nuit si tranquille au moment où tous avaient décidés d'aller se coucher. Il s'était passé tellement de chose,s depuis l'attaque, jusqu'à sa rencontre avec Vëla devant l'orphelinat puis la visite du bâtiment pour voir que les enfants étaient bien en sécurité. Volan avait bien réagi en voyant les enfants s'endormir pendant l'histoire qu'avait raconté la jeune femme. Ce n'était pas que le récit de Vëla ait été à un quelconque moment mauvais, mal raconté ou ennuyeux, non, cela voulait simplement dire aux yeux du guerrier cornu que les enfants se sentaient suffisamment en sécurité pour s'abandonner totalement à l'inconscience et au monde des rêves alors que le village avait connu une terrible attaque de démons et de hobgobelins. A chaque fois qu'il voyait un enfant, mais surtout ces enfants durement touchés par la vie, il s'étonnait devant l'innocence de l'enfance, sa simplicité et surtout sa franchise. Il bulle était en train d'éclore en lui et Volan se promis à la fin de sa mission de revenir et de parrainer un de ces malheureux orphelins afin qu'il puisse ne pas être séparés des adultes de l'orphelinat qu'il devait aimé, tout en ayant un train de vie convenable, un semblant de famille même si Volan doutait qu'un gamin le veuille pour seule famille. La bulle éclata aussi vite qu'elle était arrivée et le semi démon se rendit compte que se qu'il était l'empêchait de faire de nombreuses choses dont fonder une famille. Alors qu'il ne s'aimait pas lui-même, comment pouvait il demander à une autre personne de l'aimer et de le supporter, dans toutes ses phases.

Lorsqu'il rouvrit les yeux clairement sur se qui l'entourait, il put voir que les rues étaient bondées et sourit en voyant l'organisation après l'attaque surprise. Il se dit que ce n'est pas à Calimport, ville de l'individualisme et de l'égoïsme qu'il aurait vu ça, alors qu'il semblait que sans entraide et sans amitié pour son prochain, il était impossible de vivre dans le nord, si dangereux comme cela venait encore d'être prouvé cette nuit. C'est ainsi, en voulant faire comme les habitants qu'il se fit dire qu'on avait pas besoin de lui et Volan ne préféra pas insister. Il était fatigué, n'avait qu'une envie, rejoindre son lit et terminer sa nuit afin d'être en forme pour le départ quelques heures plus tard. C'est donc relativement tranquille et calme qu'il pénétra dans l'auberge du cerf siffleur pour s'arrêter presque aussi net en voyant le corps de Brahm reposer sur une table. Pris au dépourvu, secoué, ne comprenait pas se qui se passait, ni le pourquoi du comment, il se précipita vers le cadavre en renversant quelques tables et chaise,s s'ne moquant complètement.

¤ Non, ce n'est pas possible, tu étais en vie, tu étais en vie quand je t'ai laissé contre ce mur. Tu étais en vie. Brahm, non, ne me fais pas un coup pareil, tu étais en vie. ¤

Volan était passé du rose soutenu au blanc cassé. Ses mains posées sur la table prêt du corps, il avait saisi sans s'en rendre compte une du semi orque et la serrait de toute ses forces, ne faisant pas attention à la douleur qu'il ressentait dans les doigts, les craquements de ses phalanges et se qui l'entourait. Il se moquait de se qu'il l'entourait. Il ne se tourna pas vers Vëla, ni vers aucun autre membre du groupe dont il se moquait éperdument. La seule chose qui l'intéressait, c'était le fait que son compagnon d'armé était tombé, était mort et ne recombattrait pas à ses côtés. Il avait su apprécier Brahm pendant cette courte journée pour sa franchise, sa simplicité, sa personnalité et sa valeur au combat, ne bronchant pas alors qu'il avait été plusieurs fois blessé par les deux démons qu'ils avaient affronté. Sans vraiment le vouloir, Volan poussa un cri de rage et promena ses mains sur le torse troué de son compagnon décédé, passant ses mains sur les blessures qu'il avait vu se former, saigner et pourtant ne pas arrêter le barbare. Le semi démon ne comprenait pas comment le barbare avait pu mourir de ces blessures, qui n'avaient fais que le forcer à l'immobilité.

¤ Que c'est il passé Brahm ? Quand je suis parti, tu étais en vie, immobile oui, mais en vie et si tes blessures avaient été mortelles, je ne t'aurai pas laissé tout seul, je ne t'aurai pas abandonné, je t'aurai tenu compagnie, je t'aurai ramené au temple. Pardonnes moi Brahm, je n'ai pas été suffisamment fort, je n'ai pas fais mon devoir. Avant de partir, j'aurai du t'expliquer pourquoi. Mais excuses moi, j'avais tellement peur de te faire du mal. Toi qui m'a vu combattre, tu as vu se qui m'arrivait, je n'étais plus moi-même, je ne voulais pas prendre le risque de te blesser plus encore alors que je ne me contrôlait pas. Je te le jure, je ne voulais pas que tu meures, je voulais juste te sauver, t'épargner une rencontre avec une bête sans coeur. Si j'avais su, et serais resté avec toi, et e le jure Brahm. Je te prie de bien vouloir me pardonner, pour cette erreur, ce manquement de foi et ce manquement aux règles du combat. ¤

Volan passa encore plusieurs minutes à s'excuser et s'expliquer mentalement à Brahm, pour qu'il sache, de là où il se trouvait qu'il n'avait pas voulu l'abandonner, qu'il en avait été forcé pour ne pas lui faire plus de mal car il avait peur de ne pouvoir se contrôler face à autant de plaies ensanglantées, lui qui s'était perdu lui-même pendant ce combat fatidique qui maintenant faisait remonter toutes ses peurs. Sans explication, il s'éloigna du corps, comme s'il venait de se brûler la main et remonta en courant à sa chambre. Ouvrant la porte en donnant un coup d'épaule dedans après l'avoir déverrouillée, il la referma, ne se rendant pas compte qu'elle était encore entre ouverte de plusieurs centimètres.

C'est une fois seul dans sa chambre que Volan laissa éclater tout son chagrin toute sa colère. il ne parvenait plus à pleurer, ses yeux étant définitivement secs. Mais il gémissait doucement, ne pouvait s'empêcher de frapper du pied, cherchant à évacuer son chagrin, sa colère et sa peur. Il se jugeait responsable de se qui étai arrivé à Brahm. S'il ne l'avait pas abandonné au moment ou celui-ci avait le plus besoin d'aide, il ne serait peut-être pas mort. Il ne pouvait oublier qu'il était parti, avait laissé Brahm seul face à son destin. Il s'était conduit comme tous les lâches dont il s'était souvent moqué dans l'arène, riant en les voyant craindre la mort, lui qui ne voulait que la donner, en faisant souffrir le plus largement possible. De dépit et de rage, il attrapa son miroir qu'il jeta à l'autre bout de la pièce, le faisant contre son gré atterrir sur son lit sans le briser. Se rendant compte qu'il ne pouvait même pas se défouler comme il le voulait il se décida à chercher un autre coupable qu'il ne trouva qu'en la personne de Kelemvor, le dieu des mort,s celui qu'il vénérait depuis qu'il avait seize ans et fais ses premiers pas dans l'enfer de l'arène. Jamais il n'avait douté de son dieu ni de ses décisions, s'y remettant corps et âme. Mais cette fois-ci, il était vraiment trop en colère pour être réaliste. Cependant, il se remit vite fait de ses émotions contradictorie et sa culpabilité revint au grand galop, tout comme ses peurs qui s'insinuèrent en lui telles les gouttes d'un poison lent mais meurtrier. Il se mit à regarder tout autour de lui cherchant des yeux se qui pouvait l'aider à aller mieux. Ne trouvant pas, il se dénuda presque complètement, en gardant que les tissus qu'il portait autour de la taille et entre les jambes et se jeta sur le sol, se griffa les bras les jambes et le torse. Se griffant jusqu'à se faire saigner, cherchant un peu de réconfort dans la maigre douleur qu'il ressentait, il finit par s'agenouiller face à la fenêtre ouverte, regardant la nuit et se mit à prier.



Un homme ne se juge pas sur son apparence, mais sur ses choix et sur ses actes.

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Fiche de Volan Dante

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Le Bien et le Mal n'existent pas, il n'y a que le Pouvoir et ceux qui sont trop faible pour le saisir !
 
 
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écrit le : Vendredi 10 Juillet 2009 à 12h38 par Vëla
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Le blabla incessant qu'avait usé la folle de Torm face aux orphelins n'avait pas semé la graine de lumière escompté; encore une fois, elle avait échoué. Par contre n'avait-elle pas réussi à apaiser ceux-ci, ce qui était là, la véritable main forte à porter.

Au long du trajet, Volan n'avait toujours pas répondu à Vëla à propos de Brahm, mais lui avait-elle seulement laissé l'occasion de répondre? Elle qui n'avait cessé de vanter la compagnie des marches.

La paladin fut soulagé de voir que le village se prenait en main après l'attaque, le Temple de Sylvanus aidant au mieux et en grande partie, sauvait la situation. Elle se prit à imaginer un temple modeste de Torm au sein du village, mais sa popularité présentement, n'était guère visible et louée. Aux courtes explications sensées qu'elle reçu, elle et Volan retournèrent à l'auberge pour s'y reposer. Ne disant mots le long du trajet, comme si un malheur les attendait.

Passant devant l'écurie, Vëla alla rapidement s'enquérir d'une caresse à Abby avant de poursuivre, avec Volan, son chemin vers la taverne qui laissait entrevoir de la lumière au travers les carreaux vitrés.

La scène qui ce présentait à leur arrivée lui laissait la bouche bée.

° NON! Ce n'est pas vrai! Comment est-ce possible, lui si robuste? °

Une bouffée de chaleur montait en elle ce préparant à allumer une colère monstre. Sa présence d'esprit lui permit de pondérer sa montée puis d'une respiration bien contrôlée se détendit, s'approchant elle aussi du corps inerte de son compagnon de la phalange de l'ours, de la compagnie des marches.

Subitement Volan devint suspect, n'avait-il pas gardé le silence à deux reprises au sujet de Brahm, lui qui avait combattu à ses cotés? Comment ne pouvait-il pas savoir?

Avant toute chose, la néophyte de l'Ordre du Corbeau, étudiait psychologiquement la réaction du semi-démon dans les moindres détails. Aucun plie faciès ne lui échapperait, ni même sa façon de bouger.

Restant sereine, étudiante et posée, la néophyte ne s'aperçut de rien. Sauf que Volan était sincère et réellement bouleversé par la mort de Brahm qu'il connaissait depuis peu. Les autres ne lui révélait rien non plus, peut être n'avait-elle pas étudié adéquatement.

Quand Volan, bouleversé, monta dans sa chambre en grand tapage, elle approcha du défunt et brisa le silence.


- Toi qui nous a quitté sans bruit. Toi qui nous a aimé sans compter, bien plus que nous ne t'avons aimé. Sois heureux là où tu te trouves. Des vents doux venus des Cieux t'emmènent vers des Âmes plus belles encore et qui vont t'aimer encore plus car nous, nous n'avons pas su t'aimer.-

Prenant une courte pose en regardant chacun dans les yeux, elle continua:


- Et que le souvenir de toi, reste dans nos coeurs meurtris comme empreinte indélébile gravée au fond de notre âme. Que tu veilles sur ceux que tu as aimés et que tu les protèges jusqu'à leur dernier jour. Sois remercié pour ta bonté de ton vivant et que ton Dieu te reçoive à ses côtés.

Que tu vives maintenant ce que tu n'as pas vécu ici dans la joie, l'allégresse et la Paix. Car moi l'étrangère au milieu de ceux que tu connais je t'envoie toute ma reconnaissance.-

Son auréole de lumière s'intensifia puis elle sorti Ô de son fourreau dorsal et déposa la pointe sur le sol et tint la lame de ses deux mains en touchant la garde de celle-ci. Ses yeux se fermèrent et sur un ton ferme qui dénotait une ferveur divine pleine de piété, ordonna;

- Torm puisses-tu entendre ma détresse du moment et trouver le coupable de cette mort. Avec ta puissance et mon bras armé d'Ô, puisses-tu rétablir l'Ordre et punir comme il se doit, les responsables de la mort de ce coeur qui avait offert sa vie dans le désintéressement, pour défendre le bien. Qu'il en soit ainsi! -

La preux chevalier, tout en laissant Ô piquer au sol, la fit tourner sur la pointe. Les rayons émanant des deux tranchants polis d'Ô et grâce à son auréole, fit un effet spectaculaire dans la taverne. Ceci faisait miroiter la lumière dans tous les sens et se reflétait sur son armure aussi polie que sa lame. Ensuite elle stoppa la vrille pour rester en deuil auprès du corps inerte de feu, Brahm Coeur Tonnerre.




hrp.gif psychologie hrp.gif



Je suis la chevalière Solitaire, non pas par peur des humains mais par respect des humains, par respect du silence des humains, par respect de l'intégrité des humains. Je m'achemine jour après jour vers le temple de mon coeur et le soleil s'y trouve, s'y féconde la Rose qui se déploie Chevalier d'O. Je regarde la Source, je devient Source, je coule Source... Telle est ta répétition mantrique, chevalière Solitaire.
Faire quelque chose à contre-coeur c'est faire quelque chose à contre courant; alors que être au coeur des Choses, c'est toujours être au courant.

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Fiche Vëla


1-Bénédiction*, Sacrifice divin, protection contre le mal*.
2-Éveil du péché*, Précision bénie*, Force du taureau*.
3-Soins modéré.
 
 
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écrit le : Vendredi 10 Juillet 2009 à 16h52 par Elode
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Initiée des Arcanes
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Après une attente qui lui parut interminable, elle eut enfin la possibilité de parler au responsable du temple. Les blessés étaient regroupés en ce lieu, et les doléances de demande d’aide étaient nombreuses. Elle savait que son projet n’avait pratiquement aucune chance d’aboutir. Rares sont les humains prêts à faire un sacrifice pour un demi-orque, encore moins quand il s’agit d’un inconnu.

Mais ne rien faire et accepter une défaite sans combattre n’était pas dans ses habitudes. Brahm était vilain comme tous ceux de sa race, mais elle savait au fond d’elle qu’il avait un cœur aussi lumineux qu’un collier de diamants au soleil.

Voyons que sont tour allait se présenter, elle passa son doigt sur la rétine des ses yeux, ce qui eut pour effet immédiat d’avoir les yeux larmoyants, prenant l’air d’une femme dans le chagrin elle s’adressa au prêtre.


- Mon père, j’ai besoin de votre aide. Un demi-orque n’a pas hésité un instant au péril de sa vie, à aider vos concitoyens a défendre vos maisons et vos familles.
Il avait pourtant entrepris une quête au service de L’assemblé.
Il vient malheureusement de perdre la vie, comme bien d’autres de votre communauté, mais notre groupe a besoin de lui, pour une mission aussi importante que la défense de votre village.

Pourriez-vous intervenir en sa faveur auprès de votre Dieu pour obtenir le retour de son âme dans son corps ? Si vous ne pouvez vous déplacer, peut-être avez-vous un parchemin ou une potion qui ferait le même effet ?

Je n’ai pas de quoi payer ce service, mis à part la promesse de vous rendre un service après avoir fini ma mission.

Elle resta fixer le prêtre droit dans ses yeux, en prenant son regarde de biche effrayée.



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tel une ange d'amour j'adore transpercer les coeurs, mais aimerez vous mes méthodes?
 
 
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écrit le : Jeudi 23 Juillet 2009 à 09h13 par Zelkior
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Aventurier en pause
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edescendant les marches donnant accès aux chambres de la taverne, il se retrouva dans la salle commune de l’établissement. Balayant la pièce, son regard se posa sur Barthélémy puis Procacily finissant enfin sur le corps d’un humanoïde allongé sur la table. Venant rejoindre Siméon, il décrivit la créature qui n’était autre que Brahm. Les traits de son visage dissimulés derrière l’obscurité que lui procurait son ample capuche en laine sombre, il décrivit de ces yeux la moindre parcelle du corps du semi orque. Plaies, griffures, équimoses, tant de raisons gravées sur son corps permettant la mort comme conséquence. Plongé dans ces souvenirs, il se remémora au mieux le court instant de sa mise à mort. Son coup était parfait, précis, mortel, ne laissant comme seul trace une simple équimose sur le torse de Brahm. Marque parmi tant d’autre. Personne ne pouvait faire le lien.
¤ … Non personne !¤
Restant muet, le monial calqua son attitude sur celle des gens présent dans la pièce.

Les portes de la taverne s’ouvrirent laissant place au couple Vëla et Volan. Restant muet, l’Illuskien se tenait stoïque face au corps. Les bras croisés dissimulés dans les hampes de sa robe pourpre, Zelkior regardait d’un air perplexe dissimulé, les réactions démesurées du demi-démon. Décrivant chacune de ces actions, il essayait de comprendre, de décrypter la raison d’un tel épanchement d’affection. Pleurer la perte de quelqu’un, sentiment qui lui était complètement inconnu. Cherchant dans ses souvenirs les plus lointains, il ne pouvait seulement se porter au moment de son entré dans l’Ordre. Portant la main sur sa tempe, tous les évènements antérieurs lui étaient flous. Qu’importe, seul les préceptes véhiculés et qui lui ont été assimilés par sa déesse prenait place en son sein. Il ne vivait uniquement dans le but de servir la déesse de la nuit. Tout épanchement ou sentiment n’avaient aucunes utilités dans les missions que lui confiait son Ordre. On lui avait inculqué des valeurs, affuter ces compétences, il était à présent un simple homme évoluant dans l’ombre de sa déesse.

Posant son regard sur le demi-démon, il le regarda monter les marches donnant sur les chambres. Son comportement attisait sa curiosité, pourquoi réagissait-il de la sorte !? La voix de la guerrière le sortit de ces pensées. Il devait se comporter comme le reste du groupe, adopté un comportement identique. Regardant discrètement le reste du groupe, il les imita. Les bras croisés, Zelkior resta muet adoptant un comportement accablé, qu’il tirait du visage de Barthélémy. La voix de vëla résonnait de nouveau comme à son habitude. Son comportement si présomptueux l’amusait et ces paroles vides de sens concluaient quand à la personnalité de cette femme. Elle se voyait comme une sainte, elle prônait l’humilité et pourtant elle ne cessait de forcer son entourage à baigner dans une lumière qu’elle imposait
.
¤Nous ne sommes pas si différent, guerrière. Nous tuons tout les deux pour nos dieux. Seulement je ne me cache pas derrière de quelconques préceptes de bonté pour agir et pour me donner bonne conscience.¤
Son jeu de scène trainait en longueur et la pose grotesque de la guerrière sonnait la fin de cette comédie.
La tête basse, il contourna la table en direction de vëla. A sa porté le monial posa sa main sur l’épaule orné d’acier de la femme
.
-(commun) Votre bonté vous honore dame vëla. Brahm serait, je pense en joie, de savoir qu’il contait autant pour vous. Tournant la tête en direction de Barthélémy et Procacily. Je pense qu’il serait judicieux de revoir nos plans plus tard. La perte de Brahm est un coup dur pour le groupe et nous avons tous besoin de repos aussi bien physique que mental. J’espère seulement que le temple de la ville lui fera les obsèques qu’il mérite.

Tournant les talons, il laissa le reste du groupe dans la grande salle. Montant les marches qui donnait sur les chambres, il ne pouvait essayer de comprendre les réactions démesurées que venait d’avoir le demi-démon. Ces pensées amenèrent son regard vers la porte de la chambre du guerrier entrouverte baigné dans le silence. Ces pas l’y amenèrent et entrouvrant la porte il vit le demi-démon agenouiller face à la fenêtre. S’engouffrant sans bruit dans la chambre, il laissa son regard décrire rapidement la pièce, tout avait été saccagé. Sans aucun doute l’œuvre du guerrier qui se tenait maintenant face à lui. Laissant les bruis du bois craquant sous chacun de ses pas, parvenir aux oreilles de Volan, il posa une main chaleureuse sur son épaule.
-(commun) Nous ne nous connaissons pas, seulement puis je, si tu me le permets, me laisser t’accompagner dans tes prières ?

Lentement il releva sa robe pourpre, appuyant le sol de ces genoux. Croisant de nouveaux les bras dans les pans de sa robe, il resta immobile au coté de guerrier.



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Fiche Zelkior < = mise à jour le 19/10/2011

Je suis l'ombre,
insaisissable et mortelle,
Mon esprit est une lame,
Mon corps est une arme,
S'adapter, C'est vaincre,
Je sers la voix Unique,
Je suis l'Ombre,
Je danse et je tue.


Le mantra des Ombres
 
 
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PM
écrit le : Vendredi 24 Juillet 2009 à 13h22 par Ana N' Si
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Maître de l'Art
Chambre 31
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Seizième jour d'Eleinte
2h00
Maison du Chêne


L'homme tâchait de regarder celle qui se trouvait face à lui droit dans les yeux. Il avait contemplé bien des désastres, il avait dû réconforter des hommes, des femmes, des enfants qui avaient vu toute leur famille leur être retirée mais il éprouvait toujours la même douleur physique quand il devait recevoir une mauvaise nouvelle ou en annoncer une. Mais c'était cela avoir des responsabilités. Tout ce qu'il pouvait faire était de réconforter autant qu'il le pouvait ceux qu'il pouvait aider. Et écouter attentivement les plaintes de chacun était le premier pas de ce calvaire.

Il comprit bien avant qu'elle ait fini de parler ce que voulait lui dire la jeune femme en face de lui. Beaucoup des choses dont elle parlait ne signifiaient pas grand chose pour lui. Il ignorait tout de l'Assemblée, il ne pensait pas âtre capable de juger qui méritait de vivre ou de mourir, encore moins de déterminer quelle sorte de mission méritait qu'on meure pour elle. Mais ce n'était pas la principale source de son incompréhension. S'il avait été moins fatigué et moins triste, peut-être aurait-il réussi à sourire de la candeur de la jeune femme, ou même à rire, mais il ne le pouvait pas. Pas cette nuit. Il devait être honnête.


-Mademoiselle, croyez bien que s'il était en mon pouvoir de rendre la vie à votre ami, je le ferai avec joie. Mais je ne le peux pas. Je suis désolé. J'ai moi aussi entendu des légendes sur la capacité de certains à rendre la vie mais ce ne sont que des légendes, seuls les dieux peuvent dénouer ainsi la trame du destin et ils ne le font jamais ou presque, je le crains. Je vous jure que je suis vraiment désolé.

Il était trop aimable pour lui signifier que cela mettait un terme à leur entretien mais il était clair que, à moins qu'elle ait quelque chose à ajouter, pour lui tout était fini. D'autres personnes attendaient qu'il pourrait peut-être aider et il ne pouvait perdre la moindre seconde inutilement.

Auberge du Cerf Siffleur

Cliquez ici pour dérouler le parchemin...


Vëla était maintenant seule avec Procacily et Barthélémy. Et, bien sûr, Brahm. Et aucun des deux hommes ne semblait particulièrement prêt à parler. L'un comme l'autre semblaient occupés à contempler leurs chaussettes même si leurs yeux brillaient visiblement. Ils étaient juste trop fier pour pleurer trop ouvertement. Pourtant, Procacily releva la tête et prit la parole:

-Je ne te connaissais pas encore, Brahm Cœur de Tonnerre, mais cela ne rend pas ta disparition moins douloureuse. Je suis certain que les Dieux qui nous regardent te voient avec les mêmes sentiments que moi. Ce n'est pas de la pitié car tu es trop fort pour faire pitié, ce n'est pas de la peine car tu es trop valeureux pour ne pas rejoindre tes ancêtres dans les champs éternels des grands guerriers. Le seul sentiment que nous ressentons est de l'admiration pour tes prouesses. Prête ta force à la terre, prête ta valeur aux cieux et veille sur ceux qui t'ont suivi.

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Procacily est parfois très timide et renfermé. Mais si vous faites un effort pour être son ami ou que vous le confrontez à une difficulté, il peut très bien changer.


Il se dirigea ensuite vers le cadavre du demi-orque et l'embrassa. Puis il recouvrit le corps de la nappe et revint à sa place mais il ne s'assit pas. Il se tourna à nouveau vers Vëla et Barthélémy avant de reprendre la parole essayant toujours de cacher les sentiments qui faisaient trembler sa voix.

-Je ne sais pas comment se passent ces choses ici mais c'est ainsi qu'en Rashéménie on quitte les valeureux guerriers qui ont perdu leur vie au combat. En Brahm, j'ai retrouvé l'âme de cette race. J'espère que les dieux se satisferont de cela.
Il ne sera pas enterré ici. Les dirigeants de la Compagnie ne sont pas stupides, ils savaient que nous risquions de mourir et ils ont insisté pour que tous ceux qui perdront la vie durant cette mission soient ramenés à Sundabar pour y être correctement inhumés.

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Procacily est parfois très timide et renfermé. Mais si vous faites un effort pour être son ami ou que vous le confrontez à une difficulté, il peut très bien changer.


C'est sur les ultimes mots de Procacily qu'Elode fit son entrée dans l'auberge. Elle revenait sans avoir pu ramener ce qu'elle était partie chercher. Elle était aussi fatiguée que les autres et, comme eux, elle alla se coucher lorsque deux hommes vinrent emporter le suaire du barbare qui avait été leur compagnon.

Seizième jour d'Eleinte
8h00
Auberge du Cerf Siffleur


La seconde partie de la nuit avait nécessairement été courte. Qu'ils aient été les victimes de cauchemars, qu'ils aient préféré restés éveillés pour rendre hommage à leur compagnon disparu, que les six heures aient été trop courtes pour trouver le repos ou pour une multitude d'autres raisons, aucun n'avait bien dormi pendant la fin de la nuit. Et, quand des coups furent frappés aux portes de leurs chambres, aucun ne mit plus de quelques secondes à se réveiller. Une porte après l'autre, un homme frappa pour réveiller chacun des compagnons en criant:

-Veuillez descendre, s'il vous plait.



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écrit le : Vendredi 24 Juillet 2009 à 21h00 par Kerlomar
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Volan était plongé trop profondément dans ses prières pour faire attention à se qu'il se passait derrière lui. Zelkior aurait eu comme but de l'assassiner que le tieffelin n'aurait même pas agi, tout entièrement tourné vers son dieu dont il espérait le pardon au sujet de son blasphème ainsi qu'une explication sur la mort de son compagnon d'arme semi orque, qu'il avait quitté en vie, pour le retrouver allongé inanimé sur une table de bois grossier. Il ne parvenait toujours pas à comprendre qu'il soit mort, et il ne lui serait jamais venu à l'idée qu'il ait été assassiné, qui plus est par un homme se disant, à défaut son ami, son compagnon d'arme. Aussi quand il sentit une main se poser sur son épaule nu, il ne pu s'empêcher de tressaillir sous la surprise et se maudit intérireuement de ne pas avoir été plus attentif. Il fut également un peu déçu en reconnaissant Zelkior mais parvint à le cacher relativement, ayant déjà les traits tirés, car il s'attendait à voir Vëla. Mais il fit contre mauvaise fortune, si on peut dire, bon coeur et il accorda le sourire le plus beau qu'il avait en réserve en ces heures ombres.

- Evidemment que vous pouvez prier avec moi. Nous étions tous ses compagnons le temps d'une mission et il n'aura même pas eu le temps de la commencer. Installez vous je vais vous faire un peu de place. Quel dieu priez vous ?

Se déplaçant pour faire plus de place au moine devant la fenêtre ouverte, Volan attendit la réponse et se remit à prier, entrant de nouveau dans un état proche de la transe mystique, celui dans lequel il aimait être quand il venait à prier Kelemvor, et encore plus dans une telle circonstance. Mais il remarqua que prier avec quelqu'un lui faisait du bien, était reposant. Il se sentait plus en sécurité, son stress le quittait peu à peu et il s'ouvrit plus encore à son dieu, se sentant voler pour le rejoindre, flotter en dehors de son corps. Il ne se sentait plus en lui-même mais en osmose avec un monde nouveau, avec le monde nocturne qui retrouvait peu à peu calme. Le calme après la tempête, le tieffelin en avait toujours entendu parlé, et le calme, il le revivait enfin, après la tempête qui avait emporté un de ses compagnon. Seulement, il trouait difficile que le calme, pour être obtenu, coûta aussi cher et il ne pouvait s'empêcher de pleurer devant un tel constat. Il avait toujours jugé les dieux comme bienveillant, mise à part certains bien particuliers, mais il reconnaissait lui-même ne pas les connaître tous et il ne s'ne occupait pas trop. Son histoire personnelle l'avait poussé dans une direction qu'il avait choisi de suivre, me^me si parfois, il ressentait encore la chaleur du soleil du Calimshan lui chauffer la nuque avant le début du combat, l'adrénaline monter en lui pour atteindre son coeur, ses muscles, tout son être pour le préparer au duel qui se terminerait, à moins d'une exception, par la mort de l'un des protagoniste. C'est ainsi qu'il avait vécu le combat de la soirée, un deux contre deux qui avait nécessité la mort de presque tous les protagonistes et dont il était le seul survivant, encore une fois, ne sachant, ni pourquoi ni comment, une fois de plus il s'en sortait. Il se sentit réintégrer son corps, retrouver la raideur de ses muscles, sa quasi nudité aux côté d'un homme dont il ne souciait que peu qu'il soit choqué ou non. Il l'avait accepté pour ne pas prier seul, se retrouver avec quelqu'un en communion pour la même chose, la paix de l'âme d'un semi orque qui avait chamboulé sa vie et changé bien des choses en l'espace d'une journée. Oui, beaucoup de choses avaient changé en une journée et cela il le devait à deux personnes, et il se jura de toujours tout faire pour préserver la dernière de ces deux personne de toute autre douleur, tant physique que morale.

¤ Kelemvor, faites que Vëla ne soit plus jamais touchée par des peines et es chagrins. Je ne veux pas qu'elle souffre. Je suis sûr que vous l'avez mise sur mon chemin afin qu'elle m'aide à redevenir un homme, et non un animal traqué obsédé par sa nature démoniaque. Je ne vous demande que cette faveur, le reste, je le subirai et je ferai tout pour vous faire honneur, ainsi que de la confiance que vous me faites. ¤

Le temps continua à défiler sans que le guerrier au sang humain et démoniaque ne le voit défiler. il était concentré sur ses prières muettes, ne faisant bouger que ses lèvres meurtries. Il ne fut ramené à la réalité que par les bruits sur la pote de sa chambre qui s'ouvrit sur le coup et Volan cligna des yeux pour reconnaître l'aubergiste qui fit se qu'il lui avait demandé la veille. Mais tout cela lui semblait tellement loin. Il se leva et grimaça en sentant la douleur dans ses genoux et les fourmis dans ses jambes et il passa quelques minutes à tendre et détendre les jambe,s puis marcher dans la chambre, de long en large pour se débarrasser de toutes ces gênes. Puis il se fit un rapide brin de toilette et s'habilla, s'équipant de pied en cape, revêtant de nouveau sa chemise de maille, son trident sur une épaule, son sac dans le dos, son épée courte à la ceinture, sa dague dans sa botte, prêt à repartir sur els chemins poussiéreux en se disant que la vie et la mrot étaient les deux phases par laquelle devait passer un individu, que Brahm avait eut le privilège de rejoindre son dieu et il espérait qu'il était heureux à ses côtés.

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Un homme ne se juge pas sur son apparence, mais sur ses choix et sur ses actes.

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Fiche de Volan Dante

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Le Bien et le Mal n'existent pas, il n'y a que le Pouvoir et ceux qui sont trop faible pour le saisir !
 
 
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