Les bois de la Bête, Première étape

Volan avait encore une fois frappé à côté. Il devait reconnaître que son adversaire était habile et surtout très chanceux. Le semi-fiélon avait une envie féroce d'ôter la vie à cette créature des abysses, combattant au passage se qu'il essayait de combattre en lui, sans y parvenir. Il se sentait de moins en moins lui-même, il voulait voir le cadavre de ce démon sur le sol, il voulait boire son sang, lui arracher le coeur et le dévorer encore chaud. Mais il savait que si le démon était tué, il ne resterai rien de lui et il n'y aurait pas de cadavre.

Tout comme au petit démon ailé, la situation de celui-ci passait pour très mauvaise aux yeux du sang mêlé belliqueux. Il se demandait pourquoi celui-ci ne s'était pas encore enfui, alors que la situation aurait été considérée comme perdue par plus fort que lui. Ni Brahm, malgré ses blessures, ni Volan ne semblaient fatigués et surtout prêt à abandonner le combat. Or, Volan voyait très bien que le démon ailé était seul et sans possibles renforts. Il attendait donc le moment propice pour frapper et le clouer au sol une bonne fois pour toute. Mais il voulait aussi jouer avec lui, voir la peur s'insuffler dans les yeux de son ennemi, le voir gémir avant l'arrivée de la mort, l'entendre hurler au moment ou le coup fatal serait porté, le voir disparaître comme s'il n'avait jamais existé, comme si son existence n'avait été qu'une chimère, un rêve, une illusion. En pensant à tout cela, Volan avait le visage traversé par un sourire sadique, son visage était dur, ses yeux dilatés comme un homme ayant trop bu et fuyant la lumière. Il avait la langue légèrement sorti de sa bouche, langue fourchue, complètement inhumaine. Ses yeux, pour se qu'ils laissaient voir, étaient allumés d'une lueur maléfique, destructrice, sadique, violente. En le regardant, le petit démon ailé ne pouvait que comprendre que face à lui, il n'avait plus un homme, ni même un semi-homme, mais une bête sauvage assoiffée de sang, un démon sanguinaire ne prenant son plaisir qu'en voyant le sang de ses ennemis colorer le sol, abreuver la terre. Une créature trouvant jouissif de donner la mort, de posséder ce droit divin d'accorder ou non la grâce à une autre créature vivante, quelque soit son espèce. Une aura de folie meurtrière semblait entourer le guerrier tieffelin qui n'avait jamais été aussi loin de son attitude humaine, de son humanité retrouvée. Des filets de salive sortaient de sa bouche et coulaient le long de son menton, signe avant coureur que quelque chose encore plus fou arrivait.

Volan ne se rendait pas compte de tout se qui se passait en lui et sur lui. Il ignorait tout de ses profonds changements qui s'insufflaient en lui. Lui, ne voyait désormais plus qu'en rouge, les vaisseaux sanguins de ses yeux ayant explosé sous sa fureur et son envie de faire naître la mort. Volan avait quitté le combat désormais. il ne restait plus qu'un monstre fou furieux qui n'attendait que la mort de ses ennemis pour se repaître du chagrin des survivants. Il n'entendait plus se qui se passait autour de lui, les bruits du combats, les cris, les pleurs, les sanglots, les larmes coulant sur le visage des enfants. Plus rien ne l'intéressait hormis ce petit démon ailé qui ne cessait de le narguer et de jouer avec une vie si précieuse et si brève. Volan se mordit la lèvre inférieure, mordant plus fort à chaque fois qu'il posait les yeux sur son ennemi. Il ne faisait rien pour le sang qui se mettait à couler le long du bas de son visage, dans sa bouche. Il avalait ce sang, en tirant encore plus de fureur, se nourrissant de ce liquide vital, et surtout nourrissant la bête qui venait de se réveiller en lui et qui avait soif de sang, soif de douleur, soif de chagrin, soif de peur sur le visage de ses ennemis. Volan venait de partir, loin, très loin de son corps, bien loin aussi de Kelemvor, celui dont il essayait de suivre les préceptes. Seul une vraie créature des abysses était là, une erreur de la nature qui n'avait ni droit de citer ni encore moins le droit de vie en dehors de son plan d'existence. L'habitant du corps de Volan éclata soudain d'un rire sardonique, bien éloigné de se qu'avait pu être celui de Volan quand il était avec les enfants de l'orphelinat. Puis il prit la parole, d'une voix tordue par le rire et d'où suintait sadisme, plaisir et folie morbide.

- ( abyssal ) Regardes bien petit démon ailé, regardes bien ce champ de bataille. Tu es seul, tu es abandonné par tes alliés. Recommande ta pauvre âme décharnée à ton dieu maudit. Maudit ton maître qui t'a envoyé ici car il t'a envoyé à la mort, maudit ce monde qui te verra disparaître, et surtout, maudits toi de ne pas avoir été suffisamment intelligent pour fuir quand tu en avais encore la possibilité. Et surtout, crains la mort, car elle arrive et va te faucher de son épée vengeresse. Je prendrais plaisir à te frapper, je prendrais plaisir à te voir souffrir, je prendrais plaisir à t'entendre gémir quand tu agoniseras et surtout je prendrais plaisir à voir la lumière s'éteindre dans tes yeux et ton misérable corps disparaître de ce monde.

Partant d'un nouveau rire encore plus violent que le précédent, Volan fit une horrible grimace au petit démon ailé, caricaturant la mort et le visage que ferait la créature dans abysses quand il en aurait fini avec lui. Puis il se passa la langue sur la lèvre inférieure, l'enfonçant dans la plaie ouverte, léchant ce sang qui s'en échappait, l'avalant et prenant un plaisir jouissif à s'abreuver de ce sang en attendant celui de son ennemi. Cette fois-ci, le guerrier sang mêlé ne prit pas la peine de tourner autour de son adversaire pour chercher un point faible. dès qu'il en repéra un, il frappa comme un dément, guidé par un être qui n'était plus lui.

Volan intimide le démon ailé puis le frappe

Les deux compagnons frappèrent le démon ailé qui trop facilement évita le coup d’un mouvement d’aile. Bien trop chanceux à son gout et bien trop agile, Brahm recula de quelques pas laissant l’initiative à Volan et réfléchis quelques instants à une question de tactique, comment pouvait-il tuer ce démon… ?

Il réfléchit, les idées ne manquaient pas, comme à son dernier combat avec le troll dans les Plaines des Marches d’argent, il aurait pus le déchiqueter, lui arracher les yeux et les gober, il aurait pu le dépecer avant qu’il ne se réduise en poussière, les solutions était multiples, bien que sont intelligence ne fut très développée, il essaya de trouver la faille dans la défense du démon.

Pendant ce temps, Volan devenait bizarre, la jointure de ses mains semblaient blanchirent, à cause de la pression qu’il exerçait sur le manche de son trident, comme d’habitude lorsque quelque chose le dérangeait. Il s’apprêtait à l’attaquer férocement, soit le démon lui rappelait quelque chose, un événement quelconque, un combat où il avait déjà affronté un volant et avait failli perdre la vie.

En tout cas, les deux compagnons ne semblaient de taille face aux hogoblins et aux démons ailés, ils en avaient déjà éliminé un, mais ce devait être la chance, Brahm n’était pas près à abandonner un combat qui pouvait être remporté, il se demanda si il n’aurait pas mieux fallut courir après les hogoblins pour leur crier de s’en aller vu qu’apparemment, ils n’avaient rien entendu !

Soudain, ses yeux s’illuminèrent, alors que Volan allait frapper, une idée géniale se présenta, il ne lui manquait qu’une chose, un coutelas ou un poignard, une épée courte ou un bout de verre cassé, un objet ou une arme coupante que l’on pouvait tenir à une main, sinon il ferait sans, il l’étranglerait.

Mais rien n'apparaissait, bien qu'il eu aperçu l'épée courte à la ceinture de VOlan, le volant aurait alors une ouverture et il manquerait peut-être le manche de l'épée, il décida que le moyen n'était pas le bon et se rattacha a Blood Axe, il l'empoigna fermement et sauta sur la créature en criant…

Rage + attaque créature + tentative défense totale contre la créature.

Un air sérieux gravé sur son visage porcin, le souffle profond et lent, la rôdeuse avait prêter une attention particulière à la manière dont le chef avait réagit à l'écoute de ses paroles. Son attitude plus prudente et réservée conduisait à croire qu'il préférait aux paroles les actes.

¤ Une vieille carne qui a vu passer trop d'hivers, et qui maintenant craint la mort au point de redouter toute situation de conflit... ¤ Songea-t-elle tandis que dans ses yeux passait un éclat froid et dur à l'attention de l'homme.

L'hideuse naine avait apprécié la manière dont le vent avait tourné en son avantage si rapidement. Pourtant, bien que la plupart des conseillers du chef paraissaient convaincu par ses dires, Selora continuait à redouter l'avis de ce dernier, si lourd dans la balance. Elle haussa les sourcils de surprise en apprenant que son discours n'avait été qu'à moitié compris par son interlocuteur, et son cœur manqua un battement lorsqu'il accepta sans chercher à en savoir plus de croire la rôdeuse. Décidément, les dieux conjuguaient leurs forces pour lui assurer la réussite en cette journée ! Avec révérence, elle se fit la promesse de faire un don au prochain temple d'une divinité de sa race pour remercier les déités magnanimes.

Autour d'elle, les gens s'activaient, ne tenant plus compte de ses actes. Ce n'était qu'une impression, naturellement : il était indubitable que si la naine à la hache avait tenté quoi que ce soit qui puisse paraître violent, une bonne demi-douzaine de guerriers l'auraient embrocher en un battement de cils. Cependant, on laissait traîner à la porté de ses oreilles pleines d'une cireuse visqueuse et collante de crasse une petite mine d'informations, comme par exemple le fait que les gardes du chemin qui mène aux tumulus représentent un tiers des forces Uthgardts... De quoi se faire une rapide idée du potentiel guerrier du peuple en question, juste au cas où.

Avec un manque de grâce suintant par tous les pores de sa peau, Selora s'étira paresseusement en tirant ses bras joints aux mains le plus haut possible au-dessus de sa tête. Un craquement de mauvais augure vint lui rappeler que ce genre d'initiative n'était pas conseillé pour son squelette, certes massif et endurant, de rôdeuse naine. Avec un rictus maussade glissant d'un coin à l'autre de ses lèvres, elle se tourna vers le chef du clan qui paraissait de nouveau s'intéresser à elle. La proposition qu'il lui offrait n'avait à première vue rien de mal, mais pouvait s'avérer empoisonnée. L'homme, en effet, n'avait pas la sympathie de la jeune naine. Grisée par ses précédentes réussites, elle se dispensa de réfléchir mûrement à ses paroles. Dans sa position, fanfaronner un peu lui paru naturel, et c'est sur un ton narquois qu'elle rétorqua au chef des barbares :

- Ooooooh ! Voyons, ce serait bien insultant de ma part de vous accompagner... Ça reviendrait à vous considérer comme des incapables, non ? Qui douterait qu'un tel groupe armé puisse être mis en défaite par cinq individus ? En disant ses mots, elle étendit les bras pour simuler l'immensité du groupe Uthgardts. Et j'exclus l'éventualité saugrenue où vous vous laisseriez convaincre par des magiciens... Glissa-t-elle ensuite sans faire l'effort de masquer l'aversion que lui inspirerait un tel scénario. Non, je vais reprendre la route pour faire mon rapport à mes supérieurs. J'imagine de toute façon que ma présence sur vos terres n'est pas pour vous faire plaisir...

Après une courbette de salut digne du parodique, la naine quitta le camp sans attendre. Ses jambes étaient encore parcourues de fourmis, et elle n'avait encore rien avalé. C'était une simple intuition qui lui avait soufflée de ne pas pousser la chance jusqu'à exiger qu'on lui apporte de la nourriture. Néanmoins, à présent que toute possibilité de trouver un repas chaud s'éloignait de sa bouche et de son estomac, Selora recommençait à percevoir la tenaille de la faim sur son ventre. Passant une main consolatrice dessus pour masser et éloigner les crampes de douleur, la rôdeuse tourna la bague à son doigt comme elle l'avait vu faire par le petit être en noir. Ce fut l'instant de vérité : la naine n'avait aucune idée de comment se manifesterait sa voix transmise aux autres porteurs de l'anneau. Ce pouvait être une voix se répercutant dans leurs têtes, ou bien une réplique de sa voix audible aux personnes proches, ou pire encore ! Son plan donc, qui consistait à énoncer sa situation à la bague, comprenait quelques risques.

¤ Si ce bijou nous créé des ennuis, je trancherai les oreilles de cette petite fouine écervelée dès notre prochaine rencontre. ¤Fulmina-t-elle avant d'entamer son monologue à voix basse.

- Les barbares sont partis pour surveiller leurs sentiers. Ils m'ont l'air de vouloir combattre avec une ardeur des plus... Appréciable. Dès que possible, dites-moi quel chemin le convoi va prendre. Je le suivrai à bonne distance.

Une joie non dissimilée apparut sur le visage d’Elode quand son projectile frappa la face du démon, mais il disparut aussi vite quand elle découvrit le résultat médiocre que cela lui avait provoqué. Il avait cessé ses cris horribles, mais c’était tout.

Cela ne l’empêcha pas de blesser Zelkior au bras.

Une malédiction avait elle frappé le groupe, ou simplement un mauvais présage, mais l’accumulation des échecs commençait à inquiéter la mage.

Elle pensait que les membres de ce groupe était largement aguerri aux rudes épreuves que recèle ce monde sauvage, et qu’avec eux, sa protection était assurée.

Mais le doute commençait à la tourmenter au point de ressentir son estomac se réduire sous la pression d’un étau.

Cela était peut-être la peur, elle l’ignorait, car elle n’avait jamais eu peur. Non pas qu’elle était téméraire et courageuse, mais surtout qu’elle avait vécu dans une atmosphère acidulée, où la violence physique n’existait qu’à l’extérieur.

Elle vit l’épée de la paladine passer au dessus du monstre et trancher l’air, cela allait de mal en pi, le destin s’acharnait.

Puis elle entendit des cris, ils étaient différents des précédents. Les cris de détresses des villageois semblaient se transformer en cri de rage, ils avaient récupéré de leurs surprises et contre attaquaient.
Elle aperçut malgré les flammes et surtout la fumée, des couleurs bleutées, certainement des sortilèges, la confiance chassa le doute, il fallait persévérer, la victoire allait venir.

-je dois continuer à les aider, si je ne lui fais pas mal, au moins je peux détourner son attention quelques instants, cela sera peut-être suffisant pour que la guerrière puisse enfin frapper mortellement cette horreur.

Pleine de courage et de volonté, elle tendit une nouvelle fois sa baguette vers le démon et tira.

Posant sa main contre la plaie sanguinolente, le fluide chaud et rouge s’écoulait lentement sur son avant bras, perlant sur le sol, venant s’ajouter au sol déjà maculé de rouge. regardant celui-ci, il prit conscience que dans sa précipitation, il venait de faire une grossière erreur, qui aurait pu lui couter la vie. Se redressant de toute sa hauteur, il respira profondément.

Fixant la créature, il se déplaça lentement autour d’elle, évitant par la même occasion le sol taché de sang. Les yeux fixé sur les mouvements de la créature, il racla lentement ses scandales sur le sol vierge. Une lumière bleutée, attira de nouveau son attention. Passant à quelques centimètres de lui, il les regarda s’impacter contre la créature.

Profitant de l’impact bleuté, il s’élança contre l’ennemi. Crispant ses muscles, il éleva sa jambe droite contre la créature.

active esquive et déluge de coup sur la créature

Indéniablement, cette créature maligne avait été semée avec de la graine de vice. Les multiples tentatives de lui toucher ne servaient à rien, elle et Zelkior frappaient dans le vide, mais la créature démoniaque, de sa supériorité, se jouait bien d'eux. Seule Elode et sa baguette magique réussissaient à toucher le malin.

Il n'y avait plus de doute, Zelkior se battait d'une façon toute particulière, celle des moines bien entraînés dans leur monastère; elle en fut soulagé. Elle ne doutait pas qu'un coup de pied puisse être futile sur un être démoniaque, se demandant même si ce n'était pas que les armes magiques qui réussiraient à toucher cette vile créature. Ne désespérant en aucune manière, elle vint appuyer les efforts de l'itinérant et d'Elode.

Son déplacement continu autour de la repoussante engeance du mal pour trouver une faille, lui apporta la voix du silence qu'elle lut dans sa pensée comme dans un livre saint et divin.

° Si ton Âme sourit en se baignant dans la lumière solaire de ta Vie ; si ton Âme chante, enfermée dans sa chrysalide de chair et de matière ; si ton Âme pleure, confinée dans son château d'illusions ; si ton Âme lutte pour briser le fil d'argent qui la lie au MAITRE, apprends-le, ô disciple, ton Âme est de cette terre.
Lorsqu'au tumulte du Monde ton Âme en train d'éclore prête l'oreille, lorsqu'à la voix étourdissante de la Grande Illusion ton Âme répond, lorsque, effrayée à la vue des brûlantes larmes de douleur, lorsque, assourdie par les cris de détresse, ton Âme se retire, comme la tortue timide, dans la carapace du MOI, sache-le, ô disciple silencieux ton Âme est un indigne tabernacle.
Lorsque, croissant en force, ton Âme se glisse hors de sa sûre retraite et que, se détachant de son enveloppe protectrice, elle étend son fil d'argent et prend son essor ; lorsque, regardant son image sur les vagues de l'Espace, elle murmure : « C'est MOI ! » , déclare, ô disciple, que ton Âme est prise au filet de l'illusion.
Cette terre, ô disciple, est la Salle de Douleur où, le long du Sentier semé de cruelles épreuves, des pièges sont tendus pour saisir ton EGO, dans les rets de l'illusion appelée la « Grande Hérésie ».°

Ces mots imprimés à l'encre lumineuse s'empara de tout son être lui faisant réaliser comment elle était encore loin de son ascension et comment, encore, il lui faudrait redoubler d'efforts mainte et mainte fois.

Une voix, mais cette fois, une voix familière lui soufflait:

° Lutte avec tes pensées impures avant qu'elles ne te subjuguent. Uses d'elles comme elles useraient de toi, car si tu les épargnes, qu'elles prennent racine et se développent, sache-le bien, ces pensées te domineront et te tueront. Prends garde, disciple, ne permets pas même à leur ombre d'approcher. Car l'ombre croîtra, gagnera en taille et en pouvoir, et alors cette chose des ténèbres absorbera ton être avant que tu aies bien perçu la présence du noir monstre impur.°

Dans son déplacement pour bien saisir le déroulement du combat, la cavalière leva encore une fois, haut et droite, sa lame tenu à deux mains au nom de Torm. Au moment que Zelkior frappa, elle de l'autre coté prenant l'impure en tenaille, faisait suivre un coup transversal de haut en bas avec toute sa puissance.




Prise en tenaille du Démon et attaque à deux mains avec Ô.

Quinzième jour d'Eleinte
18h20

Le chef avait regardé partir son invité sans réagir. Il s'attendait à ce qu'elle choisisse de les accompagner, non pour vérifier qu'ils faisaient bien leur travail mais plutôt pour pouvoir s'emparer de ce qui l'intéressait lorsqu'ils auraient finis leur besogne. Mais il ne comptait pas la retenir non plus. Elle ne pouvait guère les mener dans un piège et même si ses informations s'avéraient complètement infondées, elles ne le forçaient pas à se détourner mais plutôt à faire étalage de sa puissance devant les autres clans. Ce ne pouvait qu'être bénéfique, en fin de compte.

A faible distance de là, Selora essayait d'utiliser la bague ensorcelée que lui avait fourni son camarade de mauvaise action. La bague avait soudainement pris une couleur blanche quand elle avait tourné la pierre pour parler et elle ne changea pas de couleur dès qu'elle se fut tue. Elle attendit ainsi plusieurs secondes, peut être une pleine minute, sans entendre le moindre de son que ce soit dans sa tête ou dans l'air autre que les bruits qui lui parvenaient de l'activité du camp barbare.

Soudain, elle entendit une petite voix dans sa tête qui lui parlait. Voix n'était peut être pas le mot exact car il était impossible de dire si ce qui prononçait le message était aigu ou grave masculin ou féminin. La seule chose qu'elle pouvait dire était qu'elle avait conscience qu'on avait pensé à une réponse et que ce n'était pas elle qui y avait pensé. C'était assez déroutant.

¤Félicitation. Vous avez été prompte et efficace et cela me montre que vous faire confiance n'a pas été une erreur rédhibitoire. Ils ne devraient pas quitter le village avant demain. Peut être ne le quitteront-ils même pas si mon plan fonctionne. Que comptez-vous faire maintenant?¤

La dernière pensée-question semblait flotter comme une idée récurrente qui s'imposait à l'esprit de Selora quoi qu'elle fasse. La seule pensée qui parvenait à l'éclipser un tant soit peu était la faim qui recommençait à tenailler la courageuse naine qui était consciente qu'elle ne pourrait pas voyager longtemps sans avaler un morceaux de nouveau.

Seizième jour d'Eleinte
2h00

Cliquez ici pour dérouler le parchemin...

Volan tente d'intimider le quasit: 13(Dé) + 6 contre 8(Dé) + 4 = Réussite
Volan attaque: 2(Dé) + 5 contre CA: 15(Dé) +8 =Echec
Brahm frappe le démon ailé: 15(Dé) + 9 contre CA: 13(Dé) +8 = Réussite
Dégâts: 6(Dé) + 9
Le petit démon se venge sur Brahm: 10(Dé) + 6 contre CA: 6(Dé) + 3 = Réussite
16(Dé) + 6 contre 11(Dé) + 3 = Réussite
18(Dé) + 6 contre 20 (Dé) = Echec
Dégâts: 1(Dé) + 3(Dé)
Brahm essaye de résister au poison: 18(Dé) + 5 contre DD 13 = Réussite
2(Dé) + 5 = Echec
Brahm perd 4(Dé) points de Dextérité
Brahm est encore en rage pour 3 rounds
Brahm a encore 7 points de vie

Initiative:
Quasit: 25
Brahm: 12(Dé) =12
Volan: 1(Dé) +2 =3

Le quasit attaque Brahm: 7(Dé) + 6 contre CA: 15(Dé) + 1 = Echec
19(Dé) + 6 contre CA: 3(Dé) + 1 = Réussite
12(Dé) + 1 contre CA: 11(Dé) + 1 = Réussite
Dégâts: 2(Dé) + 1(Dé)
Brahm résiste au poison: 18(Dé) + 5 contre DD 13 = Réussite

Plus le combat avançait, plus Volan avait de mal contrôler ses pulsions meurtrières. S'en servir pour impressionner le petit démon plutôt que pour frapper dans le vide et risquer de blesser son coéquipier était un choix qui montrait qu'il parvenait malgré tout à conserver une part de sa maîtrise de soi.

Les paroles de Volan prononcées dans sa propre langue eurent l'effet de faire douter le quasit qui fixa le fiélon pendant quelques secondes sans faire le moindre mouvement. Le coup de Volan le manqua de quelques millimètres quand, d'un battement d'aile souple, il esquiva avec une lenteur inaccoutumée qui ne permettait pas de douter du trouble qui le saisissait.

Cependant, si Volan n'avait pas réussit à profiter de son avantage psychologique, Brahm, que la psychologie de son adversaire intéressait moins, fut plus efficace. Son coup n'était pas plus précis ou rapide que les précédents mais il bénéficia enfin de la chance qui avait manqué à ses assauts précédent. Le coup fut violent et le sang noirâtre du démon gicla lorsque le fer de la hache mordit le corps volant qui n'avait pas vu venir l'attaque.

Mais le démon ne comptait pas mourir sans se défendre. Fondant avec l'énergie du désespoir sur le barbare orque, le quasit se transforma en un tourbillon de crocs et de griffes. La surprise d'être ainsi assailli par la petite créature causa un infime retard dans la parade de Brahm qui ne put éviter que d'être mordu. Ce n'était pas la première blessure que lui infligeait le démon mais, soudainement et comme par surprise, le barbare sentit ses jambes trembler et réalisa que ses mouvements étaient plus lents et moins précis.

Son adversaire avait fondu au-dessus de son épaule gauche lors de son premier assaut et il passa au-dessus de son autre épaule au retour donnant à nouveau des coups de dents et de griffes. Sa première attaque manqua Brahm car il avait sous-estimé la distance les séparant mais il ne répéta pas cette erreur enfonçant les griffes de sa patte gauche et ses dents profondément dans le cou de l'orque.

Cliquez ici pour dérouler le parchemin...

Elode utilise sa baguette: 2(Dé) + 1
Zelkior écrase son adversaire sous ses assauts: 12(Dé) + 1 contre CA : 1(Dé) = Réussite
9(Dé) + 1 contre CA: 9(Dé) +4 = Echec
Dégâts: 5(Dé) +1
3
La créature riposte: 14(Dé) + 2 contre CA: 19(Dé) + 6 = Echec
4(Dé) + 2 contre CA: 5(Dé) + 6 = Echec
16(Dé) contre CA: 16(Dé) + 6 = Echec
Vëla tranche son adversaire: 13(Dé) + 5 contre CA: 13(Dé) + 4 = Réussite
Dégâts: 5(Dé) + 1 (Dé) + 3
Mot de douleur affecte la créature: 4(Dé)
Mot de douleur dure encore pendant 7 rounds

Initiative:
Zelkior: 19(Dé) + 7 =26
Elode: 19(Dé) +2 =21
Créature: 14(Dé)
Vëla: 9(Dé) +2 =11

Partagée entre son désir d'aider, son impression que sa magie n'était pas pleinement efficace et sa certitude qu'elle ne pouvait pas faire grand chose d'autre, Elode continuait d'user de la puissance de sa baguette pour déstabiliser le démon qu'ils affrontaient. Que ce soit grâce à elle ou juste une coïncidence, les choses commencèrent à mieux tourner pour ses coéquipiers.

Zelkior avait décidé de démontrer au démon qu'il n'était pas le seul à être dangereux même sans arme et il le frappa à deux reprises en l'espace de quelques fractions de secondes. La vitesse de l'exécution était telle que le démon ne vit arriver que le deuxième coup qu'il évita de manière malhabile. Le premier coup, par contre, porta et un flot de liquide vert pâle commença à s'écouler de la contusion ainsi formée. Pour la première fois, le démon sembla souffrir, preuve qu'il entrait dans ses dernières ressources, enfin.

Il tenta de contrer son adversaire en le griffant et en le mordant mais l'entrainement de Zelkior n'avait pas été vain et il évita tout les coups avec juste assez de mouvement pour être certain de ne pas être touché mais suffisamment peu pour rester dans la position la plus propice pour le reste du combat. Le démon qui ne parvenait plus à porter ses coups semblait soudainement perdu et il perdit sans doute un peu de sa concentration.

Vëla sut en tirer profit. D'un habile mouvement, elle vint frapper les flancs de la créature, brandissant Ô avec toute la grâce et la puissance de Torm. Si le démon avait souffert de l'assaut du moine, le coup du paladin entama tellement ses chairs qu'il sembla s'affaisser tandis qu'une mare de liquide verdâtre et puant se créait sur le ventre du villageois horrifié. Le démon n'était pas mort, ais il était maintenant en piteux état.

Bien que Volan commença à lui faire un peu peur, il remarqua que le tieffelin réussissait à garder une minime maitrise de lui. Brahm se reporta sur le combat et après mure réflexion, il ne trouva pas d’autre solution que de frapper droit fort et rapidement. C’est ce qu’il fit, il frappa et par chance, lorsque le tieffelin attaqua, la créature esquiva du côté de l’orque qui pu l’atteindre.

¤ Grom, ce n’est pas trop tôt ! ¤

Le sang noir du démon éclaboussa le visage de l’orque, son corps en fut enduit. Prit dans sa rage, il lécha le sang sur son visage et se lécha les babines. Il rugit et alors qu’il allait frapper, le démon volât à toute vitesse sur l’orque.

Les petits crocs se plantèrent dans la chair verte, il ne dit rien, ne broncha pas, ce n’était rien comparé à ce que le quasit lui avait infligé précédemment. Mais au retour, il voleta vers l’épaule gauche de l’orque, les griffes et les crocs frôlèrent celle-ci.

¤ Qu’est… Qu’est-ce que... Qu’est ce qu’il m’arrive ? ¤

Brahm fut parcourut d’un frisson, son cou lui piquait, il le tâta, et sentit une petite créature qui tenait à son coup, crocs et griffes enfoncées dans la chair musculeuse du coup de la peau verte.

- Hung, avoir toi cette fois j’aurais !

Ne sachant pas quelle langue le quasit parlait, il reparla en gobelin s’adressant au quasit toujours accroché à son cou :

- (gobelin) Cette fois, je vais te tuer, je vais t’écraser sur mon coup comme une vulgaire mouche qui suce votre sang par les jours d’été. Je t’ai porté un coup, je t’ai affaibli, tu m’as fait souffrir, je ne sens presque plus mes jambes, je vais te faire payer. Et je sais que si j’échoue, Volan te tuera, il le peut et je crois en lui. Maintenant, CREEEEVE !

Il posa sa main sur son coup et attrapa la créature qui lui suçait le sang. Il donna une violente claque en direction de son corps hideux.

Immobilise la créature de la main gauche et attaque de la min droite en lui donnant un coup en direction du torse.

Raté ! Il avait encore raté cette effroyable petite créature des Abysses qui ne cessait de se jouer de lui et de le provoquer, même si elle semblait moins faire la maline depuis qu'elle avait vu et entendu les multipels menaces de Volan. Cependant, ce dernier était courroucé, passablement énervé et ne désirait qu'une seule chose, pouvoir accrocher la tête du quasit au bout d'une pique, ou alors de son trident. Aussi, lorsqu'il vit que le démon ailé esquivait une fois de plus son coup, même si c'était bien plus lentement, il ne put retenir un hurlement de rage.

Cet énième échec dans ses tentative de tuer le quasit commençait à peser lourdement sur le semi démon qui frôlait déjà la folie furieuse. Il ne pouvait désormais plus s'empêcher de baver comme un chien, de respirer à grands coups et le sang coulant de sa lèvre inférieure et qu'il avalait sans le vouloir ne l'aidait pas dans son envie de redevenir lui-même. Son entêtement à vouloir faire couler le sang du quasit, vouloir le voir agoniser puis mourir lentement l'entraînait dans une frénésie telle, qu'il ne se connaissait pas lui-même, qu'il était pris de tremblements incessants qui faisaient qu'il avait du mal à voir les pointes de son trident. De plus, les derniers vaisseaux sanguins de ses yeux venaient d'éclater, se qui faisait qu'il voyait rouge, et que ses plans concernant le quasit et sa future mort venaient encore de changer, pas forcément en bien pour le principal concerné.

Soudain, Volan poussa un hurlement atroche, destiné à flanquer une nouvelle frousse à son ennemi si chanceux et si agile. Il secouait la tête comme un dément, bougeait les bras et tremblait tellement fort qu'il semblait victime d'une crise d'épileptie. D'ailleurs, à force de trembler et de grogner comme un sauvage, il finit par se mordre très profondément la langue et ce nouvel afflux de sang dans sa bouche et sa gorge acheva de détruire les derniers restes de son humanité, de son intégrité mentale, de sa raison et de sa cohérence.

Volan partit dans un grand rire sinistre et machiavélique, une nouvelle lueur de sadisme brillant dans ses yeux rougis par le sang libéré de ses canalisations naturelles. Achevant son rire par des notes beaucoup trop graves et trop éloignées de se qu'il pouvait bien produire naturellement, du moins quand il était à peu prêt humain, le guerrier tieffelin lâcha son trident qui rebondit deux fois sur le sol pavé pour se jeter à mains nues sur le quasit qui le narguait, prêt à l'érangler et à le mordre.

Volan cherche à lui arracher la tête à mains nues, lui briser la nuque, l'étrangler jusqu'à se que mort s'ensuive, ou alors l'égorger avec ses dents

Le souffle court, le moine stoppa ses actions à quelque pas du démon. Ces iris pâles braqués sur le monstre, décrivant le moindre de ces mouvements afin d’anticiper toutes attaques éventuelles. Fatigué par les hurlements de l’homme à terre, zelkior reprit son souffle. Fermant les yeux une fraction de secondes, il sentait l’adrénaline affluer dans chacun de ses muscles, lui décrochant un sourire de plaisir.

Ravagé par les décennies de servitude par la chanteuse nocturne, le moine ne se sentait libre, que lorsque sa vie était en jeu, lorsque seulement ses compétences lui dictaient sa survie. Inconscient de ses désirs, refoulés par une dévotion totale à sa déesse, ses aspirations s’exprimaient par la recherche de combattant l’entrainant dans un combat ou ses compétences s’exprimeraient complètements.

Rouvrant de nouveaux les yeux, il se redressa de toute sa hauteur. D’un mouvement sec de la jambe, il expulsa le surplus du fluide vert qui coulait le long de son pantalon de soie. Son regard se porta alors sur la scène qui se déroulait tout autour de lui. Les combats faisaient rage de toute part, il devait faire vite et les risques de se retrouver submergés en nombres augmentaient avec le temps. Tournant la tête vers le démon, relâchant ses muscles, il s’engouffrant dans le périmètre de la créature. Prenant appuis sur son pied gauche, sa jambe droite entreprit un arc de cercle en direction du démon s’aidant de l’énergie de rotation de son bassin comme amplificateur.

esquive activée
attaque simple sur la créature.
avec un bonus de +3 en force mon cher Enil