Dans Cormanthor, à la recherche des enfants, et à la poursuite de Rylack. Chapitre 3

Premier jour de La Marée Estivale, Année de la magie sauvage
1er flammerige 1372 (CV)

Lieu : Tour de Fabian, Cormanthor
Temps : /
Moment :/

MJ
Narration: Yvhann et Notar

loyr ne mit pas longtemps à revenir vers Yvhann, il émit un léger cri indiquant au gardien errant que la voie était libre, aucune créature vivant en était visible. Le faucon vira et s’engouffra de nouveau dans le passage pour assurer son rôle de sentinelle le temps qu’Yvhann ne le rejoigne plus bas. Car pour le moment, les nerfs du grugash était mis à rude épreuve, rester entre ses murs sans vie était une véritable épreuve dont il espérait y mettre un terme au plus vite.Il avait même fait abstractions des paroles que Notar venaient de lui adresser et c’est ainsi, faisant confiance une nouvelle fois à son instinct que l’enfant de Thüldae s’engagea dans l’escalier.

Notar ne resta pas en reste, il emboita lui aussi le pas à l’elfe, non sans jeter à l’encontre de ses compagnons une ultime recommandation.

-Mieux vaut que nous allions en éclaireur….

Sans attendre d’éventuelles réponses, le gnome fit mouvement. Il ne tenait pas à rester trop éloigné de l’elfe, car avec l’enchainement des événements des dernières heures, un piège ou une mauvaise rencontre étaient vite arrivés.

Mais là non, rien ne venait perturber leur descente. Au contraire. Car quand ils arrivèrent en bas des marches, l’émerveillement était au rendez-vous.

Ils venaient de pénétrer dans un monde à la fois irréel, par le côté grandiose que la nature leur offrait et majestueux grâce aux impressionnantes voûtes minérales Ils se trouvaient sur une petite passerelle en pierre qui leur permettait de contempler une immense grotte où était visible une multitude de concrétions, candélabres, cascades de calcites, sculptures incroyablement baroques et enchanteresses façonnées par la nature. Sur les parois, une douce lumière valorisait les formes et les bas-reliefs étrangement sculptés par la nature ainsi que l’eau d'un bleu vert magnifique qui serpentait à travers les entrailles de pierre. Sur la droite des deux éclaireurs, un escalier lui aussi façonné par la main de l’homme menait à un petit embarcadère ou était amarrée deux barques aux formes effilées, d’une blancheur immaculée.

MJ
Narration: Aël’Telàwërith

’espace d’un instant, Alors que l’elfe doré s’adressait à Mirtzar, Aël’Telàwërith fut transporté quelques années plus tôt, lors de ses études à l‘Académie de Magie et des Armes d’Evereska…

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Quelques années plus tôt, dans les jardins suspendus d’Evereska,

Le soleil était éclatant et les températures estivales du mois Haut-Soleil étaient quelque peu atténuées par les faveurs d’un Mythal bienfaiteur qui protégeait la cité d’Evereska, laissant le soin aux habitants de profiter d’un climat doux et tempéré tout au long de l’année.

C’était une belle journée, une de celle que Dame Shonassir Amarillis, professeur à l’Académie de Magie et des Armes, mettait à profit pour dispenser ses cours à l’extérieur des bâtiments de la prestigieuse université. Ce qui semblait profondément ravir la quinzaine d’élèves qui se trouvait parmi devant elle.

- Quand le coronal Eltargrim ouvrit les portes du Cormanthyr, Keryth Ealoeth, un Ar’Tel’Quess salua avec excitation cette décision. Cette ouverture était pour lui une bénédiction car ce noble quessir avait pour l’histoire et la connaissance en générale un amour immodéré.

Constatant que son public était attentif, L’elfe de la lune continua.

- Disposant d’une fortune conséquente. Explorateur chevronné, et infatigable, voyageur passionné, il est dit-on à l’origine de la construction d’un petit monastère situé bien à l’écart de la Cité des Chansons. On dit que c’est là qu’il entreposa bon nombre de ses écrits, et une formidable collection d’œuvre d’art. Ses écrits font mention également de l’existence au sein de cette construction d’un portail menant vers le Nord, vers l’antique royaume d’Earlann…

Une jeune elfe répondant aux doux nom de Myalä, qui se destinait à servie le Cœur d’Or, leva lune main délicate.

- Savons-nous où se trouve ce monastère ?

Shonassir esquissa un sourire.

- Ses archives recèlent peu d’informations à ce sujet. On parle d’une tour Gardienne qui recelerait dans ses entrailles le seul chemin pour accéder au monastère. Une tour dont il aurait confié la garde à un ami humain à qui il devait la vie.

Les yeux ronds que ses élèves lui adressèrent étaient compréhensibles et l’elfe gloussa avant de reprendre son sérieux.

- Nous ne sommes pas là pour juger les enfants. Toujours est-il lors de l’attaque de l’Armée des Ténèbres, et quand il devint évident que Myth Drannor allait succomber. Keryth qui combattit vaillamment,se résigna à fuir. vers ce havre qu’il avait édifié. Une fuite en compagnie de quelques-un des ses plus fidèles amis……

Aël’Telàwërith plissa les yeux. Il se souvenait de ce moment comme s’il s’était déroulé la veille, de la beauté de la jeune Myalë et du charisme de Shonasiir qui avait le don de conter de merveilleuses histoires.

Mais pour le moment, tout ce qui interessait le prêtre de Corellon, c’est le déclic qu'il venait de ressentir.

Il releva les yeux sur Mirtzar pour attendre sa réponse.

MJ
Narration: Mirtzar, Notar, Aël’Telàwërith et Enoriel

lors qu’Yvahnn et Notar étaient descendus en éclaireurs, Mirtzar terminait sereinement sa première inspection qui ne pouvait que le rassurer. Aucun piège ne semblaitse dissimuler à l’intérieur de ces pierres. Il allait continuer quand l’elfe doré le questionna. Une question bien vite reléguée au second plan par la voix de Notar qui criait d’en bas des escaliers à leur attention.

Du côté de Narvarth et Enoriel, les deux êtres sylvestres avaient amorçé un semblant de conversation mais ils n’eurent pas le temps de continuer, qu’ils entendirent comme le nain d’or la voix presque joyeuse du gnome.

- Vite ! Venez-vite !



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Encore une fois, le grugach dut paraître des plus condescendant. Non pas qu'il ne voulut pas faire la conversation avec le gnome, mais ce dernier n'avait pas montré qu'il voulait faire la conversation, il avait simplement dit à haute voix ce qu'il pensait.

Pour le sauvageons, un regard direct, profond,suivit d'un battement de paupière lent accompagné d'un léger mouvement de la tête vers Notar en disait plus qu'il aurait put en faire en parlant.

Si le druide-rôdeur commençait à apprécier les compétences non négligeable des êtres mètre, en particulier Narvarth et Notar, il ne le démontrait en aucun point. Cela viendrait en d'autre temps, mais pour l'instant l'heure était à la chasse et non aux compliments.

C'est quand le valeureux Mirtzar alla en éclaireur et que Floyr vint confirmer que la voix était libre de tout danger vivant que Yvhann suivit de près le gnome flatteur vers le bas de l'escalier.

La surprise fut de taille. L'amant de la nature devint presque sensible en voyant la beauté de cette intérieur de grotte, mais ce fut de courte durée. Ce qui crispa ses nerfs était là au bas des autres marches de droite qui allaient vers les deux barges. Il ne pouvait croire qu'un vil drow comme Rylack, avait laissé là deux barges intacte.

* C'est impossible, il y à la un piège ou bien il n'est pas passé par ici.*

Il devait de se l'avouer, depuis que son clan avait été attaqué par un drow meneur de lycanthropes, il avait prit cette vil race en aversion, mais comment intelligent.

Devant cette magnifique oeuvre d'art naturel, au lieu de remercier la nature, il fit une grimace de vengeance. Il se gaspillait ainsi, pour des raisons égoïstes.

Notar le sorti de sa haine avec sa voix, en appelant le groupe à venir voir le lieu. Il le remercia silencieusement puis descendit faire une inspection du petit quai qui amarrait les deux barges. Il se mit à chercher la moindre trace qu'aurait put laisser le drow et ses otages.

Floyr devait déjà inspecter le reste de la grotte au loin, tel son fidèle ami vigilant, la paresse n'existait pas, toujours à l'affût d'un moindre indice.

Dans sa recherche, le druide-rôdeur alla même jusqu'à gouter l'eau qu'il avait devant lui. Était elle douce ou bien salé!?




compétence: fouille.

force de passer son temps en compagnie de ses nouveaux équipiers, Mirtzar allait finir par leur révéler tout ses tics, y compris ceux dont il ignorait lui-même l'existence. Depuis qu'il avait quitté son clan, contraint et forcé, il avait été plus que rare que quelqu'un lui demande son avis sur un quelconque point ou même de réfléchir.

Il attrapa sa barbe à deux mains, une touffe de poils roux dans chaque main, et commença à la torsader l'air ailleurs. Quoiqu'il ne connaissent aucunement les réponses aux questions d'Aël'Telàwërith, Mirtzar ne pouvait qu'admettre que ses questions étaient légitimes et intelligentes. Comme il voulait se rendre utile, il choisit de chercher à trouver une réponse qui puisse convenir à son camarade.

-Je ne sais pas du tout quelle distance nous avons parcouru depuis notre entrée. Je dirai que nous avons bien du marcher pendant au moins cinq cents mètres mais je peux me tromper. Nous avons perdu beaucoup de temps et d'énergie à combattre.

Pour ce qui est de la poussière, je ne vois pas beaucoup d'explications. A mon avis, celui que nous poursuivons n'emprunte pas ces couloirs pour la première fois, loin de là, et peut être y a-t-il des complices à lui qui occupent cet endroit en permanence. Cela expliquerait le nombre de difficultés que nous avons rencontré jusqu'à présent il me semble.

Mirtzar essayait de donner l'impression qu'il était sûr de lui, sans grande réussite sans doute, mais il ne pouvait s'empêcher de trouver des objections à ses hypothèses qui lui donnaient l'impression d'être stupide. Il en était presque à souhaiter que quelque chose arrive pour distraire l'attention de son camarade.

Et, comme Clangeddin est miséricordieux, c'est ce qui arriva. Si ce n'avait été le ton de Notar, Mirtzar aurait été certain qu'une nouvelle catastrophe venait d'arriver. Mais présentement, il était incapable de déterminer ce à quoi il pouvait s'attendre. Il espérait juste que ce ne soit pas une trop mauvaise surprise.

En fait, c'était une excellente surprise. Mirtzar n'avait pas revue de grotte naturelles depuis longtemps, trop longtemps à son goût. Et celle-ci était tout simplement magnifique. La bouche grande ouverte de surprise, les yeux écarquillés, il ne put réprimer les quelques mots qui franchirent ses lèvres.

-

Il resta plusieurs instants à admirer cette perfection esthétique. La roche était pure, solide, immuable et calme tandis que l'eau était vivante, mouvante et fraîche. L'harmonie qui émanait de cet ensemble subjugua le nain d'or qui se demanda, rien que quelques fractions de secondes, si les elfes voyaient la même chose que lui et si c'était ce genre de sentiment qu'ils ressentaient quand ils voyaient un groupe d'arbre qu'ils trouvaient magnifiques.

Souriant en entendant la voix d'Enoriel, le hin était bien content d'avoir une réponse du maître-loup, le sagespectre avait réussi à se dépasser et en avait été récompensé, mais avant d'avoir put à son tour donner réplique à l'elfe sauvage, il fut interrompu par la voix de leur petit compagnon forestier, ce qui estompa le sourire qui avait prit place sur le visage habituellement fermé du halfelin.

Il était appelé à rejoindre Yvhann et le nain qui entamait la descente et même si la curiosité avait pris place dans son esprit, il prit tout de même le temps de s'adresser à nouveau à Enoriel avant de descendre.
-Je suis effectivement étranger au monde des cités, même si mes pas m'y ont mené occasionnellement par le passé, je suis né sous le couvert végétal, et pour cela je suis lié à l'état des forêts qu'il m'arrive de parcourir il me semble donc comprendre vos propos.
Le hin aurait voulu pouvoir continuer l'échange, le fait d'avoir évoqué la jungle des Monts Trempfeu le rendait nostalgique, les siens lui manquaient, il avait hâte d'avoir retrouvé les enfants pour pouvoir rendre visite à son Clan.
Mais l'heure ne semblait pas faite pour les palabres et même s'il trouvait ça fortement dommage il devrait prendre son mal en patience et continuer d'avancer.
-Je crois qu'il nous faut descendre également.
Narvarth jeta un autre regard au compagnon canidé de l'elfe avant de se détourner pour se rapprocher de la provenance du son d'écoulement perçu par Notar quelques instant plus tôt.

Sa déception fut balayée par la vision qu'il eut de l'étendue d'eau souterraine et des cavernes qui l'abritait.
Dans ses errances dans sa forêt d'origine, il lui était plusieurs fois arrivé de se stopper ainsi dans son mouvement, ébloui par des paysages dont la splendeur était inimaginable, mais il ne s'attendait pas à ressentir cette même admiration en se trouvant sous la surface de la terre.
Narvarth resta en haut des marches le temps de laisser ce paysage se trouver une place dans sa mémoire puis reprit son avancée jusqu'à rejoindre l'embarcadère où attendaient les barques.
-C'est magnifique...
Quittant du regard la magnifique voute surplombant la réserve d'eau, le hin vit qu'une étrange grimace était dessinée sur le visage d'Yvhann, qu'avait-il?
Les traits qu'affichaient le Grugach perturbèrent le hin en le sortant de son état d'esprit admiratif, et cela l'amena à se préoccuper d'avantage de ce qui les entourait, il espérait ainsi trouver des traces de passage du groupe qu'ils poursuivaient.

Narvarth essaye de détecter des traces de passage du drow et des enfants.

¤ ’ ¤ Le Haut-Elfe se sentait à la fois revigoré par ce plongeon dans ses souvenirs et perturbé par ce que cela soulevait comme question. S’évader quelque temps de cet endroit pour se retrouver dans la merveilleuse cité de la Maison Fortifiée avait été un réel baume au cœur de l’Ana-Sic-Silistri. Revoir les Jardins suspendus, l’académie tout ce qui faisaient ses repères dans ce monde avait été une véritable faveur accordée, par son dieu, Labelas Enoreth, ou bien sa tante ? ¤ ¤ Cette question frappa l’esprit du Faernsuor. Tous ses songes n’étaient que peur, désolation, souffrance, mort et désespérance. L’elfe doré ne comprenait pas pourquoi il était si loin des beautés, de la quiétude d’Evereska. Cette rapide exploration de son passé, lui fit ressentir à quel point il en avait besoin.

Aël’Telàwërith se sentait bien seul face aux épreuves qu’il venait de traversé et celles qui ne manqueraient de venir. Le serviteur du Premier de la Seldarine était pourtant en compagnie de deux autres elfes, malgré tout cette sensation de solitude était bien présente. Les Sy’Tel’Quessir étaient tellement différents des elfes du soleil et même des Teu’Tel’Quessir, qu’il avait bien du mal à pouvoir ouvrir le dialogue avec Yvhann et Enoriel. Une chose était certaine, sans eux, sans Notar et les autres, le noble Ar’Tel’Quess n’aurait jamais pu arriver jusque là. Cette réalité restait assez perturbante pour Ar’Tel’Quess tellement certain de la supériorité de sa race. Le fils Eowëlathaèldir était perdu et seul. Sa foi sans faille en Corellon Larethian, la parole donnée à la Baelnorn de sa famille et l’importance de la tâche qui lui était dévolue ne lui permettait en aucun cas de se défausser de son devoir envers les siens et son peuple.

Lorsque Mitzar donna les réponses attendues par le noble d’Everska, il réussit le tour de force à sortir le prêtre de ses sombres pensées. Pour autant, Aël’Telàwërith fut quelque peu déçu. Le fils de la pierre n’avait aucune idée précise de la distance parcourue. Mais là où le Faersuor fut le plus circonspect ce fut sur l’explication donnée concernant l’absence de poussière. Il ne croyait pas que l’elfe noir ait des complices restés dans la tour. Il était fort probable qu’effectivement ce Rilack puisse emprunter régulièrement ce passage. Ce qui expliquerait qu’il puisse déjouer aussi facilement les pièges.
Mais il refusait de croire que si les Drows résidaient dans ces murs, ils aient laissé passer trois Tel’Quessir sans leur tomber dessus, qui plus est un noble elfe solaire serviteur de Corellon. Non, pour le prêtre il fallait trouver ailleurs l’explication de l’absence de poussière. La magie pouvait être une explication plus envisageable. Mais le prêtre se garda de répondre. D’autant que Notar venait d’appeler.

La beauté du lieu que découvrit Aël’Telàwërith lui coupa le souffle. Certes ce n’était pas la première grotte qu’il visitait. Les montagnes qui entouraient et protégeaient le havre Evereskan possédaient également ce genres d’édifices naturels. Mais c’était la première fois qu’il en voyait une traversée d’eau. Le jeu des reflets de l’eau sur les concrétions minérales étaient de toutes beautés. On n’entendait que le bruit de ce cours d’eau qui se répercutait sur les parois et les stalatiques et des stalagmiques chacun renvoyant une sonorité différente aux oreilles fines de l’elfe. L’ensemble était un vrai enchantement pour les sens.

Aël’Telàwërith observa ses compagnons fouiller à la recherche de la moindre traces de passage du Drow. Mais ce qui attira l’attention du prêtre-mage fut la présence des deux barques. Tout d’abord, il s’agissait là d’un signe fort des Seldars. Car tout le monde n’aurait pu tenir dans une seule barque. Une autre réflexion s’imposa à son esprit. La voix aux accents cristallins du Haut-Elfe s’éleva dans les airs cherchant à s’harmoniser au bruit de l’eau pour prendre une tonalité différente et passer au dessus du bruit ambiant.

- Aiellesel Seldarie, ses deux barques sont une bénédiction des dieux. On dirait bien que la roue tourne. Soit notre proie n’a pas conscience d’être poursuivie, ou elle est maintenant certaine que nous n’avons pas pu passer les pièges et autres épreuves qui se sont imposées à nous. Soit, il s’agit de sa première erreur. Ce qui dans un cas, comme dans l’autre, est une aubaine pour nous. Nous devons prendre ses embarcations et suivre le cours de l’eau. Il nous mènera exactement là, où nous souhaitons nous rendre. ¤ ’ ’ ’’ ’ ¤

Toute la poussière manquante, toutes les traces éventuellement laissées par le Drow n’était plus importantes pour le moment. Les Seldars venaient dans immense bonté de montrer la voie à suivre.
Profitant que les autres s’occupaient du quai, le Faersuor s’approcha des braques pour les examiner de plus prêt. La forme et la couleur des embarcations lui firent immédiatement penser que ces barques pouvaient être de conception elfique. Il n’était peut-être pas si simple de les faire sombrer. Finalement peut-être que le Drow se savait quand même poursuivit, et qu’il n’est pas prit le temps nécessaire pour abîmer ces esquifs. Mais dans tous les cas, il avait commit une erreur.

Aël’Telàwërith utilise compétence estimation sur les barques. (faire 20), si pas interrompu).

-Vite ! Venez vite !
Après leur découverte, le gnome était remonté au devant des autres pour les inviter à rejoindre l'embarcadère.
En revenant sur le site, Notar prit le temps de mieux apprécier le paysage. Il avait rarement vu quelque chose d'aussi beau dans un environnement si peut végétal. Il ne s'était jamais douté qu'il puisse exister quelque chose d'aussi beau sous terre.
Certes ça ne valait pas sa forêt natale, mais tout de même il fallait voir ça au moins une fois dans sa vie.

Son esprit repartit vadrouiller parmi les arbres du Lethyr. Il passait des journées entières allongé sous leur magnifique couvert végétal à ne penser à rien bercé par le calme le plus intense. Et quand il se relevait, son esprit continuait d'accompagner la vie habitant ses forêts.
C'était décidément la plus belle chose qu'il connaissait.

Une petite perte d'équilibre annonçant que Notar avait achevé la descente des escaliers fit revenir son esprit dans la caverne. Il adopta une position plus assurée en ramenant sa tête rouge de honte en arrière, espérant qu'une fois encore personne n'avait remarqué. Il regarda un par un ses camarades pour s'assurer qu'il était bien passé inaperçu.

L'espace d'un instant Notar allait laisser ses penser retourner en forêt, mais il estima finalement que ce n'était pas le bon moment pour ça et qu'il ferait mieux d'aider ses compagnons à examiner la zone.

Notar fouille les alentours

Ils cherchaient tous des indices qui pourrait les aider à retrouver le drow et les enfants ce qui, encore une fois, donnait de la valeur aux êtres mètre. Les paroles du noble fit sortir prestement de la bouche du sauvageons...

- Ou soit qu'il sait pour nous et qu'il brouille les pistes.-

Le pessimisme avait parlé. Mais intérieurement Yvhann souhaitais que le noble ait raison, ce qui voulait dire que la chasse commençait à être en leur faveur.

* Tant mieux... tu ne perds rien pour attendre sale Daherow de Rylack.*

Se dit il en grimaçant encore plus.

Le plus tragique était qu'il en oubliait les enfants, pour lui, seul Rylack qui les avait berné, avait de l'importance. Se qui le tourmentait le plus, était qu'il avait lui même fait confiance au drow, il s'en voudrait longtemps pour cette vigilance déviante .

* Chasse les tourments Yvhann, ce n'est point ceci qui t'aidera.*

Entendit il intérieurement. Il douta de sa pensée car il avait bien entendu la missive puis au même moment il sentit bouger sur lui et en lui... Son tatouage, son dragon protecteur l'avertissait... Ça commençait, les méandres du passé prenaient l'actes.

Il murmura dans une langue ancienne, qu'il ne connaissait pas, un avertissement, non pas pour lui mais bien pour ce qui était en lui et qui venait d'un temps lointain.
Son regard se fit profond puis il chassa le trouble, se mal aise qui venait du secret familial. Il espérait que le noble n'ai pas entendu se murmure indiscret.

Il se fouetta l'esprit et revint sur le moment présent, il fallait trouver trace de la proie et de ces otages.

Le jeune druide put lire la déception sur le visage de l'halfelin quand lui même entendit la voix du gnome s'élever des marches en contrebas. Lui même était triste de ne pas pouvoir partager un peu de son savoir druidique avec Narvarth qui semblait pourtant réellement interessé. Mais comme l'halfelin lui ôtait les mots de la bouche, l'heure n'était encore apparement pas propice à une discussion posée. Ils devaient avancer, autant pour leur propre sécurité que celles des enfants disparus, si toute fois ils étaient encore en vie. Cette question, par ailleurs, taraudait de plus en plus l'elfe sauvage car plus ils s'enfonçaient dans la tour et plus il se disait que le Daherow agissait d'une manière étrange. Que cherchait-il ici ? Ou avait-il emmené les enfants si toutefois il était bien l'instigateur de ces enlèvements ? Et pourquoi alors se réfugier dans cette tour piegée et si mystérieuse au yeux de l'elfe sauvage ?

Il en était là de ses pensées quand il arriva en bas des marches. Tellement absorbé par ses réfléxions qu'il était, il réalisa soudain où il se trouvait. Lui qui n'avait quasiment vécu qu'au sein la Haute Forêt, la grotte dans laquelle ils se trouvaient maintenant, lui et ses compagnons, avait de quoi émerveiller un jeune elfe comme lui. Sans tenir compte de ce que faisaient les autres membres du groupe qui étaient là avant lui, il passa plusieurs minutes à regarder autour de lui, les yeux emerveillés comme un enfant devant son premier jouet... Il resta là, statique, tournant la tête de tous les cotés, admirant les relfets miroitants sur les structures, naturelles ou non, de la gigantesque caverne. Une fois de plus, ce fut Khell qui le ramena à la réalité. Le loup poussa son maître, estimant certainement qu'il avait bien assez révasser comme ça et qu'il devait aussi aidé ses compagnons à présent. Il sourit à son compagnon à quatre pattes et commença à s'avancer vers les barques. Mais il n'eut pas grand chose à chercher finalement puisque la voix impérieuse de l'elfe doré leur intima d'utiliser les barques. Il semblait savoir exactement vers quelle destination elles allaient les emener et si Enoriel trouva tout d'abord celà étrange, il ne put que s'incliner devant les connaissances de l'efle du soleil concernant l'Histoire Elfique. Cependant, si le druide ne doutait que peu de la mémoire d'Aël’Telàwërith, il était relativement d'accord avec la phrase lachée par son comparse Yvhann. Rien n'indiquait que Rylack était si confiant qu'il en oubliait la moindre des prudences... Mais Enoriel ne voyait pas bien quoi faire d'autre. Une fois de plus, il attendit la réaction des autres hésitant entre le fait d'affirmer son accord avec Yvhann et le fait de suivre aveuglement l'érudit elfe...

Premier jour de La Marée Estivale, Année de la magie sauvage
1er flammerige 1372 (CV)

Lieu : Les dessous de la Tour de Fabian, Cormanthor
Temps : /
Moment :/

MJ
Narration: Tous

MJ
Narration: Tous

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Test de fouille Yvhann DD 20: 13 (dé) + 8 (comp)= 21 : Réussite
Test de fouille Notar DD 20 : 11 (dé) + 2 (com)= 13 : Echec
Test de fouille Narvarth DD 20 : 18 (dé) + 3(comp)= 21 : Réussite
Test Estimation Aël DD ??: 20 (dé) +3 (comp)= 23 : Réussite

a présence de l’eau et le fait de se retrouver brusquement sous terre rendait l’atmosphère plus froide et la température ambiante avait baissée de plusieurs degrés. Mais les compagnons ne semblaient nullement affecté malgré une fatigue dont les effets ne se faisaient pas ressentir pour le moment mais qui commençait à prendre forme….

Les regards du jeune hin et du ly’aégesyr des Gardiens Errants tombèrent en même temps sur le morceau de tissu qui flottait dans l’eau à proximité d’un des piliers de soutient de l’embarcadère. Yvhann s’accroupit et déplia un de ses bras pour s’emparer du tissu. Il s’agissait d’un foulard à carreaux rose et blanc. Quelques longs cheveux mouillés de couleur terre étaient accrochés au nœud qui permettait de fixer l’objet à une tête plus petite que celle de l’elfe mais plus grande que celle de l’halfelin. Le tissu était grossier mais paraissait solide. Cela devait appartenir à un enfant, à un des enfants….

Au fond de la grotte, un porche naturel s’ouvrait sur un canyon étroit et très corrodé dans lequel s’agitaient les flots turbulents des eaux d’une rivière souterraine, offrant un contraste saisissant avec jusqu’à la salle minérale où se trouvaient les compagnons. Mais au-delà du porche, autre chose allait également changer la vision des compagnons, c’était l’absence de lumière et une ouverture vers des ténèbres insondables.

Sur le sol, aucune trace de pas n’était visible. L’elfe doré sentait son cœur battre plus fort, il avait inspecté rapidement les embarcations, elles étaient de conceptions elfiques, il suffisait de voir les lignes épurées, la beauté des arabesques et des entrelacs qui étaient autant de signes distinctifs qui assuraient le prêtre qu’il était sur la bonne voie. Aucune trace de sabotage n’était visible, à croire vraiment que ceux qu'ils poursuivaient ne se doutaient pas un instant qu'ils pouvaient être poursuivis...

C’était simple en réalité, ces esquifs attendaient simplement qu’on prenne place à l’intérieur et qu’on se saisisse des deux pagaies. Ils pouvaient contenir chacun six passagers et l’evereskan, certain qu’il leur fallait emprunter ces barques, le prêtre se détourna vers ses compagnons d’aventure.

Au moment que le grugach vit le foulard avec des cheveux dessus et étant sur que cela venait d'une des enfants enlevé, il le présenta à Enoriel pour qu'il puisse le faire renifler à Khell.

Il se permit un sourire malin.
* Voilà sale drow, tu as fait ton erreur, maintenant nous te tenons.*

Se dit il avec plaisance.

Il ne bougeas pas pour que les autres qui cherchaient tout comme lui, puisse avoir l'avantage de trouver autre chose, mais rien ne fut trouvé.

Rangeant son arc, Yvhann stabilisa une barque solidement pour que les compagnons puissent embarquer en toute sécurité. L'ordre du noble était clair mais allaient-ils tous embarquer dans une seul barque ou bien se partageraient-ils les deux. Il leva les yeux vers l’Evereskan et ...

- Si nous embarquons dans une seul barque, il y aura qu'un seul rameur, les autres seront au aguets et nous serons plus apte à se défendre. Si nous partageons les barques il y aura deux rameur et moins d'effectif pour contrer un malheur, par contre si il arrivait malheur à l'une des embarcations nous aurions l'autre pour la secourir.-


L'excitation se lisait presque dans le regard du druide-rôdeur. Il était tellement heureux que le drow ait pu faire une erreur. Si Khell trouvait odorat à ce foulard, leurs chance de retrouver les enfants venait de s'agrandir. Il alla même à penser que c'était l'une des enfants qui avait pensé à cette stratégie.

Ses tourments personnel prirent la poudre d'escampette pour un temps, le fait qu'il voyait l'eau de cette rivière lui permettait de penser qu'il était à l'extérieur, du moins, en milieux beaucoup plus naturel que les passages de pierre taillées.

Il dit simplement...


- Après vous!-

Arborant un vrai sourire de complaisance et quand le nain embarqua il le lui dit en elfe. Il était évident que le grugach était dans ses bonne grâce.