Les bois de la Bête, Première étape

Bon, d’accord, ce n’était pas très futé de lancer un pavé dans la tête du démon volant…mais tout de même, il aurait pu créer une diversion et Volan lui aurait tranché la tête ! Les dieux tout puissants en avait-il après leur peau, ou bien était-ce eux qui manquaient cruellement d’expérience ?
L’agilité du petit démon était déconcertante, le coup de volant l’avait frôlé de près, mais pas assez pour l’égratigner. Son sang se coulait pas, ou du moins pas le sien, celui-ci de Brahm avait beau enduire le corps du volant, il n’en restait pas moins très agile.
Ne trouvant plus de solutions, Brahm ne voulut pas se résigner à attendre que Volan l’achève, il empoigna de nouveau la fidèle Blood Axe et en la serrant bien fort, il pria son père défunt et tous les dieux qui pouvaient l’écouter. Pas par la pensée, non, c’était absurde, il cria dans la ville, que tout le monde entende, lui, Brahm le sans-religion pria, s’efforçant une nouvelle fois de parler normalement, levant sa hache au dessus de sa tête:

- Dieux tous puissants, donnez moi force, que je détruise les démons des limbes, que je le renvoi d’où il vient, en enfer, la ou il mérite d’être, donnez moi la force de le réduire en poussière, qu’il ne puisse réapparaitre qu’ne un être bon, qu’il se rende et je lui accorderai grâce, mais que cette torture s’arrête, mes bras faiblissent, mon agilité n’est plus ce qu’elle était, ce nombre de blessures me brulent.
Toi mon père, Ô mon père, tu es mort, j’ai gardé ton nom en mon cœur, je n’ai salit ton nom en aucunes circonstances bien que tu aies sali le mien maintes fois, père, soutient moi, donne moi la force de soulever Blood Axe une dernière fois. Cette arme qui à tuer mon premier homme, cette hache qui t’appartenait ! Père ! Je n’en peux plus de ce combat ! Le sang me coule de toute part, avant que je ne m’écroule, je veux le toucher, lui couper cette aile qui lui permet de s’envoler, de l’aider à esquiver mes coups et ceux de mon compagnon Volan…je donnerai volontiers ma vie pour celle des autres, mais pas maintenant, cela n’en vaut pas la peine aujourd’hui ! Pas ce soir, ce soir sera ou la victoire fera surface pour mes compagnons ! Que l’aube soit Rouge ! Rouge de ton sang, démon !

Et il frappa, la hache fendit l’air, toute la force, du moins psychique qu’il avait recueilli auprès de ses paroles aux Dieux et à son défunt père, s’abattirent sur le démon…la mort du démon était-elle proche ? Il remettait son sort aux mains du destin, un bien dangereux jeu qu’il jouait là !

Attaque avec Blood Axe

La paladin de Torm cru voir ses derniers moments quand le malin se retourna contre elle et l'affligea d'une blessure à l'épaule. Sur le coup, elle fut saisi par la douleur, mais rapidement celle-ci se changea en volonté appuyée d'une vigueur toute nouvelle. Le coup fut renforcé par une détermination divine, qui dans son arc de cercle, vint fendre le crâne pour en finir avec cette engeance du mal.

Le souffle retenu, Vëla vit l'effort du groupe récompensé par la fin de ce combat. Zelkior avait combattu courageusement à la limite du téméraire, Elode avait gardé son sang froid et avait bombardé de magie, grâce à sa baguette, cet impure créature. Le résultat était, qu'ils avaient sauvé un villageois des griffes d'un Démon.

La folle de Torm était à son paroxysme et son auréole de lumière étincelait tout son alentour. Non pas seulement la tête, mais bien le corps dans son entier, elle resplendissait de tout son feu Divin à la gloire de Torm. Son être était lumière et profondément en elle, une charge magnétique vint l'embrasser de sa félicitée. Ce moment sublime fut écourté, malheureusement, la situation présente demandait présence d'esprit.

Le ciel s'enflamma d'un feux distordant, jurant sur le ciel sombre une malveillance perfide qui en appelait à une fin troublée. Vëla trembla devant ce linceul enflammé qui tomba sur le village quand une autre étincelle Divine s'alluma, soudain, dans les ténèbres. Les larmes de joie tombèrent, remplaçant ces inconcevables troubles des feux sombres.

Avec prestance et diplomatie elle dit à haute voix, après avoir planté Ô dans le sol et tenant la garde de ses deux mains, représentant ainsi la croix plantée:

-Torm tout puissant, je te remercie de ta présence, ta lumière purificatrice a sut nettoyer, par mon intermédiaire, les forces sombres qui s'étaient présentées. Gloire à toi, Ô puissance lumineuse et bienfaitrice, que mon bras continue de te servir avec justice dans le plus grand désintéressement.-

Portant un regard sur le villageois qui se trouvait à ses pieds, elle rangeas Ô dans son dos, s'approcha doucement, étudia les blessures, puis imprégnée d'une pure et réelle magnificence divine, se pencha sur l'heureux survivant pour lui procurer les premiers soins, en lui soufflant:

- Vous avez été en présence de l'innommable force sombre; en son coeur s'y trouve la lumière, l'Amour. Elle fut porté par un corbeau, celui-ci fit poindre la lumière dans les ténèbres pour sauver l'humanité. Gardez cette lumière en vous et vous serez éternel. Qu'il en soit ainsi!-

Prodiguant les soins demandés elle regardait, à tour de rôle, Elode et Zelkior, pour y voir des blessures apparentes, en oubliant même ses propres blessures.

C'était le moment d'après combat, moment critique, où souvent les réactions étaient extrêmes. Pour la paladin de Torm, néophyte de l'Ordre du Corbeau, le combat n'était pas terminé, il restait encore beaucoup de blessures autant physiques, que psychologiques, à soigner. Les dégâts de l'apparition des Démons, laisseraient de lourdes pertes; certains incroyants se laisseront partir dans la folie funeste, laissant encore d'autres victimes derrière eux. Les pertes seraient sévères pour ce petit village.

° - L'Orphelinat! - °

Lui vient elle, si soudainement, que sa pensée devint audible.





Auréole de lumière, Premier soins.

eprenant calmement son souffle, le moine laissa l’adrénaline du combat s’estomper, laissant des muscles engourdis par l’effort. Laissant l’eau perler sur ces cheveux d’un blanc pur, la douleur des blessures subies commençaient maintenant à se faire ressentir. Portant son regard sur les entailles à son avant bras, son sang perlait, chassé par l’eau bienfaitrice qui tombait du ciel. Levant les yeux, il examina la place du village ; la horde de démon encore présent il ya quelques minutes venait de disparaitre aussi vite qu’elle était apparu.
Laissant ses yeux se porter sur les survivants présents, l’illuskien ne put s’empêcher de s’interroger sur la présence de tels démons en ces lieux. Quelle pouvait être la raison de tel déplacement de troupe pour un simple village. Ces pensées furent vite chassées, en apercevant les deux jeunes femmes. Shar lui avait confié une mission et seule sa réalisation lui importait. Il était temps à présent de reprendre son rôle.

Tournant la tête en direction de la guerrière, zelkior abordait de nouveaux un visage bienveillant. Enjambant les quelques mètres qui les séparait, un sourire avenant aux lèvres.
-(commun) ma chère, vos capacités sont égales à votre foi envers votre dieu. Vous être une personne des plus remarquables. Grâce à vous, nous nous en somme sortis sain et sauf et je vous en remercie grandement. En guise de remerciement le moine baissant la tête.

Portant son regard vers la jeune magicienne, il reprit :
-(commun) nous devons aider tout ces gens, cette attaque a dut être une période très pénible pour eux. A présent veuillez m’excuser.
Tournant les talons, il se dirigea vers Elode.
-(commun) Dame Elode, j’espère que tout va bien  pour vous. Vous nous avez été d’un grand secours, merci infiniment.
Sans un mot de plus, l’humain s’éloigna de quelques mètres de la place. Portant son regard sur la bague qu’il portait, il ne pouvait se retiré de la tête les raisons d’une tel présence en ces lieux. Regardant discrètement autour de lui, il porta ses doigts à l’anneau, la tournant délicatement.
-(commun) Nous venons de subir une attaque des plus inhabituelles dans le village. De multiples démons de plan inférieur viennent d’être repoussés. D’après notre entretien, vous sembler être une personne possédant de nombreuses ressources. La raison de leur venu ici n’est pas anodine, nous devons a tout prix le savoir. Ce nouvel élément pourrait peu être jouer en notre faveur. Si vous arrivez à mettre la main sur quelques choses, faite le moi savoir.

Clôturant son monologue en tournant à nouveau l’anneau. L’illuskien tourna les talons se dirigeant de nouveaux vers la place. Se faufilant à travers les survivants, les pas du moine le menèrent en direction du temple de sylvanus. Cherchant la prêtresse elfe du regard, il la distingua parmi l’attroupement. Arrivé à quelques pas, les mains dans le dos il la salua, inclinant brièvement la tête .
-(commun) veuillez me pardonner très cher Dame. Je sais que vous devez être très occupé, tant de gens ont besoin de vos services, mais je ne prendrais que quelques secondes de votre temps, si vous le permettez. J’aimerai savoir si vous avez une quelconque idée de la raison de telle horde de démon dans ce village. Je suis ici que depuis quelques heures, mais je ne vois pas l’utilité d’attaquer ces lieux. La thèse d’un pillage par de telles forces me semble inappropriée. Il doit donc y avoir une raison particulière à la présence de temps de démons. Peut être pourriez vous m’éclaircir sur ce point.

Le démon était enfin vaincu, le combat avait été rude malgré le surnombre. La bataille semblait avoir livré son vainqueur, mais a qu’elle prix ?

De nombreux morts, des incendies dont plusieurs n’étaient pas encore maîtrisés.

Un capharnaüm sans nom. La fumée avec ses désagréments, les cris de joies entremêlées à ceux de détresse, lorsqu’un habitant trouvait le corps d’un proche sans vie.

Elode errait sur la place sans savoir vraiment ce qu’elle pouvait faire pour atténuer cette tristesse.

¤ Pourquoi ce village avait-il été attaqué par ses monstres ? cela n’avait rien de rationnel. D’ailleurs pourquoi y avait-il des combattants si puissants dans ce lieu ? ce gnome mage par exemple ou cet elfe ? ils dénaturaient dans ce lieu.

Il y a quelques choses de cacher , une personne ou un objet que les démons sont venus chercher ou détruire. Je suis sûr de cela. ¤

Elle rangeât sa baguette et aperçut Melkior qui se dirigeait vers l’elfe.

La curiosité faisant partie de ses qualités, Elode le suivit en espérant entendre leurs conversations.

Le changement de couleur du bijou émerveilla Selora un instant fugace, juste avant que ses a priori la rattrapent et l'amènent à adopter un léger rictus de dégoût devant le sale artifice des sournois pratiquants de l'Art. La minute d'attente qui la séparait de l'émission de son message fut l'une des plus tendues de sa vie, toute consciente qu'elle était d'avoir commis une potentielle erreur pouvant signifier l'échec irrémédiable de sa tâche. La perception, plus que l'écoute de la réponse qu'une voix impersonnelle lui adressa lui arracha un soupir de soulagement involontaire. De plus, et pour l'une des rares fois de sa vie, la rôdeuse recevait des compliments pour ses actes. Les mots, bien que prononcés avec un détachement des plus glaciales, résonnèrent longtemps à l'intérieur de son crâne.

¤ Prompte et efficace... Prompte et efficace... ¤

La voix l'informait aussi que le convoi ne partirait pas du village avant demain. Elle avait également employée un mot que la jeune naine n'avait pas bien saisi (perplexe, elle s'en était grattée le cuir chevelu à s'en remplir les ongles d'un mélange jaunâtre de graisse et de crasse) : rédibitoare. Le sens lui avait totalement échappé, et comme Selora ne pouvait tirer aucune déduction de la signification présumée du terme à partir des intonations de la voix, son choix de réaction se porta sur l'ignorance pure et simple du mot dans la phrase.

Malgré tout, il apparaissait que déjà au moins une personne œuvrait pour ralentir le groupe de l'Assemblée. La rôdeuse avait distinctement sentie les mots « mon plan » emplirent sa tête, ce qui laissait entrevoir soit que la voix agissait pour le moment seule, soit qu'elle était égocentriste au point de s'accorder le mérite revenant normalement à tout un groupe organisé simplement parce qu'elle en était le chef. Toutes ces brillantes déductions auraient pu imprégner de leur logique la cervelle de la jeune rôdeuse, toutefois il n'en fut rien. Plutôt que de chercher à exploiter les indices qui filtraient de la tirade impersonnelle, elle décida qu'il était plus que temps de se rappeler combien son ventre criait famine, et que les grondements qu'émettaient ce dernier (comparables au ronronnement d'un gros chat) sonnaient l'heure tant attendue du repas. Les ombres s'allongeaient devant ses yeux, et son manque cruel de vivre lui revint en plein visage, tel une réalité qu'elle s'était efforcée de repousser constamment et qui, dès qu'elle avait montré un signe de relâchement, en avait profité pour foncer tête baissée sur sa conscience. D'humeur maussade, la naine songea au dernier morceau de biscuit au noix et à la portion de porc salé racornie qui trônaient dans le fond de son sac, résolus tous deux que leur temps viendrait prochainement.

Bien qu'assaillie par une faim dévorante, elle clopina jusqu'à rejoindre le couvert du premier arbre suffisamment feuillu qui croiserait sa route pour s'effondrer lourdement sous l'ombre née de la végétation. Vautrée au plus près du sol, découvrant qu'en se laissant tomber la lame de sa hache avait bien faillie entailler sa jambe droite, Selora remonta dans l'écho de ses pensées la dernière phrase de la voix. « Que comptez-vous faire maintenant ? ». Sa main droite labourait la terre du bout des ongles, creusant cinq sillons peu profonds dans sa mère la Terre. Puis elle se retourna paresseusement sur le dos, prenant bien garde à ne pas se blesser avec sa lame cette fois. A présent, le campement des barbares emplissait son champs de vision, tout comme les bruits d'activités Uthgardts parvenaient à ses oreilles, affaiblis par la distante pour ne plus être que des murmures.

¤ Qu'est-ce que je veux faire ? ¤ Un sentiment proche de la satiété avait récompensé la naine laide après avoir entendu dire que sa mission était couronnée de succès. A présent, son cœur hésitait à rebattre avec intensité pour une nouvelle tâche. Pour se donner le temps de réfléchir, elle extirpa de son sac sa dernière ration pour s'en nourrir d'un air pensif, le dos contre le tronc de l'arbre. Mastiquant ce qui avait à peu de choses près la consistance et le goût du cuir tanné par le soleil, la rôdeuse s'en voulue de ne pas avoir décidé de rester avec les barbares, avec la nourriture. Au lieu de cela, elle allait devoir...

Un court silence mental interrompit le fil de son raisonnement. L'évidence de la situation apparue en un instant : que ferait une rôdeuse en manque de viande avec du temps à perdre ?

¤ Elle chasse pour trouver sa pitance ! ¤ Songea avec excitation Selora. La perspective de traquer une bête avec l'assurance féline du prédateur lui chauffa les entrailles, et sans perdre une seconde de plus, elle se remit debout en tapotant ses mains pour en nettoyer la terre et les miettes du biscuit dont son palais n'avait même pas enregistré la note sucrée. Sa bouche s'approcha de la bague, à qui elle adressa finalement sa réponse :

- Je vais attendre de voir comment évolue la situation et rester dans les environs Uthgardts. Faites-moi part demain dans la matinée de la survie ou non de nos cibles à votre plan.

Son message terminée, elle inspira profondément pour s'imprégner de son territoire de chasse. Son odorat n'était pas assez délicat pour détecter l'odeur d'éventuelles proies, il s'agissait plus d'un rituel qui marquait le début de chacune de ses chasses. Un frisson courut dans le dos puant et couvert de sueur de la chasseresse tandis qu'elle entamait sa recherche de proies suffisamment grosses pour constituer un en-cas dans les plaines crépusculaires : rongeurs ou cervidés, peu lui importait du moment que la joie d'apporter la mort sans se faire voir était présente.

Selora lance un jet de sens de la nature pour trouver du gibier

Seizième jour d'Eleinte
2h00

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17(Dé) + 9 contre CA: 8(Dé) + 8 = Réussite
Dégâts: 10(Dé) + 9
La tension retombe:
Brahm est fatigué et n'a plus qu'1 point de vie.
Les effets secondaires du poison se font ressentir:

4(Dé) + 5 contre DD 13 = Echec
6(Dé) + 5 contre DD 13 = Echec
15(Dé) + 5 contre DD 13 = Réussite
10(Dé) + 5 contre DD 13 = Réussite
19(Dé) + 5 contre DD 13 = Réussite
7(Dé) + 5 contre DD 13 = Echec
17(Dé) + 5 contre DD 13 = Réussite
10(Dé) + 5 contre DD 13 = Réussite
Brahm perd 11 points de Dextérité
Brahm a une valeur de Dextérité de 0 (-3), il est incapable de bouger

Un instant de gloire ne dure jamais, d'après un proverbe theskien, mais Brahm était sans doute en train de battre un record. Sentant ses forces prêtes à le quitter, le barbare avait puisé dans ses ultimes ressources pour asséner un coup mortel à son ennemi qui semblait décidé à lui résister. Le coup avait porté, enfin, et le démon dans un sifflement strident avait commencé à se disperser en minuscules particules de poussière. Brahm et Volan avaient vaincu.

Mais la joie de Brahm fut de courte durée. Sa rage l'ayant quitté lorsqu'il trancha le quasit de sa hache, il se sentit faiblir, ployer soit le poids de la fatigue qui s'était accumulée. Mais la fatigue n'était pas seule en cause dans sa perte soudaine de force. S'il avait résisté avec vigueur aux effets du poison du démon une première fois lorsqu'il avait été blessé, il eut plus de mal à tenir face à leurs nouveaux assauts dès qu'il eut retrouvé son calme. Sentant sa tête tournée, il ne put se retenir à rien tandis que ses jambes le lâchaient et qu'il s'écroulait sur le sol aux pieds de Volan. Il était trop fatigué pour pouvoir esquissé même un simple geste. Sans être inconscient, il était condamné à rester immobile, étendu sur les pavés de la rue.

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Vëla soigne le blessé: 17(Dé) + 5 contre DD 15 = Réussite

Vëla n'avait pas oublié le jeune homme sur lequel se dressait le démon pendant qu'ils l'affrontaient. C'était pour le sauver qu'ils étaient intervenus et il avait encore besoin d'un peu de secours. Ses vêtements étaient presque entièrement transformés en une charpie et sa peau valait guère mieux. Apparemment, le désir du démon était de faire souffrir aussi longtemps que possible sa victime sans le tuer et Vëla devait avouer que ce devait être une réussite. Aucune des blessures du paysan n'était véritablement profonde mais il semblait ne plus avoir de peau sur une partie extrêmement vaste de son corps. Un sourire éclairait son visage quand la paladin s'approcha mais il était à peine visible à travers la couche brunâtre d'une substance constituée de sueur, de poussière et d'un mélange de son sang et de ce qui circulait dans les veines du démon. Maintenant que la peur du démon et l'énergie du combat l'avaient quitté, le jeune homme n'avait plus beaucoup de force et il ne tarda pas tomber dans les pommes. Mais Vëla était courageuse et voulait vraiment le sauver et, après de longues minutes de travail intensif, lorsqu'elle arrêta son œuvre, elle était à peu près certaine qu'il allait vivre même si son torse serait tellement couvert de cicatrices qu'il ferait pâlir d'envie le plus valeureux des uthgardts.

Pendant que Vëla, en dévouée suivante de Torm, tâchait de guérir la personne au secours de laquelle elle avait risqué sa vie et celle de ses compagnons, Zelkior et Elode cherchaient à en savoir plus sur les raisons de ces combats monstrueux. Le suivant de la Lune Noire s’était, tout naturellement, tourné vers la prêtresse de Sylvanus qui venait de finir d’affronter le démon enflammé et ailé. Elle avait subi de graves blessures, moins que le temple ou que certains de ses compagnons, certes, et n’avait pas encore l’esprit à la recherche des raisons qui avaient poussé les démons à attaquer Quaervar mais elle avait bien assez de savoir vivre pour tenter de répondre de manière poli à Zelkior qui avait pris des risques pour la ville.

-Les desseins des démons sont le plus souvent au-delà de notre compréhension mais il y a plusieurs choses qui sont évidentes. Premièrement, comme nous l’avaient révélé Turlang de la Haute Forêt et ceux qui veille avec lui sur la sécurité de cette région, le Fort des Portes de l’Enfer n’est plus fermé. Ensuite, les dédales de l’Outreterre renferment bien des portails reliant les antres de certains monstres aux plans infernaux et il n’est pas surprenant qu’un de ces portails mène dans cette partie des Marches d’Argent. De plus, le clergé de Sylvanus et la plupart des religieux de ce temple ont combattu pour que le Fort reste fermé. Enfin, je ne pense pas que vous puissiez l’ignorer, l’Assemblée subit de telles attaques depuis un certain temps maintenant et il fallait bien qu’un jour les démons se décident à tenter d’atteindre Everlund par un autre côté.

Je ne doute pas qu’il y ait bien d’autres raisons, dont les meilleures sont sans doute celles qui prêtent plus de pouvoir aux désirs de destruction des démons qu’à leur intelligence, et je promets de tout faire pour les trouver mais j’ai beaucoup à faire et je dois donc vous abandonner. Je vous conseille de retourner vous coucher. La nuit porte souvent conseil et si ce n’est pas le cas le soleil ne pourra que nous aider à faire plus de lumière sur tout ceci.

Sur ces mots, elle s’éloigna pour prêter main-forte à d’autres prêtres occupés à relever les blessés, séparer les vivants des morts et déblayer les décombres des bâtiments qui n’avaient pas résisté à la nuit. Toutefois, Zelkior n’eut pas vraiment le temps de se demander ce qu’il allait faire avant qu’une voix ne commence à murmurer à l’intérieur de son esprit.

¤Je vous avais dit que j’avais un plan, vous en avez eu la preuve. Les démons ont outrepassé mes ordres, mais nous ne nous en plaindrons pas. Ceci n’était toutefois qu’un début, soyez-en convaincus.¤

Quinzième jour d'Eleinte
18h20

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Selora cherche à manger: 10(Dé) + 4 contre DD 13 = Réussite

Selora était partie en chasse. Dans les plaines, il était difficile de se mouvoir discrètement et les rares animaux d'une taille suffisante pour représenter une proie acceptable arrivaient à fuir avant qu'elle-même puisse les apercevoir. Les seules bestioles qu'elle pouvait voir étaient des campagnols et autres rongeurs des champs qui n'étaient pas dignes de figurer au menu. Elle devait trouver quelque chose de plus gros, de plus appétissant ce qui était ardu dans ces plaines. Mais elle ne perdait pas espoir. Une fois à l'orée des bois, tout serait différent, elle le savait.

Et elle avait raison. Les arbres lui permettaient de se camoufler, c'est à dire qu'elle pouvait échapper aux yeux de ses proies à défaut, peut être, d'échapper à leur odorat que son odeur risquait de titiller. Elle n'eut pas attendre très longtemps avant de tomber sur une proie de choix. Devant elle, penchée au-dessus d'un ruisseau qui gazouillait tranquillement, une biche buvait sans avoir remarqué sa présence. A ses côtés, gambadant autour d'elle sans se méfier, deux faons qui devaient avoir à peine plus de trois mois jouaient. C'était plus qu'un repas que cette famille qui se désaltérait, c'était un festin mais encore fallait-il réussir à les tuer sans qu'ils ne s'enfuient loin de son ventre. La chasse commençaient maintenant.

La mort d'un être détesté, lui avait on dit alors qu'il commençait seulement les combats dans une des arène de Calimport, était normalement un moment attendu, désiré, fantastique, fantasmagorique. Or Volan, lorsqu'il vit Brahm, son allié dans ce combat réussir à trancher en deux le quasit et le transformer en petits bouts de tout plein de choses avant que celui-ci ne disparaisse dans le sol, le guerrier tieffelin avait tout ressenti sauf de la joie. Alors que le barbare tombait à ses pieds, visiblement sans forces, Volan lui tombait à genoux et regardait ses mains rouges de sang, le sien ainsi que celui de son adversaire. Il savait qu'il n'avait aucune blessure physique, cependant il agonisait de l'intérieur. Tremblant de tout son corps, pleurant sans même s'en rendre compte, son silence lui pesait et lui donnait l'impression d'être dans un tombeau scellé. Mais il ne parvenait à parler, il ne pouvait même pas ouvrir la bouche, il se contentait de serrer les dents pour ne pas laisser son estomac rejeter violemment se qu'il avait mangé à son dîner. Secoué par ses sanglots, il se replia sur lui-même, posant sa poitrine sur ses genoux et resta ainsi quelques minutes totalement renfermé sur lui-même.

Lorsque Volan se releva, il vit Brahm étendu raide et pris peur en le croyant mort. Mais en le voyant, il comprit qu'il se trompait et il se pencha pour redresser le barbare demi orque et le traina légèrement afin de lui permettre de s'adosser contre un mur pas trop démoli. Seulement, ce n'était pas la compagnie de semi orque que le semi démon désirait, il ne souhaitait que deux choses, et il ne voulait réellement s'avouer aucune des deux. Il était perdu, seul, dangereux, différent. En l'espace de quelques minutes, tous ses efforts avaient été réduits à néant. Il était repassé du tieffelin " respectable " à un combattant assoiffé de sang et prêt à tout pour assouvir cette soif abominable. Il se dégoûtait lui-même il ne parvenait même pas à se donner une excuse d'être redevenu ce monstre des arènes, ce gladiateur fou et cruel qui ne prenait son plaisir que lorsqu'il pouvait arracher le coeur de son ennemi agonisant et le dévorer devant une foule avide de sang et de spectacle inhumain. Volan rejetait brutalement et violemment se qu'il était, ce monstre sans âme et soudain, contre son propre avis, il ouvrit la bouche, et, se tenant à un mur proche, se mit à vomir se que son estomac révolté ne parvenait plus à conserver en lui. Ses détritus gastriques furent aussitôt rejoins par ses larmes salées qui coulaient telles des cascades le long de ses joues et sur ses lèvres à vif.

¤ Vëla ! ¤

Volan regarda autour de lui et se mit à marcher dans les rues délabrées, faisant attention à ne pas marcher sur des corps, mais évoluant comme dans une visions onirique. Les flammes, les cris de douleur, les corps, les odeurs de fumée, de sang, de mort, tout cela lui semblait irréel. Par contre, il savait qu'il n'était pas en train de rêver, qu'il faisait bien un cauchemar éveillé. Une terrible douleur dans le ventre le lancinait, le poids de toutes ses peurs, de toutes ses peines, de toute sa haine et de toute sa souffrance. Comment pouvait on vivre lorsqu'on ne parvenait à se supporter, à s'aimer, à s'accepter. Déambulant tel un fantôme, une âme en peine au milieu d'un champ de bataille qui ne cessait de le torturer, le guerrier mi-homme, mi-monstre finit par voir la paladine penchée au-dessus d'un homme qu'elle était visiblement en train de soigner.

- Vëla t...

Volan ne parvint à terminer sa phrase. Il ne pouvait décemment pas parler à cette femme, qui était si bonne, si juste, si gentille, alors que lui devait lutter contre ses pulsions qui le poussaient à se jeter sur la jeune femme pour lui arracher le coeur, lui ôter la vie. Le côté le plus chaotique du guerrier le poussait à tout faire pour voir la lumière s'éteindre dans les yeux de la jeune femme. Mais il parvint à se reprendre et tourna aussitôt les talons, sans voir si Vëla l'avait ou non entendu et se mit à courir au fil des rues, ne sachant pas où il allait , cherchant seulement la solitude. Et quand il fut sûr que personne ne viendrait le déranger, qu'il était loin de toute assemblée vivante, il céda complètement à son chagrin et s'écroula dans un coin sombre, libérant définitivement toutes ses larmes et toute sa peine.

Le coup de grâce…la goutte de pluie qui fait déborder le vase…la mort viens toujours chercher le trépassé, il suffit d’attendre…

Léthargie, douce léthargie…les yeux encore ouvert, pendant un seconde, la brume envahit son esprit, cette seconde lui parut une éternité, transporté dans l’univers, à travers les espaces et le temps…chaque seconde était plus longue qu’une existence sur la terre…puis, il fut renvoyé, sa tâche n’était pas accomplie…loin de là…

Le dos contre le mur, un mal de crâne insupportable, le corps engourdit, impossible de bouger. Il ouvrit les yeux faiblement et quand ils furent parfaitement ouverts, la scène repassa à toute vitesse, mais pour lui, chaque morceau sortant de son esprit, la scène n’était pas trop rapide…

La lueur rouge dans ses yeux, son sang bouillonnant, les cendres sur le sol, Volan contemplant ses mains, l’onde de choc dans son crâne…la léthargie…

Il vu Volan s’éloigner, s’éloigner et marcher vers une lueur blanche, une ombre auréolée de lumière, on aurait di un ange. Peut être que sa vision avait changé, par ce que c’était bien la réalité. Mais, Volan s’arrêta. Allait-il se résigner à avancer dans l’aura de l’ange ? Ou allait-il rester dans les ténèbres de la nuit. La vraie question était plutôt, allait-il le laisser là ?

Il ouvrit la bouche faiblement, alors qu’il voulut parler, il cracha du sang, ce qui entrainant l’ouverture de toutes les plaies, elles se mirent toutes à saigner. Il en était recouvert. Mais, il n’abandonna pas ouvrant la bouche une nouvelle fois, il articula :

- Vo..Volaaan…

Celui-ci avait l’air d’avoir envie de vomir, encore plus pale que d’habitude, il regardait ses mains ensanglantée avec dégout. Mais il ne l’entendit pas, il tourna au coin de la rue derrière la maison et disparu.

Brahm était seul maintenant…trop seul…

- Aaaaa…A l’aaai..de…

Réduit à cet appel minable, ce déshonneur, mais trop accroché à la vie, il lutta pour ne pas tomber dans le sommeil éternel…mais celui-ci était irrésistible, doux…

Il sentit sa tête dodeliner…et il ferma les yeux, retombant dans cette douce léthargie…

es yeux du moine balayèrent l’espace d’une seconde les alentours, comprenant très vite la provenance de cette voix, il la laissa lui murmurer ces paroles. Portant son regard sur la jeune magicienne qui l’avait suivi, il ne laissa paraitre aucune émotion sur un visage arborant à son habitude les traits bienveillant de la duperie. Ces années de tourmentes au sein de l’ordre, lui avaient appris à dissimuler toutes émotions et ce n’est sans mal qu’il cacha un sentiment d’étonnement. Etonnement sur les moyens misent en œuvres par l’organisation à laquelle il venait de s’allier. L’éventail de créature dont il disposait laissant paraitre un vaste réseau à travers les contrées avoisinantes mais également à travers les plans inférieurs. Cherchant dans sa mémoire, des bribes d’informations qu’il aurait pu entendre au sein du clergé sur une quelconque organisation allié de la sombre déesse, ne le mena nulle part. D’une part par le manque total d’information qu’il possédait de part la politique de l’ordre. En effet Zelkior se voyait uniquement comme le prolongement des desseins de la déesse sombre, qu’un objet, qu’un outil dont le seul but étant de répondre aux attentes de Shar et le peu d’information qu’il avait se limitait aux noms des personnes qu’il devait tuer et quelques fois à la méthode qu’il devait utiliser.
Posant ces yeux sur la jeune humaine de l’assemblée, il fit les quelques pas le séparant d’elle.
-(commun) Je pensais pouvoir réussir à en savoir un peu plus sur cette attaque, mais malheureusement ce n’est pas le cas. Comme tu l’as entendu l’héritière de Sylvanus m’a donné de multiples raisons d’une attaque par des démons des plans inférieurs. J’ai bien peur que poursuivre nos recherches ne nous mènera nulle part. Levant la tête, il dirigea son regard vers la place d’un ancien affrontement. Le mieux que nous puissions faire pour le moment c’est d’aider ces pauvres gens. Je me permets de vous demander de rester proche de dame Vëla. Ces talents guerriers ne sont maintenant plus à débattre et il se peut que certains démons se terrent toujours en ville. Nous avons déjà déploré trop de perte cette nuit. Marquant un temps d’arrêt, il reprit. Pour ma part je vais voir ou je peux me rendre utile. Clôturant ces paroles en inclinant la tête. Il s’engouffra dans la foule encore sous le choc.

Marchant à travers un paysage chaotique, il ne cessait d’entendre les pleures et les plaintes de ces femmes et de ces hommes. Baigné par la chaleur des quelques foyers en flammes qui faisaient toujours rages, les yeux pâle du moine de la sombre lune, regardaient la scène avec un détachement des plus totale. L’endoctrinement de l’ordre l’avait coupé de tout sentiment de compassion, seul les récents aveux lui occupaient maintenant l’esprit. Déambulant à travers Quaervar, il dissimula les traits insensibles de son visage sous son imposante capuche. Son récent partenariat avec cette organisation, lui posait maintenant problème. Leurs méthodes disproportionnées étaient à l’opposées totales des procédés que pouvaient utiliser les moines de l’ordre. Il était clair que ces créatures n’avaient pas de but précis, ils les avaient sans doute lâchés à travers la ville, en laissant agir leurs soifs de sang et leurs désirs de destruction. En clair, il n’avait pas le moindre contrôle de leurs agissements. Continuant de marchés à travers le village, il porta la main à son doigt, tournant délicatement l’anneau qu’il portait. Portant ces doigts proches de son visage d’une façon anodine, il chuchota.
-(commun) La prochaine fois prévenez moi. Avec un temps soit peu de préparation nous aurions pu atteindre des objectifs bien meilleurs. Le déploiement de vos forces n’a servi qu’à engendrer la peur à de simples paysans et incendier un village. Bien que nos méthodes d’action semblent à mon avis littéralement opposées, nous avons pourtant un but commun.

Levant les yeux, le jeune homme ressentait une lassitude croissante l’envahir. Son esprit s’embrumait petit à petit de questions concernant les prochains jours, de la marche à suivre. Fermant les yeux quelques secondes, il sentait ce nouveaux dons, cette étrange énergie qui sommeillait en lui, dans chacune de ces cellules. Cette pensée le fit frissonner. Jusqu’ou pouvait il aller, mais surtout qu’elle pouvait être son origine. Trop de question le perturbait, il devait faire le vide dans son esprit, retrouver un équilibre.

Décrivant l’endroit où il se trouvait, son regard se stoppa sur une imposante masse étendu au sol. Forçant sur sa vue, il ne mit que quelques secondes avant de reconnaitre le demi orque gisant contre un mur. Dévalant les quelques mètres qui le séparait du fier guerrier, l’illuskien porta sa main sur le torse blessé du demi orque.
-(commun) je vais te sortir de là ! accroche toi.

Les mains tachées de sang du pauvre villageois, la paladin de Torm venait de terminer les premiers soins exigés. Le regard serein posé dans celui du soigné, était illuminé par l'auréole de lumière et envoyait une plénitude pleine de grâce. Le blessé, dans une position précaire, senti en lui un réconfort certain, le sourire apaisant qu'affichait Vëla, amoindrissait la gravité du moment et le laissait dans une paix profonde.

° L'orphelinat !? °

Pensait-elle encore une fois.

La jeune fille enquérait, auprès de certains passants, une aide immédiate auprès du pauvre blessé pour le transporter dans un lieu convenable. L'aide vint de tout coté et elle put, par la suite, passer à sa préoccupation première.

Sur le coup, elle cherchait des yeux Volan ainsi que Brahm, tout deux l'avaient accompagné à l'orphelinat, puis elle se prit à être en recherche d'Elode et de Zelkior qui avaient combattu honorablement avec elle. Se déplaçant tranquillement en direction de sa préoccupation elle ne pouvait manquer le chaos qu'avait engendré la venue des Démons dans le village.

° Torm, aide moi à trouver la raison de leur venue? °

Demandait-elle presque impunément.

Son esprit se démenait cherchant une réponse en l'Âme. Sur l'instant la seule réponse qu'elle entrevit, était d'aider au mieux de ses capacités les malheureux paysans, mais l'orphelinat l'appelait. Sur le chemin elle aida un guerrier à se relever, puis accompagnait, en servant de béquille, un autre combattant qui avait une large coupure à la cuisse droite, par la suite elle servit d'appui pour une dame en pleur et la soulagea de sa douleur avec quelques mots à la tinte divine.

Le temps avait disparut, laissant un désordre incommensurable presque irréparable. La fatigue la gagnait tranquillement, mais la valeureuse exalté de Torm ne se laisserait pas démener par une telle fatigue, elle se reprit en respirant de façon toute ordonné et calculé.

Ses yeux resplendirent de joie quand elle entrevit l'enceinte de l'orphelinat et en même temps, son coeur se serrait dans sa poitrine suite aux multiples questions qu'elle se posa intérieurement, sur l'état des enfants... Elle qui en aurait jamais.

Volan et Brahm n'y étaient pas. Ne voulant pas penser au drame, elle essuyait l'idée qu'ils leurs étaient arrivé malheur, la voilà maintenant inquiète des enfants ainsi que de son Brahm et du nouveau, intrigant Volan. Cherchant encore des yeux les deux manquants, elle espérait leurs venus.