Les bois de la Bête, Première étape

es mains dans les pans de sa robe, le moine se tenait de toute sa hauteur face à l’Assemblée présente. Les propos de la femme ne décontenancèrent pas l’Illuskien, qui arborait toujours son visage bienveillant et souriant. Pourtant il ne pouvait que rire intérieurement de la situation qui se jouait devant lui, imaginant la scène identique mais loin de la surface.

Plongeant son regard dans ceux de vëla, il prit la parole d’un ton posé :
-(commun) veuillez excuser mes propos mais… le moine marqua un temps d’arrêt, profitant de cette pause pour ajuster une longue mèche blanche derrière l’oreille il reprit … je me permets de vous posé une simple question. Vous ai-je offensé d’une quelconque manière que ce soit, dans mes propos ou bien dans mes gestes ?! Pour le moins que je sache nous ne nous connaissons pas et comme présentation je n’est reçu que des paroles froides et blessantes. Je vais vous semblez grossier en disant cela, mais vous semblez guère connaître les règles de politesse. De plus, vous paraissez juger les gens facilement cher dame, tout cela semble bien dommage je dois l’avouer.

Le visage du moine s’illumina de nouveau lorsque le demi-orque lui proposa sa chaise. Courbant délicatement la tête, en direction de Brahm, en signe de remerciement :
-(commun) je vous remercie pour cette attention, cela me touche. Je préfèrerai rester debout pour le moment.
Posant ses iris pâle sur l’humaine il reprit :
-(commun) malencontreusement votre faculté à juger rapidement les gens, semble troubler votre réflexion et incite malheureusement vos compagnons sur un chemin contraire à la vérité, comme cet imposant guerrier. Tournant son visage souriant vers Brahm. Ne voyez rien de mal en mes propos.

Se tournant de nouveau vers vëla il reprit :
-(commun) je ne me souviens pas avoir mentionné le fait que j’étais « un survivant », comme vous aimez le dire, ou que mes précédents compagnons ont été tués. J’ai simplement mentionné le fait que j’étais le seul restant du groupe recruté par l’Assemblée initialement. Il y a une énorme différence. Mes anciens compagnons ont seulement abandonnés la mission que nous a confié maitre Enil pour d’autre inspiration qui leur son propre. Deux d’entres eux nous ont berné pour l’argent, j’ai moi-même été blessé lors de leur méprisable action. Quand au reste du groupe il faisait parti d’une autre guilde et ont été rappelé. Je suis donc le seul à honorer ma promesse à l’Assemblée, de mener à bien cette mission.

Reprenant sa respiration il continua
-(commun) A dire vrai je ne comprends pas vraiment votre animosité à mon égard et j’en suis très peiné que notre rencontre se commence de la sorte cher dame.

Volan allait répondre au mâle humain aux cheveux blancs lorsque Vëla lui coupa la parole et la prit à son compte, pour poser des questions assez franches et directes. Le semi fiélon la laissa faire mais la regarda d'une autre manière que précédemment quand il vit qu'elle était encore en train de juger quelqu'un. Lui-même avait envie de savoir d'où venait cet homme mais il voulait lui laisser le temps de se présenter à tous. Il n'approuvait pas vraiment la façon de se comporter de la paladine et comprenait largement la réaction du mâle humain, même s'il n'en montrait rien. Cependant, beaucoup de choses le faisaient tiquer, comme par exemple le fait de dire que l'attitude de Vëla détournait Brahm du chemin de la vérité. Volan s'était permis d'observer Brahm et il pensait que le chemin qu'il suivait était bon et que pour un demi orque, il était honorable. Le tieffelin se promit de faire attention aux gestes de l'humain, par précaution.

A la fin de la réponse du moine et avant que la jeune femme ne reprenne la parole, il se leva et alla s'installer prêt d'elle, posant la main sur son épaule pour la calmer et la regarder droit dans les yeux, plongeant don regard pourpre dans celui de la jeune femme. Il voulait lui faire passer un message en essayant de ne pas parler, du moins pas devant tout me monde. Il se contenta donc de la regarder droit dans les yeux avant d'aller récupérer sa chopine et la porter à ses lèvres après avoir souhaité une bonne santé à tout le monde, ainsi qu'au succès de leur mission.

- Soyez moins agressive et essayez d'être plus amicale quand vous posez des questions, glissa t'il à voix basse dans l'oreille de la paladine. Ne vous faites pas remarquer outre mesure, ni détester plus que cela, nous aurons besoin de vous en cas de problème.

Quinzième jour d'Eleinte
11h05

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Selora puise dans ses connaissances géographiques: 17(Dé) + 1 (Int)

Selora avait bien compris que leur situation nécessitait la plus grande vitesse possible et elle se mit en route dès la fin de l'entrevue. Elle n'était pas une spécialiste de la géographie des monts de l'Epine de Dorsal mais elle savait dans quelle direction se trouvaient les campements des barbares. Elle savait aussi qu'il li faudrait sans doute marcher toute la soirée et une partie de la nuit si elle voulait avoir une chance d'arriver aux camps assez tôt pour que les Uthgardts puisse être une menace pour le groupe ou prier pour les croiser loin de leurs camps, en terrain où elle ne pourrait pas être considérée comme une ennemie.

Le cours temps de réflexion qu'elle avait pris lui avait permis de choisir la route qui semblait être optimale. Elle devait rejoindre le gué de la Surbrin à plusieurs miles au nord de Quaervar. Après moins d'une demi-heure de marche, Selora quitta les bois pour commencer la longue marche dans les plaines vides qui séparent le Boilune du cours de la Surbrin. Il lui fallu plus de 7 heures avant d'atteindre enfin le gué, 7 heures de marche forcée sans avaler le moindre morceau de viande ou de quoique ce soit d'autre de comestible.

12h40

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Vëla essaye de passer outre une protection magique: 2(Dé) + 1 (Niveau) contre DD ?? = Echec

L'atmosphère était légèrement électrique dans l'auberge du "Cerf Siffleur", à tel point que la plupart des clients encore présents, ceux qui n'étaient pas pressés de quitter le comptoir pour retourner travailler, regardaient dans la direction du groupe qui tenait conseil autour de sa table. Vëla voulait se montrer prudente, cherchant à trouver des traces de duplicité dans les actes les plus anodins, de la loyauté de Zelkior à sa promesse à la confiance de Barthélémy qui avait admis que ses futurs compagnons s'étaient renseignés sur la région. Même les pouvoirs que lui offraient Torm furent utilisés pour se rassurer. Par chance, tout le monde semblait être aussi honnête et bon que les serviteurs du Véritable.

Procacily ne savait pas vraiment comment calmer l'atmosphère mais il savait qu'il devait tenter quelque chose. Tymora soit louée, ou Beshaba, Barthélémy prit la parole avant qu'il ait eu le temps de trouver comment intervenir et répondit à la question qu'avait posé Volan avant que la tension n'apparaisse entre Zelkior et Vëla. L'envoyé de l'Assemblée sembla tout d'un coup particulièrement pensif tandis que le maître bûcheron prit la parole.

Siméon Barthélémy

-Vous avez bien entendu, Volan. Le Boilune est un bois encore très sauvage par endroit et est devenu dangereux à d'autres. Eviter les lycanthropes est certainement ce qu'il y a de plus sage mais ce sont des fanatiques de Malar et ils ont la chasse dans le sang. Pour eux, toute la forêt est leur territoire et ils nous attaqueront où qu'ils nous trouvent, vous pouvez en être certain. Qu'ils soient moins raisonnable que les barbares, cela est évident mais il faut se méfier d'eux aussi. Les Uthgardts sont des gens difficiles à comprendre et s'ils peuvent être enclins aux négociations dans les bons jours, le lendemain ils peuvent choisir de vous tuer avant de chercher à discuter. Je pense qu'il faudra donc essayer de les éviter. Il est possible qu'au moins une tribu se rende au tertre de Pierre Unique prochainement et il nous faudra donc éviter de les croiser pendant qu'ils seront leurs chemins sacrés si nous voulons éviter un massacre et de troubler la région encore plus. --------------------

Barthélémy acheva son discours avec une moue de doute. plus il pensait à la tâche qui lui avait été confiée, plus il se demandait s'il serait à la hauteur et si ses compagnons réussiraient à passer outre leurs différences pour coopérer. Soudain, une dizaines de secondes après que le bûcheron se fut tu, Procacily releva les yeux vers le reste du groupe.

Procacily

-Les amis, veuillez m'excuser, je viens de réaliser qu'une tâche de la plus haute importance m'attends. Je ne pense pas revenir avant la nuit et il est même possible que je ne rentre pas avant l'aube. Je suis sincèrement désolé. -------------------- Procacily est parfois très timide et renfermé. Mais si vous faites un effort pour être son ami ou que vous le confrontez à une difficulté, il peut très bien changer.

Sur ces mots, il sortit en courant presque dans la rue sans laisser le temps à un seul de ses compagnons d'émettre une objection ou de lui poser une question.

18h20

Selora était exténuée et affamée quand enfin le gué qu'elle cherchait se montra. Toutefois, sa marche n'avait pas été vaine, loin de là, car autour du fleuve, une quarantaine de tentes argent et brunes formait un cercle. Le soleil était maintenant bas dans le ciel et la nuit ne tarderait pas à arriver. Un feu brûlait au centre des cercles de tentes et trois ou quatre hommes à cheval patrouillaient le long du camp et des berges au cas où un ennemi inattendu souhaiterait livrer bataille. Lorsqu'ils la virent approcher, deux d'entre eux, de jeunes hommes qui allaient le torse nus et portaient une barbe blonde et tressée quoique bien trop courte pour faire l'honneur d'un nain, s'approchèrent d'elle, lance dressée pour savoir ce qu'elle leur voulait.

-Holà, naine. Tu es bien loin de la demeure des tiens semble-t-il. Qu'est ce qui amène tes pas vers les terres des fils d'Uthgard? Sache qu'en des temps encore proche, notre seigneur a fait exécuté des hommes pour guère plus que cela.

Seizième jour d'Eleinte
2h00

En effet, Procacily n'avait pas reparu lorsque l'aubergiste était venu servir les repas, pas plus que quand, les uns après les autres, les compagnons étaient partis pour leurs chambres personnelles. Chaque chambre était meublée simplement: une chaise, une table, un lit et une armoire plus une bassine pour ceux qui voulaient aller à la salle d'eau pour faire un brin de toilette. Qui plus est, chaque chambre fermait à clé. C'était donc dans un luxe relatif, mais énorme comparé ce qui les attendait sans doute pour les jours suivants, que chacun s'apprêta pour la nuit.

Toutefois, bien avant l'aube, tous furent réveillés par des cris et des hurlements. Les chambres d'Elode, Vëla et Volan donnaient sur la rue et ils pouvaient voir qu'à deux ou trois rues de l'auberge un bâtiment semblait être en flamme. Celles de Brahm et Zelkior donnaient elle sur le jardin et des créatures assez difficiles à identifier dans l'obscurité étaient visiblement en train de maltraiter des gens qui hurlaient.

Après que Barthélémy ait parlé et quand tout le monde se sépara, Volan alla poser son trident dans sa chambre mais vérifia qu'il avait bien son épée courte à sa ceinture et sa dague coup-de-poing dans sa botte droite puis redescendit pour sortir dans les rues et terminer de visiter la ville, capuchon sur la tête. Sans même vraiment s'en rendre compte, il avait reprit le chemin de l'orphelinat et passa le reste de son après midi à jouer avec les enfants, leur raconter des légendes, des histoires héroïques et des histoires sur son pays d'enfance, le Calisham. Il repartit sur les coups des dix neuf heures et prit tout son temps pour rentrer, préférant être un peu seul tant que cela lui était possible. Il savait que pendant la semaine qui allait suivre, il n'allait pas avoir beaucoup de temps à lui, aucune vie privée ni aucune intimité. Il n'était pas du genre pudique mais aimait parfois se laver en étant seul, ou se retrouver seul avec ses pensées.

Quand il entra de nouveau dans l'auberge, il monta directement dans sa chambre et prit un bon bain pour se prélasser et être propre avant de partir pour une aventure dont il ignorait tous les risques, ne pouvant que les imaginer. Une fois propre et briqué comme un sou neuf, il sortit de sa chambre et faillit aller frapper à celle de Vëla, mais il se retint et descendit seul dans la salle commune, commanda un repas. Celui-ci n'était pas un monstre de la gastronomie mais il s'en contentait parfaitement et à la fin du repas, il alla directement se coucher.

Une fois de plus, sa nuit ne fut pas de tout repos. Il revoyait sans cesse ses peurs dans de violents cauchemars et il se réveilla plus d'une fois pendant son sommeil, y sombrant très vite de nouveau pour se battre encore une fois contre ses songes. Mais cette fois-ci, ses rêves étaient adoucis par la présence de deux femmes, sa mère, et une autre dont il n'arrivait pas à reconnaître les traits ni retrouver le nom. Malheureusement pour lui, le doux rêve dans lequel il était fut brutalement interrompu par une série de hurlements et de cris qui le tirèrent de son confortable lit. Il s'habilla de pied en cape, mit sa côte de maille et sortit en arme pour aller sur le lieu de l'incendie et commença à faire la chaine avec les gens présents pour les aider à combattre les flammes. Mais se que voulait véritablement savoir le semi-fiélon était se qui avait provoqué le départ de feu et quel était le bâtiment qui brûlait. De plus, son instinct lui disait de se méfier et de bien faire attention à tout se qui se passait autour de lui.

¤ ¤

Bizarrement, les paroles de Barthélémy firent que tout le monde se sépara, Procacily partit et il vit Volan sortir dans les rues, surement avant que la nuit tombe et pour rester seul. Vëla n'avait pas encore bougée et Zelkior non plus. Il profita du départ des deux hommes pour a son tour, monter dans sa chambre.

Arrivé sur le palier, il ouvrit sa chambre et y pénétra sans la refermée de sorte à rester en contact avec l'extérieur de sa chambre, au cas où.

Il déposa Blood Axe sur la table, apporta la chaise et se mit a a polir quand son ventre se mit a gargouiller.

Il posa Blood Axe, sorti et ferma sa porte a clé, il se ravisa et aller rechercher sa hache, il l'accrocha derrière son dos. Il ferma soigneusement sa porte et mis la clé dans son sac.

Le repas avait été préparer par l'aubergiste et il était délicieux, l'orque n'en laissa pas une miette !Il essuya sa bouche d'un revers de manche et apporta la vaisselle sale sur le comptoir remerciant l'aubergiste et le complimentant sur le repas.

Il épousseta sa chemise et remonta dans sa chambre prendre un bain. Il se lava et en entrant dans sa chambre, il était dans le noir complet, la nuit était tombé, plus noire que le manteau de la faucheuse. Cette nuit, il avait le sentiment qu'il ne dormirais pas, il retira sa chemise pour dormir et s'allongea sur le lit.Il pensa a l'aventure, enfin, la quête allait commencer, Volan , Vëla et l'inconnu.

Il essaya de fermer les yeux ,et alors qu'il arrivait a s'endormir, des cris épouvantables le réveillèrent, il se leva, regarda a la fenêtre et aperçu des formes noires voletant dans la nuit noire.

¤Des lycanthropes ? Je n'espère pas ! Me frotter a ces bêtes la je ne voulais pas !¤

Il enfila sa chemise et son manteau à capuchon et attrapa son sac et Blood Axe. Il frappa a la porte de Volan, mais celui ci avait deja quitter l'auberge, il frappa a celle de Vëla mais elle ne répondit pas, il cria juste :

-Dehors retrouve Volan et Moi ! A tout a l'heure !

Il descendit les escaliers et courut jusqu'à la porte de l'auberge, il courut et s'arrêta dans les rues, une fumée dépassait des bâtiments, des flammes surgissaient des toits, il suivit les cris et découvrit un bâtiment en flamme et las-bas, un capuchon sur la tête, Volan.

-Volan, avec moi reste. Les lycanthropes je pensent qu'ils sont, a deux plus fort nous serons !

Il resta près de lui aux aguets.

orsque le moine rouvrit les yeux le soleil venait à peine de se coucher, laissant place à l’obscurité. Le voyage jusqu’à Quaervar l’avait fatigué plus que ce qu’il ne pensait et à peine s’était-il allongé qu’il avait sombré dans un sommeil profond. Après une brève toilette, le moine réajusta sa robe. Laissant ses longs cheveux libres parcourir son dos, zelkior défit délicatement le bandage qui lui ceinturait son cou, laissant à l’air libre un disque noir à bord pourpre tatoué sur sa nuque. S’approchant de la fenêtre il laissa son regard parcourir le paysage plongé dans les ténèbres qu’il aimait tant.
-(commun des profondeurs) veuillez excuser votre serviteur, Oh ! Puissante déesse. Mais je me dois de garder cela secret. Un sourire glacial se dessina sur son visage. Ou du moins pour l’instant.

Tournant les talons, il s’assura que la porte de sa chambre fut bien fermée. Sortant de son havresac cinq bougies en parties consumées, ils les disposèrent à même le sol, formant un pentacle dont quatre des extrémités représentaient les éléments majeurs et la dernière bougie placée en face de lui, fermant le pentacle, représentant l’esprit. Assi en tailleur au centre de ce pentacle, il les alluma l’une à la suite de l’autre, suivant l’ordre naturel des choses. La pièce baignait maintenant dans une lueur orangée. Laissant son regard parcourir la chambre, les ombres dansèrent sur les murs se livrant à un bal frénétique. Les mains sur les genoux, il ferma lentement ses yeux. Laissant quelques temps libre cour à sa respiration, le rythme incessant et régulier de son cœur se fit de plus en plus perceptible. Calquant sa respiration sur le rythme de son cœur, il laissa ses paumons emplir et expulser l'air. Au bout d’un temps qu’il ne pouvait définir, tout ses sens se mélangèrent. La chaleur des flammes, les quelques bruits des habitués du cerf siffleur disparurent. Zelkior venait d’ouvrir les portes de son esprit.

Rouvrant les yeux, le moine se trouvait à présent plongé dans l’obscurité la plus total. Les bougies totalement consumées, les yeux du moine s’habituèrent lentement aux ténèbres l’environnants. Sortant de sa méditation, des hurlements et de multiples cries parvinrent à ses oreilles. Se levant lentement, il réajusta sa robe. Ajustant celle-ci à l’aide d’une longue écharpe noire qu’il entoura autour de sa taille, le moine se dirigea vers la fenêtre de sa chambre. Les bras croisés, l’Illuskien se tenait dos au mur, le visage tourné vers l’ouverture de sa chambre. Tentant de percer l’obscurité, il pouvait seulement percevoir des créatures qu’il ne pouvait identifier clairement, se déchainer sur ce qui semblaient être les habitants de ces lieux.
¤ Les barbares et les bandits qui hantent ces bois, n’ont aucun intérêt à engendrer un tel massacre. A en croire les habitants, il y a de forte chance pour que ce soit ces foutus lycanthropes. Manquait plus qu’eux. A en croire les bruits et les lueurs, ces créatures ont du mettre le feu quelques parts.¤

Un long soupir sortit de ses lèvres, marquant un agacement croissant. Tournant le dos au mur, il prit ses affaires et sortit de sa chambre. Sortant un bandage de son sac, il s'afera à s'entourer le cou afin de dissimuler son appartenance à sa deesse sombre. Se retrouvant dans le couloir, deux chambres étaient ouvertes celle de Volan et du demi orque qui semblaient déjà partis. Se tournant vers les chambres de Vëla et d’Elode toujours fermés, zelkior interpella les deux femmes en cognant à leurs portes. Elevant la voix il prit la parole :
-(commun) Mesdames ! Sortez vite. Quaervar est en train de se faire attaquer. Les gens se font massacrés par des créatures que je n’ai put identifier. Pour ma part il y a de forte chance que ce soit des lycanthropes. Brahm et Volan sont déjà partis, mais nous devons éviter le plus possible de nous disperser.

Et vlan! Les paroles corrosives de vérité de l'itinérant eurent un effet oxydant pour l'orgueil de l'exaltée. Elle allait lui répondre avec une fougue toute Rashéminienne quand, au même moment, les faveurs de Torm lui prouvèrent qu'elle faisait une folle d'elle en plus de ne pas démontrer la valeur de ses vertus. Une chaleur montante fut abaissée par les susurrements d'un Volan, qui fussent à cet instant, un délice d'un choix inévitable.

Les bras se décroisèrent puis regarda Larmediable avec encore plus de vision qu'elle ne l'avait fait auparavant. Rares était ceux qui avaient su la pondérer dans sa montée de lait et lui, là tout bonnement, le fit avec une habileté presque déconcertante.

Elle eut honte de la fraction de seconde que son regard fondit en celui de Dante. Les rougeurs apparentes ne purent être cachées et son malaise s'exclama dans les excuses qu'elle tentait de faire à l'ensemble des présents et plus particulièrement, au Zelkior itinérant. Elle n'oublia pas de saluer la jeune fille auprès d'elle et le rouquin, nouvellement pressé de partir.

La suite fut pour elle une sorte d'épreuve intérieure. Ne s'attardant point dans l'auberge, elle faillit partir elle aussi avec Volan, elle en avait besoin soudainement et dû se fouetter l'esprit pour aller prendre l'air seule, pour réfléchir aux propos de Barthélémy, au sujet de leurs mission.

Cela fut d'une courte durée, car elle ne pouvait pas ne pas aller partager tout ceci avec Abby. Cela lui fit un grand bien et elle en profita pour prier son dieu adorable, son dieu de justice, son dieu d'Amour, son dieu... Qui en cette journée étrange et tortueuse en émotions, ne lui avait pas trop fait honneur. Torm n'était pas un dieu de pardon et la paladin le savait que trop bien, il lui faudrait redoubler de foi et se montrer à la hauteur des attentes de son supérieur divin.

La jeune fille se séparait de son destrier avec un certain regret, tous deux avaient voyagé depuis les terres de la horde ensemble, sans jamais se quitter. Les douces paroles qu'elle lui dit avant de quitter, lui fit penser soudain à Volan. Chassant cela de son esprit, elle quitta l'écurie puis alla de suite dans sa chambre pour faire sa toilette, nettoyer ses vêtements et polir son armure, ainsi que la lame d'Ô.

Elle s'endormit enroulée d'un sentiment nouveau, en regardant par les carreaux de verre brouillé, les étoiles éclatantes et troubles.

Les coups puissants de Brahm à sa porte la sortit prestement de son douillet lit pour s'habiller en trombe, mettre son armure avant de bien fixer Ô à sa ceinture. Assit sur le lit pour mettre ses bottes hautes elle entendit la voix de Zelkior qui en appelait à leur aide. Se pressant doublement elle sortir le plus vite possible. La vision qu'elle eut au travers des carreaux démontrait qu'une aide ne serait pas de trop.

À sa sortie, la Paladin voulut se rendre directement auprès de Volan et du bon Brahm Coeur Tonnerre (elle comprenait mieux maintenant le nom qu'il portait). Mais la porte de la jeune fille Elode, était encore fermé et si attaque de Lycanthrope il y avait, valait mieux l'attendre pour former un groupuscule que de la laisser seul. Sa pensée se tournait brusquement sur Abby.

- Il me faut aller voir Abby!-

Qu'elle dit à haute voix en regardant Zelkior. Elle n'attendit pas la jeune fille et se dirigeas directement vers l'écurie, son épée Ô à la main droite.

L'aube se levait sur une catastrophe, un autre jour d'épreuves commençait.

Elode était très contente en rentrant dans sa chambre, elle avait réussi a éviter de répondre aux questions de l’orque, et cela, par deux fois, sans avoir eut a intervenir, la chance avait été de son coté, elle n’avait point envie de comté sa jeunesse a tous ces inconnus.

Elle avait passé son temps à l’auberge à examiner les autres membres du groupe. Il semblait y avoir quelque chose entre la guerrière et le dénommer Volan, il la fixait beaucoup trop souvent, et elle pouvait rougir certaines de ses paroles, une idylle naissante ?

Elle fut ravie de revoir Zelkior, toujours poli et courtois, mais la suite fut fort surprenante.

La guerrière avait un tempérament de feu qu’elle maîtrisait avec difficulté, et zelkior maniait trop bien les mots, il ne pouvait être un simple itinérant, ses bonnes manières, sa façon de retourner en quelques mots une situation difficile tout en gardant son calme et m’étant l’adversaire en difficulté.
Il était évident qu’il avait une grande éducation, mais dans ce cas pourquoi ce choix de vie ? Était-il un prince déchu ou en quête ? Un mage ou un ensorceleur, cachant ses pouvoirs ? L’absence d’arme pouvait expliquer cela, mais dans ce cas pourquoi le cacher, il n’y avait pas de honte à cela, étrange. C’était peut être un bon parti, mais peut être pas, il fallait continuer a observé.
Ce qui était sur, c’est que la guerrière n’avait aucune confiance en lui, et qu’aucun membre de l’assemblé ne lui avait parlé d’une précédente expédition, elle devait trouver un moment pour demander des informations à Procacily.

La soirée se terminant, elle échappa aux questions de l’orque, aussi gentil soit-il, il était têtu, en quoi son enfance pouvait-elle lui être d’un quelconque intérêt ? Lui aussi serait à surveiller.

En entrant dans sa chambre, elle fit comme toujours dans une chambre inconnue, du déménagement. Elle déplaçât a bien grande peine son lit, qu’elle mit devant la porte, la tête a l’opposé, cela lui permettait de ne pas être surprise en cas d’infraction. Elle ôta ses vêtements et se coucha. Elle ne trouva pas le sommeil, se repassant les images de la journée. En pleine nuit des cris a l’extérieur la firent sursauté, elle se leva brutalement et se dirigeât vers la fenêtre, le feu, il y avait le feu en face, elle se précipita vers ses habits que enfila prestement et retourna a la fenêtre, des personnes en agressaient d’autre dans la pénombre, une attaque ? Mais par qui ? sans vraiment réfléchir elle ouvrit sa fenêtre malgré les appels dans le couloir, saisi sa baguette de projectile magique dans son sac et lorsqu’un agresseur fut a bonne distance de tir, elle tira.

Les yeux du moine se posèrent sur le dos maquillé d’acier de la jeune guerrière. Un léger rictus d’amusement se dessina sur les lèvres de l’Illuskien à la vue de toute cette masse de métal bougeant.
¤ Les gens de la surface sont si amusants avec leur attirail d’acier. On pourrait l’entendre arriver à des lieux. ¤
Gardant un œil sur la porte de la jeune magicienne, zelkior resta quelques secondes à attendre une réponse qui ne viendrait pas. Accoudé contre le mur du couloir, le moine resta les bras croisés sur la poitrine, songeur quant à la décision à prendre. Un long soupir de mécontentement sorti de ses lèvres.
¤ Je n’ai que faire de tout ces évènements, ce village peu brûler et ces villageois massacrés, tout ceci n’est pas mon problème. Si ils sont trop faibles pour résister alors que ces paysans périssent, ils n’ont alors, tout simplement pas leur place en ces lieux.¤

Tournant le dos au couloir, le moine rebroussa chemin en direction de sa chambre. Toujours plongé dans le noir, le départ d’incendie éclairant le ciel, projetait dans la chambre de faibles lueurs. Retournant proche de la fenêtre, l’Illuskien semblait de marbre face à toute cette agitation. D’un geste las, il attacha ses cheveux à l’aide du même tissu pourpre qu’il se servait habituellement.
¤ A en croire les lueurs dans le ciel, ils n’ont toujours pas éteint l’incendie. ¤
Ces yeux pâles se portèrent pourtant vers les jardins. Ces créatures l’intriguaient.
¤ Des lycanthropes … si ce sont bien eux, il serait intéressant de rentrer en contact avec eux, ils feront certainement des alliés de poids. Cependant à en croire les dires de certain, ils seront très difficile de les approcher et par la même occasion de les convaincre. ¤
Tournant les talons, zelkior sortit de sa chambre. Descendant les escaliers du cerf siffleur menant à la pièce commune, le moine franchit la porte de la taverne un sourire d’excitation aux lèvres.

Les yeux du moine pouvaient maintenant, clairement discerner les flammes qui faisaient rages dans Quaervarr. N’en n’ayant cure, l’Illuskien s’aventura hors de la route principal. Se fondant maintenant dans les ombres que lui procurait la nuit, il avançait doucement en essayant de dissimuler les moindres indices sonores pouvant trahir sa présence. Zelkior le savait, il n’avait pas le droit à la moindre erreur.

Zelkior va en direction du jardin en tentant de se dissimuler sa présence dans les ombres.
Test de déplacement silencieux + discrétion

Seizième jour d'Eleinte
2h00

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Round 0:
Volan essaye de canaliser les foules: 5(Dé) + 2(CHA) = Echec
Brahm essaye aussi: 2(Dé) + 1 (CHA) = Echec
Volan essaye de voir l'adversaire qui approche: 3(Dé) contre DD 21 = Echec
Brahm aussi: 12(Dé) + 1(SAG) = Echec
Elode aussi: 15(Dé) =Echec

Round 1:
Créature attaque Brahm: 14(Dé) + 5 contre CA: 8(Dé) + 3(Armure) = Réussite
Dégâts: 1(Dé)
Brahm a 14 points de vie

Round 2:

Initiative:
Brahm: 21
Créature: 17
Elode: 8
Volan: 7

Brahm et Volan, ne voyant aucun ennemi nulle part, décidèrent que le plus urgent était de trouver un moyen d'éteindre l'incendie. Dans les rues, des dizaines de villageois couraient en hurlant s'enquérant en vain de la santé de leurs familles, de leurs amis. Un vent de panique absolue régnait sur la cité. Volan et Brahm, malgré des efforts indéniables, ne réussirent pas à faire retrouver leur calme aux villageois ni même à les convaincre de les laisser passer.

Toutefois, d'autres réussirent. Une créature étrange pleine de dents et d'épines marchant sur quatre pattes s'approchait de Brahm et Volan. Sur son passage les villageois fuyaient ce qui offrait plus de place aux deux aventuriers-pompiers. Toutefois, ni Brahm ni Volan ni Elode qui était maintenant postée à sa fenêtre pour tirer à l'aide de sa baguette sur les ennemis éventuels ne virent arriver cette créature immonde.

Toutefois, la créature continua sa progression rapide et Brahm n'eut pas le choix de s'apercevoir de sa présence. Un morceau, certes très petit de son pantalon partit avec un boit de sa peau dans la gueule de la créature. Cependant, aucun des autres ne l'avait encore remarquée.

Dans l'écurie

Vëla n'avait pas les mêmes priorités que ses compagnons. La première chose qu'elle fit en quittant sa chambre fut de courir vers l'écurie pour voir comment allait Abby. La porte se trouvait dans la rue dans laquelle Brahm et Volan essayaient de se frayer un chemin mais la paladin ne put les apercevoir au milieu de la foule.

L'écurie était, heureusement, épargnée par l'incendie et l'agitation extérieure. Les chevaux étaient chacun à sa place calmes, inconscients du danger qui les entouraient. Visiblement, aucun monstre n'était venu par ici et les chevaux n'étaient pas ceux qui avaient le plus besoin d'aide.

Jardin de l'auberge

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Zelkior essaye de se déplacer sans bruits: 17(Dé) + 7(Comp)
Zelkior essaye de rester dans l'ombre: 4(Dé) + 7(Comp)
Zelkior essaye de comprendre ce qu'il voit: 11(Dé) + 3(SAG)

Les monstres intéressaient plus Zelkior que le feu et il fut donc le seul à se diriger vers les personnes attaquées, sans le moindre souhait de les aider, ceci dit. Il essaya de rester, autant que cela se pouvait, silencieux et discret collé contre la haie qui séparait le jardin de la rue. A première vue, les créatures ne le remarquèrent pas.

Il ne fallut pas longtemps à Zelkior pour comprendre que ces créatures n'étaient pas des lycanthropes. En réalité, c'étaient des hobgobelins qui ressemblaient à leurs cousins mais étaient largement plus fort et impressionnant. Trois de ces créatures tenaient au bout de leurs lances deux villageois effrayés qui hurlaient et pleuraient. Ils parlaient dans une langue gutturale que Zelkior ne pouvait ni reconnaitre ni comprendre. Il était impossible au moine, même de comprendre si ils discutaient de comment ils allaient torturer leurs victimes ou s'ils se disputaient pour une raison quelconque. Un quatrième qui semblait physiquement plus puissant arriva quelques secondes plus tard du portail du jardin qui vint rejoindre les autres. Il parla quelques secondes, écouta la réponse de l'un de ses compagnons et leur répondit à son tour. Puis deux des hobgobelins plantèrent leurs lances dans les poitrines des villageois et suivirent le quatrième vers la rue.