Les bois de la Bête, Première étape

Volan avait réussis à ne pas être distrait par le cri de douleur du demi orque et cela porta ses fruits. En effet, il vit avec satisfaction les trois pointes de son trident se planter dans le dos de la créature, du sang gicler de la blessure, et surtout rester sur les pointes meurtrières de son arme de prédilection. Il se fendit alors d'un grand sourire en voyant tout ce sang et se sentait envahir par l'adrénaline et une soif de sang qu'il ne voulait pas réprimer pour le moment. Il se sentait envahi de cette force qui l'avait toujours habité pendant ses combats livrés dans les arènes de Calimport.

Néanmoins, le tieffelin fut surpris de voir le demi orque s'allonger sur le pavé puis se relever aussitôt et se saisir de nouveau de sa hache pour attaquer la créature qui lui avait attaqué la cuisse et planter ses griffes dans le poitrail vigoureux de semi orque. Volan voyait tout le courage de son compagnon d'arme mais aurait préféré que celui-ci recule de quelques pas, afin de voir si la créature allait être suffisamment dupe pour le suivre et tourner le dos au semi-fiélon, ou au contraire, se désintéresser de la peau verte pour se concentrer sur le semi-démon.

- Brahm, frappes puis recule de quelques pas pour forcer la créature à choisir un de nous. Et comme ça, l'autre pourra la prendre à revers et lui infliger un maximum de dégats pour la tuer.

Puis, une fois sa tirade terminé,e il se jeta sur la créature, trident en avant, prêt à frapper.

La paladin s'attendait à voir venir sur eux une troupe de Hobegobelins. L'attente lui parut longue, insensée.

° Mais pourquoi restons-nous ici?°

Se dit-elle, mal à l'aise de sa non action.

-Sortons d'ici par l'amour! Nous devons porter secours aux villageois. Ce n'est pas à contempler la nuit et en se cachant de l'ennemi que nous vaincrons!-

Elle s'empara du montant de la porte et entreprit de la fermer, tout en montrant, sans ménagement, la voie à suivre, ce qui se traduisait par l'extérieur de l'écurie. La porte fermée, elle remit l'espar de fermeture pour en garder les portes bien fermées.

- Maintenant, Zelkior, vous dite avoir vue des Hobegobelins... Où sont-ils à la fin?-

Se tournant d'un côté et de l'autre, elle n'y voyait que des badauds apeurés et presque hystériques. Son regard scrutait les moindres indices qui auraient put lui donner un endroit où se diriger, mais rien que la noirceur zébrée aux coloris de flammes des foyers d'incendies allumés ici et là dans le village.

- Restons ensemble et avançons le long de la rue! Nous finirons bien par entrevoir quelque chose.-

Lançait-elle, aux bons entendeurs présents.

Dans une détermination sans faille, la jeune fille prit l'initiative des devants du groupe en tenant haut et à deux mains son épée Ô.

- Suivez moi Elode et Zelkior, fermer la marche en surveillant nos arrières!-

Qu'elle ordonna, simple et crue. D'un naturel exemplaire elle prenait l'engagement de ce qui allait suivre, ouvrant ainsi la marche du minuscule groupe. Elle sentait un certain poids sur ses épaules; Elode ne paraissait pas très physique et craignait d'elle, non pas de ses compétences mais bien de sa fragilité. Ce qui était de Zelkior, sans arme, elle se demandait encore comment il se défendrait. Prendrait-il la fuite face à l'ennemis? La paladin ne pouvait répondre, mais à sa façon rapide de se mettre à couvert dans l'écurie, ne présageait rien de très héroïque.

L'avancée se faisait lente mais sûre.

os à la porte de l’écurie, zelkior tentait de percer l’obscurité de la nuit. Le visage à travers la fente que formaient les deux portes, il attendait des hobgobelins qui ne viendraient pas ou du moins qu’il ne voyait pas. Le souffle du moine se faisait de plus en plus rauque et saccadé, le premier surpris, l’Illuskien ne comprenait pas la raison de son état. Certes l’adrénaline qui montait lors d’un proche combat accélérait son rythme cardiaque et ainsi sa respiration et il ne le savait que trop bien. Pourtant ce qui se passait actuellement n’était pas le cas.
Des gouttes de sueurs perlèrent sur le visage du moine, témoin d’une situation anormale : quelque chose n’allait pas, zelkior le sentait. La main sur sa poitrine il sentait battre son cœur à un rythme frénétique.
¤ Mais que m’arrive t-il bon sang !? ¤
Haletant, le moine sentait comme une vague d’énergie parcourir ses veines, abreuvant chaque muscle de son corps, d’une énergie qui lui était encore inconnu. Ce sentiment étrange, sans douleur, laissèrent zelkior perplexe.

La voix de la guerrière parvint aux oreilles du moine de manière sourde puis s’éclaircit. Tournant la tête dans sa direction, il tenta de maitriser une respiration des plus chaotiques.
-(commun) je suis conscient que cela peu vous sembler agaçant d’autant plus que votre besoin d’aider ces villageois semble des plus pressante. Stoppant sa voix, le moine tenta tant bien que mal de cacher son souffle haletant. Relevant les yeux vers Vëla il reprit. Pourtant je puis vous garantir qu’une troupe de hobgobelins se dirigeait vers cette rue.

Trainé par la guerrière hors de l’écurie, le moine ne protesta pas, trop perturbé par ce qui se jouait en lui. Les protestations de la guerrière n’en finissaient plus, fatigant l’Illuskien. La main sur son cœur, son rythme cardiaque ne baissait pas et cette sensation qui lui parcourait le corps n’en finissait pas telle une source intarissable. Sans dire un mot, il resta à l’arrière du petit groupe, trop troublé pour émettre la moindre objection. Pourtant ses sens restaient en alerte, cherchant dans l’obscurité le groupe de hobgobelin qu’il avait aperçu il y a encore quelques minutes.

¤ Des hobegobelins, voilà le nom des assaillants que vient de prononcer la guerrière. Le moment est grave, mais pas désespéré. ¤

Elode coinça son bâton dans son dos, entre celui-ci et son sac qui faisait appui. Ainsi il était facilement disponible, seul inconvénient, il valait mieux qu’elle s’assure de la présence de personne derrière elle si elle était amenée a se pencher en avant, cela aura pour effet chez un male, a lui faire très mal.

Elle mit sa main libre dans son petit sac de composants, accroché à sa taille.

-je dois être prêt à tout moment.

Mais quelque chose était étrange.

¤ Pourquoi Zelkior parlait-il comme quelqu’un d’essouffler ou d’apeurer?. Pourtant, il semblait bien plus aguerri a ce genre de situation que moi, il n’y a donc aucune raison de ce mettre dans cet état, et pourquoi met-il sa main sur son cœur ? C’est peut être un métamorphe qui va ce transformer, je ne le connais pas en fin de compte, je dois le surveiller, je n’est point envie d’être poignarder dans le dos, et encore moins déchiqueter, surtout que cette robe sous mon manteau ma coûté très cher ¤

¤ La guerrière est sûre d’elle, cela est encourageant et rassurant à la fois. Le moment est venu d’avoir le profil bas et d’obéir aux ordres stratégiques des personnes rompues à ce genre de situation.¤

Elode était prête, mais j’étais fréquemment des regards inquisiteurs vers zelkior.

Quinzième jour d'Eleinte
18h20

Le barbare regarda la naine avec surprise. Visiblement, elle se sentait assez importante pour réclamer un repas. Et ce n'était sans doute pas à lui de décider de l'importance des visiteurs. Il regarda vers son compagnon qui semblait être en proie aux même doutes que lui.

Tous deux étaient jeunes et sans doute de plus vieux hommes n'auraient pas agis de la sorte mais les uthgardts n'avaient pas eu de problèmes avec les nains depuis longtemps et ces deux barbares étaient plus prompt à ressentir de la pitié que de la colère. Malgré tout, ils étaient méfiants et, si ils baissèrent leurs lances pour faire comprendre à Selora qu'ils n'étaient pas hostiles, ils ne les rangèrent pas tout de suite. Celui qui avait déjà parlé fit signe à l'étrangère de se relever et commença à l'interroger. Son compagnon lança un morceau de viande salée à la naine pour commencer à satisfaire ses appétits.

-Naine, tu auras plus à te mettre sous la dent dès que tu nous en auras appris un peu plus sur les raisons de ta présence ici. Car tu n'es pas là par hasard, apparemment.

Seizième jour d'Eleinte
2h00

Cliquez ici pour dérouler le parchemin...

Initiative: Zelkior: 10(Dé) + 7 =17
Vëla: 13(Dé) +2 =15
Créature: 14(Dé)
Elode: 11(Dé) +2 =13

Sous la direction de Vëla, le petit groupe quitta l'écurie pour remonter la rue dans la direction dont venait le plus grand mouvement de foule. Se frayant un passage tant bien que mal dans la foule paniquée, évitant de se faire retenir par les personnes hurlant et cherchant leurs voisins ou leur famille, les trois courageux aventuriers arrivèrent en vue de la grande église de bois. Ce devait être l'une des places les plus importantes de la ville ce qui permit à Elode et ses compagnons de pouvoir se déplacer avec plus d'aisance.

Au centre de la place ou presque, que tout le monde essayait d'éviter, un homme était au sol une espèce de créature bouffie et difforme penchée sur le ventre qui semblait prêté à le découper en morceaux. D'autres étaient en train de lancer un assaut sur l'église que repoussaient tant bien que mal les acolytes de Sylvanus. Certains démons plus impressionnants étaient en combat singulier avec des membres du clergé devant les portes du bâtiment.

Cliquez ici pour dérouler le parchemin...

Volan attaque la créature: 6(Dé) +3 +2(Tenaille) contre CA: 11(Dé) + 5 = Echec
Brahm attaque: 12(Dé) + 7 + 2(Tenaille) contre CA: 17(Dé) + 5 = Echec
Créature attaque Brahm: 9(Dé) + 5 contre 12(Dé) + 1 = Echec
18(Dé) + 5 contre 13(Dé) +5 =Réussite
Dégâts: 1
Brahm a encore 12 PVs et est en rage pour 6 rounds

Initiative:
Autre créature: 19
Créature pleine de dent: 15
Brahm: 9(Dé) +2 =11
Volan: 8(Dé) +2 =10



Autre créature attaque Brahm: 18(Dé) + 8 contre CA: 15(Dé) +3 = Réussite
Dégâts: 1
Brahm lutte contre le venin: 19(Dé) +7 contre DD 13
Créature pleine de dents attaque Brahm: 12(Dé) +5 contre CA: 17(Dé) +3 = Echec
19(Dé) +5 contre 12(Dé) +3 = Réussite
Dégâts: 1

La créature qu'affrontaient Brahm et Volan avait indubitablement été gravement blessée mais elle ne semblait pas prête à abandonner facilement la victoire à ses adversaires. Ceux-ci, pourtant, profitant de l'ouverture que sa blessure avait créée dans la défense du démon eurent l'occasion de la faire passer de vie à trépas mais leurs coups manquèrent leur cible de peu, sans doute à cause de la lumière changeante que diffusaient les divers foyers d'incendie. La créature semblait destinée elle aussi à manquer sa cible car elle rata de son premier coup de griffes Brahm très largement. Mais ce n'était en fait qu'une ruse qui lui permit d'égratigner à nouveau le barbare.

Maintenant, c'était la créature qui avait l'ascendant psychologique. Cela fut encore renforcée par l'arrivée surprise d'une espèce de minuscule démon volant qui planta ses griffes par surprise dans la joue du grand orque. Là encore, la blessure n'était pas très profonde mais elle était tout de même douloureuse et elle permit à l'autre créature hérissée de piques et de dents de trouver une nouvelle faille dans la défense du barbare que sa rage rendait plus vulnérable. Touché au bas ventre, Brahm commençait être percé de petits trous de tous côtés.

Brahm rata la créature de peu mais il en suffit pour que celle-ci plante ses griffes acérées dans la peau verdâtre de l'orque et ensuite de l'égratigner de nouveau .

-AAARGH ! SALETÉ !

Brahm rugit sous le coup de griffes, la coupures n'était pas très grave mais sa peau lui brulait comme si l'on avait jeté cette partie du visage dans les flammes des bâtiment, il aurait même préféré cela, car si l'on avait jeté juste cette partie, il ne sentirais plus la brulure, là, il la sentait envahir son corps petit à petit, rongeant ses entrailles et se rependant dans le sang chaud.

Alors qu'il allait jeter une nouvelle fois sa hache dans la tête difforme de l'hérisson, une créature aillée lui frôla la joue l'entaillant nettement.

Il ne broncha pas mais portant sa main a sa joue, il laissa une opportunité au porc épique de lui entailler le bas ventre, ce que la créature fit, elle saisi l'opportunité avant que Brahm ne s'en rende compte.

Cette blessure fut la pire de toute, il ressemblait maintenant au Christ sur sa croix, percé de trous de toutes par, ses vêtement viraient au rouge.

Il ne put supporter plus de souffrance, il attrapa sa hache pour tenter de porter le coup fatal à la bête canalisant toutes ses forces pour la faire trépasser.

Rage + attaque au flan droit de la bête avec toutes ses forces

Restant en arrière du petit groupe, il lui était difficile de repérer quoi que ce soit parmi ce tas d’humain apeuré. Les hurlements de terreurs, les pleurs, les plaintes des parents scandant les noms de leurs enfants disparus. Ces bruits martelaient les tympans du moine s’ajoutant aux battements sourd de son cœur.
¤ fermez la ! Cessez vos plaintes incessantes.¤

Sans s’en rendre compte, la distance qui le séparait du petit groupe augmentait petit à petit, centimètres par centimètres. Les pas du moine se faisaient de plus en plus saccadés, son souffle de plus en plus rauque. L’énergie qu’il sentait jusqu’alors parcourir ses veines, semblait petit à petit augmenter, tel un torrent d’énergie brut qui s’écoulait maintenant dans tout son être. Galvanisant chaque parcelle de ses muscles. La mâchoire serré, les dents du moine s’entrechoquèrent sous la pression qui s’exerçait en lui.
¤ Oh puissante Shar, que m’arrive t-il !? Mon … mon corps me brûle… je…je¤
Stoppant sa progression, zelkior porta des mains tremblantes à son cou. Il se sentait partir, submergé dans un torrent d’énergie qu’il ne pouvait contrôler. La bouche ouverte, il cherchait tant bien que mal l’air qui lui manquait tant.

Balayant du regard la scène qui se jouait devant lui, il aperçu face aux deux femmes, une créature afféré à éventrer un homme au sol. Détournant son regard, l’Illuskien n’en avait cure. Le flot incessant d’énergie continuait d’inonder son corps et à ce rythme, il ne savait pas encore combien de temps il pourrait tenir. Il devait à tout prix orienter, canaliser, maitriser cette énergie. Essayant de redonner un rythme plus calme à sa respiration, il se força à inspirer et expirer à une cadence régulière. Laissant toute peur et panique derrière lui, il devait faire face et pour une raison qu’il ignorait, il sentait maintenant son contrôle sur le fluide qui parcourait son Corps. D’une manière qu’il ne pouvait expliquer, il savait maintenant diminuer ou augmenter ce flot d’énergie brut, manipuler cette substance immatérielle. Rapidement son rythme cardiaque diminua, cette sensation d’étouffement disparue de même. Prenant de grandes inspirations, il laissa l’air emplir ses paumons.

Relevant la tête vers la créature qui faisait face au groupe, un sourire carnassier se dessina sur ses lèvres. Un pouvoir qui lui était encore inconnu, lui avait été offert, qu’elle était son étendu, ses capacités, sa puissance. Tout ceci l’excitait. L’adrénaline qu’il connaissait tant, parcourait maintenant tout son être. Un sourire glacial aux lèvres, emprunt d’excitation, le moine s’avança à pas régulier. Les mains dans les pans de sa robe, il continua d’avancer lentement vers la créature. Dépassant les deux jeunes femmes, il ne les regarda même pas. Toute son attention était portée sur cette créature. Ces yeux pâles fixaient avec intensité celle-ci, reflétant un désir de souffrance, de mort, de malheurs. Pas après pas, il s’avança. Doucement il ouvrit les barrières qui contrôlaient sa nouvelle puissance. Laissant le flot s’écouler en lui, il la dirigea, la canalisa, la laissant remonter à travers son réseau sanguin, il l’orienta vers ses cordes vocales. Pourquoi faisait-il ça !? Même lui ne le savait pas. Il savait juste qu’il devait le faire, comme si son corps parlait à sa place. L’humain voulait juste voir souffrir cette créature, la voir hurler de douleur, lire la peur dans ces yeux.

De sa bouche sortit un langage, emprunt d’elfique, mais les mots qui résonnaient était glacial, rude, sans chaleur.
-(commun des profondeurs) je veux te voir souffrir, je veux lire la douleur dans tes yeux. Montre la moi. Montre-moi ta peur.
L’illuskien relâcha le flot d’énergie qu’il accumulait dans ses cordes vocales. Les yeux fixant la créature, sa voix s’éleva.
-(commun des profondeurs) SOUFFRE ! JE VEUX TE VOIR TE TORDRE DE DOULEUR !

Zelkior avance jusqu’à être a 7 m de la créature.
Zelkior lance mot de pouvoir douleur.

Volan ne parvenait pas à croire qu'il venait de rater son coup face à cette créature qu'il avait du mal à nommer précisement mais qu'il pensait être un démon. Mais se qu'il souhaitait savoir, c'était pourquoi les démons attaquaient ce village en particulier. Cependant, il devait bien se reconnaître, au moins pour lui-même plutôt que pour les autres que la bagarre commençait à faire remonter en lui ses vieux instincts d'arène et il prenait plaisir l'odeur du sang, de voir le précieux liquide rouge couler sur le sol et abreuver la terre, ainsi que d'en avoir sur son trident et sur lui-même. En voyant tout ce sang tout autour de lui et en en sentant les fragances jusqu'ua plus profond de son être, il éclata d'un rire guttural, complètement inhumain et se préparait à se lancer à l'assaut de son adversaire mais tout d'abord, il cherchait la moindre faille dans la défense du démon hérisson qu'il combattait.

Lorsqu'il entendit Brahm Coeurtonnerre hurler de douleur et de rage, le semi-fiélon se tourna vers lui, ayant complètement oublié sa présence. en le voyant couvert de multiples blessures et saigner à de nombreux endroits, il partit de nouveau dans un grand rire gurrural et complètement cruel et reposa son regard sur les envahisseurs, remarquant qu'un deuxième démon était venu les rejoindre. Le sourire qui se forma alors sur son visage fut un sourire cruel et sauvage et c'est en chantant à motié qu'il s'approcha de ses adversaires et se mit à leur parler dans la langue des abysses.

- ( abyssal ) Créature des Neuf Enfers, dites moi d'où vous venez ! Ditres moi pourquoi vous attaquez ce village ! Dites moi qui vous servez ! Et surtout, dites moi si vous voulez une mort simple ou très douloureuse. Pour ma part, je compte bien vous en donner une des plus terrible et des plus longue.

Au fur et à mesure qu'il parlait, Volan s'était mis à hurler et sans attendre de réponse à sa tirade, il se jeta sur la créature la plus proche de lui et visa son ventre de son trident.

- ( abyssal ) Créatures des abysses, apprenez à me craindre car moi je ne vous crainds pas et je ne serais heureux que lorsque votre sang et vos entrailles coloreront les murs de ses maisons. SOUFFREZ, CRIEZ, AGONISEZ, MAIS SURTOUT QUE TOUT CELA SE FASSE DANS LA PEUR ET DANN LA DOULEUR SUPREME. !

De nouveau il éclata de rire et, semblable à un fou furieux, s'engagea dans le combat avec une joie visible.

[COLOR=green] Intimidation sur les deux démons qui s'attaquent à Brahm, puis frappe le plus proche de lui de son trident. [COLOR=green]

Le morceau de viande s'écrasa mollement sur le sol, à deux pas de la rôdeuse. Le regard un peu vide, elle avait suivit des yeux la trajectoire courbe du porc salé dans sa direction. Lorsqu'enfin le message envoyé par son cerveau prit un sens dans sa tête, une nouvelle vigueur alimenta les jambes de la naine pour se jeter sur ce qui lui apparaissait dans le moment comme un succulent repas. Ne mâchant qu'occasionnellement la chair peu tendre, avalant sans distinction viande, graviers et brins d'herbes qui s'y étaient collés à cause du manque de réactivité de Selora. Le sel, principal assaisonnement, ne tarda pas à saturer sa bouche de son goût légèrement corrosif. Les commissures de ses lèvres devinrent un peu irritées, mais la sensation, elle le savait, passerait avec un peu d'eau. Pour l'instant, il y avait plus urgent.

L'estomac un peu moins vide, la naine reporta son attention vers ses deux « hôtes », bien que le terme soit peu approprié. En effet, à part abaisser les lances, ils n'avaient pas fait grand-chose d'accueillant. La froideur qu'on lui avait réservée acheva de convaincre la rôdeuse qu'elle discutait bien avec les barbares. L'heure était venue de délivrer le message qui circulait en boucle depuis plus d'une journée dans son crâne sans discontinuité. D'une voix asséchée mais plus vive que lors de sa première allocution avec ses interlocuteurs, elle dévoila les raisons de son intrusion sur les terres Uthgardts :

- Merci pour ce BRROOOOTTT Un rot bruyant secoua Selora avant qu'elle n'ait pu poursuivre son remerciement. Hé ! On dirait que mon bedon vous dit merci ! Haha !

Visiblement contente de sa petite plaisanterie, Selora partit dans un rire de crécelle qui s'éteignit rapidement, du fait du sérieux qu'exigeait d'elle la situation. Ayant retrouvé son souffle, elle poursuivit :

- Hem... Donc, ma présence ici à pour objet de vous prévenir qu'un groupe va tenter d'emprunter VOS sentiers. Elle voulait bien insisté sur le fait que, les sentiers n'appartenant qu'aux barbares , de part les règles territoriales, ils pouvaient en conséquence se réserver le droit de tuer tous les contrevenants. j'ose à peine imaginer ce que des voyageurs non-avertis pourraient faire à vos... Selora se repassa lentement la prononciation du mot dans la tête avant de le dire à voix haute.... Tu-mu-lus. J'ignore moi-même ce qu'ils chercheront, mais si on sait qu'une magicienne fait partie du lot, il est difficile de ne pas les imaginer fouinant un peu partout au gré de leurs envies, baladant leurs sales pattes pour attraper ce qui se trouve à leur porté...

Je respecte votre mode de vie pour être moi-même très lier au monde sauvage. Par conséquent, la Magie et elle cracha au sol pour appuyer ses propos me dégoûte tout autant que vous. Je ne demande rien en échange, sachez-le ! Mon unique intérêt est d'aider ceux qui partagent mes idéaux à se débarrasser d'ennemis communs. Alors, si vous débusqués un groupe composé d'un demi-orque, d'un humain aux cheveux rouges portant un trident ainsi que de deux femmes, n'hésitez pas ! Leurs intentions sont mauvaises !

Un léger doute saisit l'hideuse femme. Elle se demandait que faire de l'humain aux cheveux pâles. Finalement, elle opta pour la décision raisonnable.

- Il se peut qu'un cinquième individu se trouve parmi eux. Impossible de ne pas le reconnaître : il ne porte aucune armure, pas plus d'armes. Laissez la vie à celui-là, si vous le pouvez. C'est un espion à notre solde, et sans son aide, jamais nous n'aurions pu connaître les intentions de ces intrus futurs. En cas de doutes, regardez ses mains : il porte un bague unie.

Inutile de préciser qu'elle avait la même bague : des question gênantes sur ses fonctions, magiques, pour le coup, pouvant survenir... Considérant qu'elle avait fait tout ce qui était en son (maigre) pouvoir pour la vie du moine.

Le début de son discours n'était fondamentalement pas un mensonge, même si elle agissait, contrairement à ce qu'elle prétendait, par intérêt et non par amitié. Son cœur, toutefois, s'était animé à l'idée que l'on bafoue la mémoire d'anciens guerriers. Des ancêtres valeureux devaient inspirer force et courage, et non être dispersés aux quatre vents, son opinion rejoignait celui des combattants sauvages sur ce sujet..

En s'époussetant, la rôdeuse repensa au mensonge qui avait franchi ses lèvres lors de sa prise de parole. Une petite exagération ajoutée pour donner un peu plus de teinte à son discours. Car en réalité, son unique intérêt n'était pas d'aider les Uthgardts à défendre leurs terres. Cependant, cette dernière phrase avait plu à la naine comme conclusion de sa tirade: un peu vibrante et ne résonnant pas trop faux. Après plusieurs minutes qu'elle occupa à avaler une nouvelle rasade d'eau au goût toujours plus métallique, Selora entama d'une voix légère :

- Si vous n'avez plus besoin de moi, je ne vois plus de raison qui me pousseraient à m'éterniser sur votre territoire...

Il tardait à la rôdeuse de faire son rapport. Elle n'avait pas la moindre idée de la suite des opérations, même si elle ne doutait pas qu'un de ses compères trouverait une tâche à lui attribuer pour l'occuper. Son seul regret était qu'elle n'aurait apparemment pas la chance d'affronter un adversaire humain pour cette fois. Et en cas de temps libre, il restait encore une petite mission que sa maîtresse lui avait confiée avant son départ... Une quête qui risquerait de prendre du temps, vu son manque d'engouement pour sa cible.

Pour Elode, tout était devenu opaque. Cela pouvait sembler logique avec la propagation de l’incendie, mais c’était son esprit qui s’enfumait.
Le comportement de ZelKior était devenu si étrange à ses yeux, qu’elle ne regardait que lui.
Elle avait déjà vu des troubadours mimés la démence ou la frénésie, ce qui d’ailleurs lui avait bien plu et qu’elle c’était évertué à appliquer correctement, au moment opportun. Qu’elle femme n’avait pas, un jour, simulé un mal de tête ou des douleurs intestinales pour éviter de passer a la broche des ces messieurs ? Mais le spectacle de Zelkior était le meilleur de tous ceux qu’elle avait vue sur les planches des estrades de spectacles itinérants.

Ce ne pouvait être de la simulation, son comportement devenait totalement irrationnel pour elle, surtout lorsqu’elle le vit les doublers pour s’approcher à courte distance d’un combat. Le paroxysme semblait atteint quand il s’exprima dans une langue inconnue sur un ton de colère.


¤ C’est sur, c’est un dopeldanger ou un métamorphe ¤

Elle n’y connaissait pas grand-chose d’ailleurs, mise à part quelques lectures.

¤ Cette fois tu aies démasqué mon p’tit bonhomme. Tu étais trop poli pour être honnête. Je comprends maintenant les doutes de la guerrière à ton sujet.

Mais que fait-il ? Maintenant qu’il me tourne le dos, impossible de voir ses mouvements, mais cette voix, soit il défi l’assaillant, soit il réclame une part du repas.
Il faut toujours ce méfier de ceux qui disent de vous que vous êtes belle a croqué, cela peu être un compliment, mais dans le sens gastronomique, il y fort longtemps que j’ai appris a me méfier des mots. ¤



Ressortant du labyrinthe de ses pensées, Elode braqua sa baguette dans la direction de zelchior et des personnes à terre.



¤ Heureusement que la guerrière est avec moi. Le problème maintenant, c’est que je n’ai plus personne pour protéger mes arrières, qui d’ailleurs, en tendance en général a attiré l’œil pervers du male, ce qui en ce moment est fort mal venu, la vigilance s’impose. ¤

Elle se tenait prête à tirer vers quiconque lui montrerait une réaction agressive. Elle préférait attendre que la guerrière mieux aguerrie et équipée qu’elle pour cette situation prenne l’initiative.