Dans Cormanthor, à la recherche des enfants, et à la poursuite de Rylack. Chapitre 3

L'aller et le retour en direction de la fosse se firent sans grand souci pour le sagespectre, son poids ainsi que l'efficacité de leur Grands compagnons aidant, il se retrouva en bas de la pente déclenchée par l'elfe du soleil, pour voir ce qui les attendait, Notar à ses côtés semblait tout aussi attentif, une pensée traversa l'esprit du Compagnon des Marches, à eux deux ils réussiraient surement sans problème leur mission, remonter dire aux autres d'en haut qu'il n'y avait pas de danger.
Peut être avaient ils cherché l'excès de prudence en allant jeter un premier coup d'oeil de repérage, et maintenant qu'ils étaient tous les deux là, en bas, ils pouvaient remonter chercher les autres pour la suite de leur poursuite.

Le gnome s'engageait déjà dans la remontée, aussi Narvarth se décida-t-il à lui laisser un peu d'avance, et bien lui en prit car dans cette attente, il repéra une chose qu'il n'avait tout simplement pas remarqué au premier coup d'oeil. Il se fit plus attentif, cherchant à comprendre la présence de ce levier à cet endroit. Il se laissa aller à penser que la poignée présente sur le mur avait pour simple but de rendre à l'escalier dérobé son côté anguleux, mais ici tout ne semblait pas si simple. Et cela ils l'avaient tous remarqué à plusieurs reprises, à leur dépends.

Laissant le levier là où il était, il n'allait pas bouger, le hin entreprit de remonter, et c'est avec aisance qu'il rejoignit le gnome alors que lui même se retrouvait au niveaux des trois elfes et du nain.
Le Fils du Clan entreprit de raconter ce qui se trouvait n bas.
-Rien de spécial à signaler. La fosse d'où ont dût sortir les araignées est maintenant bien vide! Elle amène à un nouveau palier, comme celui ci, avec une arche au bout, où d'autres escaliers semblent débuter. L'idée d'emprunter encore d'autre escaliers qui descendaient n'enchantait pas le fier sagespectre, à force de descendre, qui sait ce qui les attendait en bas. Mais il garda ses craintes pour lui, continuant son compte rendu.
-Avant cette arche, ce chaque côté, il y a une embouchure de nouveaux couloirs, mais nous ne nous sommes pas aventurés plus avant pour voir par quel chemin sont passé ceux que nous poursuivons.
¤Mais nous rechercherons cette information dès lors qu'on sera à nouveau en bas.¤
-Autre chose, juste en bas de cette pente, il désigna la rampe remplaçant l'escalier, il y a un levier, je l'ai laissé comme il était, je ne sais pas trop s'il pourra nous aider ou non? Mais avec tous ces pièges, je préférais attendre qu'on soit tous en bas pour voir à quoi il correspondait!

Il se tourna vers son compagnon gnome.
-Tu as vu quelque chose d'autre?

irtzar avait suivi avec curiosité le rapport de Narvarth. Le nain ne pouvait deviner ce que pensaient ses compagnons des informations dont l'halfelin était porteur mais il estimait que les dangers s'étaient légèrement éloignés et qu'ils allaient pouvoir continuer bientôt.

Toutefois, un détail le chiffonnait. Il avait été facile à Narvarth et Notar de descendre le long de la pente car ils pouvaient s'aider d'une corde que retenaient Yvhann et Enoriel mais quand ils descendraient tous, cela ne serait plus possible. Il lui semblait que cela était un problème, et même un problème assez important, et qu'il devait en faire part à ses compagnons pour savoir qu'elle était leur plan. De même, l'existence de ce levier mystérieux l'intriguait. Il ne voyait pas en quoi il pouvait s'avérer utile mais, dans le même temps, il ne pensait pas que cela puisse être un piège, sans vraiment de raisons d'ailleurs. Il devait aussi demander aux elfes quel était à leur avis la meilleure façon de passer, utiliser le levier ou non. En somme, il avait beaucoup de questions à poser au reste du groupe.

Toutefois, et alors qu'il allait ouvrir la bouche pour parler, un souvenir vint le frapper de plein fouet. Une pichenette, en réalité. Et même une pichenette de sa sœur pour être précis. C'était un matin, ou en tout cas était-ce le cas dans son souvenir, et il était en train de participer à une séance d'entrainement pendant la formation pour devenir "Fer de Moradin", le premier pas dans la voie du protecteur du clan. Ils exploraient par groupe de trois une caverne qui avait été au préalable préparée par leurs examinateurs. Dans son groupe, outre lui-même, il y avait sa sœur et un ami à elle que Mirtzar se souvenait trouver la fois stupide et orgueilleux mais qui avait l'air de plaire à sa sœur. C'était naturellement elle qui menait le groupe même si, de temps en temps, elle laissait à son ami le soin de prendre quelques décisions. Mirtzar ne se plaignait pas que son avis ne soit jamais demandé. Soudain, le sol s'était affaissé sous les pieds de ses deux compagnons et il s'était retrouvé seul en haut. Pendant plus de trois heures, il était resté presque immobile hésiter entre passer pour un idiot en échouant à sauver son équipe ou en allant demander de l'aide aux adultes. Au terme de ce temps incroyablement long gaspillé, les deux autres étaient sortis du trou et lui avait demandée pourquoi il n'avait rien fait. Il avait naturellement répondu qu'il ne savait pas quoi faire. Et, en lui donnant la pichenette, sa sœur avait dit: Il avait alors réalisé qu'une vois en lui n'avait pas arrêté de répéter qu'il avait l'impression d'avoir vu une corde non loin et que c'était la meilleure solution. Ce jour-là, ils avaient perdu mais Mirtzar en gardait un bon souvenir.

Et maintenant, il n'allait pas répéter la même erreur en refusant de prendre ses responsabilités et de suivre son instinct. Il commença bien à parler mais plus pour poser des questions.

-Nous avons deux problèmes. Primo, comment descendre et, secundo, que faire du levier.
A mon avis, il faut que les plus lourds et les plus forts descendent les premiers avec la corde pour essayer d'empêcher les plus légers, qui passeront à la fin, de tomber dans le trou quand il n'y aura plus personne pour retenir la corde.
Pour le levier, un maxime naine dit que "Tout ce qui brille vraiment est caché. Tout ce qui est vraiment sombre l'est mieux encore." Je pense que c'est assez vrai. Je ne connais pas de pièges reposant sur la curiosité des gens, sur la cupidité, la bêtise si mais jamais sur la curiosité. C'est trop aléatoire. Je pense que nous devons voir à quoi il sert.

Mirtzar se fie à son instinct et utilise Détection du mal

Cette fois les choses semblaient réellement ce calmer. Le silence était revenu, et seule la voix de ses compagnons d’aventure et le bruit ténu de l’eau qui coulait se faisait entendre dans la salle. L’elfe solaire approcha de la rampe qui conduisait à la fosse. Le Faernsuor s’accroupit au bord de cette dernière et regarda en bas, tout en écoutant les différentes questions qui se posaient.

Pour Aël’Telàwërith descendre jusqu’à la fosse ne poserait pas de réel difficulté, puisque la corde d’Yvhann allait jusqu’en bas. Savoir s’il fallait, ou pas utiliser le levier était une question intéressante et légitime. Pourtant, il y avait autre chose qui travaillait l’esprit du Haut-Elfe. Le regard fixé sur la pente et le palier qui donnait sur les embranchements de couloir, il avait un problème, et un problème de taille. D’une taille d’environ dix pieds de large. Sans tourner la tête, l’elfe doré prit la parole.

- Navarth, votre observation est fine, et vous avez révélé un détail qui pourrait fort bien avoir son importance. Ce levier serait intéressant à étudier. Mitzar, je crois que nous avons la réponse à votre première question. Je ne vois pas d’autre moyen que d’utiliser la corde d’Yvhann pour rejoindre le bas de cette pente. A ce titre Navarth et Notar nous ont montré la voie à suivre. Quand à la réponse à votre deuxième question, j’en aurai une à poser avant la votre. Comment traverser ce trou béant ? Vu d’ici je dirai qu’il doit bien faire au moins dix pieds de large, peut-être plus. La prise d’élan sera des plus aléatoires sur une pente comme celle-ci. Si j’ai de l’espoir que les Tel’Quessir ici présent puissent sauter et parvenir de l’autre coté entier. Je n’ai guère d’espoir que nos petits compagnons y arrivent.

Pour le Ar’Tel’Quess le plus critique était de passer ce trou. Une fois de l’autre coté, il serait temps de trouver une piste et de ce poser la question sur l’utilité de ce levier. Il n’était peut-être pas impossible de pouvoir faire traverser tout le monde sans prendre trop de risque, mais cela impliquait un peu plus de matériel. Aël’Telàwërith reprit le cours de l’exposé de sa pensée, le regard toujours braqué sur la fosse et le levier.

- Est-c e que l’un de vous à une autre corde ? Nous pourrions dans ce cas, utiliser celle d’Yvhann bloquée par son bâton pour descendre. Il nous faudrait un sauteur, que l’on assurerait avec la seconde corde, afin que s’il rate son saut, on puisse le retenir. Mais déjà là il y des difficultés. Il faudrait être au moins deux pour pouvoir retenir le sauteur, ça implique de savoir si votre bâton Yvhann pourrait retenir le poids de trois d’entre nous sans risquer de se briser. Il faudrait recommencer la manœuvre avec un second sauteur. Je pense qu’à partir de là, le tour est joué. Je ne vous cache pas que tout ceci reste périlleux et pour tout dire assez aléatoire. Rappelez-vous de la fosse précédente. Si nous pouvions éviter de nous briser les os, sur celle là se serait pas plus mal. A moins que…

Le serviteur de la Couronne d’Arvandor prit quelques secondes pour réfléchir. Dans sa main gauche, il serrait son pendentif à l’effigie de Corellon Larethian.

- A moins que vous n’ayez raison Mitzar. Que le levier ne soit pas un piège, mais plutôt quelque chose pour le réamorcer. Yvhann, croyez-vous que votre fidèle Floyr puisse voler jusqu’à ce levier et ce poser dessus pour voir si il serait possible le manœuvrer, sans trop d’efforts ? Si la théorie de Mytzar est juste, et si mais espoirs sont fondés, alors il se pourrait bien que nous retrouvions l’escalier et par la même occasion, la fosse ne soit plus un problème. Si ce n’est pas le cas, nous serons assez loin du piège, pour espérer ne pas en être la cible. Et ce noble rapace, n’aura plus qu’à revenir vers nous. Si Floyr n’arrive pas à le bouger, il reste la possibilité au premier sauteur, de manœuvrer le levier. Mais si c’est un piège il sera bien seul, une fois de l’autre coté.

Aël’Telàwërith n’avait tourné la tête une seule fois alors qu’il parlait au reste du groupe. A moins qu’il n’était entrain de réfléchir tout haut. Le prêtre de Corellon tentait de retravailler ce plan dans son esprit, afin d’obtenir une solution la plus sure possible, ou alors la moins coûteuse en vie.

Le grugach écoutait avec attention les explication de tous et chacun sur le procédé à suivre pour traverser de l'autre coté. Le noble avait touché un point pour Floyr, son fidèle ami pourrait sans doute être capable de lever le levier, mais Yvhann doutait de cette possibilité. La plus simple restait qu'il pouvait, avec un peu d'élan, et il en avait, sauter la fosse et activer le levier pour que les marches puissent reprendre leurs fonctions.

Il ne dit rien, prit sa corde et en fit le tour de sa taille en l'attachant avec un noeud de chaise. Enoriel qui était à son coté, reçu le restant de la corde à tenir, puis il dit par la suite...

-Je vais tenter de sauter de l'autre coté, vous n'aurez qu'à laisser filer la corde et si je tombe la retenir.-

le geste suivit la parole. Il se mit à descendre la pente en évitant les corps morts des arachnéennes, et passa entre la monstrueuse et le mur. A ce moment il s'assura d'avoir amplement de distance entre lui et la fosse pour prendre quelques pas de course, puis il lança vers le groupe en haut de la pente...

- Laissez moi une dizaine de mètre de corde libre, j'y vais!-

Il voyait bien, les globes lumineux de l'autre coté lui offrait une bonne vision, il en profita pour vérifier le bord de la fosse pour ne pas mettre le pieds sur une substance glissante que la monstrueuse aurait put perdre. Il prit un bon souffle puis se lança vers la fosse. Il parcourut la distance qui le séparait de la fosse sans problème puis s'élança au dessus de la fosse.

Le grugach, avant même de s'élancé, avait en tout temps gardé à vue les dalles de l'autre coté, même dans les airs il se voyait déjà les deux pieds sur les dalles solide du couloir en face de lui. Tout se qu'il souhaitait, était qu'ils lui laisse amplement de corde libre. Il ne voulait pas pensé à un autre piège, pas pour l'instant du moins; la fosse, le levier, ensuite il attendrait patiemment les autres.






compétence;-utilisation de corde et Saut.

e nain d'or se déplaça pour regarder vers ses compagnons et, surtout, pour avoir une meilleure vue sur ce qui les attendait. Ayant gardé le dos tourné pendant la descente de ses deux coéquipiers de petite taille et ayant fait plus attention aux araignées qu'à la disposition des lieux pendant le combat, Mirtzar ne comprenait pas bien ce que disait le prêtre de Corellon Larethian. Pour lui, il y avait une petite plateforme en bas de la pente sur laquelle il était possible de se tenir sans risque de tomber dans la fosse tous ensemble et où se trouvait le levier. Visiblement, ce n'était pas vraiment le cas. Il comprenait maintenant mieux les doutes de l'elfe du soleil.

Il devait réfléchir à une autre idée. Visiblement, sa vision du problème de la descente n'était pas perçue par le prêtre et il était convaincu qu'il devait lui expliquer plus clairement qu'il fallait que quelqu'un reste en haut pour retenir la corde et que, comme il n'était sans doute pas dans leurs plans d'abandonner un compagnon seul en haut de cette pente, au moins l'un d'entre eux devrait descendre sans se servir de la corde ou alors il leur faudrait abandonner la corde et le bâton. Cela lui semblait logique mais il devait admettre qu'il n'avait pas les connaissances d'Aël'Telawërith et qu'il pouvait donc se poser un problème qui n'avait aucune raison d'être.

Par contre, sa théorie légèrement aléatoire sur les pièges qui ne jouent pas sur la curiosité des gens semblait avoir été parfaitement comprise et même grandement étoffée par son compagnon et il était assez fier de lui d'avoir émis une hypothèse qui ne semblait pas complètement stupide aux yeux de celui qu'il considérait comme le plus intelligent, et, par conséquent, le plus apte à se moquer de lui et de sa bêtise, du groupe. Il n'avait pas pensé que le levier pouvait servir à redonner aux escaliers leur forme première mais il devait admettre que cela était fort possible et même assez logique. Cela venait étayer sa thèse et il en était heureux mais il avait encore des doutes qui ne pourraient être levés que par l'intervention d'un tiers.

Et, justement, faisant preuve d'un esprit d'initiative et d'un courage digne de l'image qu'avait Mirtzar de celui qui était redevenu de fait leur chef d'expédition, Yvhann se préparait à se lancer à l'assaut de la pente au péril de sa vie. Comme il tenait auparavant la corde pour assurer la descente de Narvarth et Notar, il laissait Enoriel seul rempart pour l'empêcher de partir dans la fosse. Nul besoin de dire que Mirtzar faisait confiance à Enoriel pour ne pas lâcher mais il supposait que l'elfe sauvage devait être légèrement plus lourd que Narvarth ou Notar, sans pouvoir en être certain, et qu'il valait donc mieux être deux pour tenir la corde s'il ne voulait pas voir Yvhann entraîner Enoriel avec dans la fosse. Il saisit donc la corde, priant Clanggedin Barbedargent de lui donner la force de retenir son compagnon si celui-ci ne parvenait pas franchir le trou béant.

Mirtzar saisit la corde.

Que faire ? Maintenant que le combat était terminé, il regardait avec hésitation ses compagnons s'affairer pour trouver le moyen de tous descendre dans la fosse sans encombres. Et lui restait là, ne sachant quelle attitude adopter. Il n'avait jamais eu vraiment à prendre de décision rapidement auparavant. Avant d'entrer au sein de la communauté des Gardiens Errants, sa vie de druide se passait simplement, calmement. Les prières faisaient suite aux chasses dans les grands bois de la Haute Forêt en compagnie de Khell. L'agitation et la reflexion accélérée n'était pas son fort. Et apparement ses compagnons s'en sortaient très bien et même, ne semblaient même pas se soucier de lui... Il ne pouvait aider en combat, n'avait pas l'esprit assez vif pour réagir rapidement à ces situations comme celle de cette fosse qui s'établissait comme un obstacle ardu à franchir... Quand il y pensait, le jeune elfe sauvage avait vraiment l'impression d'être un boulet pour le groupe... Il pouvait se dire que c'était parce qu'il était loin de son élément naturel mais celà n'était sans doute pas le véritable problème.

Seul Khell semblait comprendre ce qui ennuyait son maître et un mouvement de tête affectueux de l'animal contre sa hanche ramena Enoriel à la réalité. Il sourit à son compagnon et lui frotta la tête en signe de remerciement. Le loup glapit de contentement et, content d'avoir provoqué la réaction désirée, s'avança près de la pente. Enoriel le suivit et vint de placer à côté d'Yvhann, presque machinalement. Il put ainsi avoir le rapport des deux petits êtres sur ce qui se trouvait en contrebas. Il resta ensuite silencieux, toujours meilleur auditeur qu'acteur. Cependant, quand Yvhann mit la corde, et par là même sa confiance, dans ses mains, il ne rechigna pas à la tâche.

Il commença à assurer ses prises sur le sol et tint fermement la corde entre ses mains. Quand les mains rugueuses du nain, il haussa les sourcils et regarda son compagnon trapu avec étonnement. Ce qu'il lut dans son regard dissipa ses doutes. Le nain ne faisait pas celà parce qu'il n'avait pas confiance en lui. Il venait l'aider, lui apporter son soutien autant moral que physique et assurer ainsi le maintien et la survie d'Yvhann lors de son éventuelle chute dans la fosse. Enoriel hocha donc la tête en direction du nain avec un sourire de remerciement entendu. Puis il attendit que l'elfe bondisse, se préparant ainsi à ne surtout pas laisser echapper la corde...


Enoriel saisit la corde

Premier jour de La Marée Estivale, Année de la magie sauvage
1er flammerige 1372 (CV)

Lieu : Tour de Fabian, Cormanthor
Temps : /
Moment :/
MJ
Narration: Tous

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Test de maîtrise de corde Yvhann DD 15 : 14 (dé) + 6(comp)= 20 : Réussite
Test d’escalade Yvhann DD 15 : 11 (dé) + 4 (dé)= 15: Réussite

Test de Force Mirtzar DD 15 : 17(dé) +2= 19 : Réussite
Test de Force Enoriel DD 15 : 14 (dé) + 1= 15 : Réussite

Test de Saut Yvhann DD 15 : 20 (dé) + 4= 24 : Réussite
Test de réflexe Yvhann DD 20 : 12 (dé) + 9= 21 : Réussite

oujours avec vigilance et concentration, le ly’aegésyr des Gardiens Errants manipula les corde avec aisance pour que tout se passe au mieux tandis que ses compagnons se partageaient les tâches, Mirtzar et Enoriel tiendraient la corde devenant ainsi deux solides points d’ancrage pendant que les autres se préparaient à affronter un éventuel ennemi s’il venait à surgir.

La descente se passa sans encombre, à trois mètres de la fosse, le grugash disposait d’un éclairage suffisant pour l’action qu’il désirait entreprendre. Comptant sur sa dextérité naturelle, Yvhann prit son élan pour bondir au dessus de la fosse et se réceptionna de l’autre côté avec grâce, roulant sur lui même. L’obstacle était franchit. Confiant, il vit son rapace voler et s’engouffrer dans le passage juste en face tandis que lui se dirigea automatiquement vers le levier. Il n'eut guère besoin de demander conseils pour savoir ce qu'il avait à faire. Il releva le levier.

Et tout se déclencha.

Le bruit tout d’abord, un roulement suivit de percussions qui résonnèrent de façon étrange. Des cliquetis de toutes sortes se firent entendre autour des compagnons. Des herses métalliques furent libérées de leurs cachettes pour obstruer l’ouverture où ils se trouvaient précédemment mais aussi interdiaient désormais l'accès aux deux couloirs latéraux que Narvarth et Notar avaient vu. Le sol coulissa, La fosse disparut dans un grincement effroyable de pierre obligeant Yvhann à sauter en arrière pour éviter de glisser sur le sol mouvant et être emporté il ne savait où. A la place de la fosse se trouvait désormais un sol de pierre impeccable, rectiligne.

Les escaliers ne furent pas en reste. Ils reprirent eux aussi leur apparence normale, faisant disparaitre la pente au profit de marches en pierre dès plus accessibles.

Puis ce fut le silence qui tomba lourdement, mais il fut de courte durée car Floyr revenait en poussant un cri caractéristique, signe que la voie était dégagée.

Ce n'était pas sans inquiétude que le grugach activa le levier, les bruits suspects qui suivirent sa manipulation ne laissait pas présager une bonne augure. Sur le coup il se maudit presque lui même d'avoir actionner le mécanisme qui en fait, fut profitable pour l'ensemble du groupe. Ils pourraient sans problème, le rejoindre rapidement.

Il défit son noeud de chaise et se mit à lover sa corde au fur et à mesure qu'elle descendait. Son attention se porta sur la monstrueuse, plus précisément sur la flèche qu'il avait tiré auparavant. Il est sur, que si ils auraient eut plus de temps devant eux, le druide-rôdeur aurait prit un peu de poison de la monstrueuse pour en enduire quelques flèches qu'il aurait réservé pour le vil Rylack. Pour l'instant il récupérait sa corde et son bâton par la même occasion et ensuite il tenterait de récupérer le plus de flèches tiré possible.

Quand il croisa Enoriel et Mirtzar il leurs fit un léger signe des yeux. Mirtzar reconnu là un signe de remerciement.
Car si le grugach avait parut ne pas s'en faire avant de sauter, il avait eut en lui un léger doute sur sa réussite et le fait de tendre la corde à son compatriote l'avait rassurer et quand il avait vu le valeureux combattant seconder son frère de l'Art, il était devenu confiant. Et pour lui c'était cette confiance qui avait permit sa réussite.

Lorsque, flèches, corde et Branmyîl récupéré, machinalement il dégaina son arc et lui apposa à sa corde une flèche puis se tint prêt pour la suite. Il rejoint de suite l'ensemble du groupe pour continuer leurs route vers les tréfonds de cette tour.

Suite à sa dernière rencontre avec une fosse dans laquelle il avait fait une longue et douloureuse chute, Notar s'était mis à angoisser. Heureusement le contexte ici n'était pas le même car il descendait de son plein gré.
Une fois arrivé en bas, Notar ne put s'empêcher d'adresser un sourire niais à Narvarth avant de jeter un coup d'œil autour de lui.
Il ne remarqua rien d'anormal mis a part une grande quantité d'araignées mortes. L'air était malsain ici, ça sentait la mort partout, en particulier les odeurs dégagées par le cadavre de l'araignée géante.

Notar mis tous ses sens en alerte dans l'espoir de remarquer quelque chose pouvant leur être d'une quelconque utilité.
Le silence qui planait permit au gnome de distinguer un bruit familier. Il y avait une rivière souterraine qui coulait quelque part de l'autre côté du tunnel. Il précéda le Hin dans la remontée pour faire part de sa découverte à tout le groupe.
Alors qu'il était en pleine réflexion au discours qu'il allait tenir, le rôdeur se rendit compte que le Halfelin avait déjà commencer à faire le sien.
Finalement ce n'était pas si mal car du point de vue de Notar, la situation était plus clairement décrite que ce qu'il avait lui même en tête.
Il se contenta donc de se taire, écoutant la fin du récit avant d'envisager de se remettre en route.

Laissant seul Narvarth veiller sur leurs arrières, le gnome se rapprocha de la pente pour mieux voir comment s'en sortait l'elfe sauvage.
Le gnome observa Yvhann sauter par dessus la fosse. Encore une fois le Grugach le surprit. Il était vraiment à l'aise dans n'importe quelle situation.
Notar fixait maintenant le levier avec appréhension. En principe il n'était pas plus craintif que les autres mais jusqu'à présent les pièges qu'ils avaient rencontrés avaient étés plutôt violents.
Ce fût un immense soulagement quand il vit qu'Yvhann ne se transforma pas en un tas de cendres, bien qu'il eut un doute au moment de la secousse.
Malgré le possible danger de la situation, le rôdeur se prit à apprécier le génie qui avait imaginé un tel mécanisme.
¤Eh ben voilà! c'est tout de même plus agréable d'avancer sur des marches plutôt que de devoir descendre et traverser la fosse.¤
C'est donc tout joyeux que Notar se remit en marche dans le couloir, tout en évitant la dalle piégée, prêt à découvrir ce que la rivière leur réservait.
¤La rivière?!¤
Tout en continuant de s'avancer jusqu'à arriver au niveau d'Yvhann, le gnome parla assez fort pour que tout le monde puisse entendre:
-J'ai entendu de l'eau de l'autre côté, je suis presque certain qu'il y a une rivière souterraine pas loin, je serais tenté de dire qu'elle est après les escaliers, qu'il désigna devant lui par un geste de la main.

Enoriel poussa un soupir de soulagement quand Yvhann réussit sans peine à franchir la fosse à la profondeur inconnue. Non qu'il doutait de sa capacité ou de celle du nain à pouvoir hisser l'elfe sauvage jusqu'à eux en cas d'echec. Mais le stress continu apporté par les pièges et les ennemis commençait à le peser. Alors quand arrivait une bonne action sans que quoi que se soit se passe mal, la pression intérieure de l'elfe retombait quelque peu. Mais celà fut de courte durée.

Quand son comparse activa le levier, il eut l'impression de se trouver au coeur d'une fonderie naine. Le bruit était puissant et venait de tous les cotés, la machinerie de la tour se mettait en branle pour finalemenet s'arrêter en ne leur laissant qu'un seul passage possible. Il passa tout ce temps aux aguets, peu rassuré pas ces mecanismes dont il ignorait tout. Lui qui avait vecu toute son enfance dans la Haute Forêt n'avait jamais cotoyé de mecanisme en pierre avec des rouages de cette complexité.

Il revint à la réalité quand Yvhann defit sa corde et commença à l'enrouler. Il la lacha et reporta son attention sur leur seule option actuelle. Prudent, il tata le sol qui avait comblé la fosse. Il n'avait pas envie de finir broyer au fond. On pouvait le prendre pour un paranoïaque mais le temps passé dans la tour leur avait prouvé qu'il fallait mieux être trop prudent que pas assez. Une fois qu'il s'était assuré que le sol était bien solide et non une autre entourloupe magique destinée à les berner,le jeune druide traversa pour se rendre près de l'arche. Quand le gnome prit la parole, il s'arrêta le temps de l'écouter. Khell était venu le rejoindre et sa tête tournait dans tous les sens, cherchant quelquechose.

¤Le pauvre... Il n'en peut plus d'être enfermé dans ces murs froids... et moi non plus. Je n'arrive pas à croire que cette tour maudite ait jadis abrité d'autres elfes. Vivement que notre voyage en ces lieux se termine...¤


Enoriel rassura son compagnon en le gratifiant de caresses et le prit dans ses bras pour lui communiquer le fait que, lui aussi, voulait partir. Quand Notar fit mention de la rivière, Enoriel se releva et s'approcha de l'arche. Il écouta attentivement et regarda s'il apercevait ce qui les attendait après les marches descendantes pour la suite de leur périple.

Enoriel utilise détection et perception auditive