Quel est votre nom, voyageur ?
L'aventure n'attendait que vous !
   

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> Les bois de la Bête, Première étape
écrit le : Lundi 25 Mai 2009 à 20h54 par Kerlomar
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Volan restait prostré dans sa ruelle et laissait libre court à son chagrin, priant pour que son horreur de lui-même le quitte en même temps que ses larmes. Dès qu'il voyait ses mains, il ne pouvait s'empêcher de devenir blême et, plus d'une fois, son estomac révolté se rappela à son entendement et il vomit. a la fin, il ne vomissait que sa bile, mélangeait au sang coulant de ses lèvres, qui maintenant avait coagulé. Lorsqu'il parvint à se relever, ses tremblements avaient cessé, ses yeux étaient complètement vides de larmes et il avait l'air d'une âme en peine. Il parvint à ramasser son trident et essuya les pointes ensanglantés sur son pantalon.

C'est au moment ou il releva la tête qu'il vit une silhouette passer à quelques pas seulement de lui, vraisemblablement sans l'apercevoir. En s'approchant un peu, il put reconnaître Vëla et il tenta de l'appeler. Cependant, son appel resta coincé dans sa gorge et, ne parvenant pas à parler malgré son envie de lui parler, il ne pouvait sortir ne serait ce qu'un son. Alors, autant pour lui que pour elle, armé de son trident au cas ou, il la suivit. Ne craignant pas vraiment la présence d'un adversaire, mais surtout qu'il lui arrive quelque chose, il ne savait quoi. Mais sa principale peur était surtout de lui-même. Lorsqu'elle s'arrêta, il reconnut l'orphelinat. Aussitôt il s'inquiéta pour les enfants, auxquels il n'avait pas pensé depuis la fin des combats et se précipita pour voir s'il leur était arrivé quelque chose.

¤ Tu n'es vraiment qu'un énorme égoïste Volan, se n'est pas possible, tu étais tellement heureux avec ces enfants, comment as tu pu les oublier ? ¤

C'est à ce moment là qu'il se rendit compte qu'il se trouvait juste à côté de Vëla. Aussitôt il se tourna vers elle et la regarda des pieds à la tête pour s'assurer qu'elle n'avait rien, n'était pas blessée. Lui-même donnait l'apparence d'être un zombi. il était blême, avait du sang coagulé sur le menton et une partie du cou, les cheveux démêlés, du sang noir tâchant son armure à plusieurs endroits.

-Vëla, tu vas bien ? Tu n'as rien ?

Saisi par des émotions complètement opposées l'une de l'autre, ses yeux fuyant son propre être et le regard de la paladine, Volan se jeta sur elle et la serra dans ses bras, posant son front sur l'épaule de la jeune femme, s'abandonnant quelques secondes dans une sérénité inconnue, avant de s'éloigner, très gêné.

- Excuses, excuses moi, dit il en bégayant.



Un homme ne se juge pas sur son apparence, mais sur ses choix et sur ses actes.

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Fiche de Volan Dante

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Le Bien et le Mal n'existent pas, il n'y a que le Pouvoir et ceux qui sont trop faible pour le saisir !
 
 
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écrit le : Mardi 26 Mai 2009 à 07h27 par Elode
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Initiée des Arcanes
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Elode avait écouté avec grande attention la réponse de la prêtresse de Sylvanus à Zelkhior.

Sont esprit resta bloquer sur « fort de porte de l’enfer », elle avait déjà lu sur un vieux parchemin l’histoire de ce lieu, il lui en restait quelques souvenirs très vagues, mais elle savait que toutes les civilisations de Faerun étaient menacées. Cela lui fit des frissons partout malgré la chaude température environnante.

Elle rangea sa baguette qui était toujours dans sa main, ses doits avaient viré au blanc, crispés sur son arme.

Elle reprit son bâton dans sa main directrice, tel un pèlerin sur la route vers un lieu saint.

La suite fut pour elle bien plus surprenante.

Zelkior lui disait ce qu’elle devait faire, venant d’une personne qu’elle connaissait si peu lui était très désagréable. Il lui disait d’assister une Paladine au combat, il avait prouvé que cela était plus de son domaine que le sien, la fumée ne pouvait expliquer ce manque de discernement, et, surtout, sans attendre une réponse il prit congé, l’affront ultime.


¤ tu te prends pour qui ? ¤

elle fut vexée par une telle attitude, dans sa colère elle se promit de se venger.

Seule, dans cette foule inconnue, ne sachant que faire, elle se résolut à refaire le chemin inverse.

Arrivée sur le lieu de l’affrontement, elle ne vit aucun de ses compagnons, l’angoisse la saisit.

Elle tourna son regard dans tous les sens, en vain.
¤ Du calme, du calme, il faut raisonné, ne pas perdre mon sang froid ¤

mais son attention fut immédiatement attiré par une petite fille, blonde comme elle, qui était en pleure, prostrée sur la place.

- pourquoi pleurez-vous ? jeune demoiselle.

Levant la tête, les traces de larmes mélangées aux cendres, laissant des traces sur son joli visage.

- J’ai perdu mes parents dit-elle entre deux sanglots.

Elode ressentit une énorme douleur dans son cœur.

- je vais t’aider si tu le veux, lui dit-elle après s’être accroupie face à elle et en lui prenant avec douceur sa main. Tu sais vers où est ta maison ? mais la petite fille, à peine âgée de 2 ans, était totalement perdu, la fumée, les cris, tout avait changé ses repères.

- Ce n’est pas grave on va trouver, nous avons toutes les deux besoins d’un bon bain n'est-ce pas ? sa coquetterie était de retour, s’était bon signe.

Tenant l’enfant parfois par la main, parfois dans ses bras, elle erra dans les rues en s’adressant à tous ceux qu’elle croisait, demandant des renseignements sur cette enfant.



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tel une ange d'amour j'adore transpercer les coeurs, mais aimerez vous mes méthodes?
 
 
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écrit le : Mardi 26 Mai 2009 à 21h01 par Zelkior
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ccroupi au coté du semi orque, le moine de la sombre lune porta son regard sur le corps ensanglanté, décrivant les multiples plaies qui lacérait le corps inerte de Brahm. Portant son visage proche du barbare, il devait à tout prix rester conscient.
-(commun) Brahm ! Reste avec moi, essaye de rester éveillé, reste conscient !

Levant les yeux, il balaya du regard les environs. Les plaintes et les pleures des survivants ne cessaient de résonner dans le village marquant des visages assombris par les pertes de leur proches et de leurs biens. Tant de personnes potentiellement dangereuses pour un semi orque. Un simple désir de vengeance non refoulé si propre à la race humaine, pourrait mal se finir. Ces années passées en Outreterre sous les préceptes moraux du clergé de la sombre déesse, ont développé chez lui une image sombre et négative de la race humaine. Dévoilant de pars l’endoctrinement, les plus sombres facettes de leurs personnes. Tel est l’environnement dans lequel l’Illuskien a évolué.
Posant ces yeux gris pâles sur le visage du guerrier
:
-(commun) Ecoute il faut que je te mette à l’abri tu m’entends !? J’essayerai d’arrêter tes hémorragies avant d’aller trouver soutien, le plus rapidement possible, auprès des héritiers de Silvanus.

Relevant la tête, l’Illuskien avait repéré un endroit sûr à quelques mètres d’ici. Une ruelle transversale à laquelle il se trouvait actuellement, baigné par l’obscurité protectrice des âmes en difficulté et des regards indiscrets. Une fois le semi orque en sécurité, il lui faudrait trouver rapidement un soutien.

Relevant les pans de sa robe en soie, ils les fixèrent par un système de nœud grossier autour de ses avant-bras. Passant ces bras sous les aisselles de Brahm, il prit appui sur ces jambes, tirant l’imposante masse le plus rapidement possible vers l’éden obscur, lui garantissant sa sécurité.
S’engouffrant dans la ruelle, il continua son labeur sur quelques mètres supplémentaires. Posant le guerrier dans un recoin de la ruelle
.

-(commun) ici tu seras en sécurité.
Soulevant sa cape, dévoilant son sac en bandoulière, le moine sortit de son sac un rouleau de bandage. A genoux, il déroula précipitamment le tissu. Arrachant plusieurs bouts , il tenta d’arrêter l’hémorragie en compressant les plaies du fier guerrier.



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Fiche Zelkior < = mise à jour le 19/10/2011

Je suis l'ombre,
insaisissable et mortelle,
Mon esprit est une lame,
Mon corps est une arme,
S'adapter, C'est vaincre,
Je sers la voix Unique,
Je suis l'Ombre,
Je danse et je tue.


Le mantra des Ombres
 
 
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écrit le : Mercredi 27 Mai 2009 à 13h32 par Brahm
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Toujours plongé dans le noir, il entendait des voix lui parler. Quelques fois, un éclair de lumière transperçait le néant et s’effaçait presque aussi rapidement qu’il était venu. Puis, petit à petit, le demi-orque put apercevoir des éclats brillant s’allumer dans son esprit et rester là. Et enfin, tout son esprit fut illuminé et il fut baigné dans une douce lumière.

Ses yeux s’ouvrirent lui donnant l’image du mystérieux voyageur aux longs cheveux. Ce dernier lui panait ses blessures à l’aide de bandages qu’il déchirait en petits morceaux.


- Huuuum…

Il n’arrivait pas à parler, ni à bouger d’ailleurs. Il réussit toute fois à attraper le bandage dans sa sacoche et de le tendre au jeune homme. Sa bouche était pâteuse comme après s’être soûlé toute une nuit. Il articula quelque chose d’incompréhensible mais se rattrapa en disant :

- La…cor…corde….d…mon…saaaac….eeeet….ma…..p…pa…paillllaasssee….

Il savait ce qu’il voulait dire, mais son compagnon ne comprendrait peut-être pas ! Comment lui expliquer ?
Il attrapa sa gourde et but ce qu’il put. Il soupira et tenta d’ôter son sac à dos. Comme il allait un peu mieux avec les bandages de son ami, il put enfin se dégager et sortit sa paillasse et la corde de son sac.


- Moi…sur la paillaaaase…toi…tire….moi….aaaa…aveeec…laaa corde…attachééeeee…auuux po…poig…poignéées…de la…paillaaasse…compris ?

Il ne put plus rien dire, il souffrait terriblement, comme la fois où son père et ses amis l’avait attaqué et qu’il était resté des mois au lit…mais il ne devait pas mourir…coûte que coûte, rester en vie !



 
 
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écrit le : Lundi 01 Juin 2009 à 13h31 par Vëla
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La jeune chevalière, se retournant en recherche de ses deux comparses comprit rapidement qu'ils devaient avoir combattu tous deux comme de vrais forcenés, quand soudain, elle vit apparaître un Volan tout décontenancé.

° Il est à craquer comme ça! ° Se dit-elle, surprise de sa pensée.


- Je vais bien Volan, ce n'est que des égratignures, vient ici... Dans mes bras!-

Le moment de l'accolade corporelle fut pointilleux. Tout l'être de la paladin fut secoué d'un grand frisson réparateur tandis que son coeur eut un regain d'énergie nouvelle. Ses bras s'étaient resserrés autour du solide torse du guerrier et pendant que la tête de ce dernier s'apposait sur son épaule, la main droite de la folle de Torm vint réconforter la nuque musclée, offerte. Ce moment de tendresse, pour la preux chevalier, aurait pu durer encore et encore car des sentiments nouveaux apparaissaient et qu'elle n'avait encore jamais connu ce genre de perturbation physique.

° Ô Volan... ° Se mit-elle à rêver.

Puis comme une douche froide, le guerrier prit les testostérone par les cornes et se détacha, à contre coeur de la Vëla qui semblait flotter sur un nuage, pour ensuite s'excuser.

Elle devint furax et ses joues prirent doucement la couleur d'un vin aigre et dans un élan de froideur elle lança:


- Volan Dante! Il n'y a pas de honte ni de gêne à avoir; tous ont besoin de réconfort après une telle attaque et, et... -

Sa lancée venait de perdre des plumes. La gêne de Volan lui donnait un côté très séduisant et la paladin en était bouche bée.

° Comment peut-il avoir du charme à se point? ° Cette pensée lui apporta une réponse qu'elle aurait préféré ne pas avoir et c'est à ce moment qu'elle se reprit.


- Heureuse que tu ne sois pas blessé gravement Volan. Brahm n'est pas avec toi?-

° Pauvre sotte de Vëla, tu vois bien que Brahm ne l'accompagne pas. ° Se dit-elle ou se fit-elle dire.

- Je m'en allais quérir des nouvelles de l'orphelinat, les enfants doivent être sans dessus dessous. Je suis contente de voir que tu t'en faisais pour eux, oui... Tu me rend heureuse de cette décision... Volan.-

Pour se reprendre en main, car là, elle déviait sérieusement du rôle qu'elle avait choisi, elle donna une forte tape sur l'épaule du Tieffelin et lui lança sans ménagement:

- Maintenant allons-y! -

Avançant vers la cour intérieure de l'orphelinat, elle fit une prière de gratitude qui perdura jusqu'au moment de pouvoir entrer dans le bâtiment. Avant de frapper à la porte, elle se retourna vers Volan, l'air impassible, puis comme si la vue de ce dernier la réconfortait, un doux sourire apparut sur le coin droit de sa bouche. Un léger trait se creusa dans sa joue; un jour elle se souviendrait parfaitement de cette ride.



Je suis la chevalière Solitaire, non pas par peur des humains mais par respect des humains, par respect du silence des humains, par respect de l'intégrité des humains. Je m'achemine jour après jour vers le temple de mon coeur et le soleil s'y trouve, s'y féconde la Rose qui se déploie Chevalier d'O. Je regarde la Source, je devient Source, je coule Source... Telle est ta répétition mantrique, chevalière Solitaire.
Faire quelque chose à contre-coeur c'est faire quelque chose à contre courant; alors que être au coeur des Choses, c'est toujours être au courant.

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Fiche Vëla


1-Bénédiction*, Sacrifice divin, protection contre le mal*.
2-Éveil du péché*, Précision bénie*, Force du taureau*.
3-Soins modéré.
 
 
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écrit le : Jeudi 04 Juin 2009 à 13h40 par Ana N' Si
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Maître de l'Art
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Seizième jour d'Eleinte
2h00


Le quartier dans lequel était construit l'orphelinat semblait avoir été à peu près épargné par les incidents de la nuit mais cela n'était pas nécessairement la preuve que les enfants allaient bien. Seuls une collection d'objets de tous les jours abandonnés dans la rue par les citoyens fuyant le danger ou se dirigeant vers lui étaient là pour rappeler l'horreur de ce qui venait de se produire.

Vëla alla frapper à la porte et attendit quelques instants sans que rien ne se passe. Puis elle réalisa qu'un homme d'un certain âge était en train de la regarder d'au-dessus pendant que Volan arrivait. L'homme était penché à une fenêtre située à l'étage juste au-dessus de la porte et son visage exprimait assez clairement la méfiance et même la défiance qu'il ressentait à l'égard des inconnus. Malgré tout, il se souvenait d'avoir vu les deux étrangers dans la journée et il se tourna vers l'intérieur de la pièce pour recevoir des ordres. Avant d'entendre des pas dans les escaliers, Vëla et Volan durent encore attendre quelques temps que l'homme décide de leur accorder confiance comme il lui était demandé.

Une fois qu'il eut ouvert la porte, l'homme leur fit signe d'entrer sans prononcer le moindre mot. Il avait l'air particulièrement fatigué et des trous dans ses vêtements de toile raide prouvaient qu'il avait sans doute eut à combattre pendant la nuit. Un épieu se trouvait toujours dans sa main gauche au cas où il devrait réagir rapidement à un éventuel piège, ce qui n'était bien évidemment pas le cas. Volan et Vëla suivirent le vieil homme qui les conduisit à travers les escaliers dans la pièce située au-dessus de l'entrée.

La salle était vaste et, au vu du mobilier, ce devait être le dortoir. Toutefois, tous les lits avaient été déplacés pour faire barricade en travers des portes et fenêtres de la pièce. Seule la porte par laquelle ils passèrent et la fenêtre par laquelle les avait observé l'homme étaient accessibles. Plusieurs femmes humaines et elfes et quelques hommes allaient de groupes d'enfants en groupes d'enfants pour rassurer et calmer. Assis sur le seul lit dans une position normale, Eleaesse était entouré d'une armée de marmots dont certains pleuraient et d'autres demandaient pourquoi ils n'avaient pas combattu. Voyant ses compagnons de l'après-midi arriver, Eleaesse sourit en attendant qu'ils prennent la parole.

Dans un autre quartier de la ville, Elode avec sa protégée dans les bras cherchait avec difficulté la maison de la petite fille. La plupart des gens étaient trop occupés pour répondre à ses questions adressées à la rue et l'écoutait à peine même quand elle les prenait plus précisément à partie. Nombreuses étaient les personnes qui cherchait un membre de leur famille et un grand tintamarre résonnait qui rendait ses recherches particulièrement compliquées.

Toutefois, de rares indices lui permettaient de se rapprocher de sa cible et elle avait fini par apprendre que la petite fille devait habiter dans un quartier situé à l'extrémité nord du village. Bien que de petite taille, il était assez vaste et encombré pour que la magicienne mette de longues minutes avant d'y parvenir. De manière évidente, ce n'était pas le quartier le plus huppé qu'habitait l'enfant mais cela restait bien plus salubres que certains quartiers de Calimport ou même d'Eauprofonde. Une vague odeur d'abattoir et de tannerie empuantissait l'air, mais comme la partie centrale du village avait été bien plus frappé et que la mort, la fumée et le sang y étaient encore plus présents, cela était presque un soulagement. Les gens dans la rue étaient moins nombreux mais plus coopératifs et il ne fallut attendre que deux ou trois minutes avant qu'Elode tombe sur deux humains qui cherchaient leur enfant.

L'homme comme la femme semblaient complètement paniqués et ils étaient immobiles depuis quelques temps déjà, en train de pleurer, de se lamenter et de prier seuls au milieu de la rue quand Elode approcha d'eux. Il fallu que la magicienne tape sur l'épaule de la mère pour la faire réagir mais la joie qu'elle ressentit était telle qu'elle sembla exploser en sanglot. La petite fille fit de même tandis que le père remerciait alternativement les dieux et Elode de lui avoir rendu sa fille. Quand enfin tous eurent réussi à se reprendre, le père demanda:


-Merci, mademoiselle, que pouvons-nous faire pour vous remercier?

Zelkior était tombé sur Brahm presque par hasard mais c'était peut être enfin un signe de Tymora, de Beshaba ou de Shar. L'état du demi-orque était critique, comme l'avaient remarqué les badauds attroupé autour de lui qui ne savaient pas que faire. Prenant les choses en main, le moine leur demanda de l'aider à le mettre à un endroit où il gênerait moins la circulation assez intense de citoyens vérifiant qu'il n'y avait plus de danger, cherchant des connaissances ou demandant de l'aide. Le corps de Brahm était lourd et peu de villageois étaient assez conscient de ce qu'ils lui devaient pour lui porter secours et Zelkior dut déplacer le corps de son compagnon seul ou presque.

Cliquez ici pour dérouler le parchemin...


Une fois que Brahm ne fut plus en travers du passage, Zelkior fit rapidement comprendre qu'il allait avoir besoin de place et de quelqu'un de plus expérimenté pour soigner le barbare. Peu de personnes étaient motivées pour parcourir le village pour sauver Brahm mais le regard de Zelkior était tel que tous partirent avant qu'ils s'énervent et qu'ils ne soient responsable de la mort de son ami.

Une fois bien seul, Zelkior put regarder avec plus de précaution les blessures du demi-orque. Il avait tellement de blessures que le moine pouvait facilement voir certains organes de son compagnon et ses côtes dont certaines étaient cassées. Il devait occire le barbare, sa mission et Shar le demandaient, et il devait faire cela proprement. Il n'était pas soigneur et n'avait que peu de connaissances en anatomie mais il n'eut aucun mal à trouver le cœur de Brahm et a enfoncé d'un coup précis une côte dans le myocarde encore palpitant. Un ultime hoquet secoua le corps du demi-orque avant qu'il ne s'éteigne.

Ce fut maitre Barthélémy qui arriva le premier, et presque le seul, en compagnie d'un adepte de Sylvanus qui avait accepté de venir soigner Brahm. Zelkior, une fois qu'il avait été certain de la mort, avait commencé à bander les blessures du barbare aussi bien qu'il le pouvait et c'est avec un pincement au cœur que le jeune prêtre fit signe au moine d'arrêter ses efforts. Barthélémy ne put s'empêcher de gémir avant de se réfugier dans l'auberge pour réfléchir. Brahm avait définitivement quitté ce monde.



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écrit le : Vendredi 05 Juin 2009 à 14h40 par Kerlomar
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En attandant devant la porte, raide, froid, sans sourciller, le guerrier tieffelin ne pouvait s'empêcher de repenser à se qui venait de se passer. Il devait se le dire, il avait ressentit quelque chose qu'il ne pensait plus à même de ressentir un jour ou l'autre. Son coeur s'était complètement emballé et Volan s'était presque attendu à le sentit frapper contre son armure tellement il battait vite et fort. De plus, la main de la paladin contre sa nuque, ses bras autour de son torse, tout cela l'avait débarrassé de toutes ses appréhensions, de toutes ses peurs et il se sentait bizarrement différent. Il ne pouvait expliquer se qui lui arrivait, mais il aurait voulu ne jamais faire cesser cette étreinte qui lui apportait tant de sentiments inconnus, ou alors oubliés. Mais comme un idiot, il avait mis fin à cette volupté et c'était ainsi fait enguirlandé par Vëla, du moins avait elle essayé avant de perdre sa lancée et trouver autre chose à dire. Le tieffelin ne répondait à aucune de ses questions et se contenta de la regarder lorsqu'elle se tourna vers lui et lui rendre son sourire quand elle sourit, ne voulant briser ce moment de " complicité ". Il ne trouvait d'autre mot à utiliser pour ce moment, aussi n'utilisait il que celui-ci.

L'apparition d'un homme à la fenêtre les regardant étrangement mit fin à sa rêverie et il redevint normal, donc sombre et froid. Il ne regardait plus la paladin et n'attendait que l'ouverture de cette porte pour voir se qui s'était réellement déroulé dans l'enceinte du bâtiment. Aussi fut il surpris en voyant l'homme qui leur ouvrit les accueillir avec un pieu à la main. Il ne dit mot et entra, pour trouver un vrai champ de bataille. Les lits mis en travers de la porte pour la barricader, les enfants dans un coin, les adultes prêts au combat. En voyant leurs visages et leurs yeux, Volan se dit plus d'une fois qu'il devrait plutôt faire demi tour et s'enfuir dans les bois, ainsi il se rappela qu'il n'était pas venu pour les éducateurs, mais pour les enfants eux-même. Mais pour préserver les adultes et ne pas les pousser à faire quelque chose de regrettable, il posa son trident prêt de la porte, ne gardant que son épée courte à sa ceinture et sa dague coup-de-poing dans sa botte droite et s'avança au milieu des enfant,s pour s'assoir sur un des rare lit encore en place. Il voulait attendre que les enfants le reconnaissent, se regroupent vers lui. Gratifiant la personne assise sur le lit à ses côtés d'un sourire, Volan se tourna vers les enfants et leur répondit d'une voix blanche, un peu lointaine.

- Les enfants, combattre n'est pas un plaisir. La guerre n'est pas un jeu et les démons qui ont attaqué le village n'étaient pas des camarades de classe venus jouer avec nous. La mort n'est pas quelque chose avec laquelle il est possible de plaisanter. La mort est définitive et n'apporte que le malheur chez les gens.

Volan s'arrêta là, ne pouvant continuer. Il se trouvait tellement hypocrite à dire ça alors que pendant six ans, il avait pris du plaisir à combattre et à tuer, provoquant continuellement la grande faucheuse et la narguant, lui lançant le défi de le faire venir à ses côtés. Seulement tellement de choses avaient changées dans sa vie. il était libre, traqué, mais libre. Ses crimes commis au Calimshan étaient loin derrière lui ais pourtant tellement proches, par ses cauchemars. Sans même sans rendre compte, Volan se tourna vers la paladin et la regarda d'un regard perdu, triste, malheureux, maladroit. Il se rendit compte que sa vie ne lui appartenait plus. Il avait fallu qu'il rencontre une femme, cette femme en armure, couverte de sang, pour qu'elle prenne une grande place et qu'il la lui remette sans même s'en rendre compte entre les mains. Il la prenait pour un cadeau de son dieu, une chance de se racheter, de vivre enfin comme un homme et non comme un animal sanguinaire et un meurtrier. Il répugnait à tuer, il répugnait à se battre, mais il avait tout ça dans le sang et ne parvenait à s'en débarrasser. Il accorda un sourire timide mais heureux à la jeune femme et attrapa un des enfant qui pleurait pour le prendre sur ses genoux et commencer à lui montrer qu'il ne devait plus avoir peur, que c'était fini et qu'il pouvait dormir tranquille. Une nouvelle fois, Volan s'oubliait au milieu des enfants.



Un homme ne se juge pas sur son apparence, mais sur ses choix et sur ses actes.

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Fiche de Volan Dante

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Le Bien et le Mal n'existent pas, il n'y a que le Pouvoir et ceux qui sont trop faible pour le saisir !
 
 
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écrit le : Dimanche 07 Juin 2009 à 14h34 par Vëla
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Lorsque la porte s'ouvrit devant elle et qu'elle y vit l'homme âgé portant un épieu, son coeur se mit à battre plus fort. Vëla lui apposa une main réconfortante sur l'épaule et se permit de lui lancer un sourire en le remerciant de sa présence auprès des enfants. Partageant sa compassion dévouée pour une classe de gens qui ne la laissait pas indifférente, la vue de l'ensemble des enfants ainsi que d'autres personnes bienveillantes la soulagea, voir même la détendit.

La sotte de Torm en avait oublié de se soigner elle-même et n'y pensa que d'un iota.
° Il en sera toujours temps plus tard.° Se dit-elle machinalement. Car pour les membres de l'Ordre du Corbeau, la souffrance faisait partie de la vie et l'endurer était partager celle des autres.

Les paroles dures de Volan faillit la renverser sur le coup. Avec distance, discernement, et sans jugement elle le seconda par la suite. Prenant la peine de s'approcher des enfants qui entouraient Eleaesse, son auréole de lumière s'intensifia doucement au fur et a mesure qu'elle se mit à parler. Contrairement à Volan, la Paladin choisi de réconforter les enfants en leurs offrant la magnifique histoire de son Dieu Torm ainsi que du Dieu que lui même servait;Tyr.

Tout au long de l'histoire les yeux de la folle de Torm resplendissaient des feux de l'Amour. Son charisme avait été biaisé par les blessures reçues au visage, mais sa prestance mêlée à l'auréole de lumière allumaient des regards parmi les enfants et quelques adultes présents. Avec une diplomatie toute singulière, le récit devint l'apogée du moment. Militant les vertus de Torm et de Tyr, démontrant ainsi leurs merveilleuses qualités, elle n'oublia pas le merveilleux travail des villageois, qui ensembles et soudés avaient réussi à vaincre le mal par l'amour de son prochain. La fin de son récit lui laissa un sourire presque contagieux et son auréole de lumière se dissipa pour laisser place à son regard féerique.

Un picotement sur la plaie qu'elle avait au visage lui rappelait qu'elle devait maintenant se soigner. Se qu'elle fit après avoir demandé un peu d'eau, réalisant ses soins en prenant bien le soin que le plus d'enfants puissent avoir l'avantage d'étudier le phénomène. Pour elle, démontrer aux plus jeunes comment se soigner était impératif, car un jour ils pourraient en faire de même pour leurs prochains.

L'extase se lisait sur son visage et la fatigue aussi. Par la suite, lui revint rapidement l'état du village, il n'y avait pas que les enfants qu'il fallait aider, les villageois étaient sans doutes dans un grand trouble, puis il y avait aussi leur groupe à rejoindre et faire un diagnostique de l'état actuel. Machinalement elle repensa à la question qui n'avait pas eut de réponse de la part de Volan.

° Où était Brahm? °

Son regard se porta sur le guerrier en se signant puis prenant congé de l'orphelinat après avoir câliné certains d'entre eux, elle attendit une fois à l'extérieur pour demander une autre fois à Volan, la question d'auparavant.

Encore une fois, le guerrier ne la laissait pas indifférante, ceci put paraître légèrement dans le comportement de la preux chevalier. Se maîtrisant de nouveau et prenant le devant de la marche, démontrant ainsi sa souplesse et sa raideur divine, elle commença par demander au guerrier s'il avait déjà pensé à rejoindre la compagnie des marches, dont elle faisait parti avec Brahm. Lui mentionnant qu'un être de sa trempe parmi la compagnie serait un atout majeur lui laissait imaginer son utilité au peuple. Sur le chemin, la jeune fille ne manqua pas de le remercier pour sa compassion qu'il avait démontré aux orphelins. Ayant encore en mémoire ce que le guerrier avait proposé dans la journée aux dirigeants de l'orphelinat.

° Pourquoi faire des enfants quand on peut en adopter? °

L'idée lui trottait dans la tête et une vision lui troubla les sentiments sur l'instant... Quel famille feraient-ils?

Un sourire moqueur se dessinait sur les lèvres charnues et sèches qui manquaient cruellement d'eau. Était-ce Torm qui l'éprouvait dans ses sentiments maternels? Elle prit une bonne rasade de sa gourde et en offrit à son voisin de marche, son regard soutenant celui de l'homme-démon, celui qui devenait de plus en plus, l'Homme.



[COLOR=green] Emplois charisme et diplomatie pour captiver l'auditoire et peut-être faire quelques suivants. Premier soin sur elle-même. [COLOR=green]



Je suis la chevalière Solitaire, non pas par peur des humains mais par respect des humains, par respect du silence des humains, par respect de l'intégrité des humains. Je m'achemine jour après jour vers le temple de mon coeur et le soleil s'y trouve, s'y féconde la Rose qui se déploie Chevalier d'O. Je regarde la Source, je devient Source, je coule Source... Telle est ta répétition mantrique, chevalière Solitaire.
Faire quelque chose à contre-coeur c'est faire quelque chose à contre courant; alors que être au coeur des Choses, c'est toujours être au courant.

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Fiche Vëla


1-Bénédiction*, Sacrifice divin, protection contre le mal*.
2-Éveil du péché*, Précision bénie*, Force du taureau*.
3-Soins modéré.
 
 
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écrit le : Dimanche 07 Juin 2009 à 21h41 par Kerlomar
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Lorsque Vëla se mit à parler de Torm, Volan l'écouta avec énormément d'attention. Même s'il n'était pas très intéressé par celui-ci et qu'il ne s'arrêterait pas de vénérer Kelemvor, pour raisons personnelles, il écoutait avec attention pour se cultiver. Il pensait que ce n'était pas parce qu'il était un guerrier qu'il en devait pas avoir un minimum de culture. Or Volan s'intéressait à tout, et surtout aux cultes et aux sociétés, car ces deux entités pouvaient pousser les hommes au meilleur comme au pire. Le tieffelin voyait dans la paladin le meilleur, dans la société calishite, et se qu'elle avait fait de lui, le pire. Il pouvait comprendre que chaque personne ait des idéaux et des envies, seulement il en comprenait pas que celles--ci puissent se faire à l'encontre des êtres vivants quels qu'ils soient.De plus, il pouvait sentir dans ce discours de la joie mais aussi un sujet fort aimé. Lui-même ne put s'empêcher de vibrer sous cette élocution fort belle mais qui trahissait pour sa part, une certaine folie. L'amour seul n'avait pas terrassé les envahisseurs démoniaques. C'était surtout les armes qui s'en étaient chargées.

Tout le temps que dura le discours, Volan n'eut d'yeux que pour la jeune femme. Il la trouvait belle, attirante, malgré ses quelques blessures au visage. Il ne comprenait pas comment une telle femme pouvait se trouver quelconque, ou du moins un adjectif s'en rapprochant, car il ne se souvenait plus avec exactitude de celui qu'elle avait utilisé l'après midi même pour se qualifier.

¤ Non Vëla, femme de Torm, vous êtes sauf quelconque. Que soit maudit le premier qui vous le dira. ¤

au moment ou elle se soigna, Volan voulut lui proposer son aide mais s'arrêta vite, comprenait qu'elle essayait de donner une leçon aux enfants. aussi ne s'en occupa t-il pas et se mit il à rêver, ou plutôt à retourner dans ses cauchemars. Il revoyait les deux démons qu'il avait combattu avec Brahm, se souvenait des cris des habitants, cris de terreur et des supplications. Et par extension, il revoyait la petite famille de fermiers calishite qu'il avait massacré au simple argument qu'il avait besoin d'assouvir sa soif de sang. Il se rappelait du père, un homme jeune et fort qui avait bien, mais peu lutté. Lui n'avait poussé qu'un râle de douleur. Puis était venu le tour de la femme, la mère. Celle-ci avait beaucoup pleuré, beaucoup supplié, entre autre pour le salut de ses enfants. Volan se souvint que même à ce moment là, il s'était tenu prêt à repartir lorsque la mère avait dit quelque chose d'odieux à son avis, elle avait proposé de lui donner un de ses enfants pour qu'il parte. Volan l'avait alors égorgé assez violemment puis, dans son accès de rage et de folie meurtrière, il avait également tué les trois enfants. Se souvenant de ça, de cette horreur qu'il avait pu commettre, il ne parvint pas à pleurer, ses yeux étant désespérément vides et secs. Il se rendit compte au bout de quelques minutes qu'elle se signait et commençait à partir, aussi se leva t-il en posant doucement l'enfant assis sur ses genoux et la suivit il.

Cette fois-ci, le guerrier cornu parvint à se maîtriser et à ne pas montrer, ni sur son visage, ni dans ses yeux, les horreurs auxquelles il pensait. Mais il ne parvenait à les chasser de son esprit et il n'entendit pas la première question de Vëla, celle concernant Brahm, à laquelle il n'aurait de toute façon pas répondu, ayant honte de l'avoir abandonné alors qu'il avait tant besoin de lui. Il se disait d'ailleurs que dès son retour à l'auberge, il irait lui parler pour s'excuser et lui expliquer se qui s'était passé pendant le combat contre les deux démons. Mais soudain la voix de la jeune femme lui parvint distinctement aux oreilles et Volan reprit ses esprits.

- Hmm ?

S'il n'avait pas trop été dans la lune, Vëla lui parlait présentement de la Compagnie des Marches. Il ne savait pas se que cela se trouvait être ni où elle se trouvait mais d'après se qu'il comprit, c'était une organisation à laquelle appartenait la paladin et le barbare. Il se tourna vers la jeune femme, lui lança un petit sourire timide, sourire fait également avec les yeux, qui pouvaient être interprétés de différentes façons, puis lui répondit du mieux qu'il put, c'est à dire sans doute mal.

- Excuses moi Vëla, mais je ne suis dans cette région que depuis quelques jours aussi je n'y connais absolument rien et je ne sais quelle est cette Compagnie des Marches dont tu me parles. Cependant, je veux bien que tu 'en dise plus à son propos, car cela pourrait m'intéresser, enfin, s'il accepte une abomination telle que moi. termina t-il à voix si basse qu'il ne su si Vëla l'avait entendu ou non.

Sans s'en rendre compte, Volan, en parlant n'avait pas tenté de masquer son accent calishite comme il le faisait depuis qu'il voyait dans le Nord, afin de ne pas trop montrer que c'était un étranger venant du Sud. Il regardait la jeune femme d'un regard profond, ses yeux pourpres plongés dans ceux de la paladin. Il refusa poliment la gourde tendue d'un geste de la main et attendit que Vëla éclaire sa lanterne à propos de la Confrérie des Marches.



Un homme ne se juge pas sur son apparence, mais sur ses choix et sur ses actes.

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Fiche de Volan Dante

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Le Bien et le Mal n'existent pas, il n'y a que le Pouvoir et ceux qui sont trop faible pour le saisir !
 
 
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écrit le : Mercredi 10 Juin 2009 à 09h44 par Zelkior
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Aventurier en pause
Aucune chambre
Aucune gemme
 Il n'y a pas d'objets
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Bas
 
 

es yeux pâles inexpressifs du moine se posèrent sur la dépouille du semi orque. Aucune joie, aucune satisfaction ne reflétaient sur les traits fins du monial. Ce qu’il venait de faire était simplement nécessaire. Son existence en ce monde, a pour seul fonction d’assouvir les désirs de sa sombre dame. Tel un pion qu’on manipule à sa guise, il n’était que l’extension physique de sa déesse sur ce plan de Faerun et bien qu’il le sache, il en était pourtant ainsi. Fermant les yeux du semi orque du bout de ses doigts, il se releva doucement, surplombant la dépouille. Son clergé lui avait transmit une demande de sa Dame et la mort en était la conséquence
Recouvrant ces cheveux de son ample capuche, il tourna les talons en direction de l’auberge de la ville. Martelant le sol de ces pas, une simple et dernière pensée lui vint à la bouche. Dans un simple murmure
:
-(commun des profondeurs) Accepte l’offrande que te fait ton serviteur.
Marchant à travers les ruelles de la ville, il ne mit que très peu de temps à retrouver son chemin. La lourde porte en bois face à lui, marquant l’entrée de l’auberge.

Poussant la porte de sa main, son regard balayait la pièce principale s’attendant à tomber sur les membres du groupe. Cependant il ne fut rien. Seul l’homme qu’il avait rencontré il y a de ça quelques heures et présent quelques minutes encore au coté de Brahm se tenait dans la pièce. Un dénommé Barthélémy si les souvenir du monial était bon. Qu’importe, Il n’avait pas l’intention d’engager la conversation. Traversant sans un mot, l’Illuskien ne pris la peine de dévoiler son visage inexpressif. Montant les quelques marches qui le séparaient de sa chambre, il s’engouffra dans la noirceur salvatrice de la pièce.

Fermant la pièce derrière lui, il resta immobile quelques secondes, laissant ces yeux s’accoutumer. Le soleil était encore loin de se lever et de faible lueur, témoin d’un affrontement passé, berçaient la chambre. Eclairant la pièce, il posa son sac et sa cape. L’affrontement lui avait laissé des traces, marqué par le tissu déchiré et le sang collant sur son avant bras. Enlevant sa robe et le tissu qui lui ceinturait le cou, il dévoila son torse et la marque de Shar sur sa nuque. Versant le contenu de la cruche, il laissa l’eau froide lavé le sang qui le recouvrait. Mélange rougeâtre, il posa ces yeux sur l’eau souillé, témoin d’une page qui se tournait.

De nouveau la soie pourpre de sa robe reposait sur sa peau. Détachant le tissu de ces cheveux, il les laissa tombé, recouvrant la marque de sa divinité protectrice. Il devait à présent apaiser son esprit embrumé par les évènements récents, rouvrir les portes de la voie sombre. Retirant l’arme qu’il dissimulait sous sa robe, il ouvrit d’un geste sec l’éventail laissant apparaitre l’image d’un fier guerrier arborant les couleurs et la marque de Shar. Assis en tailleurs au milieu de la pièce, il posa l’éventail au sol, face à lui. Le monial concentra son regard sur le tissu peint de l’éventail, lui procurant les clefs nécessaire à l’ouverture de la voie. Lentement, il calla sa respiration aux battements de son cœur. De sa voix sortit un son rauque, psalmodiant un mantra dédié à la toute puissance de la sombre Dame. Les sons mélodieux et répétés l’aidaient à conditionner son esprit permettant l’accès à la voie. Lentement, il se laissa aller.

Face à lui, une immense porte s’élevait. D’un noir profond, elle arborait diverse inscription et sculpture qu’il ne pouvait décrire. Posant ces mains, il ressentit toute la froideur des ténèbres. Sans un bruit la porte s’ouvrit, laissant percevoir les paysages sombres qu’elle cachait. Assit face à cette voie, il regarda. Décrivant les paysages sombres et ténébreux face à lui. Pour le moment, il savait qu’il ne pouvait la traverser, son esprit n’était pas encore apte, il devait attendre. Un bruit focalisa son attention à travers le paysage qui s’offrait à lui. Lentement celui-ci avançait, ne laissant à zelkior qu’une masse sombre comme simple description. Avançant inexorablement vers lui, l’ombre franchit l’immense porte qui le séparait de ce monde, laissant place à une petite créature. Posant ces yeux pâles sur elle, Zelkior pouvait maintenant la décrire. Un serpent d’un blanc pure le regardait de toute sa hauteur, laissant dévoiler ses crocs. Fixant le moine de ces deux yeux rouges, il s’avança vers le jeune homme. A quelques centimètres de lui, l’Illuskien pouvait percevoir chaque écaille recouvrant la créature. Un temps imperceptible passa, laissant face à face l’homme et le serpent. Puis, sans un bruit les lourdes portes scellèrent de nouveau la voie. Lentement, le serpent s’enroula autour du bras du monial, il pouvait à présent sentir ces écailles froides sur sa peau. Soudain, une douleur aiguë l’envahit, portant son regard sur sa source, le serpent venait de planter ces crocs dans la chair de l’humain.

Un râle sortit de la bouche de l’humain, rouvrant les yeux, il se tenait assis au centre de la chambre. Il lui fallut quelques instants avant de rentre son environnement perceptible. Rouvrant les yeux, un bruit attirant son attention. Face à lui, se tenant de toute sa hauteur, posé au centre de la marque de Shar arboré par l’éventail qu’il avait posé au sol, celui-ci le fixait toujours de ces yeux rouges. Les traits du moine reflétaient une surprise qu’il ne pouvait dissimuler. Plongeant son regard dans celui de la créature, il sentait un lien les unir, sans pour autant pouvoir le comprendre et le décrire. Détourant le regard, le soleil ne s’était toujours pas levé et le bruit des plaintes et des pleurs s’élevèrent toujours à travers la ville. Portant à sa main le bout de tissu, il s’enveloppa le cou, dissimulant ainsi sa marque. Il avait encore un rôle à jouer.

Regardant de nouveaux le reptile, celui-ci s’enroula autour de la jambe du monial, s’engouffrant dans un des pan de la robe de l’Illuskien. Il sentit le contact froid du serpent autour de son avant bras, puis il s’immobilisa. Sans un mot, il reprit son sac, se dirigeant vers la salle principal de l’auberge
.



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Fiche Zelkior < = mise à jour le 19/10/2011

Je suis l'ombre,
insaisissable et mortelle,
Mon esprit est une lame,
Mon corps est une arme,
S'adapter, C'est vaincre,
Je sers la voix Unique,
Je suis l'Ombre,
Je danse et je tue.


Le mantra des Ombres
 
 
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