Dans Cormanthor, à la recherche des enfants, et à la poursuite de Rylack. Chapitre 3

irtzar n'aimait pas l'eau, c'était indéniable, ou en tout cas pas l'eau quand elle se ruait ainsi autour de lui pour le déstabiliser. Il n'était finalement peut être pas né pour être un aussi bon marin que son ancêtre. Malgré tout, et sans qu'il en soit véritablement conscient, il s'en tirait mieux que la plupart de ses compagnons.

Il était maintenant trempé, l'eau se précipitait au-dessus de lui trop souvent pour qu'il puisse prendre le temps de réfléchir à la situation mais il savait qu'il se trouvait dans une situation qui pouvait devenir bien moins critique sans trop d'efforts. Il n'avait pas le temps d'y penser, trop occupé à se retenir à la barque, mais i aurait pu se féliciter d'avoir ôté son armure avant d'embarquer car il aurait sans doute moins bien flotté. Ceci dit, il avait maintenant une main prise ce qui ne facilitait pas vraiment sa tâche.

Apparemment, l'embarcation au moins n'avait pas versé et ils pourraient peut être remonter dedans si les flots devenaient moins agités. Il essaya de tourner la tête vers ses compagnons pour savoir où ils se trouvaient avant de répondre aux grugach. Il estimait qu'il pouvait réussir à remonter dans la barque au prix d'un effort important mais il ne voulait qu'elle se retourne ce qui risquait de diminuer significativement leurs chances de sortir en bon état de cette mésaventure.

Balançant son bras gauche, il essaya de déposer ses affaires dans la barque pour ne pas avoir les mains prises et augmenter ainsi ses chances de réussir. Cela pouvait aussi permettre de la lester un peu et donc de réduire le risque qu'elle verse, ou en tout cas le pensait-il. Cela fait, il prit une grande inspiration et ferma les yeux. Seul, il était condamné à l'échec mais il n'était pas seul. Il commença à prier en silence, certain que ceux à qui il parlait n'avait pas besoin que sa voix résonne.

-


Cette prière, comme toutes celles qu'il faisait depuis que Moradin lui avait donné la mémoire, lui avait donné l'impression qu'il avait plus d'énergie. Sans doutes, était-ce juste une illusion mais il pensait que c'était le Morndinsamman qui le soutenait et cela était suffisant pour qu'il reprenne confiance et qu'il augmente sensiblement ses chances de réussite. Lorsqu'il rouvrit les yeux, il était déterminé.

-Maître Yvhann, je vais essayer de remonter dans le bateau.

Mirtzar essaye de remonter dans la barque.

Tout avait été si vite, en l’espace d’un instant et contre toute attente la barque elfique s’était brutalement retournée projetant ses occupants dans l’eau glacée. Ajouter à l’effet de surprise, l’obscurité devait augmenter le stress inhérent à la situation actuelle. Le serviteur de Corellon Larethian réussit in extremis à attraper la frêle esquif. Et il s’y agrippa de son mieux. Par chance, il avait gardé son sac sur lui, ce qui ne fut pas le cas de tout le monde. La surprise passée, et le saisissement dû à l’eau froide, il était grand temps de réagir. Il en allait de sa survie.

L’espace d’un instant, le Ar’Tel’Quess avait vu sa vie défiler devant lui. Une vie qui n’était que devoir à accomplir et de tâches qui lui étaient dévolue. Impossible donc pour lui d’envisager de finir ici. L’instinct de survie était chevillé au corps du Haut-Elfe. Il prit le temps d’analyser la situation. Dans l’état actuel des choses, il ne pouvait rien pour personne. Il fallait tout d’abord qu’il améliore grandement ces chances.

Aël’Telàwërith garda sa main gauche agrippée sur le bord de la barque. Il tenta de placer son pied opposé sur le plat bord. Chose qui ne fut guère aisée, car la force de l’eau l’obligea à s’y reprendre à plusieurs fois. Le moment le plus délicat était maintenant. Il lui fallait lâcher une main pour attraper le fond saillant de la barque. Là, aussi le geste nécessita au moins deux essais avant de pouvoir s’y agripper. Le reste n’était plus que force et utiliser le poids de son corps, pour faire basculer l’embarcation et la remettre dans le bon sens.

En tant normal, et dans une eau plus chaude, il ne s’en serait remis qu’à lui-même. Mais là, il n’y avait pas que sa vie qui dépendait de la réussite de son entreprise. Plus vite, il pourrait remonter à bord, plus vite il pourrait venir en aide à Enoriel Khell et Notar. Alors, le serviteur de la Couronne d’Arvandor pria pour que le Père des elfes l’aide à réussir.

’ ’


Aël'Telàwërith lance assistance divine pour retournement de la barque

Impossible de rejoindre l'embarcation, impossible de se raccrocher à quoique ce soit... En pleine panique, l'elfe sauvage était dans un état second. Ballotté par les flots, incapable de se maintenir à la surface, Enoriel suffoquait et sa force petit à petit le quittait. La seule chose qui lui fit regagner un peu de combativité était qu'il voulait trouver Khell à tout prix. Il essaya de se maintenir hors de l'eau et de lutter un maximum pour rester la tête hors de l'eau et tenter d'apercevoir son compagnon. Il n'avait plus que cette idée en tête. Plus que sa survie, plus que le désir de trouver les enfants disparus, plus que se venger du drow, il voulait retrouver celui qui avait, depuis qu'il avait quitter sa mère et sa forêt natale, la place la plus importante dans sa vie. Le druide, d'ordinaire si sage, si posé, perdait à cet instant critique, toute lucidité. Seule comptait son amitié pour Khell. Il ne mourrait pas avant de l'avoir trouvé... Il le fallait. Il était son seul ami, son seul compagnon de route qui ne le quittait jamais... Il ne pourrait pas vivre sans lui. Le courage redoubla dans la poitrine d'Enoriel qui lutta de toutes ses forces pour maitriser l'eau autour de lui et tenter de retrouver son compagnon à quatre pattes.

Enoriel utilise détection pour tenter de retrouver Khell et si il l'aperçoit, fait tout son possible pour le rejoindre.

Premier jour de La Marée Estivale, Année de la magie sauvage
1er flammerige 1372 (CV)

Lieu : Les dessous du Cormanthor
Temps : /
Moment :/

Test de détection Enoriel DD 20: 4 (dé) +9 = 13 : Echec
Test de natation Enoriel DD20: 11 (dé) + 1 = 12 : Echec
Test de natation Narvarth DD20 : 18(dé)+3= 21 : Réussite
Test de natation Notar DD 20 : 15 (dé) +2= 17 : Echec

MJ
Narration: Notar, Enoriel, Narvarth

noriel perdait tout ses repères, dans ses eaux vives et qui plus est l’impossibilité de voir ce qui se passait autour de lui, la sensation de ne plus rien maîtriser multipliait une angoisse qui ne faisait qu’augmenter. Khell demeurait introuvable, il avait beau s’acharner à sonder ce qu’il y avait autour de lui, il ne parvenait pas à sentir la présence de son compagnon à poil. Et ses autres compagnons ? Où étaient-ils ? Rien, il ne percevait rien. Le froid le saisissait, ses muscles s’engourdissaient et subitement il coula.

Devant lui, un êtres-mètres connaissait le même sort. Le rôdeur gnome, peu habitué à évoluer dans une rivière souterraine était lui aussi en train de laisser l’eau glacée prendre le dessus sur lui tandis qu’à l’inverse de l’elfe et du gnome, le sagespectre, lui luttait vaille que vaille contre les éléments. Conscient qu’il ne pouvait rien faire d’autre que de se laisser porter par le courant, il parvenait pour le moment à se maintenir à flot en ce demandant où le mènerait ce long trajet souterrain.

MJ
Narration: Aël’Telàwërith

Aël’Telàwërith lance assistance divine

Jet de concentration Aël’Telàwërith DD20 : 13 (dé) + 5 : 18= Réussite

Test d’Equilibre Aël’Telàwërith DD 15 : 13 +1 (comp)+ 1 (Assistance Divine)= 15: Réussite
Test de Force Aël’Telàwërith DD20: 17 (dé)+3 (Force)= 20 : Réussite
Test de réflexe Aël’Telàwërith DD15 : 16 (dé)+ 1= 17 : Réussite

orellon était avec lui, le père des seldars n’abandonnerait pas son enfant, il pouvait sentir sur lui peser la bienfaisante attention de la Couronne d’Arvandor. Il ne lui restait plus qu’à agir. Se hissant sur la coque de l’esquif et fermant les yeux pour ne pas se laisser perturber par les rotations rapides de la barque, il s’assura un équilibre précaire avant de se plier en deux pour se saisir du bord. Il fit contrepoids, se basculant en arrière faisait décoller l’embarcation qui était d’une légèreté indescriptible. L’elfe doré utilisa toutes ses ressources pour faire basculer et il parvint avant de retomber dans l’eau mais toujours en gardant ses deux mains accrochées sur l’un des bords.

MJ
Narration: Yvhann et Mirtzar

Test de Force Mirtzar DD20: 18 (dé) +2= 20 : Réussite
Test de Force Yvhan DD20: 20 (dé) +2= 22 : Réussite

a barque de Mirtzar et Yvhann se trouvait elle aussi retournée, la coque à l’air libre et effectuant elle aussi des tours que elle-même étourdissant. Plaqué contre le bois mouillé de la coque, Mirtzar sentit la présence de son compagnon elfe. Yvhann s’était lui aussi décider à grimper sur le dos de l’esquif….

Ses remarques n’avaient pas apportées de réponses au raisonnement du groupe, mais au moins il avait dit ce qu’il avait en tête et qu’il avait estimé devoir partager.
Maintenant que son esprit reprenait un fonctionnement plus basique, il se concentrait sur ce qu’il se passait dans la barque et autour d’eux.
Lorsque l’obscurité vint, le halfelin serra fortement les lanières de son sac pour se rassurer, il n’y voyait rien et devait se fier au comportement des guides de l’embarcation. Il se serait surement laisser aller a attendre le retour d’une quelconque source de lumière, mais c’était sans compter l’accentuation du courant. La rivière sous marine menait la vie dure aux embarcations, et se tenir à son sac dans ses conditions ne rimait à rien, il le lâcha et chercha à tâtons les rebords de la barque, élément plus solide et maintien plus efficace dans toute cette agitation. Mais au beau milieu de son geste il se retrouva projeté au dehors de cet esquif sur lequel il était jusqu’à présent.

Cherchant tant bien que mal à en attraper un rebord avant d’en être totalement expulsé, Narvarth se trouvait les mains légèrement sous le niveau de son corps, et c’est elles qui rencontrèrent en premier cet élément trop froid et humide qui caractérisait la rivière. C’était fini pour lui la sécurité de l’embarcation, il était bel et bien passé par-dessus bord. Son corps maintenant se trouvait totalement immergé dans cette eau glaciale. Ce n’était pas sa petite taille qui allait l’aider à reprendre pied, il n’essaya même pas de toucher le fond du cours d’eau et se concentra sur sa remontée hasardeuse. Il lui fallait reprendre de l’air au plus tôt, remonter respirer, remonter, remonter…
Le petit être se débattait tant bien que mal pour arriver à ses fins et retrouver l’air à la surface, tant bien que mal il y parvint, ce n’était pas ses maigres kilos qui allaient l’envoyer par le fond, mais alors qu’il remplissait ses poumons de cet air tant désiré, il redescendit sous le niveau de l’eau, attiré par le courant, et ce fut de nouveau la lutte contre l’élément.

Une fois la surface atteinte à nouveau, le sagespectre se concentra pour rejoindre un bord de ce piège naturel, il espérait trouver une prise sur le rebord de ce couloir sous terrain. De là il pourrait se reprendre et tenter de rejoindre ses compagnons.

Quand Mirtzar lui confirma qu'il allait tenter d'embarquer sur et non dans l'embarcation, le grugach tenta du mieux qu'il put de la maintenir solidement pour l'opération. Une fois réalisé il y grimpa à son tour, laissant son corps sur la carène.

La position était précaire mais permettait de voir les alentours, pour la recherche des compagnons d'infortunes. Le tourbillons que dessinait la pleutre embarcation elfique donnait l'impression qu'ils allait prendre le fond dans l'instant qui suivait.

Ils ne pouvaient rester ainsi, mais que faire sinon attendre qu'ils heurte un quelconque obstacle ou bien qu'ils entrevoient l'un des leurs.

Le sauvageons se mit à rire en regardant Mirtzar accroché à la quille, barbe et cheveux tout collé au visage; il semblait plus frêle ainsi et sa moquerie personnel ne put rester inconnu au membre du fière peuple. Yvhann lança...

- Mirtzar, elle est rafraichissante n'est-ce pas!? Nous avions besoin d'un bain semblait-il a Sylvanus... En passant voyez vous nos camarades d'infortune?-

Il savait la vision du nain meilleur que lui dans les noirceur présente et il serait sans doute le seul à y voir clair.

Les pieds pataugeant dans l'eau il tentait de maintenir la barque dans un semblant de position sécurisante.

La barque était de nouveau dans le bon sens. Aël’Telàwërith remercia sa divinité de l’avoir entendue. Mais pour autant, la partie n’était pas encore gagné. Les bras en l’air accroché fermement au plat bord de la barque elfique, le prêtre mage savait qu’il ne faudrait pas que cette situation s’éternise, sans quoi elle allait grignoter ses forces petit à petit. D’autre part dans cette potion inconfortable, le Haut-elfe ne pouvait toujours pas porter secours à ses cousins.

Se laissant pendre par les bras, pour que son corps soit le plus possible porté par l’eau. L’elfe du soleil s’efforça de poser un pied sur le plat bord. Malgré le stress, Aël’Telàwërith savait qu’il ne servait à rien de lutter contre l’élément qui serait toujours le plus fort. Ainsi était nature indomptable, elle était et resterait bien plus puissante que n’importe quel elfe. Le fidèle du Père des Elfes en était pleinement conscient, il fallait la respecter ou s’exposer à sa loi. Attendant que la barque tourne sur elle-même pour être dans le sens du courant, le Faernsuor arriva à poser son pied, et faire une sorte de crochet avec ce dernier.

L’elfe doré resta dans cette position, attendant que la barque fasse un nouveau tour sur elle-même. ¤ ¤ Dès lors, il poussa sur jambe, qu’il mit en barrage en posant son genoux sur le plat bord, et tira sur se bras. Le but étant de faire rouler son corps rouler par-dessus le plat bord pour, espérait-il, retomber dans la barque.
A partir, de là le serviteur de la couronne d’Arvandor pourrait analyser la situation et tenter de définir comment, il pourrait se rendre le plus utile.

Enoriel sentait l'eau entrer dans ses poumons. Il commençait déjà à suffoquer. Lui qui n'avait jamais été à l'aise avec l'eau, qui préférait cent fois la terre ferme, allait probablement y mourir. Son lien avec Khell s'était rompu, il ne sentait plus son compagnon près de lui. Etait-il mort, avait-il réussi à se sortir d'affaire beaucoup plus bas sur la rivière souterraine ? La tentation de se laisser aller au désespoir, de se laisser couler dans l'eau ténébreuse... Mais tant qu'il ne saurait pas ce qui était arrivé à son seul véritable ami, il n'abandonnerait pas. C'était le seul élément auquel il pouvait s'accrocher pour l'instant. Il se debarrassa de son manteau qui le génait ainsi que de son arc. L'essentiel était de s'en sortir pour trouver Khell coute que coute. Il entreprit ensuite de tenter de remonter à la surface, grandement alléger par le reste de ses affaires qui filaient maintenant loin de lui, sur le lit agité de l'eau tumultueuse. Il s'aida de ses bras et de ses jambes pour se donner l'impulsion necessaire afin de rapidement reprendre le souffre qui ne tarderait pas à lui manquer.

Premier jour de La Marée Estivale, Année de la magie sauvage
1er flammerige 1372 (CV)

Lieu : Tour de Fabian, Cormanthor
Temps : /
Moment :/

MJ
Narration: Aël’Telàwërith, Yvhann, Mirtzar et Notar

Test d’Escalade Narvarth DD 20: 14 (dé) +7 (comp)= 21: Réussite
Test de Force Aël’Telàwërith DD20: 20 (dé)+3 (Force)= 23 : Réussite

e paysage changea subitement, les ténèbres cédèrent la place à une luminosité presque surprenante tellement elle était subite. En cause, des centaines de champignons phosphorescents qui parsemaient les parois de pierre de cette galerie que les compagnons venaient d’aborder. Evidemment, si la lumière avait quelque chose de rassurant, l’heure n’était pas à la contemplation ni à l’émerveillement pour la plupart des aventuriers. C’était le cas du faernsuor qui après un grand effort se retrouva sur le dos, dans le fond de la barque. Une vague de soulagement intense l’envahi, après tout, ne venait-il pas de se sortir d’une terrible épreuve.

Un sentiment de court durée.

Quand il perçut un grondement qui s’intensifiait autour de lui, l’Ar’tel’Quess cessa immédiatement de fixer le plafond et se redressa. A une cinquantaine de mètres devant sa barque, la rivière tumultueuse qui coulait dans une haute galerie qui mesurait plus de cinq mètres de large, se divisait subitement en deux bras bien distinct…..

Cependant, à quelques mètres derrière l’elfe doré, l’esquif où se trouvaient Mirtzar et Yvhann continuait de naviguer promptement malgré sa position mais au moins elleavait l’avantage d’offrir un «abri au sec » à l’elfe sauvage et au nain. Le Gardiens Sylvestre et le Molosse perçurent eux aussi ces grondements menaçant qui se rapprochaient de plus en plus tout comme ils repèrent le prêtre, qui se tenait debout, seul, dans l’embarcation. Au même moment, à grands renforts de coups d’ailes Floyr s’envola, dépassa Aël’Telàwërith pour prendre la direction du bras gauche de la rivère.

Le sagespectre percuta violemment la roche, agrippa par hasard un énorme stalactite qui lui tomba presque par hasard sous la main. Bandant ses muscles, ahanant sous l’effort, l’être mètre se hissa de toutes ses forces pour découvrir un grands talus minéral dont l’avantage était de se trouver à quelques centimètres du niveau de la rivière. Sans se décourager, faisant appel à toute sa force, le Frère des Marches sortit complètement de cette eau glacée et se mit à genou pour tenter de retrouver un semblant de respiration normal. S’il ne parvenait pas encore à réaliser ce qui se passait, tout était allé très vite, il était conscient que ce n’était pas certainement terminé. Non, loin de là même. Le bruit qui l’entourait était terrible, surtout en provenance de sa gauche, et c’est en essayant de prendre ses repères que son regard tombant par hasard sur une embarcation qui se dirigeait dans sa direction avec debout en plein milieu un certain Aël’Telàwërith.

Narration: Enoriel et Notar

noriel se raccrochait à l’espoir de retrouver son compagnon à poil, il voulait vivre et pour cela q’une solution s’offrait à lui, se démener coûte que coûte pour se sortir de cette situation désastreuse dans laquelle il se trouvait. Hélas pour le sauvageon, au moment où il parvenait à la surface pour prendre un bon bol d’air, tout se déchaîna autour de lui alors qu’il sentait son corps littéralement aspirer par le fond, des tonnes d’eau se déversant sur lui tandis qu’il chutait, il chutait.

A ce moment là, tout être doué de raison aurait eu peur.

Enoriel n’était pas le seul à subir cette épreuve, il l’ignorait bien entendu mais Notar subissait le même traitement que lui. Il eut lui aussi l’impression de tomber dans un précipice sans fond, épuisé, le gnome se sentait défaillir et il ne tarda pas à sombrer dans un trou noir.

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 Plan_situation_Cormanthor.GIF

La prière de remerciement du prêtre à sa divinité ne dura pas plus longtemps. A peine, le Haut-Elfe fut-il en sécurité à bord de la barque. Sécurité toute relative s’il en était. Qu’il perçu un nouveau danger. Un danger qui se manifesta par un grondement sourd. Le type de grondement que l’on pouvait entendre lorsque l’on se trouvait près des chutes d’eau tombant des falaises des Pics de Sharaedim. Ici, avec le confinement minéral ce bruit était encore plus impressionnant car amplifié. Ce n’était vraiment pas le moment de souffler. D’autant que ses compagnons de voyage devaient être en danger.

Il fut soulager de voir Yvhann et Mitzar en sécurité à califourchon sur le dos de la braque. Continuant son tour d’horizon, le Faernsuor aperçu le hin qui avait réussit à se mettre à l’abri. Une froide terreur parcourue l’échine du Ar’Tel’Quess. Aucune trace d’Enoriel, ni de Notar pas plus que du compagnon canin du Sy’Tel’Quess.
Aël’Telàwërith eut beau fouiller les eaux tumultueuses qui l’entourait, il ne Enoriel nulle part. Lui qui avait juré de protéger les Tel’Quessir, ne pouvait rien faire. Un sentiment d’impuissance des plus dérangeants pour le prêtre du Père des Elfes. Ceux qui partageaient sa barque avaient disparu.
Dans le même temps, le fils Eowëlathaèldir dernier descendant mâle du clan Aëryndra de Cormanthyr cherchait quelque chose qui pourrait lui permettre de guider la barque. Peut-être qu’une rame qui aurait pu dériver à la même vitesse que la barque, était à porté de sortilège.

Le prêtre-mage vit l’oiseau de proie d’Yvhann s’enfoncer dans le couloir de gauche. Le volatile était à l’heure actuelle, le seul à ne pas subir la loi de l’eau. Pourtant, le bruit s’emblait venir de ce même boyau. Aussi, fallait-il prendre le couloir de droite pour éviter la chute d’eau. Il était maintenant certain qu’il serait futile de continuer à chercher Enoriel. Il fallait ce concentrer sur ce qu’il était possible de faire. Et pour le moment, seul Narvarth semblait pouvoir bénéficier d’une tentative de sauvetage.
S’il avait eut un choix à faire entre l’elfe et le Hin, Aël’Telàwërith n’aurait pas hésité un seul instant. Mais la destinée avait choisi autre chose pour le druide.
Le temps pressait. La distance entre le noble d’Evereska et le hin diminuait rapidement. Il fallait commencer à agir maintenant pour avoir une chance. Mais que faire ?

Aël’Telàwërith se tourna vers la barque d’Yvhann et Mitzar. Il mit ses mains en porte voix et cria à plein poumons pour passer au-dessus du tumulte de l’eau et du grondement de la chute.

- Yvhann, Yvhaannnn, faut prendre à droite, je crois. A droite !!!

L’elfe doré joignit le geste à la parole en espérant pouvoir se faire comprendre. Puis, il se retourna vers le naufragé rescapé.

- Narvarth ! Narvaaarth !! Est-ce que t’as une corde ?… Une corde !!!

[I]L’elfe du soleil fit le geste de lancer une corde. Dans son esprit, c’était clair qu’il s’agissait de ça. Mais comment le Halfelin allait-il percevoir le geste ?

Le serviteur de la Couronne d’Arvandor se dirigea avec précaution à l’arrière de la barque. Puis il mit son bras droit dans l’eau. Il fallait augmenter la trainée de ce coté là, pour tenter de diriger la barque dans la bonne direction. Une pagaie aurait été nettement plus efficace, mais pour le moment le Haut-Elfe n’en avait pas. Tout en continuant d'essayer de faire réagir la barque, le prêtre-mage continuait néanmoins à chercher du regard tout autour de lui.