۞ Île et Naufragés ۞

Treizième jour de la Marée estivale année de la magie sauvage (13 Flammerige 1372)
Lieu : mer des étoiles déchues
Climat : Ciel clair peu de vent
Température: environs 17°C

nuit noire


Reprenant le trajet en sens inverse, Nice n'eût pas trop de difficultée pour descendre, si l'on excepte les inattention retorse du semi orc, qui lassé de se voir donner des ordres par une humaine qui en plus voudrais le priver d'un combat, sujet pour lequel il promis d'ailleurs à l'humaine qu'il agirais comme ça lui chanterais et qu'elle n'aurait rien à dire.

De son côté Hilo surveilla le cratère, rien ne changeait, les serpents et corbeau continuaient leur rondes mystique, bien qu'il finisse par constater la présence de veilleurs tant parmis les corbeaux que les serpents.


Constatation que Nice fit elle aussi rapidement, à peine avait-elle commencée à s'avancer vers le lac, qu'une petite troupe de corbeau silencieux se posait devant sa route, escorté de deux serpent massif s'imposant entre elle et le cristal.

Elle eu beau montrer l'anneau serpentin, aucune réaction manifeste n'apparue. Enfin, de son point de vue.

Car depuis le haut des rocher, surveillant la scène avec sa longue vue, Hilo remarqua que quelques-uns des serpents danseur avaient modifié leur attitude lorsque Nice montra le disque enchanté. Certains, pas tous, tournèrent alternativement leur tête en directe du cristal et de l'anneau, alors qu'ils avaient jusque là tenu leur regard vers le cristal central. Cependant, tout cela entrait parfaitement dans leur danse, comme si cela avait toujours dû être ainsi. Un instant Hilo douta, peut être n'était-ce qu'une coïncidence?

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Xp: Nice 4 post:
(4x45xp, dont xp d'aventure, attention à l'ortho) 180xp + 10xp de quête= 190xp
Décomptes Post: 7

Hilo 2 post (35xp + 45xp, dont xp d'aventure) 80xp + 10 xp de quête = 90xp
Décompte post: 20

lors qu’elle finissait enfin sa descente, elle se maudit intérieurement d’avoir manqué de tant de diplomatie ou plutôt de raison en essayant de retenir les pulsions barbares du semi orque. Sa naïveté lui avait presque donner un air innocent, mais de toute évidence son hérédité orque gardait toujours une part importante de son comportement.

¤Finalement, sa naïveté couplée avec cette hérédité est sans doute encore plus dangereuse que l’alliance avec l’intelligence que semble posséder son congénère Derreth. Il me faudra être prudente avec lui, après tout les orques n’engendrent jamais rien de bon. ¤

Cessant de penser momentanément à son imprévisible compagnon, la roublarde s’avança vers le cratère. Des que sa route s’approcha un peu trop du lac, elle vit rapidement arriver à elle, dans un silence presque religieux au vu de la cérémonie en cours au sein du lac, des corbeaux et deux serpents venir lui barrer le chemin. Afin de vérifier une de ses hypothèses, l’illuskienne tendit son anneau vers eux, ceci afin de voir la réaction des animaux en sa présence. Mais ils n’eurent aucune attention pour celui-ci, ce qui la déçu un peu, car elle espérait au moins un petit signe lui prouvant que cet anneau avait effectivement un rôle dans cet étrange phénomène. Autre que le fait que celui-ci semblait fortement réagir à la magie en action au centre du cratère. Elle était prête à parier que le cristal avait un rôle majeur dans le phénomène et que les serpents et peut être les corbeaux semblaient le vénérer d’une certaine façon, mais pour vérifier cela, il lui faudrait rentrer dans le lac. Et il était certain que les animaux ne la laisseraient sûrement pas faire. Ils lui avaient barré l’accès de façon pacifique, mais ils se montreraient sans nul doute, plus agressifs si elle tentait de passer outre ce barrage.

Elle regarda donc la danse des serpents, restaient à l’intérieur du lac, pour voir si les déplacements des reptiles représentaient quelques choses ou s’il s’agissait d’un simple ballet. Elle prit bien son temps pour observer pour éviter de rater le moindre détail, qui pourrait peut être leur être utile par la suite. Puis afin de pousser ses expériences aussi loin que les animaux lui permettraient, elle continua d’avancer calmement jusqu’au barrage qu’ils avaient formé. Arrivé à moins d’un mètre d’eux, elle s’assit lentement. Puis posant l’anneau sur le sol tout en gardant sa main dessus, elle l’avança juste en face des deux serpents afin de voir s’ils effectuaient ou non, le moindre mouvement pouvant traduire leur intérêt pour cet artefact.

Treizième jour de la Marée estivale année de la magie sauvage (13 Flammerige 1372)
Lieu : mer des étoiles déchues
Climat : Ciel clair peu de vent
Température: environs 17°C

nuit noire

Les serpent n'effectuaient pas un simple ballet, la danse avait quelque chose de régulier, et sans doute significative. Entre le mime et l'écriture idéographique, voilà ce que la danse des serpent suggérait comme idée à Nice. Cependant, si tel était le cas, la langue n'appartenait à aucune langue connue, et les symbole ne ressemblaient à rien qu'elle ne puisse rattacher, si ça n'est le cercle qui revenait régulièrement. Comme l'anneau qu'elle tenait à la main.

Et qu'elle entrepris de déposer devant les serpents. Elle s'approcha jusqu'à une certaine distance, pataugeant rapidement dans l'eau. Elle était encore à 5 ou six mètre des serpent quand elle se vu contraindre de descendre ainsi dans l'eau, et à peine y avait-elle mit le pieds, que les serpent se firent plus menaçant.

Pas aussi près qu'elle ne l'avait souhaité, elle déposa quand même l'anneau, au plus près des serpents qu'elle put. Se penchant et le posant lentement dans l'eau, en prenant garde de ne pas le laisser se faire emporter par le léger courant vers la cascade. Elle le posa donc lentement vers l'eau, décidant de le poser au fond de l'eau.


A l'instant même où l'anneau entra dans l'eau, et où ses paumes entraient en contacte avec l'eau claire et illuminée du lac. Nice fut saisit d'un soubresaut. Elle se sentit plus grande et plus massive. Plus vraiment humaine, devant elle ne se trouvait plus un lac dans un cratère, mais une fontaine dont l'eau recouvrait tout le sol d'un temple, ou quelque chose de ce genre. Elle tenait l'anneau dans d'étrange main, l'anneau aurait put servir de bracelet avec de telle main. Sa peau était écailleuse.

Tout cela ne dura qu'un instant, mais fut suffisamment intense pour que Nice s'en rappelle tout les détail, le temple était couvert d'étrange écriture, autour de la source centrale, un cristal géant était disposé sur la voute et laissait passer la lumière en la filtrant pour ne laisser que de doux reflet bleu sur les murs. Le « temple » en lui même semblait plus petit que le cratère, mais impossible de savoir si cette impression était du au changement de taille, ou si c'était réellement le cas.

Lorsque Nice revint à elle même, elle s'aperçut qu'elle avait lâché le disque, qui contrairement à ce qu'elle avait crains, était tombé juste à ses pieds. L'un des deux serpent qui bloquait le passage tout à l'heure se dirigeait vers elle d'une nage vive.

a roublarde, qui cherchait à percevoir une réaction des serpents face à l’anneau, ne s’attendait pas le moins du monde à ce qu’il lui arriva. Elle avait été comme transportée dans un autre lieu, du moins c’est ce qu’elle crut au première abord, mais après le choc reçu par la surprise, l’illuskienne s’aperçu qu’elle n’était plus elle-même. Cela lui rappela le sort d’agrandissement que lui avait fait subir un jour le shaman des Poneys Célestes à force de l’attendre ce plaindre de devoir toujours ce coltiner des grands benêts incapable de se mouvoir aussi discrètement qu’elle. Ceci afin de lui montrer qu’avec un corps aussi imposant que les barbares de la tribu, il n’était aussi aisé de se mouvoir qu’une chétif femelle. Et même si sous cette forme, elle était parvenue à se dissimuler mieux que ses amis barbares, elle ne se permit plus jamais de les chatouiller sur ce point. Néanmoins, il était évident que cela n’avait pas de rapport avec ce qui lui arrivait ici, car elle venait de s’apercevoir que sa peau était recouverte d’écaille, telle certains reptiles.

Relevant les yeux autour d’elle, elle constata que les murs étaient recouverts d’inscription qui lui était inconnues, elle fit tout de même tous les efforts possible pour les mémoriser au cas où ceux-ci puissent lui servir plus tard. Elle se mit également à observer au maximum leur emplacement sur ces murs, essayant de voir s’il y avait une quelconque régularité entre celles-ci. Puis elle vit le cristal semblable à celui du cratère, si ce n’est que celui-ci rayonnait d’une belle couleur bleuté et cela sans de teinte verdâtre comme celui autour du quelle dansaient les serpents. Peut être le fait des inscription sur les murs de cette salle y était pour quelque chose. Alors qu’elle s’apprêtait à chercher après une porte pour pouvoir par la suite explorer ce mystérieux temple, elle se retrouva de nouveau au sein du lac où dansaient les serpents.

¤ Quelle étrange expérience, j’ai réellement eu l’impression de quitter ce lieu pour me retrouver ailleurs. Néanmoins, mon instinct me dit que j’ai plutôt eu un aperçu de la mémoire d’un autre être. Et vu que je tenais l’anneau dans cette vision, cela devait être un des précèdent possesseur de celui-ci.¤

Se disant ces mots, Nice constata justement qu’elle ne l’avait plus en main. Elle craint un instant l’avoir perdu, au vu du courant qui partait en direction de la cascade, mais ce ne fut pas le cas, effectivement celui-ci se trouvait à ses pieds. Elle s’apprêtait à le reprendre quand une idée lui traversa l’esprit et si la vision avait était stoppée justement parce que l’anneau n’était plus en contact avec sa peau. Car, de ce qu’elle se souvenait, cette vision a débuté non pas au moment où l’anneau était rentré dans l’eau, mais à l’instant même où sa main y avait également pénétrait.

Alors qu’elle venait de stopper son mouvement pour ramasser son bien, elle vit arriver à grande vitesse un des deux reptiles qui lui barraient le passage tantôt. Et malgré son expérience récente dans la peau d’un humanoïde reptilien, elle était totalement incapable de voir s’il venait avec des intentions hostiles ou non. Ne voulant pas commettre d’impair, elle préféra ne pas sortir ses dagues toujours dissimulées dans ses manches. Elle posa donc le pied droit sur l’anneau pour éviter que celui-ci ne passe par la cascade et posa son genou gauche au sol en signe de respect pour la cérémonie des serpents. Car de ce qu’elle avait cru comprendre par sa vision, ceci était sûrement une sorte de cérémonie religieuse. Même si cela pouvait paraître stupide vu qu’il ne s’agissait que d’animaux, mais ces quelques jours sur l’île lui avait déjà bien fait comprendre que ce n’étaient pas du tout des animaux ordinaires.

Malgré sa position on ne peut plus pacifique envers le reptile qui s’élançait vers elle, Nice bandait déjà tous ses muscles afin d’esquiver toute attaque. Elle ne voulait en aucun cas, avoir à blesser ce serpent, car après tout c’était elle l’intruse en ce lieu, mais ce n’était pas dans sa nature de mourir sans protéger sa vie. Aussi, faisant en sorte de glisser son pied droit dans l’anneau au cas où elle devrait le récupérer rapidement, et cela si possible en essayant de ne pas le mettre en contact avec sa peau tant que celui-ci était dans l’eau, elle regarda le serpent arrivait sur elle, afin de suivre parfaitement ses mouvements.

esquive sur le serpent et défense totale au cas où il attaque

Treizième jour de la Marée estivale année de la magie sauvage (13 Flammerige 1372)
Lieu : mer des étoiles déchues
Climat : Ciel clair peu de vent
Température: environs 17°C

nuit noire


Le serpent freina sa course au dernier moment, cherchant à voir l'anneau sous le pied de Nice, apparament, il ne s'intéressait pas du tout à elle, ou tout du moins, la seule trace visible montrant que la créature se préoccupait de l'humaine, tenais dans le bref et infime fait qu'elle n'avait pas été bousculée, et cela bien qu'elle maintint l'anneau sous elle.

Le serpent, massif, énorme sifflait à côté d'elle. Il semblait plus curieux qu'en situation de vénération envers cet anneau. La tête de profil, son oeil ne se détachait pas de l'anneau. Pourtant, comme le constata rapidement Nice, il prenait garde de ne pas le toucher. Tout à coup Nice entendit un énorme « Plouf » derrière elle, ainsi qu'une grosse voix maintenant familière.

- Hiartok pas vouloi' que l'humaine sois toute seule pou' 'igoler.

Cependant, c'est avec un soulagement qu'elle vu par la déception sur le visage du semi-orc qu'il avait compris les intention non agressive du serpent. Soufflant comme un cheval le demi-orc fit demi-tour en ronchonnant quelque chose qui en mieux formulé, et en plus poli, donnait « le monde naturel se perd, mère nature n'engendre plus que de faible créature ». Cependant, au vu des propos réel, il y avait de quoi choquer même le moins prude des pire charretier qu'elle avait fréquenté.

Un regard vers le haut de la falaise indiqua à Nice qu'Hilo n'avait pas non plus perdu son temps, son arbalète était déjà pointée vers le reptile dont il surveillait les mouvements.

Elle sentait onduler légèrement l'anneau sous ses pieds, s'il n'émettait aucune lueur, il semblait absorber une partie de la lumière « contenue » dans l'eau. En effet, l'eau autour d'elle n'était plus teinté de ce vert lumineux.

'illuskienne fut ravie de constater que le serpent n'en avait pas après elle. De toute évidence, l'anneau avait dut, par ce qui venait de se produire il y a peu, attirer l'attention de ce serpent. Néanmoins, pas comme l'avait espéré l'ancienne membre des Poneys Célestes. Car d'une il n'y avait pour le moment que ce serpent qui semblait prêter un intérêt quelconque envers cet item, et ceci sans montrer plus qu'une certaine curiosité. Mais les faits du serpent, lui laissait à penser que celui-ci sentait d'instinct que le contact de l'anneau n'était point conseillé.

¤J'ai bien fait de ne pas le ramasser à la main, dirait-on.¤

L'arrivée tonitruante de Hiartok, faillit lui faire perdre son sang froid. Cet abruti congénital aurait pu entraîner une attaque massive des serpents, les condamnant tout deux à une mort certaine. Comment avait elle pu s'adoucir à ce point depuis le départ de la tribu. Il y a peu, elle aurait sans doute tuer à vue un tel être.

¤Je commence s'il me sera vraiment utile à autre chose qu'entraîner ma mort celui-là. Finalement, l'innocence de celui-ci égale sa bêtise, ce qui fait de ce semi-orque un aussi grand danger que l'intelligence de Derreth.¤

Elle apprécia de ce fait grandement de le voir repartir en ronchonnant plus que vulgairement, ainsi que le fait que les serpents ne lui aient pas attribuaient plus d'importance que cela. Elle vérifia du coup où était le marin qui les accompagnait depuis le matin et constata que celui-ci n'avait pas quitté son poste surélevé. Le voyant arme au poing pour la couvrir en cas d'attaque, elle lui fit signe que tout allait bien. Bien que de voir un reptile de cette taille tourner ainsi autour d'elle n'était pas ce qui a de plus rassurant. De plus voir l'anneau absorber ainsi la lumière, l'a fit s'interroger sur le fait que l'anneau ne soit pas en opposition avec le phénomène actuel, plutôt que lié à lui.

Voyant que le serpent continuait de tourner autour d'elle pour observer l'anneau, elle préférât ne point bouger et observer l'intérieur du cratère. Ceci afin de voir si les parois de celui-ci avaient également les inscriptions qu'elle avait vues dans les "souvenirs de l'homme serpent". Et si ce n'était pas le cas, voir s'il serait possible d'essayer de les reproduire dans la même disposition que dans ses souvenirs, pour essayer de compléter le phénomène original.

Treizième jour de la Marée estivale année de la magie sauvage (13 Flammerige 1372)
Lieu : mer des étoiles déchues
Climat : Ciel clair peu de vent
Température: environs 17°C

nuit noire



Pour ce qu'elle put en juger, les inscription gravée sur les parois du cratère correspondaient à celle rêvée dans le temple, cependant, il manquait parfois dans le mur des pan entier d'inscription, recouvert de décombres, ou effondré. Les arabesques tracés devaient sans doutes être reproductibles, encore que les figures étaient parfois très complexe. En y regardant de plus prêt, la danse des serpent pourraient correspondre à certaines des lettres, mais parfois il semblait que les serpents réalisaient tout autre choses.

De son côté le serpent fini par cesser ses mouvement frénétique, prenant peu à peu en compte l'humaine qui se trouvait sur l'anneau. L'animal se redressa, laissant apparaître de nombreuses cicatrices stylisées, qui ne correspondaient en rien avec les dessins sur les parois. Sa posture ne semblait pas agressive, mais l'animal semblait de roc, figé là, à contempler la frêle humaine en dessous d'elle. Puis, soudainement, il fit demi-tour et remonta laborieusement à sa place d'origine.


La lueur du cratère baissa doucement, pour s'éteindre tout à coup, le cristal ayant cessé de luire en premier avant que les dernière lueur dans l'eau n'aient disparue. La durée était à peu de chose près similaire à celle de la veille, mais la soudaine disparition de la lumière rendait le cratère sombre, et il était impossible d'y voir ce qu'il s'y passait. Nice entendait des mouvement dans l'eau devant elle. Ou bien était-ce seulement le clapotis habituel de ce lac abrité?

Le froid commença à saisir Nice, elle était trempée, et l'air frais du soir n'arrangeait rien.

a lumière du cristal avait disparu peu de temps après que la roublarde ait eut le temps de voir que les inscriptions du cratère correspondaient à celles aperçu dans le « souvenirs ». Ceci dit, dans ce lieu, il semblait en manquer un certain nombre caché par des décombres ou tout simplement détruit par la chute d’un des pans du cratère. Cela expliquait peut être la différence de teinte entre ce cristal et celui de sa vision. Elle avait crut remarquer également que la danse des serpents reproduisait certaines des inscriptions. Du moins juste avant que celui qui lui tournait autour curieux de l’anneau vienne se dresser devant elle, lui laissant tout le temps de voir ses cicatrices stylisées et surtout sa taille imposante, rappelant du même coup la position délicate de l’illuskienne au milieu d’un lac remplit de spécimen tout aussi grand voir plus que celui-ci, et ce sans y avoir été conviée.

Alors que la lumière commençait à baisser lentement, Nice repéra rapidement où se trouvait la sortie du cratère afin de ne pas tourner en rond, si elle se retrouvait dans le noir complet. Le demi-orque aurait sans doute put l’aider sur ce point, mais elle préféra ne plus compter sur son aide avant un très long moment, voir même jamais si cela n’était pas nécessaire pour quitter cette île. Aussi tout en récupérant l’anneau en le relevant avec son pied avant de le reprendre avec la main à l’intérieur de sa manche, une fois celui-ci hors de l’eau, elle écouta les bruits autour d’elle. Sa vue n’étant plus d’une grande utilité avec la lumière quasiment inexistante à présent. Les bruits qu’elle entendit ne la rassurèrent pas trop, car ne pouvant distinguer à quoi correspondaient les mouvements d’eau qu’elle percevait, elle ne savait pas si les serpents sortant de leur transe seraient ravis de la trouver ici. Nice ne se fit donc pas prier pour quitter ce milieu aquatique où elle commençait à ressentir la morsure du froid surtout que sa perte de conscience momentanée lors de son partage de souvenir à travers l’anneau, l’avait fait tomber à l’eau la trempant des pieds à la tête.

Sortit de l’eau, elle se dirigea vers la sortie du cratère toujours d’un pas serein afin de ne pas éveiller la colère des résidents de l’endroit et ainsi leur prouver qu’elle n’était ni leur ennemi, ni une importune. Après tout, elle comptait bien revenir au sein du cratère pour s’essayer à plein de nouveau test qui, avec sa dernière expérience, avait germé dans son esprit. Elle ne savait pas si tout cela l’aiderait à quitter cette île, mais sa soif de découverte et de connaissance, la poussait à pousser plus loin l’exploration autour de ce mystérieux phénomène. Elle se sentait un peu comme attirée par celui-ci, comme-ci quelque chose l’appeler à poursuivre ces expérimentations, afin de compléter cette cérémonie imparfaite.

Mais pour l’heure, il lui fallait retourner au campement avec ses compagnons d’infortune. Car d’une ils leur fallait du repos après cette longue journée, et en plus il lui fallait se réchauffer avant d’après la mort.

¤Heureusement que j’ai des affaires de rechange, cela me permettra de me changer, le temps de faire sécher mes vêtements trempées. Mais d’abord, ils nous faut tous nous retrouver, car avec cette nuit noir, seul ce maudit sang mêlé peu faire descendre Hilo de son perchoir sans se tuer, mais également nous ramener au campement.¤

Se maudissant d’avoir besoin de l’aide de ce barbare, elle l’appela faute de le voir près d’elle en sortant du cratère. Il ne devait pourtant pas être bien loin, vu qu’il y avait pénétré.

- Hiartok ? Es tu là ? Je n’y vois rien et je pense que cela doit être également le cas de Hilo, là-haut. Pourrais tu nous aider à rejoindre notre campement de fortune. J’ai appris de nouvelle chose, peut être cela nous sera utile pour quitter l’île. Du moins, je l’espère.

Elle ignorait totalement si cela les aiderait à quitter cette île, mais il fallait un appât pour que ce nigaud accepte de venir les aider après l’incident de tout à l’heure dans les hauteurs où celui-ci avait pris la mouche en se voyant impartir une tache par l’humaine. De plus, elle venait de se dire qu’il pourrait peut être aussi l’aider à percer certaines choses en répondant à certaines de ces questions. Car après tout Kaelik et lui était arrivé sur l’île par l’intermédiaire de l’anneau eux aussi, cela ne pouvait point être négligé.

Quatorzième jour de la Marée estivale année de la magie sauvage (14 Flammerige 1372)
Lieu : mer des étoiles déchues
Climat : nuages bas et gris couvrant tout le ciel, vent fort la matinée
Température: environs 17°C
Nuit noire, puis matinée grise, marée haute

Le semi orc ne se fit pas prier pour rentrer, Guidant Hiartok dans sa descente de la falaise, et les menant vers la plage où le vent avait cessé, il les mena sans grand difficulté vers le campement. A vrai dire, une fois arrivé sur la plage Nice n’aurait pas eu beaucoup plus de mal à retrouver le camp. Les différences entre forêt broussaille et plage de sable étaient nette même dans l’obscurité la plus profonde. Au dessus d’eux, le ciel se couvrait lentement de lourds nuages.
Il fallut un temps qui parut une éternité à la troupe pour rejoindre leur campement. Ils ne croisèrent que peu d’espèce animale sur le retour. Les phoques dormait au loin sur la plage, quelques renard qu’il n’avaient vu qu’aux crépuscules, vadrouillaient et ça et là. Une espèce d’écureuil nocturne sautait d’un arbre à l’autre. Au loin la mer faisait entendre son ressac, mais impossible de dire où en était la marée. Sans ce bruit et le bruissement des feuilles, le silence aurait été des plus profond et des plus inquiétant. Pas d’oiseau de nuit sur cette île, du moins, pas en apparence.
Arrivé au campement, ils découvrirent une petit monticule orné d’un symbole divin. Derreth n’était plus des leurs. Kaelik ne fit qu’une seule et brève remarque « empoisonné »
Alatarielle avait disparut, et l’elfe regardait anxieux les autres membres de l’équipée. Il semblait soulagé de les voir revenir, mais son mutisme premier ne faisait paraitre qu’une peur peu à peu croissante envers cette île.
De la viande de phoque était mise à fumée, rapidement ils s’échangèrent les informations. Kaelik avait revu le serpent mastodonte, et avait en conséquence décalé le campement. L’animal sortait parfois sur les rives de la plage pour chasser. Il avait veillé sur le malade à tour de rôle avec Alatarielle, mais elle n’était pas revenue de sa dernière expédition dans la forêt. Lui-même avait faillit y passer en explorant la plage lorsque la marée était basse. Les lieux étaient emplis de sable mouvants. Mais il en était certains maintenant, la plupart des récifs étaient d’ancien bâtiments de pierre usée par la mer et dont il ne restait plus que les fondations et quelques pierre massives des mur tombé à proximité.

- Cette île n’est pas naturelle, elle est maudite, entre le vent, les mystères que renferment la forêt. Il y a quelque chose qui nous est hostile par ici. Je n’ai jamais vu cela. On dirait que l’on ne souhaite pas que les mystères de ces lieux soient percés.

Après quelques derniers échanges, ils partirent tous se reposer. Personne ne songea à établir de tour de garde, car tous avaient veillé tard, et le feu tenait la faune à l’écart. Si l’on exceptait les moustiques, en faible nombres, mais dont les démangeaisons se firent sentir le lendemain.

Le réveil fut difficile, il faisait presque froid à l’aube, et la couverture nuageuse pesait sur les esprits. Un vent fort soufflait transportant le sable, mais rien à voir avec les tempêtes qui s’abattaient aux environs de midi. La pluie les guettaient, et il faudrait songer à bâtir un abris. Kaelik avait retrouvé un peu de courage avec les nouvelles de Nice, mais le réveil avec la vue sur la tombe de Derreth, et l’absence toujours visible d’Alatarielle fit peser une angoisse lourde sur toute l’équipe. La nature ici semblait être très hostile.

a roublarde comprit trop tard que le barbare ne les conduisait pas au campement provisoire en bas du cratère mais à celui où ils avaient laisser l’autre partie du groupe. Elle lui aurait bien fait la remarque, mais vu la réaction limite agressive lors de la dernière demande de celle-ci et surtout vu le faux espoir de combat qu’il avait eut tantôt dans la soirée, elle préféra se taire. Et puis cela lui permettra de parler avec Kaelik plutôt qu’avec cet illettré, et également de revoir Alatarielle avec qui elle avait presque lié amitié.

Arrivé au campement la vue de la tombe de l’autre semi orque ne lui fit ni chaud, ni froid. Il était certes dommage de perdre une personne qui aurait pu se rendre utile au groupe, mais cet individu n’avait quasiment jamais levé le petit doigt pour donner un coup de main et la seule chose qu’il avait réussit à faire en bougeant enfin son postérieur fut de réussir à s’empoissonner. Finalement, il ne devait pas être si intelligent que cela et sa moitié sauvage avait du le rattraper.

¤Voilà une de ces engeances de moins à supporter. De plus sûrement la plus inutiles et la plus vicieuses des deux.¤

Puis, alors que le mutisme de Kaelik ne la surprit pas outre mesure, celui-ci n’ayant jusque là pas était d’une diatribe prononcée, elle s’aperçu qu’Alatarielle n’était pas présente dans le campement. Alors que Nice lui demanda la raison de son absence, l’elfe lui raconta les événements et les observations que le groupe resté en arrière avait pu relever. Suite à quoi elle compta à son tour tous les résultats de leur exploration ainsi que de ses diverses petites expériences à l’intérieur du cratère. Elle lui dessina aussi les diverses inscriptions de sa vision pour savoir si le temple dans lequel il se trouvait, avant de se faire entraîner sur cette île par la téléportation, contenait également des inscriptions similaires. Ce qui pourrait peut être expliqué pourquoi il avait été entraîné jusqu’ici lui aussi. Il ne lui répondit pas de suite, car tout comme le reste du groupe il tombait lui aussi de fatigue. Il allèrent donc tous se reposer, l’illuskienne essaya bien de faire un tour de garde, mais elle ne teint pas cinq minutes avant de sombrer de fatigue après la journée éreintante et la nuit mouvementée au sein du cratère sans parler de la longue marche jusqu’au campement. Aussi, alors qu’elle se sentit tirer vers le royaume des rêves, elle pria Tymora pour que rien ne leur arrive durant la nuit.

La dame de la chance avait du entendre sa prière, car la seule chose qui leur arriva de la nuit fut une attaque de moustique. Et tous savaient qu’il y avait bien pire danger sur cette île à présent. Au petit matin, la vue de la tombe de Derreth mina le moral du petit groupe.
¤Décidément même dans la mort, il restera un boulet celui-ci. Il me faut leur faire penser à autre chose, sinon nous courons au désastre.¤
Tremblante encore un peu de froid, elle se frotta vivement pour se réchauffer un peu. Puis regardant Kaelik, se dirigea vers lui pour lui demander sur une voie assez audible pour être entendu de tous:

- Penses tu qu’il te soit possible de suivre les traces d’Alatarielle afin de la retrouver avant que la pluie n’efface tout ? Je sais que vu le temps, il serait sans doute bon de nous construire un abri, mais cela signifierait faire une croix sur nos dernières chance de sauver notre compagne. Je pense que cela faut bien le coup de se faire tremper un peu, non ? Puis se tournant vers le reste du groupe Et comme le fait de nous séparer ne nous a pas porté chance la dernière fois, je pense que vous serez d’accord qu’il serait bon d’éviter de refaire la même erreur, n’est ce pas ? Et puis cela, nous permettra en même temps de partager nos idées sur ce que nous pourrions essayer de faire pour quitter cette île.