Dans Cormanthor, à la recherche des enfants, et à la poursuite de Rylack. Chapitre 3

orsque le bruit du mécanisme résonna dans le couloir, Mirtzar crut que son cœur allait s'arrêter. Il venait d'envoyer Yvhann dans un piège sans doute fatal et tout cela parce qu'il avait voulu faire le malin et donner l'impression, fausse au demeurant, qu'il était un expert en pièges et autres machineries étranges. Sans le vouloir, car il avait peur de voir ce qui allait arriver au grugach, il ferma les yeux aussi fort que possible et essaya de s'empêcher de s'imaginer les douleurs que devait ressentir son compagnon. Sans réussite, évidemment.

Mais il n'entendit pas le moindre cri, pas même de surprise ou de stupeur, et cela le surprit suffisamment pour que sa curiosité maladive le pousse à rouvrir les yeux. Au comble du bonheur, Mirtzar découvrit qu'Yvhann était toujours vivant et même que les escaliers étaient réapparus. Finalement, les dieux avaient eu pitié de lui et avait fait que les évènements s'étaient modifiés pour le rendre moins minable. Il leur en était reconnaissant.

Toutefois, il savait qu'avec les mécanisme bizarres il fallait être très prudent et il descendit les marches pour rejoindre l'elfe sauvage. Celui-ci le remercia. Mirtzar ne savait pas pourquoi on le remerciait mais il était heureux d'avoir pu servir autre chose qu'à encaisser et donner des coups à des créatures certes souvent maléfiques mais qui n'avaient peut être pas toujours mérité de mourir ainsi. Il devrait remercier les dieux aussi pour la considération qu'avaient ses compagnons à son égard et qui n'était pas méritée.

Avant de tenter d'envoyer une prière de remerciement, ou quelque soit le terme technique que la théologie associait ce procédé, Mirtzar fit comme Yvhann et si tint prêt à parer à toute éventualité. Il avait rangé sa hache pour pouvoir mieux retenir la corde si son plan s'était avéré mauvais mais il la ressortit prestement convaincu qu'une autre créature tout aussi effrayante et dangereuse que le mur bleuâtre, la meute d'araignée assoiffées de sang ou les diablotins sous-terrains les attendait derrière la porte suivante. Mirtzar ignorait qui étaient ceux qu'ils poursuivaient mais le fait était qu'ils leurs mettaient des bâtons dans les jambes.

Sans dire un mot, comme à son habitude, Mirtzar ferma les yeux, essayant de garder ses autres sens en alerte, et commença à prononcer dans la langue de ses ancêtres une prière en l'honneur de Clanggedin Barbedargent, dont il était certain qu'il veillait patiemment sur lui, et aussi du reste du Morndinsamman.

-

Lorsqu’Yvhann se rétablit de l’autre côté de la fosse, le serviteur de la Couronne d’Arvandor remercia Corellon de veiller sur ses enfants. Le pari de l’elfe sauvage était risqué, mais il se révéla payant.

Les prouesses d’Yvhann était digne des Tel’Quessir. Preuve s’il le fallait que les elfes était vraiment une race supérieur aux autres sur bien des points. Le courage et la dextérité n’était pas les dernières des qualités. Même si Aël’Telàwërith jugeait que les Sy’Tel’Quess était parfois trop prompt à agir sans tenir compte des conséquences. Cette fois-ci, le Haut Elfe devait reconnaître qu’Yvhann par sa témérité venait de faire gagner un temps précieux à son groupe. Si la vie des enfants était le principale souci du groupe que le Faernsuor et Notar avait rencontré dans la forêt de Cormanthor. Il en était autrement pour le prêtre de Corellon. Il avait son propre objectif à suivre. Toutefois savoir qu’un Drow parcourait sans doute à l’heure qu’il était, les terres ancestrales, était une torture pour l’elfe doré. A ce titre, il était tout aussi intéressé par la traque du Ssr’i’Tel’Quess.

Aël’Telàwërith remit son arc dans son dos, et sa flèche dans son carquois. Voir l’elfe sauvage récupérer ses flèches souillées par les araignées de Lolth, défigura l’espace d’un instant le visage du Haut-Elfe par une grimace de dégout. La tête haute, l’elfe doré descendit les escaliers pour rejoindre la plateforme. Une fois sur cette dernière, l’elfe du soleil se dirigea vers l’arche. Il étudia avec minutie le montant de l’arche, toujours à la recherche d’inscriptions ou de runes qui pourraient lui indiquer la voie à suivre. Puis il passa à chacune des embouchures qui donnaient dans les couloirs transversaux.

Les paroles de Notar arrivèrent aux oreilles de l’Ar’Tel’Quess. S’il y avait la présence d’une rivière, il aurait peut-être également une caverne. Mais cela avait-il la moindre importance ?

Aël’Telàwërith utilise la compétence fouille.

Son résumé fait, heureux qu'il ai été apprécié de ses compagnons, le hin était allé se placer en retrait des autres aventuriers, afin de les laisser agir sans leur apporter de gêne. Il ne demeura pas moins attentif au bon déroulement des opérations, prêt à intervenir si ses deux compagnons retenant la corde d'Yvhann requérraient son aide. Il n'eut pas besoin d'apporter son soutien comme tout se passa comme prévu.
Il se rapprocha tout de même de la pente une fois l'elfe sauvage en bas, pour se tenir au courant de ce qu'il faisait. Lorsqu'il le vit s'approcher du levier, il retint son souffle. Il n'avait pas eu d'impression particulière de danger en remarquant ce bout de féraille dépassant du mur, mais rien n'était certain, aussi il fut soulagé une fois le bruit de mécanisme passé et l'escalier revenu.

Observant régulièrement le couloir d'où ils étaient venus, il se permit quelques regards vers ceux qui rejoignaient le Gardien Errant jusqu'à ce qu'il fut le dernier en haut. Après un dernier regard vers leurs arrières, il s'engagea à son tour dans l'escalier qui s'était dérobé sous l'Elfe Doré. Il prit soin d'éviter la dalle qui s'était enfoncée avant le combat et rejoignit ses compagnons juste au moment où Notar faisait part de sa récente observation.
Le hin était content de savoir une rivière à proximité, il espérait pouvoir en profité pour se débarbouiller brièvement et se nettoyer du sang des araignées qui commençait à coaguler sur ses armes. Mais ils n'auraient surement pas beaucoups de temps pour ça, alors le moment venu il tâcherait de faire vite.

Ils étaient tous au niveau de la fosse maintenant, et le levier ayant refermé l'accès aux couloirs latéraux en même temps qu'il leur réstituait les marches de l'escalier, le groupe n'aurait pas vraiment de difficulté à choisir la route à suivre pour continuer à avancer.

Le sagespectre commença à s'avancer devant les globes lumineux, histoire de voir s'il distinguait d'avantage de choses en se rapprochant du point de départ des couloirs obstrués.
Peut-être qu'il pourrait à nouveau rapporter un élément important aux autres sur ce qui les attendait dans ces nouveaux escaliers se profilant devant eux.
Ce faisant il restait de son mieux aux aguets pour pouvoir faire face le plus efficacement et rapidement possible à un danger s'il venait à en survenir un.

Narvarth avance jusqu'en haut des prochaines marches et observe ce qui les attend.

Premier jour de La Marée Estivale, Année de la magie sauvage
1er flammerige 1372 (CV)

Lieu : Tour de Fabian, Cormanthor
Temps : /
Moment :/
MJ
Narration: Tous


on rien ne sembla cette fois-ci alerter les sens affutés des compagnons, aucune anormalité ne titillait l’instinct des compagnons animaux des elfes sauvages, ni le rapport si particulier que Mirtzar avait avec la pierre qui pour la première fois lui donna une impression de sécurité quand il regardait la quinzaine de marche filant vers l’inconnue. Pas de piège qui se mit en branle, pas d’apparition monstrueuse, rien de rien, cela en était presque étonnant mais ô combien reposant.

Arrivés à la seconde volée des marches, les compagnons distinguèrent tous le bruit de l’eau qui courait à vive allure, caractéristique d’une rivière souterraine, une certitude renforcées par le jeu de lumière que l’eau faisait miroiter par intermittence sur les murs en bas des marches. Chacun pu apprécier en outre la légère brise qui soufflait sur leur visage, nouveau signe que cette rivière menait vers l’extérieur et l’air libre. Enfin ? C’était à voir.

Pour l’elfe doré, occupé à regarder les deux autres couloirs bloqués par des herses, il remarqua une petite plaque de tuffeau gravée près de chaque entrée une élégante écriture en espruar. Pour le couloir de gauche, il y était inscrit : Le boudoir d’Alessandro et sa garçonnière, sur celle de droite : Là où il ne faut pas aller. Mais les herses qui bloquaient l’accès semblaient solides…..

Devaient-il vraiment restez là à chercher un moyen de se compliquer la vie alors que l'escalier qui s'offrait à eux était la promesse de rejoidnre les enfants et le drow? Mais étaient-il passés par là? Aucune trace de pas, ni de poussière ou de preuve quelconque ne permettait de le dire, à croire même qu'on avait nettoyé la place avant qu'eux même n'arrivent sur place.

Le calme était revenu, trop même, le grugach trouva cela presque impossible, mais c'était les faits. Suspicieux comme pas un, il siffla Floyr pour une ronde d'inspection vers le bas des escaliers devant eux. Durant ce temps, il resta près du noble qui inspectait les plaques sur les deux coté du couloir qui donnait sur les passages obstrué. Yvhann avait réalisé auparavant, qu'en manipulant le levier, les deux passage c'était bloqué en même temps que les marches avait reprit leur position initial et que le couloir c'était lui aussi remit en place.

Il ne croyait pas que le drow ait put prendre l'un des passages, car quand ils étaient arrivé sur place les passages devaient eux aussi être bloqué par les herses car les marches étaient en position. Pour lui il était clair que leurs route se situait au bas des escaliers qui les attendaient.

Il attendait le retour de Floyr avant de faire quoi que ce soit, d'ici là il surveillait leurs arrière. Il n'aimait pas ces moments d'attente surtout quand il savait que le maudit drow prenait de l'avance sur eux, mais cela ne faisait que grandir la haine qu'il avait pour le perfide voleur d'enfant. Le sauvageons ne vivait que pour le retrouver, il en avait fait une vendetta. Intérieurement une sagesse lui inculqua de pondérer sa haine, car elle l'aveuglerait le moment venu, et cela il ne voulait en aucun point. Il prit soin de prendre des respirations profonde calmant ainsi sa haine grandissante.

es escaliers semblaient se prolonger indéfiniment sous leurs pieds, descendant toujours plus profondément dans les tréfonds de la terre. Mirtzar aimait les cavernes et les grottes, leur fraicheur presque constante et leur silence, leur immuabilité en quelque sorte. C'était l'un des rares lieux où il pouvait se sentir un peu plus serein parce qu'il pouvait être à peu près certain que ces cavernes étaient ainsi des siècles avant sa venue et le seraient encore bien des siècles après. Il n'appréciait pas vraiment que des gens modifient leur architecture, les détériorent, les dénaturent en quelques sortes.

¤Un peu comme les elfes n'aiment pas que l'on coupe des arbres sans raison ou même pour de mauvaises raisons, sans doute.¤

Il aimait donc les cavernes et les grottes mais ces longs couloirs taillés dans la pierre ne lui plaisaient pas du tout. Ils étaient bien trop peu naturels pour qu'il les apprécie et ce côté fabriqué leur faisait perdre un temps précieux en les forçant à rechercher constamment les pièges et autres dangers qu'ils pouvaient receler. Décidément, il n'aimait pas du tout cet endroit.

Toutefois, ils devaient avancer et, comme il était le seul à avoir une certaine connaissance, quoique très faible en réalité, de comment se travaille la pierre et d'à quoi on peut reconnaître un piège, il devait passer devant pour guider ses compagnons qui avaient confiance en ses capacités. Il ne pouvait les décevoir bêtement. Son regard scrutait chaque pouce carré avec autant d'attention que le nain d'or pouvait le faire dans l'espoir qu'il n'y ai pas le moindre piège et que, s'il y en avait un, il puisse le voir avant qu'ils se retrouvent à nouveau dans une situation critique. Conscient que seul il n'était pas à la hauteur de la tâche, il en appela au secours divin de Clanggedin.

Le choix de la direction était à présent moins compliqué du fait que les portes latérales se retrouvaient bloquées. De plus l’air frais qui passait sur le visage de Notar laissait présumer une sortie relativement proche. Ils allaient enfin avoir l’opportunité de quitter cet horrible endroit. Mais l’espérance du gnome ne sera satisfaite que lorsqu’il verra de ses propres yeux le soleil, ou encore mieux des arbres.
Pour le moment ils étaient encore sous terre, et ça puait encore l’araignée.

¤A quoi bon s’attarder ici ? Puisque de toute manière on ne peut qu’aller tout droit. ¤

Il regarda le volatile d’Yvhann s’éloigner. Le silence était pesant, certes, mais en rien ce n’était annonciateur de danger.
Le gnome aurait bien aimé aller voir lui-même, mais maintenant il n’y avait plus aucun intérêt.
Il se contenta donc de faire comme le reste du groupe : attendre d’être sur que la voie était libre pour pouvoir avancer.
Cette attente était propice pour entamer des discussions. Le gnome se tourna donc vers le Grugach :

-Vous êtes quelqu’un de très impressionnant. Je n’aimerais pas être à la place de vos ennemis. J’ai rarement eu l’occasion de voir quelqu’un manier un arc aussi bien que vous l’avez fait tout à l’heure.

Le jeune rôdeur se demandait si un jour il serait capable de faire pareil. Peut être qu’a force d’observer l’elfe il arriverait à comprendre certaines techniques qui pourraient lui être utiles.

L'attente, longue et récurrente situation où il ne pouvait rien faire, rien d'autre que de guetter le retour de l'oiseau de proie de l'elfe sauvage.
Même s'il avait déjà eu à deux reprises l'occasion de partir en éclaireur, ça ne lui aurait pas déplut de recommencer, plutôt que de rester inactif.

Le sagespectre aurait bien cherché à faire plus ample connaissance avec ses compagnons de traque, mais les deux personnes avec lesquelles il avait déjà eu l'occasion de converser étaient toutes deux occupées, le gnome avait essayé d'engager la conversation avec Yvhann, donc Narvarth n'allait pas s'immiscer dans leur échange, et le nain quand à lui semblait occuper à scruter les marches qui les attendaient, il n'allait pas non plus le déranger.

En ce qui concernait les deux elfes restant, le petit ne savait comment il pouvait agir. Entre les deux son choix se portait à Enoriel, car il espérait que l'elfe sauvage ne prendrait pas ses paroles pour du manque de respect.
Jetant un nouveau coup d'oeil vers le passage où était partit le compagnon ailé d'Yvhann, d'où rien ne revenait encore, le Sagespectre se décida à se rapprocher d'Enoriel.

Une fois arrivé au côtés du druide, le natif des Monts Trempfeu ne savait pas plus comment engager la conversation. Il y avait plusieurs sujets qui lui venaient à l'esprit, son compagnon loup, qui lui rappelait régulièrement Nephenie la louve de l'humaine que Narvarth avait côtoyé dans ses débuts d'aventuriers, son appartenance à la Confrérie vers qui son travail pour la Compagnie des Marches l'amenait à se tourner, et avec qui il n'avait que trop peu été en relation avant son départ pour le Cormanthor. S'il voulait se rapprocher au mieux de cette communauté sylvestre, c'était là l'occasion idéale d'atteindre les objectifs de sa guilde, en oeuvrant aux côtés des Gardiens.

Se décidant à se lancer dans ce sujet, il avala sa salive puis essaya d'entamer une discution avec Enoriel.
-Je suis content que mes pas m'aient amenés à côtoyer des membres de la Confrérie des Gardiens Sylvestres.
¤Quelle mauvaise entrée en la matière!¤ Le hin n'avait jamais trop été à l'aise avec les mots, il avait un certain mal à leur faire prendre le sens qu'il avait en tête, et il venait une fois encore de se le faire rappeler par ses propres paroles, mais maintenant qu'il avait ouvert la bouche, il ne pouvait en rester là.
-C'est important pour moi d'avoir cette chance d'oeuvrer à vos côtés. Il eut une pensée à Syliel aux côtés de qui il n'avait pu rester, quel dommage, il aurait eu tant à apprendre de cette jeune recrue de la Confrérie, tant de choses qui lui auraient peut-être permis de faire le lien avec son travail pour la Compagnie.

Sa piètre tentative de discuter ne nécessitait pas de réelle réponse vocale d'Enoriel, aussi le hin espérait que le druide serait plus à l'aise que lui et qu'il l'encouragerait à converser d'avantage.

Alors qu'il se demandait si le groupe devait continuer devant par les escaliers ou chercher un moyen de se débarasser des herses qui bloquaient les couloirs, il sentit Khell, qui se frottait à lui à l'instant, se retourner. Le jeune druide fit de même et vit l'halfelin s'avancer vers lui, un air quelque peu hésitant. Enoriel se pencha vers Khell qui semblait étrangement calme et serein. Le loup n'avait pourtant pas l'habitude de cotoyer cette race et se montrait d'habitude plutôt méfiant. Surtout que s'il regardait un peu en arrière, l'elfe sauvage était forcé de reconnaître qu'à part Yvhann et Mirtzar, aucun membre de groupe n'avait vraiment parlé avec lui depuis qu'ils étaient dans la tour. Alors qu'il était plongé dans ces pensées, la voix du sagespectre le ramena à la réalité.
Les paroles de l'halfelin lui firent hausser les sourcils. Avec ce qu'il venait de dire, Enoriel aurait pensé qu'il se serait adressé à Yvhann plutôt qu'à lui. Peut-être était ce parce que le grugach était trop peu sociable ? Mais lui même ne l'était guère plus... Il ne sut pas trop quoi répondre au premier abord. Puis il vit que l'halfelin semblait espérer de la suite dans cette conversation et il décida de faire un effort.

-Et bien merci... Je ne suis qu'une jeune recrue au sein des Gardiens Sylvestres mais votre... compliment me va droit au coeur. Il est important pour moi de savoir que des personnes autres que les membres de la Confrérie des Gardiens Sylvestres s'intéressent à la préservation de l'équilibre. Toute mon enfance s'est déroulée en communion avec la Nature et Rilifane Rallathil, le Seigneur des Forêts, m'a montré la voie et m'a indiqué en quoi je pouvais être utile pour la sauver. Vous ne sembler pas venir de la ville, je sens un certain rudesse en vous propres aux peuples des plaines. Peut-être comprenez-vous donc ce que je dis.

Enoriel marqua une pause car il ne voulait pas partir dans un monologue sur ses origines et ses choix. Il sourit à Narvarth et se pencha pour flatter l'arrière des oreilles de son compagnon canidé en attendant d'entendre la réaction de l'halfelin

L’étude attentive du montant de l’arche et des murs n’avait pas apporté d’informations qui auraient donné une indication sur la voie à suivre. De fait il n’y avait aucune matière à se compliquer la vie plus que nécessaire. La voie qui descendait était la plus simple et la seule aisément accessible. Le prêtre de Corellon estima que le boudoir et la garçonnière n’avait aucun réel intérêt pour lui. Quand à l’autre, là où il ne faut pas aller, le message était clair. Il était même peut-être trop clair.

Il y avait pourtant un détail qui ne lui avait pas sauté aux yeux de prime abord, mais le manque de poussière était étrange. La tour semblait abandonnée de l’extérieur, pour tant elle était d’une propreté qui en devenait suspecte pour le Ar’Tel’Quess. Pas une trace, pas de poussière comme si quelqu’un ou quelque chose continuait à nettoyer la zone. Le Faernsuor n’arrivait à se l’expliquer.

Aël’Telàwërith décida que le mieux était d’aller de l’avant. Si ça menait à une impasse, il serait toujours temps de rebrousser chemin et d’envisager d’autres possibilités. Il resta un moment en arrière pour regarder le groupe. Notar et Mitzar avaient rejoint Yvhann, tandis que Narvarth et Enoriel discutaient. Le Haut-Elfe gouta avec plaisir à ce petit moment de paix. Fermant les yeux, il récita une antique prière à la gloire de Corellon. Puis il décida de rejoindre le trio et descendit la première volé de marche pour venir se placer au coté de Mitzar. Le paladin de Clanggedin était le mieux placé en ce qui concernait de travail de la pierre, et il devait sans doute connaître certains secrets sur la vie dans des galeries comme celle-ci

- Dite-moi Mitzar, comment expliquez-vous qu’il n’y ait aucune trace de poussière dans un endroit comme celui-ci ? Je trouve cela étrange pour un endroit qui devrait être abandonné depuis un bon moment. J’aimerai bien savoir ce que vous pensez.

Aël’Telàwërith commençait à ce demander s’il allait finir par trouver ce portail. Car tout indiquait qu’ils allaient bientôt arriver à la fin de cette exploration souterraine. Pourtant les écrits qu’il avait trouvés dans la grande bibliothèque d’Evereska semblaient tous indiquer que le portail devait bien se trouver dans la tour quelque part. Profitant du calme, le faernsuor s’assit sur la dernière marche de la première volé. Il respira profondément, et mis son visage dans ses mains. Ce serait-il fourvoyé ? Avait-il interprété les écrits, il fit un effort pour s’isoler de ce qui l’entourait pour se concentrer. Il vida son esprit des questions immédiates pour se focaliser sur ce qu’il avait réellement lu. Il tenta de visualisé les textes qui l’avaient amené à venir en ce lieu. ¤ Ô ma tante, Alystaë, aide moi. Guide-moi vers l’objet de notre quête et la mémoire de notre famille. ¤

L’elfe doré revit quelques uns des écrits, une énigme lui revint à l’esprit ¤ Temps reculés où un valeureux étranger replanta trois oliviers, un rosier odorant et insuffla la beauté originelle. Un cauchemar hantait Érevorn mais, ainsi, il nia et pourfendit l'esprit errant. ¤ Tout de suite, après, le doute envahi l’elfe du soleil. ¤ … ¤ Une question brûla les lèvres du serviteur de la Couronne d’Arvandor. Qui se releva d’un bond.

- Mitzar, d’après vous quelle est la distance que nous avons parcourue depuis que nous avons quitté la tour ?

Test compétence histoire pour tenter de se rappeler ce qu’il avait apprit dans les écrits d’Evereska.