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Les bois de la Bête, Première étape
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Maître de l'Art
Chambre 31
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Quinzième jour d'Eleinte 11h00 Quaervar Taverne du "Cerf siffleur"
Sans perdre toute leur patience, Vëla et Brahm attendaient l'arrivée du magicien inconnu en commençant à discuter. Le paladin avait accepté de considérer le demi-orque comme n'importe quel inconnu d'une race à meilleure réputation après un premier échange un peu sec. De son côté, Brahm faisait lui aussi des efforts pour se montrer aussi civilisé que possible pour lutter contre l'a priori négatif qu'avaient la plupart des gens à son encontre.
Toujours est-il que si tous les deux parvenaient à cohabiter et pouvaient même espérer s'entendre dans le futur, les autres personnes présentes dans la pièce les regardaient avec un regard tout autre. Rares étaient ceux, pour ne pas dire que c'était le cas d'aucun, qui n'avaient pas perdu un ami ou un membre de leur famille dans une attaque perpétrée par les bandes orques des montagnes environnantes et tous gardaient en mémoire les histoires les concernant car ceux qui avaient eu l'occasion d'en rencontrer véritablement n'étaient pour la plupart plus de ce monde pour aller boire un verre au "Cerf siffleur". Pour les habitants de Quaervar, Brahm était un orque, car il ne pouvaient même pas imaginé l'existence de métis entre les humains et les orques et, s'ils l'avaient pu, les auraient considérés comme de la même engeance, et Vëla était au mieux une personne imprudente qui ne réalisait pas qu'elle s'adressait à une monstruosité et au pire un complice de cette chose.
Malgré tout, en humains civilisés, ils acceptaient leur présence dans la taverne dans la mesure où ils n'avaient, à la connaissance des villageois, encore commis aucun crime répréhensible. Mais personne ne doutait que cela finirait par arriver et tous gardaient de quoi se défendre sous la main, au cas où. Le mouvement de Brahm vers la comptoir fut surveillé par de multiples coups d'œil mais personne n'estima que l'heure du crime était venue. Le tenancier, prudemment, choisit de noter les consommations de la table qu'occupaient les deux étrangers pour demander à l'humaine de payer lors de leur départ, ce qui était inhabituel mais sans doute plus sûr.
Pendant son retour, le demi-orque n'identifia personne comme étant effectivement le magicien mais il était tout aussi vrai qu'il ne savait pas vraiment à quoi devait ressembler cette personne. La grande majorité des personne étaient des humains mâles dont le teint déjà halé en ce début de période estival devait signifier qu'ils passaient plus de temps en extérieur qu'en intérieur. Brahm finit par se rasseoir à la table qu'il venait de quitter.
Un homme plutôt grand et musclé mais avec une légère tendance à l'embonpoint entra dans la pièce. Son visage ridé et portant, en certains endroits, des cicatrices montrait qu'il n'était plus de toute première jeunesse mais il dégageait une certaine assurance et une certaine solidité. Prenant un tabouret à l'une des tables voisines de celle qu'occupaient les deux étrangers, tables vides si ce n'était quelques humains à peine adultes qui cherchaient à montrer ainsi leur bravoure, il vint s'asseoir à la table et dès que son arrière-train eu touché le bois de son siège il dit:
-Bonjour, mon nom est Barthélémy. Je supposes que c'est vous que je dois rencontrer.
Dehors, Selora avait décidée de ne pas se montrer trop patiente et, tout en restant à proximité de l'endroit où l'avait laissée le semi-homme, elle cherchait où elle pourrait rencontrer un nain. Le moins qu'elle pouvait dire était que, si les maisons semblaient pour la plupart être faite de pierre, les nains ne semblaient pas être légions dans le village. De très nombreux humains circulaient des haches ou d'autres outils sur l'épaule et quelques elfes, l'air moins affairés mais la plupart portant le même genre d'habit paysans mais les nains étaient très rares. Toutefois, à la suite d'un homme qui semblait déjà assez âgé, un nain s'approcha de la taverne du "Cerf siffleur" dans une charrette qu'il guida vers les écuries du bâtiment pendant que l'humain entrait.
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Aventurier DCD
Aucune chambre
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Après que Brahm se fut assis, il discuta un peu avec la paladin et remarqua quelques regards de travers que certaines personnes assises au contoir lui lançaient, intrigué, il scruta les horizons et constata que beaucoup de personne le regardaient bizarrement malgré cela, il n'en fit rien et replongea plutôt son activité sur la discution avec la Paladin jusqu'à l'arrivée du mage.
Au nom de Barthélémy, il regarda Vela qui restait, a son impression, impassible. Lorsque le mage eu fini il répondit a sa question.
-Oui maitre Barthélémy nous sommes ces deux personnes.
Attendant quelques instant et constatant que personne ne prenait la parole , il dit sur le ton le plus civilisé qu'il pu et avec son sourire le moins répugnant :
-Me présenter je vais, Brahm Cœur-Tonnerre, a votre service, et voici une amie, Vela la paladin , mais rien je ne dirais sur elle pour la bonne raison que pas beaucoup je la connait et que ce que sur elle vous devez savoir elle vous le dira. Pour en revenir au fait,entendu parler de votre propositions j'ai et, cela me plait bien. Si de moi vous vous voulez toujours , alors votre homme je suis.
Et après ce petit discours, il se leva, regarda le mage et s'exclama :
-J'accepte !
Le silence se fit...Brahm regarda la Taverne et ses habitants et, constata qu'il avait peut-être crier trop fort...
¤ Crier trop fort j'ai ?? ¤
Il se posa des questions et finalement il se rassit et se fit le plus petit possible, malgré sa taille de colosse. Il se tourna vers Vela et Barthélémy et chuchota a leur intention ces quelque mots :
-Désolé je suis...
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Soeur-Ours
Chambre 36
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Pas à redire, ce phénomène de Brahm Cœur-Tonnerre, épatait. La paladin avait, durant la petite promenade de Brahm dans la taverne, surveillé les réactions des villageois présents. Ils montraient de la réticence à le tolérer et c'était selon elle, compréhensible, suite aux attaques incessantes qu'ils avaient dû éprouver les années passées. ° Encore bon qu'ils le tolèrent ici!° Qu'elle se dit en pensant à Torm. ° Le pauvre, il sera prit avec ça toute sa vie durant, cela le grandira... Cette vie, s'il le veut, pourrait devenir un jardin de bonheur pour lui, s'il découvre l'épreuve...° ...Qu'elle rêvassait en elle, puis: ° Torm, donne moi la force de lui permettre! °
La suite fut pour l'exaltée de Torm une rencontre formidable. Le repas lui fit un grand bien, elle n'aurait put y croire et s'excusa auprès de Torm d'une prière de gratitude silencieuse, pour son manque de jugement précédent. Quelques échanges d'usage entre elle et Brahm puis vint le mage Barthélémy, comme ça, tout comme s'il les connaissait depuis longtemps, elle n'y fut pas surprise, les mages étaient très perspicaces.
Vëla, depuis longtemps, n'avait pas ri. La présentation du demi-orque, au début, la fit glousser, par la suite elle se mit à rire pour finalement, se rendre compte que Brahm avait de l'honneur. Son rire s'apaisa pour devenir un simple sourire radieux devant cet être toujours aussi surprenant. Elle ne c'était pas trompée, il avait du coeur et ce coeur pouvait s'illuminer par sa propre volonté! Elle en fut heureuse.
Après l'excuse du demi-orque auprès d'elle-même et du mage, la paladin mit sa main droite sur l'épaule fortement musclée de Brahm et le remercia de sa présentation, toujours arborant son plus merveilleux sourire contagieux.
Elle se tourna vers Barthélémy, son regard croisa le sien et posément elle suivit de:
-Vëla, Vëla de Torm de l'Ordre du Corbeau, pour vous servir. La compagnie m'a envoyé ici vous rencontrer. La compagnie a été très vague, par contre, sur la nature de l'aide qu'il me faudrait vous apporter. Pouvez-vous m'éclairer sur ce?-
Elle utilisa bien entendu sa psychologie pour déceler la moindre information qui lui serait utile de savoir sur le mage, elle en connaissait assez d'eux pour savoir qu'ils oeuvraient souvent pour leurs propres comptes, mais n'était pas là, pour l'instant, son jugement. La paladin avait perçu dans le propos de Brahm, qu'il avait déjà fait une proposition à ce dernier, par quel moyen? Elle ne le savait pas, mais il avait du faire passer le message à plusieurs endroits et la compagnie en avait eu vent.
Elle écouterait avec soin et étude. Pour l'instant elle observait Barthélémy, pour y voir, s'il portait une broche, un bijoux, une broderie qui l'informerait sur son rang, sa guilde ou tout autres choses utiles à savoir. Sur le coup et sans équivoque, il avait roulé sa bosse dans le passé, son âge, sa robustesse et ses balafres lui avaient sculpté une prestance valable. Cette homme respirait le contrôle, et elle en était que plus heureuse.
Je suis la chevalière Solitaire, non pas par peur des humains mais par respect des humains, par respect du silence des humains, par respect de l'intégrité des humains. Je m'achemine jour après jour vers le temple de mon coeur et le soleil s'y trouve, s'y féconde la Rose qui se déploie Chevalier d'O. Je regarde la Source, je devient Source, je coule Source... Telle est ta répétition mantrique, chevalière Solitaire. Faire quelque chose à contre-coeur c'est faire quelque chose à contre courant; alors que être au coeur des Choses, c'est toujours être au courant. Fiche Vëla 1-Bénédiction*, Sacrifice divin, protection contre le mal*. 2-Éveil du péché*, Précision bénie*, Force du taureau*. 3-Soins modéré.
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Maître de l'Art
Chambre 31
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'humain se passa la main dans ses cheveux noirs parsemés de gris. Sa moue montrait qu'il ne savait trop quoi répondre. Il semblait essayer de réfléchir vite et bien et, avant de parler, il se gratta légèrement le menton.-Mademoiselle Vëla. Vous me posez une question difficile. Je ne suis pas le véritable commanditaire de cette expédition et je doutes que vous le rencontriez jamais en personne. Je ne suis donc moi-même pas certain de savoir ce qu'on attends de vous. Pendant qu'il parlait, il regardait la femme paladin droit dans les yeux sans ciller. Son visage était assez inexpressif mais semblait être figé. Il parlait sur un ton calme et lent. Dès qu'il eut dit cela, il se renfonça sur son siège se passa l'index de la main droite sous le nez et reprit tout aussi sérieux.-Toutefois, je dois pouvoir vous dire presque tout ce que je sais. Le commanditaire est le représentant d'une école de magie basée à Everlund. La mission qu'il m'a donné était de repérer, ce qui est fait, puis de couper du bois d'une essence spéciale, une variété de bois que l'on ne trouve que dans le Boislune si on en croit les légendes. Le problème est que la région où pousse ces arbres est dangereuse, plus encore que le reste de la forêt et que c'est pourquoi j'ai besoin de personnes pour me protéger et éventuellement parlementer avec ceux que nous pourrions rencontrer, même si je doutes que les uthgards ou les orques soient vraiment enclins à discuter. Il fit une nouvelle pause le temps de se repasser la main dans les cheveux et de se gratter le bout du nez. Son regard se perdait vers le plafond à sa droite tandis que son doigt faisait du va-et-vient au bout de son nez.-Outre vous, nous devrions avoir la compagnie d'au moins un émissaire de l'école de magie et de ses compagnons de voyage jusqu'ici. Nous partirons avec cinq chariot à bœuf pour ramener le bois. Mes bûcherons sont restés sur place dans une sorte de tanière inhabitée. Seul mon second, un nain, est aussi du voyage ainsi qu'un mercenaire recruté dans la région que je n'ai pas rencontré mais qui a rendez-vous ici aussi. Il devrait y avoir dans les chariots de quoi couper puis transporter les arbres ainsi que de quoi dormir quelques jours mais nous n'avons pas achetés de vivres. Tout le long de son discours, il se gratta la tête donnant les informations qu'il retrouvait dans le désordre de sa mémoire. Certain qu'il avait oublié des informations, il se tut quand même quand la porte s'ouvrit. Un homme au étrange venait d'entrer. Vu les regards qui se tournèrent vers lui, il devait être un étranger et donc sans doute un autre membre de leur troupe en formation.
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Soeur-Ours
Chambre 36
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Cet homme était humble, direct, franc et précis sur ce qu'il savait et doutait. Vëla l'admirait sur ces traits valeureux.
° Il lui faut de la protection, voilà mon travail... Mais il me semble apte à ce défendre seul ... Quoique?... Tout simplement pour du bois? Oui, mais sur un territoire occupé par les Uthgards et des orques!°
Elle sembla songeuse l'instant d'un moment futile et sa mémoire rassembla les souvenirs d'une lecture sur les Uthgards. L'interrogation que laissait voir le sourcil droit de la paladin ne pouvait être dissimulé plus longtemps. Elle se retint d'un questionnement, car elle aurait la réponse plus tard sans aucun doute, sinon elle demanderait sans équivoque.
Elle laissa le temps à Barthélémy de continuer et fut surprise, légèrement, qu'il n'ait pas pensé aux vivres, si précieuses lors d'un périple.
° Une raison qui m'est inconnue!° Songea la preux oiselle. Son attention se porta par la suite sur le regard de l'homme mûr. Il se portait sur la droite, signe qu'il cherchait dans ses souvenirs.
° L'âge a ses méandres avec le temps.°
Qu'elle se dit avec une certaine tristesse, pensant par le fait même à son paternel qui à certaine occasion perdait la mémoire... Bref, elle fut évasive le moment de cette pensée, car le regard du valeureux se porta presque aussitôt vers la porte de la taverne. Elle se tourna elle aussi et suite à cela elle regarda Brahm, pour simplement voir sa réaction. Banale vous direz, mais que voulez vous, elle est comme ça.
Le sourire s'estompa, pourquoi? Elle ne le savait pas, de toute façon elle ne pouvait, pour l'instant, le savoir. Elle garda par contre, sa droiture exemplaire.
La réaction des paysans de la taverne lui procura la certitude que l'homme qui entrait était, tout comme elle et Brahm, étranger de l'endroit.
Un soupire qu'elle ne put retenir sorti prestement. Elle allait s'excuser sottement, mais eut l'initiative de se retenir. Elle ne pouvait s'admirer pour cela et remercia Torm de cette bienveillance.
Une voix silencieuse lui ordonna de rester prudente et de voir à se que toutes les personnes qui accompagneraient Barthélémy soient justes, honnêtes, avec une bonne dose de bonté acceptable.
° Utopique! °
Qu'elle réalisa sur le moment. Son regard revint de suite sur Brahm, un regard songeur et empreint de doutes. Elle réussirait, elle se le devait et le devait à Torm.
Je suis la chevalière Solitaire, non pas par peur des humains mais par respect des humains, par respect du silence des humains, par respect de l'intégrité des humains. Je m'achemine jour après jour vers le temple de mon coeur et le soleil s'y trouve, s'y féconde la Rose qui se déploie Chevalier d'O. Je regarde la Source, je devient Source, je coule Source... Telle est ta répétition mantrique, chevalière Solitaire. Faire quelque chose à contre-coeur c'est faire quelque chose à contre courant; alors que être au coeur des Choses, c'est toujours être au courant. Fiche Vëla 1-Bénédiction*, Sacrifice divin, protection contre le mal*. 2-Éveil du péché*, Précision bénie*, Force du taureau*. 3-Soins modéré.
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Aventurier DCD
Aucune chambre
Aucune gemme
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Barthélemy était effectivement le mage que l'orque attendait impatiemment, il buvait chacune de ses paroles et constatait que son plan tenait bien debout.
¤Grom ! Pourquoi pour aller couper du bois s'intéresser a nous ? ¤
L'orque n'avait surement pas bu "toutes" les paroles du Mage ! Une région dangereuse infestée de créatures diverses en partit pour l'endroit choisi des orques et des uthgards !
Oui, tout son plan tenait bien debout et les bouts se liaient bien entre eux pour ne pas tomber mais, Brahm ,malgré une bêtise impressionnante ,remarqua que le mage avait oublier un point très important qui le choqua plus qu'autre chose en sachant qu'il avait un ventre qui devait contenir beaucoup beaucoup de nourriture pour être rassasier : la cargaison de charriots a bœufs ne contenait aucune nourriture !Des lits, a la rigueur il pouvait facilement s'en passer et dormir sur le sol, des bucherons , on peut couper les arbres avec une hache mais la nourriture enfin !
Brahm prit un air quelque peux offenser d'apprendre cela lorsque Barthélemy eu prononcer ces mots.
Il attendit que l'homme eu finit de sa gratta machinalement le menton et de se passer la main dans les cheveux pour étudier de plus prêt la situations d'escorte proposée...
¤Huumm...Uthgards....Orques et créatures toutes autres...Facilement je parle orque mais uthgards...dur....¤
Il regarda Vëla et lui chuchota a l'oreille
-Pourquoi avoir convoquer nous pour aller couper du bois ? Et pas de vivres il a ! Pour refuser, ses deux raisons il y a...
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Habitant des Royaumes
Chambre 26
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Son entrée dans la taverne n'était pas passée inaperçue comme il en avait eu l'envie. Ici, les gens ne semblait pas voir très souvent des étrangers et ne pouvaient s'empêcher de se retourner et de se mettre à discuter dès que l'un d'eux entrer dans l'auberge.
Volan n'était à Quaervar que depuis une semaine et se qu'il voyait l'étonnait beaucoup. Il ne pouvait imaginer la pauvreté d'un tel endroit. Pour lui, les maisons, les vêtements, les outils paraissaient horribles et d'un autre âge comparé à tout se qu'il avait pu voir au Calimshan. Sans vraiment s'en rendre compte, il n'arrêtait pas de comparer mais il se dit qu'il devait avoir affaire à un autre peuple, une autre culture, une autre histoire et surtout à un autre climat. Il décida donc de leur laisser une chance de lui montrer que ce n'étaient pas des arriérés ni des retardataires technologiques. De plus, lui-même avait du paraître bien étrange aux yeux des habitants, vêtu de vêtements calishites. Mais il avait tôt fait de résoudre ce problème en s'achetant une tenue de voyage complète et rabâttut sur sa tête, une large capuche très ample qui lui permettait de cacher ses cornes semblables à celles que portait une chèvre.
Une fois dans l'auberge, il alla s'assoir à une table assez éloigné du reste des conversations et s'assit lourdement. Il posa sur la table, dans sa longueur, un grand trident aux pointes couvertes de sang séché, qu'il caressait avec deux doigts. Puis il commanda une choppe de bière naine et commença à regarder autour de lui. Et se qu'il voyait ne le choquait pas beaucoup. Il n'y avait que des gens normaux, même si Volan n'avait jamais vu autant de demi-elfe qu'en arrivant ici et il comprenait pourquoi tous les gens lui disaient que les Marches d'argents étaient un pays étonnant et que l'on ne pouvait oublier, surtout quand on y allait pour la première fois. Malheureusement, en regardant tous les gens présents dans la salle commune de la taverne, il remarqua deux êtres humains assis avec un demi orc et sans sans rendre vraiment compte, posa sa main sur la hampe de son trident, prêt à l'utiliser en cas de problème.
-Ne t'inquiètes pas Volan. Ca ne peut pas être lui. Il est sencé être mort et même s'il ne l'est pas, pour quelle raison viendrait il te chercher dans cette région alors qu'il croit que tu es parti pour Chult. se chuchota t'il pour essayer de se calmer et de se contenir
Pour oublier se qu'il venait de voir et qui le mettait en colère, le guerrier tieffelin regarda de nouveau autour de lui pour tenter de trouver son employeur. engagé encore une fois comme garde de caravane, il avait hâte de travailler mais il n'avait jamais vu son futur patron et ne savait pas à quoi il ressemblait. Décidé donc à attiré le regard pour que celui-ci ailles vers lui, pris d'un doute, il retira sa capuche et montra à tous ceux qui le voulait, ses longs cheveux rouges sang et ses cornes. Il aurait également apprécié de leur montrer sa longue queue fourchue, mais celle ci pendant tranquillement derrière sa chaise.
Un homme ne se juge pas sur son apparence, mais sur ses choix et sur ses actes.Fiche de Volan Dante Réputation 5.5 Le Bien et le Mal n'existent pas, il n'y a que le Pouvoir et ceux qui sont trop faible pour le saisir !
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Soeur-Ours
Chambre 36
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En regardant Brahm avec doute, elle ne put manquer l'interrogation qu'affichaient les sourcils de ce dernier. La paladin resta dans son observation un moment et celui-ci se pencha vers elle pour lui faire part de son hésitation à son embauche. La raison que le demi-orque lui donna était la même qu'elle avait raisonné plus tôt. Un sourire s'afficha sur son mélancolique visage et regarda franc dans les yeux de Brahm en poursuivant aussi discrètement qu'il en avait mit un bon soin :
- Attendons patiemment la suite, je suis certaine que Barthélémy a songé aux vivres d'une façon ou d'une autre.- ° Du moins je l'espère, sinon!!! °
Songea la paladin, soucieuse.
Son attention se porta par la suite sur l'étranger qui venait de prendre place dans la taverne. Elle fouilla sur le coup la salle l'ayant perdu de vu un instant puis remarqua qu'il s'était assit à une table, non loin d'eux. Ce qui la stupéfia, fut le grand trident qu'il tenait d'une main forte. Elle avait rarement vu une arme comme celle-ci, qu'elle trouva tout simplement trop encombrante. ° Mais pour repousser un ennemi, il ne se fait pas mieux, j'imagine!° Se plaisait-elle à imaginer.
L'étude du comportement de l'étranger ne lui disait guère grand chose jusqu'alors, il était encapuchonné, se qu'elle trouva étrange pour une tenue de combat, car devait-il être un combattant pour manipuler une telle arme, mais sans aucun doute, cet homme avait choisi une tenue de voyage pour sûrement, être plus à l'aise.
La surprise fut de taille et la choqua presque sur le coup, lorsqu'elle entrevit les deux cornes de bouc sur le front du dit étranger. ° Quelle abomination! ° S'exclama mentalement la paladin prude de toute étrangeté.
L'exaltée de Torm reçu un coup de fouet sur le moment, un coup de fouet bien placé dans son orgueil, car elle en avait oublié les bons préceptes de ses vertus... Ne pas juger. Respirant par le nez et tentant de se calmer de cette vue horrible, elle se mit à étudier dans ses souvenirs puis trouva prestement une lecture qu'elle avait étudié, fut un temps non pas si reculé. Une lecture sur les Thieffelins. ° Ces engeances étaient des descendants lointains d’Humains et d’Extérieurs maléfiques, tels que des Démons (en général une Marilith ou un Succube), des Diables (comme les Érinyes, les Gélugons ou les Diantrefosses), des Tormantes, des Rakashasas ou même des serviteurs des divinités du Mal (certaines de ces créatures devant bien entendu recourir à la magie pour endosser un aspect qui leur permette de s’accoupler avec des Humains !).°
Sa pensée était maintenant fort loin, elle se situait au moment de la création de cet étranger. ° Comment est il né... Et pourquoi!? ° Chose qui ne la regardait en aucun point mais qui la tiraillait, par curiosité.
Elle regardait Barthélémy et sa réaction. Cet étranger, était-il l'émissaire tel que mentionné? Qu'elle devait se demander au vu de son interrogation affiché.
Je suis la chevalière Solitaire, non pas par peur des humains mais par respect des humains, par respect du silence des humains, par respect de l'intégrité des humains. Je m'achemine jour après jour vers le temple de mon coeur et le soleil s'y trouve, s'y féconde la Rose qui se déploie Chevalier d'O. Je regarde la Source, je devient Source, je coule Source... Telle est ta répétition mantrique, chevalière Solitaire. Faire quelque chose à contre-coeur c'est faire quelque chose à contre courant; alors que être au coeur des Choses, c'est toujours être au courant. Fiche Vëla 1-Bénédiction*, Sacrifice divin, protection contre le mal*. 2-Éveil du péché*, Précision bénie*, Force du taureau*. 3-Soins modéré.
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Maître de l'Art
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Quinzième jour d'Eleinte 11h00 Quaervar Taverne du "Cerf siffleur"
Si l'entrée d'un homme inconnu portant une capuche et armé d'un trident était suffisante pour alimenter les ragots et les potins qui allaient se raconter dans Quaervar pendant plusieurs dizaines, la vision du visage de cet homme était du genre à faire plus que marquer les esprits. En une fraction de seconde, les regards curieux qui s'étaient posés sur Volan se détournèrent et la totalité des occupants de l'auberge choisit soit de faire comme si il n'existait pas soit de sortir du bâtiment. Comme l'aubergiste ne pouvait décemment faire ni l'un ni l'autre, il décida de se comporter avec le tieffelin comme avec n'importe quel autre client sans pouvoir se départir d'une crainte aigüe. Il remplit une choppe de sa meilleure bière naine, se félicitant intérieurement d'avoir renouvelé son stock récemment à Lunargent, se décidant à en mettre un maximum afin d'éviter que l'étranger ne s'énerve, ce qui semblait être un danger non négligeable. Il posa la choppe sur la table et, prenant son courage à deux mains, bomba le torse en disant:
-Cela fera 5 pièces de cuivre, monsieur.
Non loin de là, maître Barthélémy avait cessé de s'intéresser à l'étranger n'étant pas certain qu'il soit l'homme qu'il attendait. Le commanditaire de cet étrange mission ne lui avait donné aucune information sur l'identité du dernier compagnon mais lui avait dit que des choses étranges pouvaient arriver dans la région très bientôt et cette arrivée pouvait n'être qu'un signe avant coureur de ce bouleversement. Il décida tout de même de parler à voix haute, se disant que si l'étranger était bien celui qu'il attendait il comprendrait qu'il ne pouvait pas y avoir deux départs de convois à escorter le même jour et que si ce n'était pas lui il ne prenait pas beaucoup de risque en révélant le peu d'informations qu'il savait.
Comme il avait été un peu perdu dans ses pensées, il lui fallu quelques instants pour réaliser que le demi-orc lui parlait et encore un peu plus pour comprendre la teneur des questions. Convaincu que c'étaient des questions auxquelles il pouvait répondre aisément, il se mit donc à parler à voix haute, d'un ton neutre autant que possible.
-Je ne sais pas quels ont été les critères de sélection qui vous ont rassemblés. Tout ce que je sais, c'est que une association de magiciens a loué mes services ainsi que les votre et je supposes qu'ils ont leurs raisons d'agir ainsi et de vous avoir choisis vous. J'ignore tout de vous et de ces raisons. Je suis vieux et un peu fou, vu les risques que nous allons prendre, et j'ai besoin de personnes pour me protéger. Vous êtes jeunes et courageux et capables de me protéger, c'est tout ce que j'ai besoin de savoir. Pour le moment, en tout cas.
Pour ce qui est de la nourriture, si j'ai dit que nous n'en avions pas encore c'est parce que c'est précisément le cas. Je ne sais rien des termes des accords que vous ou ceux qui vous envoie avez passés avec celui qui nous emploient tous mais pour ma part, il est stipulé que je dois fournir de la nourriture seulement à mes bûcherons et je supposes donc que vous êtes censés vous procurer la votre par vous même. J'irai donc acheter ce dont j'aurai besoin dès la fin de notre entrevue. Toutefois, je n'aime pas vraiment le goût des aliments secs qui sont les seuls à pouvoir se conserver le temps de notre expédition et le Boislune est une forêt où il n'est pas rare de croiser un animal sauvage et où par conséquent, la chasse est un bon moyen de trouver de la nourriture. En plus, en cette saison, il est possible de trouver des baies et des champignons, même si cela l'est encore plus plus tard dans l'année. Les rations ne sont donc qu'un complément pour les jours de déveine. Et si je suis capable de trouver de quoi me nourrir, vous devez en être capables aussi, non?
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Disparue
Aucune chambre
Aucune gemme
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La main droite de la rôdeuse continuait de caresser rêveusement le manche de sa hache alors qu'elle parcourait du regard les alentours à la recherche d'un compatriote. Laissant ses pensées divaguer, Selora constata avec dégoût que, si elle ne se surveillait pas, son esprit la ramenait vers son petit compagnon. En fait, sur ce que ce dernier pouvait être en train de faire durant son absence. Un frisson la secoua, brisant sur le coup le fil des rêveries de la jeune naine.¤ Pourquoi je pense à lui ? Peu m'importe ce que ce ver fait de son temps ! ¤ Crachant sur le sol de terre, la rôdeuse, en relevant la tête, aperçut le nain qui guidait vers les écuries une charrette. La vision frappa Selora avec plus de force qu'un roc tombant d'une falaise. D'un geste plein de rage, elle enfonça la lame de sa hache dans le sol. Le bruit sec du métal s'enfonçant dans la terre se répercuta en écho dans son crâne, tout comme sa frustration s'enfonçait en elle. Cherchant des membres du peuple vigoureux de valeur, la naine ne trouvait qu'un charretier qui, comble de la déception, semblait obéir à un humain. C'était aux antipodes de l'image qu'elle s'était forgée de sa rencontre avec un compatriote. Selon elle, s'aurait dû être un solide gaillard frappant l'acier incandescent de son lourd marteau, pas le servant d'un homme dont la charge principal était la conduite d'attelage. Se passant une main lasse sur les yeux, elle rangea son arme à sa ceinture pour marcher d'un pas lent vers l'auberge dont les écuries étaient la destination de son futur et, elle l'espérait, digne d'intérêt, nouvel interlocuteur. Comme toujours, le nom de l'auberge ne lui inspira que mépris. « Le cerf siffleur ». « Le chêne doré ». A quand « Le gai pinson » ? Décidément, l'art de bien nommer les choses se perdaient.¤ Plus tard, si cette ville le mérite, je pourrais supprimer le tenancier de l'auberge pour la renommer. .. ¤ Tout à son raisonnement, Selora ne s'intéressait pas aux hommes et aux femmes portant leurs outils, pas plus qu'elle ne remarqua les elfes bûcherons que l'on pouvait croiser ça et là. Ses pas la conduisirent lentement jusqu'aux écuries, où elle avisa d'un coup d'œil la position de l'attelage, reconnaissable. Remarquant que le conducteur n'était pas parti, la rôdeuse profita de l'occasion pour faire rouler sur sa langue son idiome natale. Nul doute que son interlocuteur apprécierait de discuter dans sa langue d'origine. Haussant le ton, elle appela :- Tout en parlant, Selora s'assura que personne, dans les écuries, ne pourrait s'en prendre à elle. Son naturel sauvage cherchait à la protéger des dangers de l'excès de confiance en lui faisant fouiller la pièce des yeux.
Sois fort, ne montre jamais les tourments qui habitent ton coeur. Sois confiant, suis les seules décision de ton coeur, car il est ton guide. Sois clairvoyant, ne laisse pas ce que tes yeux te montrent masquer ta perception du monde qui t'entoure. Sois fier, la Solitude est ta seule amie, et sur elle seule tu pourras toujours compter. Sois loquace uniquement si c'est strictement nécessaire, car les mots ne sont souvent que de pâles réceptacles des idées qu'ils illustrent, et souvent, les utiliser revient à écorcher et bafouer ce qu'ils représentent. Réputation -0.5Absent du 12/07 au 17/08
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