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> Dans Cormanthor, à la recherche des enfants, et à la poursuite de Rylack. Chapitre 3
écrit le : Dimanche 22 Novembre 2009 à 21h35 par Enoriel
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Enoriel était gagné par la rage du combat. Le loup gigantesque , son ami, continuait à s'acharner sur les flancs du worg alors que lui même faisait mouche à l'aide de l'arc du noble elfe. L'engeance magique et maléfique allait succomber sous les coups du serviteur du Seigneur des Feuilles. Il jubilait intérieurement mais n'était pas stupide. Il savait que rien n'était joué. Mais il fallait continuer. Le druide prenait ce combat comme une mission, la consécration de ses efforts depuis tant d'années pour protéger l'Equilibre. Et c'est également dans ce but qu'il avait rejoint l'organisation des Gardiens Sylvestres et qu'il officiait depuis plusieurs mois sous l'egide de Maitre Yvhann. Et s'il lui en avait voulu de son comportement dans les tréfonds de la tour, il savait au fond de lui qu'il avait eu tord de se monter contre lui. Il lui devait respect pour son savoir et sa sagesse. Et ce combat, c'était sa chance de montrer qu'il n'était pas qu'un suiveur, qu'il était capable de se montrer fort et capable de remplir sa mission de son propre chef. Il le fallait pour qu'il puisse avancer dans sa mission sacrée, celle de protéger la Nature, même s'il devait y risquer sa vie. Enoriel, dont la volonté grandissait de secondes en secondes, arma une nouvelle fois l'arc qui avait touché le worg et tira dans l'espoir d'en finir rapidement.

Enoriel tire à l'arc sur le worg 1



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écrit le : Lundi 23 Novembre 2009 à 00h52 par Adlareth
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La magie du noble Ar’Tel’Quess avait fait mouche, et le prêtre de Corellon Larethian rendit grâce à dieu Esti des arts profanes, et à ce don qu’il leur avait offert. Le worg avait accusé le coup, mais comme il s’en doutait son attaque manquait de puissance pour faire rendre gorge d’un seul coup à une pareille créature.

Cette fois, les dés étaient jetés. Il n’avait plus rien de réellement offensif dans son arsenal magique. Plus aucune arme à distance, rien qui lui aurait permis de continuer à causer des dommages aux worg sans s’exposer lui-même. Le plus sage, Aël’Telàwërith le savait bien, aurait été de se mettre hors de portée des bêtes sanguinaires, et d’attendre les renforts. Mais Enoriel ne le voyait pas cet œil là. La sécurité de Khell devait le motiver à livrer combat, et à s’exposer au danger. De fait, et par la même, l’elfe sauvage allait également jouer la vie de l’Ana-Sic-Silistri.

Tant qu’un elfe serait en danger, le Mah-Faernsuor du Premier de la Seldarine se verrait dans l’obligation de le protéger. C’était son devoir premier envers le Père de tous les elfes. Et cette fois, la peur tentait sournoisement de trouver un passage dans l’esprit de l’elfe du soleil. Et, elle y arrivait bien. Sans prompt renfort, ce combat était perdu d’avance. Le seul espoir était que la main secourable de Corellon vienne en aide à deux pauvres fous qui s’attaquaient à trop forte partie.

Pourtant, le fils Eowëlathaèldir dernier descendant mâle de l’illustre clan Aëryndra de Cormanthyr savait où se trouvait son devoir. Mourir au combat, en première ligne, pour la défense d’un elfe au nom de la reconquête du royaume de Cormathyr n’aurait rien de déshonorant, bien au contraire.
Mais les paroles de sa Baehlorn de tante, la Guetnorn Alystraë Aëryndra résonnaient dans son esprit, comme s’il était encore sur l’éperon rocheux d’Evereska, où elle lui était apparue pour lui confier la mission de sa vie.

Aël’Telàwerith n’était pas seul en jeu, c’était tout l’espoir d’un clan qui pesait sur ses jeunes épaules. Et pour ne pas décevoir, il n’avait pas le droit de s’éteindre ici, pas maintenant. Il était le dernier, et se devait de perpétrer sa lignée.
S’il n’avait pas été un serviteur zélé de la Couronne d’Arvandor, il aurait probablement tourné les talons, laissant ce primitif et vaniteux elfe vert répondre de ses actes, et en subir les conséquences.
Mais voilà, il était lié à son dieu. Et malgré toute sa loyauté envers sa famille, ses devoirs divins passaient avant lui, avant sa famille et avant même l’avenir de son clan.


[elfique]- Ô Divin, accorde-moi de remplir la tâche qui m’est dévolue. Guide mon bras et protège-moi des coups ennemis qui souillent les terres ancestrales du royaume de la Cour Elfique. Et permet à Enoriel de survivre à ce combat qu’il poursuive sa vie, que tu chéris.

Commençant à s’avancer, le prêtre-mage sortit sa Arkerym, Thal’Baeli’Ath’L’nu de son fourreau et la leva droit devant dans salut martial. Puis il murmura des paroles qu’il savait pouvoir être entendu de n’importe où dans les royaumes quel qu’ils soient.

[elfique] - Ô vénérée Guetnorn Alystraë Aëryndra de Cormanthyr, ton humble petit-petit- petit fils en appel à ta protection. Baelnorn du clan Aëryndra, tu dois, toi aussi, protéger ta famille… fait-le !

L’heure de vérité avait sonnée, il n’y avait plus d’autre solution. Il lui fallait maintenant être digne et fort pour affronter une mort promise et l’accepter au nom de son devoir divin. Les cheveux doré aux vents, il s’élança non sans avoir prononcé ces dernières paroles.



Il courra aussi vite qu’il le put vers sa cible. Il d’écrivit une légère courbe pour se présenter de trois quart arrière et le prendre en tenaille avec Khell. Le worg sur lequel s’acharnait le fidèle compagnon d’Enoriel et le Gardien Sylvestre semblait avoir déjà bien souffert. Il fallait l’éliminer au plus vite et pour pouvoir, ensuite, concentrer les attaques sur celui qui avait subit les foudres de la magie elfique.

Juste avant de porter son attaque Aël’Telàwërith hurla le cri de guerre antique que nombre de ses aïeux avaient du pousser avant lui.


- Elegard Aquilar!!!

Se servant de tout le poids de son élan, le prêtre-mage frappa le worg de toutes se forces accompagnant la lamé finement décorée pour qu’elle entaille le plus profondément possible les chaires honnies de la bête monstrueuse.



Aël’Telàwêrith charge Worg 1 et attaque avec épée longue se positionne pour le prendre en tenaille avec Khell.



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« Tourmenteurs d'esprits Tel’Quessir, craignez la colère de Corellon Larethian.

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écrit le : Vendredi 27 Novembre 2009 à 22h22 par Belgos Dalaèl
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Second jour de La Marée Estivale, Année de la magie sauvage
2 flammerige 1372 (CV)

Lieu : Cormanthor
Temps : Beau temps
Moment : Début après-midi


MJ
Narration: Enoriel, Aël’Telàwërith et Yvhann


Cliquez ici pour dérouler le parchemin...

user posted imagelegard Aquilar!!!

Le son de la voix du fidèle serviteur du Premier de la Seldarine se répercuta autour de lui tandis qu’il chargeait la bête avec l’énergie de désespoir.Une charge prodigieuse qui s’arrêta nette au moment ou la lame finement ouvragée s’enfonça dans le flanc de l’animal avec une aisance déconcertante, et ce jusqu’à la garde. Le worg, dans un ultime sursaut de résistance, tenta d’attraper l’elfe doré mais trop tard, la vie s’échappa de son être et la bête s’affala sur son flanc mortellement blessé. Alors que l’elfe doré retirait sa lame dans un mouvement fluide, le trait lancé par Enoriel confirma le trépas de la bête qui expira. Mais cette maigre victoire ne devait pas enchanter les deux Tel’Quessir, ils le savaient, ils devaient redoubler d’effort pour parvenir à en finir rapidement s’il ne voulaient pas connaître une fin désagréable…

Le pire des scénario se dessina devant les yeux du gardien errant quand les deux worgs survivants se jetèrent sur le pauvre Khell, l’un s’acharnant plus que l’autre. Le compagnon d’Enoriel faiblissait à vue d’œil, il n’était pas loin de céder sous l’assaut conjugué des créatures. Il ne fallait pas se voiler la face, une autre attaque comme celle là et Khell tomberait…

Mais en quelques secondes…tout pouvait basculer.

Ils ne reculeraient pas. Le druide et le prêtre se préparaient déjà à porter une nouvelle attaque quand bondissant, virevoltant, sautillant, Yvhann de Yössmar, ly’Aegesir des Gardiens Errants, fit irruption dans le combat avec son fidèle compagnon. Un renfort inopiné ! Cela pouvait-il changer la donner ? Après tout, depuis leur combat contre les harpies, aucun des compagnons ne s’étaient véritablement reposés et Yvhann ne faisait pas exception à la règle. D’ailleurs, la course effrénée qu’il venait de faire n’allait pas être sans conséquence sur son organisme en particulier les affres d’une fatigue qui pointait le bout de son nez. Mais l’enfant de Thüldae pour se révéler surprenant…


Reste à jouer: Yvhann et son compagnons ailé font irruption dans le combat et prennent l’initiative suivi d’ Aël’Telàwërith, Enoriel et leurs ennemis…

MJ
Narration: Narvarth et Mirtzar


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user posted imagearvarth était un combattant aguerrit tout comme Mirtzar, et leur petite expédition en Cormanthor n’avait rien d’un voyage d’agrément comme ils s’en étaient vite rendus compte. La mort avait déjà frappé le groupe par cinq fois, et là face à ses sangliers, de simples animaux mais ô combien coriace, ils pouvaient légitimement se demander si Kelemvor ne frapperait pas une sixième fois ? Le nain réprima un cri en sentant ses deux cuisses se franger par l’attaque simultanée des deux cochons, les défenses longues de plusieurs centimètres entamèrent ses chairs. Il vacilla sur l’instant, lui qui était déjà dans un piteux état, était encore en train de subir un nouvel outrage qui le rapprochait du paradis de ses ancêtres mais attention, Mirtzar Boucledacier était loin de s’estimer vaincu…

Quant à Narvarth, l’être mètre avait entamé avec succès une danse guerrière qui avait blessé grièvement l’un des phacochères, une attaque qu’il avait mené plus par dépit que par conviction….




Ce message a été modifié par Isórion le Samedi 05 Décembre 2009 à 09h45



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L’aventure est dans chaque souffle de vent.
Pj's: Belgos Dalaèl (Compagnie des Marches) et Télim Osonsaar
Pnj's: Adrian (Conseiller), La Guetnorn, Shevarra (Compagnie des Marches.)
 
 
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écrit le : Lundi 30 Novembre 2009 à 15h30 par Yvhann
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Toujours en se récitant le crédo des Gardiens Errants la distance s'amenuisait. Il approchait de plus en plus, le vol de Floyr était au dessus de lui quand soudainement il débouchait sur la scène de combat. Très rapidement, après s'être aperçut que Enoriel et le noble était dégagé d'attaque, son regard fut posé sur les deux immenses loups qui s'acharnaient sur Khell. À y voir le sang qui maculait le pelage du familier d'Enoriel, il était impératif qui lui fallait de l'aide et au plus vite.

Le temps d'arriver, de siffler pour une attaque de Floyr sur l'un des loups, se mettre le genou gauche au sol pour une meilleur visée puis le premier trait fut lâché sur l'un des deux loups, puis le second trait parti en direction du second loup.

Le grugach venait à peine de lâcher le dernier trait que sa main libre de flèche décrivit une rapide glyphe gestuel et pointait son index de la main droite directement sur le premier loup qu'il avait visé. La puissance de Sylvanus, encore une fois, serait d'une aide précieuse. L'illumination que venait de créer le fils de la nature avec l'aide de son dieu aveuglerait le temps nécessaire pour donner un certain répit à Khell. Du moins cela était espéré par le ly’Aegesir des Gardiens Errants.

C'est en sortant deux flèche du carquois de Kana, que le sauvageons entrevit, sur l'un des loups géants, un gobelin. Cette erreur de la nature semblait inerte, pour l'instant, et c'est ce qui empêchait le druide-rôdeur de le transpercer de l'une de ses flèches; plus urgent il y avait.

Le sauvageons haïssait les gobelins, tellement que sa nature propre changeait à la vue de l'une de ces engeances qui ce propageaient aussi vite que les humains. Si Yvhann était resté sommairement calme jusque là, une pointe de sauvagerie commençait à faire son travail.

Pour l'instant c'était les loups autour de Khell qui importait, par la suite il aurait le temps de s'acharner sur les gobelins; il en laisserait un de vivant pour qu'il puisse parler et par la suite... Le grugach se concentrait sur ses deux cibles, sa visé se fit rapide, la troisièmes flèches près à partir et la quatrième suivrait de prêt.



Tir à outrance sur les deux loups, et illumination sur le premier tiré. Par la suite ennemis juré (Gobelin)



La terre, pendant longtemps ma demeure dans l'obscurité de l'hiver, a fléchi sous le souffle d'air du matin. Le plan me presse maintenant de donner mon souffle. Pourquoi suis-je ici? Pour quelle raison suis-je revenu cette fois-ci? Et l'air souffle sur moi sa réponse rieuse. "Tu es la vie. Tu es le tout en train de devenir Un. Fais ton expérience."
Fiche Yvhann

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Niv.0:Assistance divine 2x, Résistance, Illumination, repérage.
Niv.1:Détection des collets et fosses*, Enchevêtrement, soin léger*, Grand pas.
Niv.2:Peau d'écorce, Puissance animal*, Soins modérés*, lien tellurien.
Niv.3:Morsure du loup garou, croissance d'épines*, Croissance végétal, Appel de la foudre*.
Niv.4:Soins importants*, Dissipation de la magie.
Niv.1 Rôdeur: Grâce du chasseur 2x, tir assisté*.
 
 
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écrit le : Lundi 30 Novembre 2009 à 17h19 par Narvarth
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Le sanglier était trop proche pour pouvoir éviter les deux lames du sagespectre, ce qui permit au semi-être d'entailler très profondément les chairs animales. Peut être que le manque de hargne du combattant du clan était en cause quand au fait que le cochon sauvage qui venait de recevoir trois attaques combinées de deux Compagnons était encore bien debout sur ses pattes.
Il semblait manquer une motivation à Narvarth pour s'investir d'avantage dans ce combat.

Cette motivation vint du fait que le second sanglier, encore indemne, venait à nouveau d'enfoncer ses défenses dans une cuisse naine.
Faisant preuve d'autant de ténacité que ses adversaires, le nain semblait tenir bon, mais le hin ne se faisait pas d'illusion, encore une blessure d'un des sangliers et le nain rejoindrait les siens.


¤Quelle stupidité d'avoir chercher le conflit ici.¤
Mais le temps n'était pas aux remords, il fallait en finir vite, sans quoi le Cerf porterait d'autres nouvelles de deuil à Sundabar. Il allait déjà devoir informer Isorion de la mort de Syliel, il ne pouvait se permettre de retourner seul à la citadelle des Marches.

Cette idée, cumulée à la vision du sang sur les canines aiguisées des deux cochons, eut un effet dévastateur sur le moral du hin, il n'avait qu'une solution pour terrasser leur second adversaire avant que l'irréparable n'arrive.
Fort de cette idée, la fureur des Languelions, sombre héritage de ce que furent les suivants le Malar avant que ses ancêtres ne rallient la bannière du Vaillant Chand.

Aveugle à toute autre chose que le sanglier, convaincu que le Molosse ôterait la vie du premier animal blessé, le fils du Clan Languelion continua de faire danser ses lames, avec toute la force de sa fureur, espérant ainsi achever ce combat sans gloire.


Narvarth entre en rage et attaque à outrance sur le sanglier 1.



Si tu veux être obéi, donne des ordres raisonnables.

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Fiche niveau6 de Narvarth
Narvarth, Ascha Cheynn
 
 
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écrit le : Mardi 01 Décembre 2009 à 12h23 par Ana N' Si
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Penser n'était pas le point fort de Mirtzar, il était donc logique que ce processus s'enraye lorsque son esprit était entièrement accaparé par autre chose. Et, pour la première fois depuis longtemps, l'esprit de Mirtzar, ou plutôt son esprit guerrier qu'il ne parvenait toujours pas vraiment à maîtriser, semblait vouloir collaborer avec son corps et sa volonté. Si cela n'était pas un signe que les choses commençaient à s'améliorer.

C'est d'ailleurs la détérioration assez évidente de sa situation qui était à l'origine de cette réflexion. Ou, plutôt, de ce souvenir. C'est un souvenir lointain, à la fois flou et très précis. Il voyait deux anciens en train de jouer, assis en silence autour d'une table, manipulant chacun son tour, mais à un rythme particulièrement lent, des pièces qui finissaient par quitter la zone de jeu. Mirtzar pouvait encore sentir la morsure sur ses mains du savon qu'il utilisait pour faire briller les argenteries et la caresse apaisante du feu qui brûlait dans son âtre. Lui, il était en train de travailler pendant que les anciens s'amusaient même si Mirtzar était bien incapable de dire ce qu'ils pouvaient bien trouver de drôle à cela ou même d'expliquer quel était le but de leur jeu ou comment les pièces se mouvaient. La seule chose qu'il avait compris, après des explications d'autant plus confuse que son attention n'était pas aux propos qu'il entendait, que celui qui dominait la partie était celui qui avait encore le plus de pièces en sa possession.

Et il avait maintenant l'impression de se trouver à la place de ses pièces d'albâtre et d'onyx sur la vieille table ligneuse. La partie avait commencée avec seulement deux pions par joueurs mais l'un des pions adverses était sur le point de quitter la partie, tout comme lui en fait. Et, d'une certaine manière, cela rassurait un peu Mirtzar. Il ne comptait pas mourir ici, il ne prenait même pas en compte cette possibilité tant il avait acquis la certitude que cela n'était qu'un jeu. Mais il était confiant. Narvarth était une pièce autrement plus dangereuse que le deuxième porc sauvage et si il réussissait à emporter avec lui le premier de leurs deux adversaires, la victoire ne tarderait pas à être leur. Nul besoin de paniquer, ou même de s'inquiéter, donc.

Il lui fallait seulement en finir aussi rapidement que possible avec le gros cochon. Le toucher ne semblait pas être une tâche particulièrement difficile et il était assez évident qu'il avait déjà presque perdu connaissance. Avec un peu de courage, ou de chance, ou des deux, Mirtzar pourrait peut être même apporter sa modeste contribution aux efforts de Narvarth. L'espoir était dans leurs camps.




Si Narvarth tue le sanglier 1 avant que Mirtzar n'ait le temps d'agir, Mirtzar redirige son attaque vers le sanglier 2.



Etre le meilleur n'est pas un but, ce n'est que le moyen de protéger les innocents.
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écrit le : Mercredi 02 Décembre 2009 à 20h45 par Adlareth
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La lame elfique finement ciselée s’enfonça profondément et assez facilement dans les chairs du Worg. Sous la violence du coup et la précision de la frappe, Thal’Baeli’Ath’L’nu Termina le travail commencé par Enoriel et Khell.
Le gros loup maléfique s’effondra sur le sol laissant échapper, en saccade, le fluide vie qui l’animait et qui maintenant allait abreuver la terre de Cormathor. L’Elfe du soleil en éprouva un certain soulagement. D’une part, le Worg était mort, ou en passe de l’être, notamment après que le trait du Sy’Tel’Quess ne le frappa, sans qu’il n’y eut la moindre de réaction.

Mais ce dont était le plus soulager, s’était que ses prières et ses appels n’étaient pas restés sans effet. Une fois de plus, Corellon Larethian avait accédé à sa demande et approuvait sans aucun doute, les actes de son enfant et fidèle serviteur. Prit par le temps, Aël’Telàwërith ne souffla que ces quelques paroles. Quant à savoir si c’était Corellon en personne où sa tante qui avait guidé son bras, ce n’était pas le problème. Seul le résultat comptait, mais l’elfe du Soleil se plaisait à croire qu’ils agissaient de concert.




Pour autant, la satisfaction du noble Ar’Tel’Quess fut de courte durée, l’effort consentit réveilla les blessures du matin. Et le Mah-Faernsuor prit conscience de sa vulnérabilité présente. Jusqu’à présent, la peur et l’adrénaline avaient su tenir éloigné de son esprit, l’état physique dans lequel il se trouvait. Son ennemi immédiat abattu, le mage-prêtre allait pouvoir faire appel à la puissance bienfaitrice du Premier de la Seldarine, et pallier au moins partiellement à sa faiblesse actuelle.

Voyant que les autres Worgs s’en prenaient à Khell, le prêtre su qu’il avait un peu de répit devant lui. Il recula de quelques pas, et allaient commencer à prier lorsque plusieurs flèches traversèrent son champs de vision. Instinctivement le noble Ar’Tel’Quess tourna la tête, vers le point d’origine des attaques. Et ce fut avec soulagement qu’il aperçu le Ly’Aegisir des Gardiens Sylvestres. Une surprise s’il en était. Car n’ayant pas donné réellement d’alerte, Aël’Telàwërith ne s’attendait pas à ce soutient providentiel. Yvhann avait dû courir à une vitesse folle pour arriver jusqu’à eux en si peu de temps. La présence du Sy’Tel’Quess était une bénédiction, et sans leur donner l’avantage, elle avait le mérite de rééquilibrer les forces en présence. S’il était là, il y avait fort à parier que le nain et Narvarth ne tardera pas.

Reprenant un peu confiance en lui, le fils Eowëlathaèldir termina rapidement se qu’il avait entreprit. Murmurant les paroles qu’il adressait au Père des Elfes, Aël’Telàwërith referma instinctivement sa main sur son symbole sacré en forme de croissant de lune.



Aël’Telàwërith lance incantation spontanée change Arme magique pour Soin léger sur lui-même.



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écrit le : Vendredi 04 Décembre 2009 à 17h27 par Enoriel
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Enoriel souffrait atrocement. Non pas qu'il ait été blessé mais justement parce que Khell avait réussi à prendre tous les coups pour lui. Et si, après sa transformation, il avait gagné en force et si son métabolisme s'était grandement amélioré, il n'était pas invulnérable, loin de là. Et si sa combattivité ne faiblissait pas, continuant d'harceler avec sa mâchoire proéminente les loups maléfiques en face de lui, Enoriel n'était pas dupe et il voyait clairement le sang ruisseler sur ses hanches et le haut de ses pattes, souillant sa fourrure sombre. Et il ne tiendrait plus si longtemps. Enoriel voulait toujours terminer ce combat, prouver à lui-même comme à Rillifane Rallathil ou Yvhann qu'il était digne de servir l'Equilibre. Mais il ne voulait pas que son compagnon patisse de sa hardiesse. Il puisa donc dans ses ressources divines, qui commençaient à largement s'épuiser, afin de concentrer assez d'énergie positive pour soigner une partie de ses plaies. Il pria intérieurement le Seigneur des Arbres afin qu'il lui donne la force de sauver son compagnon. Et derrière ça, sa conscience et son esprit étaient tournés vers Aël’Telàwërith qui était l'espoir de frapper fort ces créatures des ténèbres...

Enoriel lance soins légers sur Khell



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écrit le : Lundi 07 Décembre 2009 à 18h42 par Belgos Dalaèl
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Second jour de La Marée Estivale, Année de la magie sauvage
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Narration: Narvarth et Mirtzar


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user posted imagee put rien faire pour son compagnon d’arme, et malgré tout le courage dont été imprégné le nain et la porté de ses coups, le fils de la pierre fut vaincu par le cochon sauvage qu’il croyait pourtant avoir mortellement blessé. Mirtzar du clan Boucledacier lâcha sa hache familiale pour chanceler. Oui le hin ne put rien faire et le nain trébucha pour finalement tomber de tout son poids dans l’eau.

Resté seul, le sagespectre qui avait évité jusqu’ici les assauts des cochons se retrouvait seul, bien seul….


Initiatives Round 3

Jet d'Initiative de Narvarth:16
Jet d'Initiative Sanglier 2 : 12
Jet d'Initiative Sanglier 1 :4


MJ
Narration: Enoriel, Aël’Telàwërith et Yvhann


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user posted imageaisant fi du danger ambiant, Enoriel, fidèle à lui-même, se précipita sur son compagnon à poil, s’exposant ainsi au danger. Mais peu lui importait, mais alors que la magie régénératrice du Seigneur des Arbres se déversait dans le corps blessé de Khell, le druide perçut des pulsations étranges. Son regard glissa instinctivement vers la broche du loup argenté et il sut que quelque chose était en train de se produire. Une douce chaleur émanait du bijou, une douce chaleur qui ne signifiait qu’une chose, le fraternité des Gardiens Sylvestres était en train de prendre forme…

Derrière le gardien errant, Yvhann sublimait le Gardien Sylvestre qui était en lui, malgré la fatigue qu’il ressentait après cette course effrénée. D’un coup d’œil circulaire, il avait apprécié la situation et agit au plus pressé tandis que désormais, Khell, Enoriel et Aël’Telàwërith se retrouvaient au corps à corps. Yvhann, comme son compagnon, ressentit aussi une certaine chaleur provenir de sa broche…

Si l’un des worgs faiblissait, le second était certainement celui qui allait poser le plus de problème dans les secondes qui allaient suivre. Un constat également ressentit par l’elfe doré qui venait de se voir offrir par le premier de la Seldarine des forces supplémentaires contre leur ennemi. Il fallait désormais jouer le tout pour le tout…


Initiatives Round 6

Jet d'Initiative de Aël’Telàwërith: 19(Dé)+3=22
Jet d'Initiative de Aël’Telàwërith: 17(Dé)+4=21
Jet d'Initiative d'Enoriel : 10(Dé)+6=16
Jet d’initiaves Worg 2 et 3 : 12 (dé) +2 : 14
Jet d'Initiative Khell et Floyr : 7(Dé)+2=9




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écrit le : Mardi 08 Décembre 2009 à 09h59 par Narvarth
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Le furieux coup de sang qui monta à la tête du sagespectre eut le fâcheux effet de lui brouiller la vue alors qu’il cherchait à déverser sa fureur montante sur le sanglier encore indemne. Conséquence de cet échec, Mirtzar reçu un nouveau coup de canines de ce qu’il avait considéré comme sa proie au moment où il avait décidé de charger.
La suite des événements avait été toute tracée pour Narvarth avant qu’il ne se laisse envahir par sa furieuse envie de sang, il devait combattre les sangliers jusqu’à ce que ceux-ci cessent de respirer, ce qui allait se montrer plus ardu que prévu pour le Compagnon Solitaire.

Dans un état de conscience plus habituel, le Cerf aurait surement changé légèrement sa stratégie, en voyant le nain tomber dans l’eau, son premier reflexe aurait été de le sortir de ce liquide qui avait la fâcheuse habitude d’enlever ses amis au hin, pour ensuite essayer de calmer les deux bêtes, en leur faisant comprendre que celui qui avait attenté à leur tranquillité n’était plus en mesure de s’en prendre à eux, et dans le cas où il aurait réussi à calmer les bêtes, il se serait essayer à arrêter les saignements du nain en lui bandant les cuisses le temps que les elfes les rejoignent.

Mais malheureusement la soif qui le tenaillait ne s’assouvirait qu’à la mort des deux sangliers, il fallait donc espérer que Mirtzar ne pâtisse pas trop de la folie meurtrière du Fils du Clan Languelion.

Partiellement conscient de la précarité de sa situation, le combattant tourna légèrement le buste pour orienter à nouveau ses coups sur la bête blessée. Sur celle-ci le sang était visible, l’odeur qui émanait du liquide ruisselant était entrée dans les narines du barbare libéré, sa priorité était donc de s’en prendre à la proie blessée, d’achever celle qui avait fait tomber son frère d’arme, et même si celle-ci se battait avec toutes les forces du désespoir, comme lui, elle ne devait éviter les deux lames qui se dirigeaient vers son échine.
Une fois débarrassé d’elle il pourrait à loisir imprégner ses lames du sang du second animal, qui regretterait alors de ne pas avoir suivi sa harde.


Narvarth achève la bête n°1 (Coup de grâce possible du fait qu’elle soit mourante ?).



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Fiche niveau6 de Narvarth
Narvarth, Ascha Cheynn
 
 
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