۞ Île et Naufragés ۞

Quatorzième jour de la Marée estivale année de la magie sauvage (14 Flammerige 1372)
Lieu : mer des étoiles déchues
Climat : nuages bas et gris couvrant tout le ciel, tempête de sable
Température: environs 20°C
Moment de la journée non déterminable suite au mauvais temps, sans doute soir en raison de la chute de luminosité.

Les animaux ne semblaient pas vraiment réagir. Beaucoup restaient encore fasciné ou en colère contre le feu, mais de toute évidence, ce dernier élément mystérieux avait partagé la communauté d'un vif débat, et instauré une distance entre les singes et le groupe. Puis leur attention s'était rapidement porté sur l'épouillage, la cueillette, et autres activité, des couples de singes s’éclipsant parfois du regard de la communauté. Les plus jeunes avaient repris leurs jeux et bondissaient en tous sens dans les arbres. Tandis que d'autre somnolaient. Certains coupaient des branches et les rongeait de manière à ce qu'elle soient pointue et longue, d'autre ramassaient des cailloux. L'attente s'était muée en installation plus ou moins durable.

Se désintéressant de ces animaux, l'humaine gagna la zone venteuse. Le choc fut violent, la zone où ils s'étaient installé était relativement préservée. Le vent semblait ralentir avant d'être détourné quand il s'approchait du « bouclier » qui émanait du cratère et de la forêt. Des trombes et des trombes d'eau la frappèrent si bien qu'elle devait tourner le dos au vent pour pourvoir ouvrir les yeux. Et parmi l'eau, de nombreux grains de sable la griffaient. Elle réalisa rapidement que ça n'était pas normal. Par un temps pareil aucun grain ne devait pouvoir décoller du sol. Et pourtant, il y en avait presque autant que les goutes d'eau.

Elle essaya l'anneau, percevant toujours l'existence des deux vents distinct. Mais rien de plus. Elle eu beau se concentrer sur l'objet, aucune manifestation n'eut lieu. Dépité, elle le relâcha. Et se mit à le ranger. Mais à cette instant précis, toute sa perception de l'air disparue. Comme si ses sens avaient été amputé. Reprenant l'anneau, elle compris alors son erreur. Ça n'était pas vers l'anneau qu'elle devait se tourner pour percevoir le vent, mais vers ses propres sens à elle. Retentant l'expérience, avec quelque difficulté. Elle parvint a des conclusions plus enrichissante.

La première, était que les deux vents soufflaient dans la même direction, l'un avec une force moyenne, l'autre lui faisant songer à un ouragan. L'un lui semblait être comme n'importe quel autre vent fort quand elle ne tenait pas l'anneau. L'autre semblait emplit de rage et de furie. C'est celui-ci qui portait le sable, l'arrachant du sol pour le propulser contre l'île. Le premier vent variait, il diminuait parfois de force, puis plus fort, oscillant sans raison, suivant la courbe des obstacle. L'autre vent était tenace. Il s'arrêtait parfois, pour poursuivre avec une rafale ravageuse car comme doublée d'intensité. Il soufflait tout droit, se heurtait à tout, bousculait tout, agrippait tout. Semblant vouloir renverser l'île par sa puissance. Elle n'appris rien de plus cette fois là, malgré tout ses efforts pour parvenir à autre chose.


De retour au campement, elle vit que les autres avaient déjà commencé les préparatifs pour l'expédition. Hiartok semblait perplexe quand à la nécessité de s'accrocher tout ensemble. Tandis que Kaelik le raisonnait à merveille. Hilo quand à lui entamait une série d'étirement et d'échauffement, sous le regard approbateur du semi orc. Laissant leur affaire sous la bonne garde du feu, ils prirent la route décidée par Hiartok.


Il faut admettre que pour la première moitié du trajet, Nice se mordit les doigts d'avoir confié une telle tâche à Hiartok. Il n'avait semble-t-il, aucune conscience de la difficulté à franchir certains obstacle, tandis que certain détour étaient ridicule, car l'obstacle évité était d'une simplicité enfantine. Si bien que rapidement le mécontentement gagna le groupe. Chacun ralait sur celui d'avant ou d'après qui retardait le groupe, sur Hiartok qui savait pas choisir un chemin, tant et si bien que le semi orc excédé trancha subitement la corde qui le retenait au groupe et pris de l'avance.

Nice sentit rapidement sa colère prendre le dessus. Sa fureur devait se lire sur son visage, car Kaelik lui saisit rapidement le bras, comme s'il craignait qu'elle ne le tua.
« Il est peut être partit, mais il montre encore la voie. Suivons ses pas. »
Deux ou trois fois cependant, les trois membres décidèrent de franchir un espace en apparence facile. Et qui se révéla rapidement traitre, ou menant à un cul de sac pour leur compétences. Si bien qu'ils devaient rebrousser chemin. Hiartok, à chaque fois les attendait, l'air à la fois furieux, et jubilant mauvaisement de voir les autre se planter quand ils cherchaient à emprunter un autre chemin. D'autre fois, quand les trois souhaitaient contourner un obstacle à leur yeux infranchissable, mais que Hiartok avait choisi en voie d'accès, ils se trouvèrent surpris de voir qu'en réalité, cet accès était le seul et le plus aisé, ou le seul permettant de ne pas sortir en ayant le vent de face. Deux fois seulement ils trouvèrent un chemin plus simple que celui proposé par le semi orc, cependant, ils avaient rapidement tous pris consciences qu'ils lui devaient des excuses.

Ils le rejoignirent dans le « goulot » de falaise à l'entrée du cratère. L'obscurité tombant de plus en plus, au point qu'il fallut bientôt à Nice et Hilo une sources de lumière. Malheureusement, l'équipement qu'ils portaient sur eux était trempé par la pluie. Et il fut impossible de faire le moindre feu. Dans le cratère, ils entendaient les serpents nager et siffler. Certain semblaient même gémir.

’étrange expérience de la roublarde avec l’anneau, lui avait permis de comprendre un peu mieux la connectivité qu’il y avait entre elle et lui lorsqu’elle l’utilisait. Cette découverte, lui serait sans doute utile pour plus tard. De plus, sa compréhension du vent avait apporté aussi des faits nouveaux, comme si ce deuxième vent n’était pas magique, mais plutôt vivant. Effectivement celui-ci semblait exprimer une colère sans commune mesure contre l’île elle même.

Elle eut peu de temps pour se remettre de cette étrange expérience que déjà la troupe était prête à se diriger vers le cratère à travers la zone exposée aux vents. Le parcours fut difficile et non seulement à cause des conditions météorologiques ou du terrain des plus accidentés, mais également par l’énervement qui gagna la totalité du groupe. Ces chamailleries auraient pu coûter la vie d’un membre du groupe. Surtout au moment où le barbare coupa le cordon de sûreté qui leur permettait d’avoir au moins la sécurité de ne pas tomber en étant relié au seul qui savait escalader et surtout avait la force de les soutenir en cas d’erreur de leur part. Ce qui choqua le plus l’illuskienne dans cette mésaventure fut la colère qui prit ainsi tout le groupe. Et surtout elle, si l’elfe ne l’avait pas arrêté qui sait ce dont elle aurait été capable. Depuis qu’elle avait pris le groupe sous tutelle, elle s’était jurée de faire au mieux pour ne pas perdre un seul membre de plus, hors ce comportement ne lui ressemblait pas. Certes, elle avait toujours était fougueuse et rapide à la réaction lorsqu’il ne s’agissait que d’elle-même, mais jamais elle ne se laissait emporter lorsque la vie de ses compagnons pouvait être en jeu.

Lorsqu’elle arriva près de Hiartok, elle s’excusa humblement au près de lui. Puis se tournant vers le reste du groupe, elle leur dit ce qu’elle pensait de ce qui venait de se passer.

- Je ne sais si ce que je vais dire est exact ou non, mais avant de monter ici, j’ai essayé de nouveau de ressentir les vents à l’aide de ce mystérieux anneau. Et ce deuxième vent, qui semble se fondre dans celui qui est naturel, m’a semblé presque vivant. J’ai ressentie une violente colère en émaner. On ne se connaît pas tous très bien, mais je doute que nous ayons tous un tempérament comme celui que nous venons de démontrer en grimpant jusqu’ici. J’en viens donc à me demander, si la rage de cet étrange courant éolien ne nous atteint pas d’une certaine façon.

Ce qui ennuya le plus Nice à présent c’est qu’il lui était impossible de créer la moindre source de lumière. Tout leur équipement était trempé et le temps aller leur manquer avant le début du phénomène pour faire sécher quoique ce soit afin de faire un feu. Il fallait donc encore une fois faire des équipes en fonction des compétences de chacun. Pour ce qui était de la vision, il fallait déjà mettre Kaelik et Hiartok chacun avec l’un des deux humains. Ceci afin que chaque groupe puisse au moins être dirigé par quelqu’un voyant quelque chose malgré cette pénombre. Elle demanda donc à ce que l’on se dispose ainsi afin de parer au plus rapide en cas de problème. Ensuite, elle questionna de nouveau Hilo :

- Hilo, en attendant que le phénomène se reproduise afin que nous l’analysions de nouveau pourriez vous me dire ce qui se raconte sur les mystères de cette île ou toutes histoires en liaison avec des esprits marins spécialement sur ceux lié aux vents ? Car il y a parfois derrière ce genre d’histoire un pseudo vérité qui pourrait peut être nous être utile.

Nice voulait entendre ces légendes pour deux raisons, la première qu’elle avait déjà exposée au groupe. Elle était persuadée que l’une d’elles devait être en liaison avec ce qui se passée sur l’île sinon pourquoi les bâtiments éviterait de passer sur cette île. Deuxièmement, il restait encore un moment avant le début du phénomène, il fallait donc qu’elle fasse en sorte d’occuper l’esprit de tout le monde afin qu’il ne reste pas à ressasser les événements tristes de ce jour. Un groupe morose ne donnerait rien de bon, si jamais il fallait réagir à tout instant. Surtout que cette île ne cessait de leur réserver des surprises.

Quatorzième jour de la Marée estivale année de la magie sauvage (14 Flammerige 1372)
Lieu : mer des étoiles déchues
Climat : nuages bas et gris couvrant tout le ciel, tempête de sable
Température: environs 20°C
Moment de la journée non déterminable suite au mauvais temps, sans doute soir en raison de la chute de luminosité.


Hilo se tint silencieux un long moment. Cherchant dans sa mémoire quelque chose qui aurait put correspondre à la question de nice. Un grattement de barbe perceptible se fit entendre. Puis, une inspiration hésitante, retenue une première fois avant de parler. Paroles qu'il libéra finalement de sa pensée.

- Ben... a vrai dire, le seule chose que je sais sur cette îles sont les suivants. Les récifs y sont dangereux, on les vois à peine sous la surface de l'eau, il y a des lumière qui en émane la nuit, mais on les as vue, et un vent imprévisible se lève toujours à proximité, chassant les navire vers les récifs sans qu'il ne soit possible de rien faire. Et il parait aussi, qu'en quelques jours, les épaves disparaissent totalement. Emporté par le courant qui entoure l'île et chasse toute possibilité de jeter l'ancre ou quoi que ce soit. C'est un piège maritime, tel que seul Umberlie peut en bâtir. On dit que le vent soudain qui se lève a pour seul but de jeter tout navire qui s’approcherait à l'eau. Mais on sait tous ici maintenant que ce vent est là tout les après midi. Ça fait des lustres que l'île est là, avant même la mort des dieux de Mulhorande disent certains vieux. Y'a pas vraiment d'histoire d'esprit des vents ou autre sur ce lieu, à part que la mer des étoiles déchues est sensé être la mer favorite d'Umberlie.

Puis après un lourd silence. Hilo repris la parole d'une voix chevrottante, portant tout le poids et la détresse de millier de marins, mort, ou perdu en mer, échoué pendant de longues années sur des îles hostiles, à la fois perdu et abandonné. Et cela sur la seule Volonté d'une déesse.

- J'espère qu'on est pas maudit, que ça n'est pas un.. un.. un genre de sanctuaire pour elle ici. Que les requin garou ne vont pas venir, ou que ces serpents ne vont pas se révéler être des serviteur de la garce. Par les dieux! Nous ne quitterions jamais l'île, même mort.

Les yeux maintenant habitué des deux humains percevaient une lueur provenant du cratère. Le cristal luisait toujours, en continu. Une aura verte autour de lui, et les arabesque dessiné par le reflet des vagues dansant sur les parois. Ils ne voyaient pas grand chose, car c'était très faible. Mais devant le cristal, de sombre masse noire se contorsionnait, tandis que d'autre réalisaient un tour de la cavité, parfois en se lamentant. D'autres serpents, se tenaient immobile, comme morts. Certains parmi ces dernier levèrent la tête en direction du groupe. Comme en attente de quelque chose.

es histoires d’Hilo ne lui apprirent guère plus que ce qu’elle savait déjà. Et le fait que nul histoire sur l’île ne se soit transformée en légende de marin n’était pas pour la rassurer, car cela signifiait que nuls n’en étaient sortis ou que ceux qui s’en étaient sortis ne soit pas en mesure d’en parler. Donc en restant optimiste, on pouvait croire que la sortie de l’île faisait perdre la mémoire. Sinon, ils seraient les tout premiers à quitter cette île, vivants. Mais afin de ne pas mettre la santé mentale du groupe dans un état pire que celui dans lequel il se trouvait déjà, l’illuskienne se tenu bien de dire ses pensées à celui-ci. Surtout qu’Hilo semblait déjà tomber dans le mélodramatique. Elle se mit donc à parler de façon à le raisonner un peu.

- Je ne suis pas marin, - ¤du moins pas encore¤ » Pensa t’elle « Mais Umberlie n’a pas d’emprise sur la terre, me semble t’il car c’est le domaine de Chauntéa. De plus, les vies qui ont été prises, n’ont pas été perdues dans les manières dont j’ai entendu parler de la reine des profondeurs. » Puis prenant le temps de la réflexion au sujet de la remarque des serpents serviteurs de la déesse, elle reprit. « Quand aux serpents, l’expérience que j’ai eu hier soir, me laisse à penser qu’ils servent plutôt une race mi homme, mi serpent. J’en ai vu un ou plutôt je me suis retrouvée dans la peau écailleuse d’une tel créature dans ma vision. Elle se trouvait dans une sorte de temple ressemblant à s’y méprendre à l’intérieur du cratère. C’est pourquoi, je pense que je vais retenter de revivre cette expérience cette nuit, mais cette fois tout au cours du phénomène. Je vous laisserais à toi et à Hiartok de protéger l’entrée du cratère afin qu’aucun hostile « Et elle insista bien sur ce dernier mot afin de faire comprendre au barbare de ne pas attaquer à tout va, au risque d’agresser quelqu’un ou, plutôt ici, un animal voulant simplement passer sans être agressif, ce qui risquait d’entraîner plus de complication qu’autre chose. « ne viennent déranger la cérémonie des reptiles. Quand à Kaelik, je vous demanderais de m’accompagner jusqu’à l’intérieur du cratère, voir même jusqu’au bord du lac qui s’y trouve. Car tout comme Hilo, je le pense je n’y vois presque rien et il serait dommage de compromettre nos plans juste parce que je ne suis pas capable de marcher sans me vautrer par terre à cause d’une irrégularité du terrain.

Laissant le temps au groupe d’enregistrer ses dires et surtout le temps à Hilo de faire saisir au demi orque la notion d’hostile. Nice se demanda comment faire pour être sur de ne point perdre ce serpent de métal se mordant la queue des mains durant la phase où elle serait dans sa rêverie, le tout en gardant un moyen pour Kaelik de lui retirer, si elle se trouvait en situation dangereuse. La seule solution qu’elle voyait pour le moment, était le fait de nouer une corde à son bras, puis à un mètre de la même corde attacher l’anneau, ensuite attacher l’anneau à sa main avec un nœud se défaisant sur une simple traction sur l’extrémité de la corde. Si l’extrémité restait dans les mains du rôdeur, celui-ci pourrait faire en sorte que l’anneau quitte les mains de la roublarde, et le fait que le reste de la corde relie l’anneau au bras de la jeune humaine, éviterait que celle-ci le perde dans l’eau.

Elle mit tout de même à contribution le groupe afin de voir si l’un d’eux n’aurait pas une meilleure idée. Et si ce n’était pas le cas demander à Hilo qui en tant que marin connaissait mieux les noeuds que le reste du groupe, de bien vouloir les faire en prenant son temps afin d’être sur que ceux-ci soit effectués à la perfection.

Si le reste du groupe ne voit pas d’autre idée, et surtout s’ils sont d’accord pour suivre ce plan suicidaire pour ma pomme. Je le mets à exécution, par contre arrête moi avant d’entrée dans l’eau dans ton post que je meurs pas tout de suite ^^

Quatorzième jour de la Marée estivale année de la magie sauvage (14 Flammerige 1372)
Lieu : mer des étoiles déchues
Climat : nuages bas et gris couvrant tout le ciel, tempête de sable
Température: environs 20°C
Moment de la journée non déterminable suite au mauvais temps, sans doute soir en raison de la chute de luminosité.

Alors qu'elle tentait de rassurer le marin au sujet d'Umberlie, Nice se rendit rapidement compte qu'elle n'avait fait qu'en souligner le danger. Car rien dans le visage du marin n'indiqua la tranquillité retrouvée. Au contraire une pointe d'agacement passa brievement sur le visage du marin. Agacement qu'il contint cependant avec sincérité.

-Tu fais erreur à propos d'Umberlie, ou plutôt, tu fait erreur à propos de son domaine la mer. Elle ne se limite pas à une masse d'eau, cela comprend les fond marin, les côtes, et tout ce qui dépend d'une manière ou d'une autre de la mer. Il y a une légende comme cela, ou la déesse courroucée par l'affront d'un marin naviguant sur les fleuves à l'intérieur des terre. Un marin qui la brave car il se croît à l'abri de sa fureur. Elle fait alors arriver jusqu'à lui un simple coquillage, que sa belle aimée croit bon d'ajouter à un ragoût en plein coeur du Cormyr, loin des côtes. Toute sa famille y succombe, tandis que lui se voit changer en requin garou, or, loin de l'océan, il meurt en suffocant du manque d'eau salé. Et ça n'est pas la seule légende. En outre cette île est sous le coup d'un vent qui vient de la mer, rien ne nous dis non plus qu'aucune grotte sous-marine n'en parcoure les profondeur. Peuplé de créature antique et obscure. Tout ici dépend de la mer, ouvre bien tes yeux avant de te croire à l'abri de la fureur de la Reine des flots. Heureusement pour nous, elle n'a sans doute pas cure de quatre avortons comme nous. Et puis, peut être un autre dieu veille sur nous. Nous ferions peut être bien d'ailleurs de nous en remettre à nos dieux, voir de faire une offrande à Umberlie pour l'apaiser. »

Ce que disait Hilo allait au delà de la simple superstition, il ne s'agissait pas seulement d'une déesse milles fois maudite et bien plus crainte encore. Il s'agissait de la mer de ce qu'elle était, ce qu'elle représentait de part le monde. Bonté et danger, la dure loi sans répits d'un milieu naturel.


Mais les divagation ne durèrent guère. Et Nice annonça rapidement son nouveau plan. Qui obtint l'approbation de tous, sauf d'Hilo, qui après un moment d'hésitation, fini par se prononcer.

« Je ne suis pas sur... Mais... j'ai comme l'impression que les serpent et les corbeau ne vous laisserons pas entrer dans le cratère. J'ai l'impression qu'il faut gagner leur confiance ou quelque chose comme ça. Peut être leur fournir une aide ou n'importe quoi. Et que dans tout les cas, ils limiterons l'accès. C'est leur nid après tout. On ne laisserais pas rentrer n'importe qui chez soi, surtout si ce n'importe qui a l'air d'un monstre et qu'il vient faire d'étrange manœuvre dans notre demeure pour des raisons qui dépassent notre entendement. »

Kaelik hocha gravement la tête cette évidence lui avait aussi échappée, en général les animaux laissent les prédateur plus gros qu'eux agir impunément sur leur terre. Mais ces serpents et ces corbeaux n'agissaient pas que comme des animaux, il y avait là quelque chose en plus. Ils semblaient à mi chemin entre deux monde, mélangeant pourtant les comportement avancé des deux univers, Religion mystique, et gestion animale du territoire.

Un bref regard vers le torrent dissuada en outre Nice de tenter l'expérience dans ce dernier, à la moindre défaillance, elle serait emportée. Il lui fallait un accès au cratère. Mais si Hilo avait raison, comment l'obtenir?


cratère
En rouge, votre équipe, l'étoile: le cristal. La ligne bleu, le plus loin que les serpent aient autorisé.
Certain endroit sont praticable au niveau de la zone "eau"

e marin avait raison, les habitants du cratère ne les laisseraient pas plus rentrer aujourd’hui qu’hier. Et au vu des tumultes qui parcouraient le cours d’eau qui s’en échappé, inutile d’espérer refaire la même expérience que la veille, sans se faire emporter au moment où elle serait dans sa sorte de transe. Réfléchissant rapidement, afin de perdre le moins de temps possible avant le début de la cérémonie qui ne tarderait surement pas à démarrer. Elle essaya de se rappeler les événements de la veille. Peut être avaient ils raté une chose importante.

Et une chose lui revint immédiatement à l’esprit, elle l’avait mis de coté avec les différents faits qui s’étaient déroulés depuis, mais hier les corbeaux les avaient éloignés du cratère jusqu’à un endroit précis. Hors ils n’avaient arrêté leur avancée dans le cratère à quelques pas de son entrée. Dans ce cas, pourquoi les avoir ensuite amenés si loin par la suite. Les trois membres du groupes présent la veille, avaient fait le tour du dit lieu, mais n’avait rien remarqué de notable ou du moins qui puisse avoir une quelconque importance. Mais peut être qu’en ce milieu naturel, leur nouveau compagnon rôdeur pourrait remarquer une chose d’inhabituelle dans cet endroit précis.

- Tu as raison Hilo, ils nous ont interdit l’accès hier, nul doute qu’ils en fassent autant ce soir. Ceci dit, rappelez-vous, un corbeau nous a amené près de cet arbre hier. «Tout en pointant du doigt la direction qu’il avait pris vu qu’avec la faible luminosité, elle ne pouvait être sur de distinguer le bon d’ici. » Nous n’avions pas compris pourquoi. Mais peut être que si nous y retournions avec Kaelik qui connaît bien mieux que nous l’environnement naturel, nous pourrions comprendre pourquoi s’il trouve une chose qui n’est justement pas naturel pour lui.

Demandant au barbare s’il voulait leur ouvrir la route étant le seul à connaître l’endroit et surtout le seul des trois à voir distinctement le chemin y menant. Ainsi peut être que l’elfe pourrait se montrer plus observateur que les idiots, dont elle faisait parti hier, qui furent incapable de voir les signes que ses étranges animaux, semblant doués d’un intellect hors norme par rapport à leur nature, avaient voulu leur montrer.

Et s’il ne se révélait pas plus utile qu’eux, il ne lui resterait plus qu’à essayer encore un de ses plans débiles dont son cerveau semblait prendre plaisir à créer depuis son arrivée sur l’île. En espérant que celui-ci ne lui couterait pas la vie. Et surtout que cela que cela ne gâcherait pas les chances des trois autres de se voir la possibilité de se voir ouvrir un droit de passage dans le cratère par la suite. Car elle aurait été prête à s’en mettre la main à couper que leur moyen de sortie de l’île se trouvait dans le mystère de cet étrange phénomène.

¤Je t’en prie Oghma, aide-moi à percer ce mystère, car des vies en dépendent. ¤

Tout à sa prière à la déesse de la connaissance se laissant diriger par l'elfe avant de ne point chuter en marchant, une chose lui revint à l'esprit. Ce n'avait sans doute pas une grande importance à ses yeux, mais peut être cela serait un indice supplémentaire pour l'elfe.

- Je ne sais si cela pourra vous aider, une fois que nous serons à l'arbre que je vous ai indiqué, mais le corbeau qui nous y a mener à taper plusieurs fois, la branche où il se trouvait en piaillant. Je pense qu'il voulait nous faire comprendre quelque chose, mais nous en avons été incapable.

Quatorzième jour de la Marée estivale année de la magie sauvage (14 Flammerige 1372)
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Moment de la journée non déterminable suite au mauvais temps, sans doute soir en raison de la chute de luminosité.

La réponse d'ogma, si tel était le cas, fut bien rapide, à peine la jeune humaine avait-elle émis sa prière. Et entamait-elle le chemin vers l'arbre où le corbeau avait tenté de leur fournir une information que Hiartok explosa.

- Toi pas savoi' quoi vouloi', moi t'omper su' toi, toi pas comme shaman, shaman pas fai'e fai'e plein t'ajet pou' 'ien. Moi pas guider vous enco'. Vous avoi' eu le temps de 'ega'der tout à l'heu'e. Maintenant vous t'ouver comment nous pa'ti' de l'île. Sinon moi mont'er vous comment hia'tok 'égler problème.

La colère était palpable. Et les cris du barbare devaient s'entendrent loin, même avec la tempête. Les corbeaux se mirent à crier en écho au barbare, tandis qu'un groupe de serpent parcourais le cratère en direction du goulot. Cependant, il s'arrêtèrent à distance, tout comme les corbeaux qui se posèrent assez loin pour éviter un coup, mais assez proche pour observer. L'attitude montrait plus une curiosité qu'une menace réelle. Mais il ne faisait aucun doute qu'en cas de menace réelles, serpent et corbeaux fondraient sur eux.

Heureusement, Hilo, prompt à l'action, réussi à calmer le semi-orc.

- T'inquiète pas Hiartok, Danae voulait juste dire qu'elle avait oublié de lui montrer, comme un vieux shaman qui perd la boule. On ira voir soit demain, si on ne trouve pas quoi faire ici. Toi, tu attends, et tu garde ta colère pour quand on en aura besoin. » Puis, se tournant vers les deux autres, il haussa les épaules. « Inutile de faire des allez retour par un temps pareil. Surtout qu'avec ce temps, on verra pas grand chose là bas. Au pire, on cherchera demain. »

De son côté Kaelik semblait réfléchir. Se frottant le menton comme si une hypothétique barbe devait y être lissée. Quand tout le groupe se fut calmer, il pris la parole à son tour.

- Concernant le corbeau, je ne crois pas qu'il vous désignait quelque chose de précis. S'il avait fait une telle chose, il se serait plutôt posé sur l'objet en question, et l'aurait regardé. En outre, je ne sais pas si vous savez, mais les oiseaux ne regardent pas les choses comme nous. Leurs yeux sont plus déporté sur les côté, aussi, ils se mettent en général de profil pour observer. Ce qu'il aurait fait s'il était s'agit de quelque chose à voir. Maintenant, que voulait-il signifier en tapant sur la branche. Je n'en sais rien. Quelque chose que l'oiseau fait avec son bec ça c'est certain. Comme casser quelque chose, ou faire des trous dans de l'écorce pour en retirer de la nourriture, ou saisir quelque chose pour le transporter. L'étendu des possible est assez large. N'oubliez pas qu'ils s'en servent presque autant que nous nos mains. J'ai déjà du mal à imaginer un oiseau « mimer » quelque chose. Ça dénote d'un savoir hors du commun pour cette espèce. Qui sait ce qu'ils peuvent faire de leur bec.

Puis après une longue réflexion, il lança au groupe un regard montrant clairement qu'il ignorait la solution à ce problème.

a poney céleste avait de plus en plus de mal à dissimuler sa haine envers l’ascendance de Hiartok. Surtout que celui-ci semblait de plus en plus se laisser diriger par ses instincts bestiaux. Il avait la critique facile, ¤ Pas étonnant, vu qu’il est le seul à avoir un muscle et deux cerveaux. ¤ pensa ironiquement la jeune femme.

¤Quand je pense que j’ai perdu une amie en la personne d’Alatarielle et que ce crétin congénitale soit toujours à mes cotés. Une chance qu’il nous soit utile sans quoi, cela ferait un moment que lui aurait laissé les même fruits que son congénère.¤

Se concentrant pour stopper ses pulsions meurtrières à l’encontre du barbare, Nice essaya de se concentrer sur les dires de Kaelik. Laissant le soin à Hilo de calmer le dangereux tas de muscle, durant ce temps. De toute façon, la diplomatie n’avait jamais était son fort et surtout avec les orques. La seule chose qu’elle pensait pouvoir faire rentrer dans le crane de cette espèce, était des flèches bien placées.

Toujours en était il, qu’ils ne pouvaient plus faire machine arrière avec ce buté de semi-orque. Il fallait donc trouver une autre solution est vite, car la cérémonie était pour bientôt. Le rôdeur avait dit que les oiseux avaient une vue différente de la leur, mais même en repensant à ce qui aurait été dans l’angle de vision de celui-ci hier lorsqu’il était posé sur cette foutu branche – que ce simplet des montagnes avait cassé d’ailleurs – rien ne lui apparu avoir d’importance de mémoire.

¤Bon, si ce n’est une chose qui se voit, peut être voulait-il nous indiquer quelque chose avec son bec comme le dit Kaelik. Mais nous avons même essayé de monter à l’arbre sans rien y trouver, ça doit donc être autre chose.¤

La roublarde se mit à faire les cents pas, aux risques de se casser la figure voyant à peine ou elle mettait les pieds se faisant. Le sylvain avait parlé du rôle du bec des oiseaux, peut être fallait-il prendre ceci en compte ? Il frappait l‘arbre avec, mais surement pas pour le casser ou leur dire de le couper. Il n’y avait aucune raison de faire cela à cet arbre précis, quant à la branche, elle l’avait été brisée et rien n’avait changé. Ca ne devait donc pas être cela. Quoique, ils peuvent transporter des choses avec ! Mais, en quoi ramener une branche ou un arbre pouvait leur être utile.

¤Rah, je réfléchis n’importe comment. Il faut que je me calme sinon je n’arriverais à rien.¤

Marchant toujours, tant pour réfléchir que pour tenter de s’apaiser l’esprit. Elle joua machinalement avec l’anneau serpent qu’elle tenait toujours dans ses mains. Elle souhaitait rapidement reprendre l’expérience d’hier soir, afin de voir ce que faisait cet être reptilien dans ce mystérieux temple où il semblait se trouvait. Le temple ressemblait trop à l’intérieur du cratère pour que cela soit une coïncidence. Si elle reproduisait ces actions, elle était persuadée que cela leur donnerait la manière de quitter l’île.

¤ Reproduire … ¤

¤ - J'ai déjà du mal à imaginer un oiseau « mimer » quelque chose. Ça dénote d'un savoir hors du commun pour cette espèce. Qui sait ce qu'ils peuvent faire de leur bec. ¤

Ces paroles se répétèrent d’un coup dans sa tête. Baissant les yeux vers l’anneau, elle vit le serpent se mordant la queue, comme s’il essayait se manger lui-même.

- Manger ! Il ne frappait pas la branche, il picorait. Ou du moins, il faisait semblant. Vous avez dit qu’il fallait un savoir hors du commun pour cette espèce. Hors ils nous ont déjà prouvés que c’était le cas, non ? Il suffit peut être juste d’apporter aux serpents de la nourriture, comme le font les singes. Ils semblent faire une cérémonie religieuse chaque soir, la nourriture est peut être comme une offrande qu’on pourrait faire comme à un prêtre lors d’un cérémonial.

Cherchant rapidement de la chair de crabe qui lui restait encore dans son sac, elle se tourna dans la direction du rôdeur.

- Amenez-moi à l’entrée du cratère, cette idée est sans doute stupide. Mais dans le pire des cas, ils nous interdiront de nouveau l’accès. Et nous reviendrons ici, pour réfléchir à nouveau si ce n’est pas cela. Ainsi notre compagnon n’aura pas à se déplacer pour rien, si je me suis de nouveau trompée.

Elle rangeât donc l’anneau sous ses vêtements et prit tous ses restes de chairs de crabe dans ses mains. Ceci afin qu’il soit bien visible à son approche du cratère par ceux qui s’y trouvaient. Elle espérait vraiment que ce soit si simple, car si c’était le cas sa dernière phrase ferait que le demi-orque resterait en arrière et il ne risquerait pas ainsi de commettre d’impair si les serpents venaient vers elle par curiosité comme la veille.

Quatorzième jour de la Marée estivale année de la magie sauvage (14 Flammerige 1372)
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Température: environs 20°C
Moment de la journée non déterminable suite au mauvais temps, sans doute soir en raison de la chute de luminosité.


A la proposition de Nice, Kaelik marqua un temps d'arrêt, comme si la solution était en effet si évidente qu'il lui était surprenant de ne pas y avoir songé plus tôt. Un instant surpris, il se reprit cependant rapidement pour compléter l'action de Nice.

- C'est très certainement ça, essayons ! Mais m'est avis qu'une poignée de chair de crabe ne suffira pas. Voyez le nombre de serpent, s'ils se nourrissent de cela, c'est trop peu. Et les singes apportent des panière complète pour ne rester que quelque minutes. Nous devrons leur apporter bien plus si nous voulons pouvoir observer ce cristal plus longuement. Enfin, s'il s'agit bien du droit d'accès réclamé par les serpents. »

Devant l'effervescence nouvelle du groupe, Hiartok se départit d'un sourire gratifiant. Satisfait de voir enfin une idée émerger du groupe. Se redressant, la hache sur l'épaule, il suivit Nice et le reste du groupe en direction du cratère, se permettant toutefois un commentaire.

- moi pas tout comp'is, mais moi voi' que quand hia'tok c'ier, vous t'ouver plus vite comment fai'e. »

par chance, ils avaient conservé leur collecte de nourriture sur eux. Il y avait de quoi tenir deux jour même en comptant l'appétit de Hiartok. Une vingtaine de crabe de la taille d'une casserole et deux oiseaux bien en chair. Ils avaient aussi de nombreux fruits mûr. Mais L'elfe doutait que ces dernier plaisent au serpents. Hilo estima que la chasse au crabe étant plutôt aisée, ils pouvaient n'en conserver que le minimum nécessaire pour le lendemain matin. Et même mieux ! Ils pourraient aussi chasser le phoque.

Quelque soit l'avis de l'humaine, la décision fut rapidement prise de céder les deux tiers des crabes, ainsi que l'un des oiseaux. Et de conserver le reste pour le lendemain. Le reste fut présenté aux serpents qui s'étaient rapproché. Ces dernière se dirigèrent avidement vers la nourriture, qu'ils emportèrent vers les nids de l'autre côté du cratère. L'accès leur fut laissé au cratère, bien qu'un serpent soit resté sur place. Sans doute par méfiance, ou peut être car tout le cratère ne leur était pas pleinement accessible. Toujours est-ils qu'ils pouvaient maintenant s'enfoncer plus avant. Rapidement, Nice nota la présence de rune à moitié effacée par l'eau. Elle repéra aussi rapidement les algues dont les singes étaient friands.

Hilo de son côté remarqua rapidement que le sable qui recouvrait le fond du cratère comportait par endroit de tout petit morceaux de cristaux, provenant sans doute de l'érosion du cristal central. De son côté, Hiartok renifla et dégustat l'une des algues, puis entrepris d'en ramasser un peu.

- C'est pou' les petits singe, eux aimer ça. » Il le fit cependant avec modération, comprenant apparemment bien qu'en prélever trop nuirait aux égards des serpents.

De son côté, Nice perçut clairement un lien entre elle l'anneau et le cristal. Ce dernier semblait l'appeler par l'intermédiaire de l'anneau. Comme une légère brise poussant doucement une feuille dans une direction ou une autre, doucement, peu à peu, mais avec une fermeté et une détermination impossible à ignorer. Peut-être était-ce là quelque chose de dangereux ?

a roublarde fut heureuse de voir le groupe réagir ainsi, tous c’était mis en tête de l’aider à réaliser son plan. Ce qui pouvait sans doute signifier qu’il était bon. Ce qui l’ennuyer plus c’était que ce crétin de barbare fasse partie de ceux qui se rendraient dans la grotte. Elle aurait largement préférer voir celui-ci lui plus loin des serpents. Car au moindre écart de conduite, si les serpents décidaient d’attaquer alors qu’ils se trouvaient dans leur antre, les aventuriers ne feraient pas long feu. Et même s’ils en survivaient, ils leur seraient impossibles de quitter un jour l’île. Car elle était persuadée que le moyen de sortir d’ici se trouvait au cœur même du cratère.

Lorsqu’elle vit les serpents acceptaient leur nourriture, puis leur laisser libre accès au cratère - Même si l’un d’entre eux était resté à leur coté, sans nul doute par méfiance en ses nouveaux arrivants, ou peut être simplement pour qu’il leur indique les endroits où ils étaient tolérés – Nice fut ravie qu’enfin quelque chose de positif ressorte un peu de cette journée. Peut être cette nuit allait pouvoir leur apporter un peu plus d’indice sur les faits étrange de l’île et qui sait, peut être également un moyen de s’en échapper.

Une fois à l’intérieur du cratère, elle s’appliqua à couper un bout de corde afin d’y attacher l’anneau à une extrémité, et de se nouer l’autre à sa ceinture. Ainsi si le phénomène d’hier se répétait, elle serait sur de ne point le perdre dans le lac. Une fois cela fait, elle prit l’anneau en main et commença à observer les restes des runes et en essayant de voir si celles-ci était les mêmes que celles-de ses souvenirs, à travers son passage par cette créature reptilienne. Même si celles présentes avaient souffert avec l’érosion. C’est alors qu’elle ressentit cette force qui l’attirait vers le cristal au centre du lac à travers le lien existant entre l’anneau et elle. La veille déjà, elle avait ressentit que l’anneau avait un lien avec le phénomène qui se déroulait dans le cratère, mais à présent qu’elle se trouvait à l’intérieur même de celui-ci, la sensation était d’autant plus intense. Le cristal semblait l’appeler à lui, mais sans certitude que cela ne puisse nuire au groupe est surtout à elle-même, elle ne pouvait succomber à cette appel dans l’immédiat. Surtout qu’elle en était persuadée, plus elle se rapprocherait du cristal et plus l’attirance vers celui-ci serait puissante. Elle lia donc entre elles les cordes que le groupes posséder, afin de s’attacher une extrémité à sa taille, et de donner l’autre extrémité à ceux restant à l’extérieur de l’eau.

- Tenez ceci, je vais essayer de répéter l’expérience d’hier, mais depuis que je suis dans le cratère, je ressens à travers l’anneau un puissant attrait vers le cristal. JE ne sais si cela est bon ou pas, donc si jamais vous me voyez lors de ma transe trop m’aventurer vers celui-ci n’hésitaient pas à me retenir à l’aide de ce cordage.
Une fois que nous en auront plus appris sur ce phénomène, nous pourrons aviser si s’approcher du cristal est une bonne idée ou pas, surtout que pour le moment, je doute que les serpents soient consentants.

Les préparatifs étant finit, elle se résolu à pousser l’expérience de la veille, un peu plus loin. Tout en espérant qu’elle ne se ferait pas trop submergé par ses visions, car si les serpents devenaient agressifs, et qu’elle était dans un état second, elle ne donnait pas cher de sa peau.

Je prends mon temps pour faire 20 avec les nœuds des cordages, et je me fais aider par les autres membres du groupe qui prendront aussi leur temps pour les faire.
Par contre, pour les runes, si elles ressemblent à celle de mes souvenirs, j’essais de me repérer pour retrouver l’endroit où je me trouvais dans ma transe avant de m’introduire dans l’eau.