۝ Voyage au Centre de la Terre ۝, Fragment de Nuit et Traité de l'Eau - I

e petit gnome pris la parole. L'angoisse était pesante, ils ne devaient pas trop trainer, aussi, c'est sans trop savoir ce que chacun possédait qu'il pris quelque décision qu'il soumit aux autres membres.

- Oui hatons nous et ne restons pas ici. On achèteras rapidement de quoi voir et se nourrir, s'il existe un objet capable de nous abriter en toute sécurité pour la nuit, je suis preneur. Mais j'ai de sérieux doute quand au fait que ce genre d'objet existe, à part peut être s'il permet de lancer le prestigieux sort d'abris de Léomund, ou un truc de ce genre. Et encore, faudrait que ça dure 24h, mais cherchons l'air de rien. Ne laissons pas croire que l'on craint l'obscurité ou d'être surpris. Les commerçant ont parfois la langue bien pendue. Il va falloir chercher sans demander. Je peut m'en charger si besoin.

Puis observant les armes et armures disposées dans le coffres. Un butin de guerre chèrement, trop chèrement payé.

- Je pense qu'on a de quoi troquer dans tout les cas. Et on a à peine épuisé nos réserves. Si nous devons avoir des informations par la suite, nous ferons selon. Ah, et tout objet de protection et de dissimulation d'une sorte ou d'une autre sera utile pour chacun d'entre nous à mon avis. Il y a déjà eu trop de mort.

Il était visible pour les membres du groupe qu'Eurêka était nerveux depuis la fin du combat, et sans doute depuis le début de celui-ci. Le gnome ne semblait pas vraiment apprécier ne serait-ce que la possibilité d'un combat et semblait déterminé à les éviter le plus possible.

Jet de renseignement d'Eureka: ?
Jet d'estimation de la Magouille: ?
Jet de bluff de la Magouille: ?
Jet de psychologie de marchand: ?

A défaut du prestigieux sort d'abris de Leomund, Eureka n'eut aucun mal à dénicher une série de parchemins d'alarme qui l'un après l'autre devrait leur permettre au moins de ne pas être surpris à chaque nuit qui les séparerait encore de leur but. Avec beaucoup de chance, il repéra également une toile, légère et sombre, plus grande qu'une couverture, sous laquelle quatre au moins d'entre eux pourraient se dissimuler aux regards.

La Magouille lui permit de ne pas se faire trop rouler dans un troc qu'il estima équitable contre un des épées à deux mains de leurs derniers adversaires. Vipère siffla malgré elle, se rendant compte soudain de la valeur que devait avoir ces armes dont quatre exemplaires resteraient dans le coffre du bateau.

Pénombre dégota une curieuse substance laiteuse dans un pot de terre cuite qui, d'après lui, les aiderait beaucoup dans peu de temps, et une mousse étrangement luisante emballée dans des feuilles qui avaient du pousser sous le soleil à leur couleur vert émeraude.



Ils quittèrent alors le dernier endroit éclairé de leur périple, empruntant des tunnels aux allures et tailles changeantes du boyau glaiseux au couloir taillé sur plus de trois mètres de haut, aux parois de marbre et inscriptions étranges qu'aucun ne put déchiffrer de ne simplement pas reconnaitre de quelle écriture il pouvait s'agir. Il déboulait soudain sur une salle gigantesque, rencontrant des créatures étranges, fuyant dès que la lumière de leurs sorts ou de leur baguettes s'approchaient trop d'eux. Des rats, ayant sans doute suivis quelques marchands gros producteurs de déchets ou compagnie leur apportant un peu de lumière et la promesse de corps décédés dont ils pourraient se repaitre, mais ils ne croisèrent plus aucun humanoïde.

Ils se parlèrent peu, craignant de se faire découvrir, fatigués, déboussolés par cette obscurité constante, toujours sur le qui-vive. Au second jour, la Puce découvrit le pouvoir de l'anneau qu'elle avait emprunté à Artifice quand elle se rendit compte qu'elle n'avait absolument pas faim et qu'elle pourrait se passer de sa part de ration. Un cadeau précieux parmi les autres qui les poussa à leur faire faire une minute de silence en repensant à lui.

Puis il y eut l'éboulement, aussi soudain que violent, et qui manqua les emporter tous. Une créature gigantesque avait proprement traversé la roche, laissant le plafond s'effondrer sur le boyau qu'ils étaient en train d'emprunter dans un fracas assourdissant!

- Et merde ! - le cri d'Imzel, à peine audible de l'autre côté, traduisait à la perfection leur avis sur la situation - Combien d'vous sont de l'autre côté? Ici j'ai Doc', dans les vap' mais vivant, Fantôme et La Puce!
Pénombre lui répondit, le visage collé sur un énorme bloc de roche qu'il leur serait tout à fait impossible de déplacer: - "Galopin, Eureka et la Magouille sont avec moi ... par tous les dieux je ne sais pas ce que c'était ..." Jamais encore le drow n'avait juré de la sorte, tous auraient pu mourir dans l'effondrement sans avoir aucune chance d'en sortir. Leur groupe était une fois de plus divisé et séparé cette fois de leur soigneur et de deux bretteurs qui n'avaient plus à prouver leur talent.

Ils n'étaient plus que 4. En un coup d'oeil, cette terrible constatation s'était imposée à Euréka : jamais ils ne parviendraient à permettre aux autres de les rejoindre...

orrible constatation que de se voir ainsi séparé du reste de l'équipe, en pleine obscurité de l'outreterre. À la merci des sombres et maléfique créature qui y rôdes. Ce fut vraiment de justesse que Dobun ne céda pas à la panique. Bien que celle-ci soit présente à son esprit, lui hurlant de remonter à la surface au plus vite, de s'installer dans un terrier tranquille, de se trouver une tendre gnomette, et de vivre en paix.

Cependant, l'esprit pragmatique et terre à terre du gnome lui soufflait aussi que courir a tout va dans l'outre terre était suicidaire, au moins autant que de rester prostré sur terre. La meilleure manière de finir cette histoire était de la finir au plus vite. Et c'est avec résolution qu'il pris la parole. Parlant du mieux qu'il pouvait au travers de la roche en utilisant les propriété de celles-ci, mais se doutant bien qu'on l'entendrais à peine.

-Vous autre de l'autre côté, retournez à la surface, je consignerais tout les événement dans l'un des carnet, si bien qu'avant que vous n'arriviez à la surface, un navire devrait vous y attendre. La Magouille, Galopin, Pénombre, il nous reste quoi comme matériel d'expédition? J'ai la cape, l'anneau de navigation, la pierre de communication, le livre émeraude, ainsi que d'autres truc, mais je suis pas encore sur que tout soit en état.

Contre sa volonté, sa voix laissait passer une légère anxiété qu'il n'arrivait pas à faire disparaître de son esprit. Eurêka était intimement persuadé que de chaque côté des pierres ils étaient condamné aux pires mort que les cauchemars pouvaient imaginer. Et dans l'esprit d'un gnome, cela semblait particulièrement misérable et lugubre comme fin.

- Dans tout les cas, ne trainons pas ici, et faisons nous discrets, on est en sous effectifs et sans guerrier. Tachons d'être discret, c'est notre seul avantage.

Rorimac s'était tu pendant des heures. Il avait longuement admiré l'Oasis, puis l'obscurité incessante, pénetrante de l'Outreterre l'avait fait taire. Comment atteindre l'ouïe lorsque la vue elle-même est gênée ? Et puis les rats. A chaque fois que le halfelin entendait leurs pas résonner, sa main se portait à ses armes. Il détestait ces bêtes. Et au fond, elles étaient plutôt énormes pour un halfelin.

Le clac-clac incessant des pas avait rythmé ces deux jours. Entrecoupé parfois d'un ordre du drow, ou d'une exclamation de la Puce. Le contraste avec l'éboulis était saisissant. Galopin n'aimait pas les puissances chtoniennes. Déjà une fois, il avait vu mourir de leur fait. Mais cette fois, tout le monde était vivant, normalement. L'épées sortie, maigre consolation, si jamais la chose aui avait fait ça venait à repasser, le halfelin répondit à Eurêka:

- Ce qu'il me reste ? Pas grand'chose de magique, je crois, Rorimac n'avait pas exactement son inventaire exact en mémoire. Quelques herbes et potions tout au plus. De quoi survivre gentiment en attendant la mort.

Galopin s'approcha du mur:

- Bonne remontée. On se reverra dans un quelconque port.

ø L'espoir fait vivre, qu'on disait, non ? ø Doc et Vipère, il les connaissait presque depuis qu'il était entré dans le Cercle. Cette fois, ils semblaient être séparés pour de bon. Puis embrassant ses compagnons du regard, il leur dit:

- Bon, on y va, non ? A ce moment, la remarque de Dobun fit rendre compte à Galopin de l'étendue du problème, on devait rentrer par où déjà ?

uite: Aux ténèbres bienvenues