۞ Île et Naufragés ۞

Treizième jour de la Marée estivale année de la magie sauvage (13 Flammerige 1372)
Lieu : mer des étoiles déchues
Climat : Ciel clair légèrement nuageux à l'horizon, vent faible
Température: environs 25°C

Moment: aux environ de midi solaire


La nourriture semblant intriguer les serpents qui jetèrent des oeuillades discrètes vers la viande fumée et odorante. Cela seul Hiartok le perçu, il avait déjà partagé sa nourriture et la faim le tenaillait, aussi était-il sur l'instant très sensible à qui pouvait lui retirer sa viande de la bouche. Il nota toutefois que le petit singe avait hésité à manger la viande, sans doute trop dure pour sa dentition. Il parut hésitant, montra le morceau aux autres singes qui l'inspectèrent de tout les côtés semblant vraisemblablement se demandais de quoi il s'agissait, l'un d'entre eux montra soudain le barbare en train d'engloutir morceau de viande sur morceau de viande, aussi entreprirent-ils d'y gouter, certains recrachèrent avec dégoût, d'autre dégustaient visiblement avec plaisir, et une discussion animée s'en suivit, certains singes allant même jusqu'à se bousculer.

L'attention de Nice et de Hilo étaient plus accaparées par les corbeaux. Ceux-ci, intraitables surveillaient le goulot d'entrée, comme des gardes noir d'une citadelle en surveillent la porte. Certains plus distrait que d'autre semblaient s'amuser à se faire peur en se dissimulant à la vu de leur comparse le temps qu'il regarde autour. Ils suivirent d'ailleurs le corbeau qui les mena vers la forêt, et vers la plage. Se posant sur une branche, il tapota la ranche du bec et croassa à plusieurs reprise.

Cela semblait tout aussi indéchiffrable pour les aventuriers que pour les singes, qui n'avaient pas manqué de suivre le groupe. Nice se demanda même si les primates ne les suivaient pas depuis le début.

Le corbeau répéta plusieurs fois son geste sur la branche d'arbre, mais voyant que personne ne semblait le comprendre, il rejoignit le cratère sans plus de cérémonie. D'autre corbeaux étaient venu, mais ceux-ci semblaient plus ici en temps qu'observateur qu'autre chose. Certains se mirent même à se nourrir en piochant de ci de là des fruit parmi les arbres. Certains d'entre eux prirent même quelques réserves qu'ils menèrent jusqu'au cratère, sans doute pour nourrir leurs familles.


Quand aux aventurier, cette espèce encore à part, maintenant repus, semblaient encore hésiter sur la marche à suivre.

Hilo se demandait si en restant sur cette île assez longtemps s'il parviendrait à en comprendre ses habitants. Par exemple ce corbeau semblait indiquer ce tronc d'arbre précis. Le marin interpréta alors ce signe comme l'endroit où ils devaient se poster. Soit il allait finir par devenir fou soit le corbeau voulait réellement communiquer avec eux.

- Hiartok peux tu me porter sur cet arbre pour que je monte, on dirait que le corbeau nous indique un endroit ou nous pouvons nous poster.

Nice des histoires de marines évoquent ces lumiéres mais la nuit, peut-être devons nous attendre patiement que Séluné apparaissent ?

Je répete est ce que quelqu'un à des torches ? N'y a t'il pas un autre passage pour entrée dans le cratére ? Que faire ? Enfin peut-être devrions nous retourné aux campements, résumé ce que nous avons vus et nous enquérir de la santé de Derreth ?

Le calishite s'interrogeait longement sur la situation. Il ne voyait pas d'échapattoir à cette île maudite. Pourtant il fallait ne pas perdre espoir, pour l'instant le s'acclimatait assez bien à son nouvel environnement. cela ne durerait pas longtemps et le goût du large reprendrait vite fait le dessus.

¤Que faire mais que faire par tout les djinns, il faut trouver une solution fissa fissa !¤

Observant les singes le demi-orque esquissa une ombre de sourire jusqu'à ce qu’il aperçoive le comportement dégouté de certains macaques !
- Pas gâché manger petite bête. Grondât-il à l’attention des primates concernés en fronçant les sourcils. Une attitude suspicieuse accentuée par l’intérêt porté par les serpents ; un intérêt un peu trop appuyé qu’y l’amena à se demander qu’elle partie de ces irritants reptiles il serait utile de découper.
¤ tuot reut aç …neib etêt suosseD ¤

C’est alors que le calishite intervint.

¤ Attendre la nuit et voir ce qu’y s’passe peut aider¤
- mmmmm... ça bien. Murmura le peau verte avant de se tourner vers le marin de la troupe. « Hiartok lève toi, Lo pas bouger. »
Sur ces mots le demi-orque se positionna sous l’arbre concerné et saisit Hilo par les hanches afin de le lever jusque ses épaules ; sur lesquelles le marin pût, en s’aidant de l’arbre, se mettre debout. Laissant le calishite à ses affaires, le colosse utilisa sa main libre pour retrouver son arme avant d’observer les alentours.


Perception auditive et détection

a roublarde suivit les dires et gestes de ses compagnons sans rien dire. Tout comme eux apparemment, elle n'avait pas saisi le jeu du corbeau. Elle avait eu beau regarder l'arbre et même plus particulièrement la branche où celui-ci s'était perché. Elle n'avait rien vu.

* Peut être Hilo trouvera t'il quelque chose qui ne soit visible que sur cette branche?*

Puis elle se rappela les glyphes à demi effacée dans le cratère, peut être qu'il y en avait une autre de visible depuis cette branche, où sur l'arbre lui même. Aussi se mit elle à faire le tour de celui-ci accompagné des singes. Elle avait l'impression d'être en présence d'enfant qui jouaient en permanence avec eux.

- Hilo regarde s'il n'y a pas une chose au niveau de cette branche soit sur l'arbre lui même, soit quelque chose qui ne pourrait être visible que de ce point de vue. Sinon, je ne vois pas ce que ce corbeau cherchait à nous faire comprendre.

Puis se tournant vers les singes, elle leur sourit en leur disant :
- Quand à vous mes amis, si vous comprenez ce que votre compagnon le corbeau à essayer de nous dire, n'hésitez pas à nous aider.

Elle doutait que cela serve à quoique ce soit, mais vu que tout sur cette île était étrange, elle n'était plus à ça près.
Fouille autour et sur l'arbre

Treizième jour de la Marée estivale année de la magie sauvage (13 Flammerige 1372)
Lieu : mer des étoiles déchues
Climat : Ciel clair légèrement nuageux à l'horizon, vent faible
Température: environs 25°C

Moment: aux environ de midi solaire


Le seul résultat qu'obtint Hilo fut celui de constater que la branche pouvait certes porter le poids d'un corbeau, mais était loin d'être assez large et robuste pour un humain. De là où il était, sur les épaules géante du semi orc, il put observer le début de la forêt devant lui... Aucun indices.

Les singes, qui dans le cratère avaient été légèrement intimidé par Hiartok, ne furent pas d'une plus grande aide. Il regardaient les aventuriers attendant de voir ce qui allait se passer. Lorsque Nice leur parla, quelques uns se grattèrent la tête, d'autre tout joyeux lui rendirent son sourire. Mais visiblement aucun ne la compris vraiment. Les corbeaux non plus ne semblaient pas plus compréhensif.
Nice ne trouva aucun vestiges à proximité. Elle était bel et bien à côté de la forêt. Qu'elle avait déjà trop vu jusque là. Rien de particulier de plus, rien pour lui livrer ses secrets.

Toutefois, une chose était certaine, le corbeau avait voulu leur expliquer quelque chose. Mais quoi? Il était maintenant partit.


Visiblement la communication entre espèce, même intelligente, n'étais pas une chose des plus facile. Mais peut être avaient-ils eu d'autres indices...

Le jeune marin se demandait encore ce que signifiait ce remue ménage du corbeau. Sur les épaules de Hiartok, la vue était imprenable et il pouvait distinguer la lisiére de la forêt. Mise a part cela rien d'autre. Le calishite avant de descendre de son perchoir reproduisit sur le tronc de l'arbre le tapotement que le volatile noire avait fait auparavant. Il demanda ensuite au barabre de la faire redescendre avant de prendre la parole, dépité.

- Rien de rien par ma barbiche. Il se peux que cet oiseau nous ai simplement indiqué une limite à ne pas dépasser ?
Quelquechose a du nous échapper !

Hilo posa son dos contre le tronc et se laissa tomber au sol. Il ne trouvait dans une impasse et commençait a sentir le poids de cet isolement.

- Fouti tout fouti, nous allons tous mourir sur cette île maudite par tout les dieux de Toril !

Le roublard n'était pas spécialement désespéré mais il voulait faire prendre conscience à ses compagnons de route que les choses ne s'arrangeait pas. Il avait à plusieurs reprise demandait si quelqu'un avait une torche mais aucune réponse n'avait jaillit de leurs bouches dessechées. Il hurla pour se défouler une derniére fois montrant là son exaspération grandissante de la situation.

- QUI A UNE TORCHE ???

Son regard se portant tout autour du trio, c’est près de l’eau que Hiartok observât quelques traces. Se concentrant il distinguât une forme arrondit imprimé dans le sol meuble à proximité de l'eau. « Naé toi voi~ ça ? » dit le semi-humain en montrant du doigt l’emprunte de sabot.

Son esprit vagabondant vers d'autres sujets et horizons dans la foulée, le demi-orque repensa au manège du corbeau. L’étrange volatile devait avoir un quelconque besoin de cette branche.
¤ P’t-être pour faire un nid… n’est po à ça près ¤
Et comme la pensée n’était jamais trop éloigné du geste chez lui et ayant observé que la branche était légèrement trop haute pour être saisie en tendant le bras. Le colosse l’instant suivant, pliât légèrement ses jambes et d’un bond attrapa sa cible non loin de son tronc.
Se pliant aisément sous la force de l’impact, la branche rompit définitivement lorsque le poids du barbare le ramena au sol.

Son bout de bois en main il le tendit au calishite près de lui.
- Oiseau pit-êt~e vouloi~ ça.
Haussant les épaules le barbare ajouta.
- Et si pas ça Lo pouvoi~ fai~e to~che avec. Conclut-il en souriant.

En attendant la réaction du marin et de Nice. Hiartok reporta son attention sur un buisson duquel avait semblé provenir quelques bruissements. Peut-être que quelque chose était caché dedans. Dans le doute il décida de ne pas se rapprocher pour l’instant. Mais poursuivi son inspection des environs en jetant des coups d’œil répété dans cette direction.

Détection et perception auditive

a roublarde était perdu dans ces pensées, elle ne comprenais pas où le corbeau voulait en venir et toutes les idées qui lui était passées par la tête, semblaient être toutes erronées. Aussi sursauta t'elle lorsque Hilo éleva la voie pour réclamer une nouvelle fois une torche. Se retournant vers lui, l'illuskienne lui répondit:

- Désole, mais lorsque je me suis faite envoyé magiquement sur cette île j'ignorais ma destination. Et de toute façon, on ne m'a guère laissé le temps de me préparer. Je n'ai donc pas de torche sur moi mon ami. Mais peut être est il possible de s'en fabriquer une avec des éléments de la forêt?

A peine eut elle finit sa phrase que Hiartok arracha la branche que le corbeau taper du bec peu avant. Et la proposa au marin pour faire une torche. Elle ne pu s'empêcher de sourire à ce concours de circonstance. Décidément la simplicité du semi-homme commencé à lui plaire plus qu'elle haïssait sa deuxième origine.

Puis elle alla s'intéresser aux traces que le barbare lui avait indiqué. Peut être cela était un indice qui pourrait les aider à comprendre ce qui se passait autour d'eux. De toute façon, Nice ne voyait vraiment pas ce que ce fichu corbeau avait voulu leur dire. Chercher autre chose, lui permettrait peut être de s'éclaircir les esprits. Se rappelant, les serpents, elle se fit attentive à son environnement afin de ne pas se faire surprendre par un serpent ou tout autre animal qui trouveraient que ses agissement allaient à l'encontre des mesures qu'on avait essayé de leur donner.

Perception auditive, et détection (voir fouille) sur les empreintes que me montre Hiartok

Treizième jour de la Marée estivale année de la magie sauvage (13 Flammerige 1372)
Lieu : mer des étoiles déchues
Climat : Ciel clair légèrement nuageux à l'horizon, vent faible
Température: environs 25°C

Moment: aux environ de midi solaire

Nice jeta un rapide coup d'oeil aux traces, qu'elle considéra comme celle d'un cochon léger et rapide. Mais rien de plus. Il était visiblement passé il y a peu, boire un peu, avant de repartir, sans doute effrayé par quelque chose...

Soudain, un corbeau croassa en s'envolant rapidement dans le ciel, une petite fourrure grise jailli à sa poursuite, et ce fut la cohue parmi les singes, tous se mirent à hurler et grimpèrent comme pris de panique parmi les branches, ne cessant de hurler et de secouer les branches des arbres. Plus haut derrière eux, corbeau et singes oeuvrèrent de concert pour l'effrayer par des cris, des jets de fruit, de cailloux, et autre. Mais le renard, l'air serein et nullement concerné semblait suivre son petit bonhomme de chemin. Comme si sa tentative d'attaque avortée n'avait jamais eu lieu, et qu'il n'était qu'un pauvre renard passant par là. Il sembla même prendre à partie les aventuriers, leur lançant un regard pitoyable qui aurait pu dire « regardez comme ils me maltraitent moi qui ne fait que passer en toute innocence ». Il prit toutefois le soins de rester à distance des projectiles simiesques.

L'incident passa aussi rapidement qu'il était venu. A une nuance près. Nos trois amis étaient maintenant seuls, les quelques singes resté sur les lieux étaient dorénavant scrutaient le renard qui se prélassait au loin. Les corbeaux s'en étaient retourné, les un en patrouille, les autres dans le cratère. Quand à la majorité des singes, elle semblait tout bonnement évaporée. A tel point que Nice se dit qu'elle aurait beaucoup à apprendre de cette espèce en matière de camouflage. Ils pouvaient, après tout, être encore à proximité, ou déjà loin d'ici.

La réponse du barbare n'amusa pas vraiment Hilo. Mais pouvait-il en blamer Hiartok pour autant. Il avait l'air de bonne fois en lui proposant cette branche. Un nouveau protagonsite de la nature environnante pointa son nez. Hilo le regarda passé avec la plus grande attention qu'il soit. Certes, ce n'était lui qui allait leur indiquer la solution pour quitter cette maudite île. Quoi que le calishite se posa un moment la question, les renards faisaient souvent preuve de ruse et d'intelligence. Hilo se reconnaissait souvent dans ses canidés et leur vouait une certaine admiration. Il lui rendit son regard empli de compensation. Un regard qui en disait long sur la situation du trio, naufragé, sans aucune solution pour quitter les lieux.

¤ Enfin tant qu'il y a un de quoi se nourrir et de l'eau rien est perdu, nous pouvons tenir aprés tour rien ne presse ¤

Le marin se fit une raison. Quelque chose avait peut-être échappé au groupe. Il resterait bloqué sur cette île le temps qu'un bateau passe à proximité ce qui devait être fort probable. Enfin passé oui mais pour accoster cela serait tout autre chose. Il y avait peu d'espoir de ce coté là ! A moins qu'un bateau volant de sa région natale arrive en sauveur mais là il ne fallait pas trop rever quand même !

- Bon et bien retournons au camp faire notre rapport et voir si Derreth n'a pas rendu son estomac ! A moins que l'un de vous deux est une solution lumineuse ? Que voulez-vous faire rester ici attendre la nuit ou rentrer ?