۞ Île et Naufragés ۞

a roublarde pensait déjà que les corbeaux semblaient plus intelligent qu'ils ne devraient et devaient être les yeux de la forêt. Mais de toute évidence, il ne semblaient pas être les seuls car les singes semblaient être également leur complices, même si pour eux cela semblaient moins étrange puisque ces animaux étaient à la base pourvu d'une certaines intelligence. Décidément cette forêt ne cesserait pas de surprendre l'illuskienne et puisqu'il semblait inutile de se cacher puisque les singes parvenaient régulièrement à la repérer, elle pensa à un moment sortir de sa discrétion pour se joindre à ses camarades.

Au moment même où elle eu l'intention de les rejoindre, l'attitude du singe face à l'approche de l'endroit d'où l'odeur de mort partait, lui fit changer d'avis. Elle resta donc dans l'ombre et essaya de détecter un mouvement quelconque dans la zone. Lorsqu'Hilo jeta le caillou dans l'eau, elle eut immédiatement le réflexe de bander son arc et de viser la zone du charnier, au cas où ce qui avait provoqué ce charnier était un prédateur qui réagirait au lancer du marin.

*Vu la réaction du singe ça ne doit pas être des sables mouvant, je préférerais donc éviter cette endroit, mais si je leur donne mon avis, ma voix trahira ma position. Et puis de toute façon avec le jet de pierre, si le danger devant nous est un animal, nous sommes d'ors et déjà repérés.*

Risquant de rater la sortie d'un potentiel animal dans la zone du charnier invisible, Nice jeta un coup d'œil dans les hauteurs, afin de voir si les corbeaux aussi avaient quitté les lieux où si leurs positions élevées les mettaient à l'abri du danger.

Détection dans la zone du charnier puis dans les hauteurs pour voir s'il y a encore des corbeaux afin de regarder leur réaction face à l'endroit.

Le demi-orque concentré sur son cheminement ne prêtait pas vraiment attention aux animaux qui lui passait dessus, mais lorsque l'odeur de chair morte se manifesta le barbare commença à s'inquiéter. Le rapprochement entre les serpents géants et de possible cadavres était évident, mais qui avait déjà vue manger un serpent savait qu'une fois leurs repas avalés, digérés et recrachés... il ne restait pas grand-chose à décomposer. Il n'y a aucune raison de penser, l'attitude étrange des animaux sur cette île mise à part, que ces gros spécimens ont une alimentation différente.

C’est le moment que Hilo choisi pour jeter une pierre dans le point d’eau.
¤ Oui... on sait pas. si une bête capable de tous nous avaler est pas encore au courant de not' venu autant lui j'ter des cailloux ¤
Ouvrant dans un premier temps de grands yeux, tour à tour surpris et coléreux, en direction du calishite le demi-orque retourna finalement son attention vers la zone en question. Des animaux absents… une odeur de mort là où il n’y avait pas de raison particulière que cela arrive… de la magie à la tombé de la nuit

- Mo’t vivant… nous devoi’ pa'ti’ loin d'eau. Dit le demi orque tentant temps bien que mal de mesurer le ton de sa voix afin que Hilo et Nice, de là ou elle se trouvait, puisse l’entendre, mais avec un peu de chance pas qui ou quoi que ce soit à la source de cette odeur…

¤ ’it’ap iot iouq’uoP ! euq-o nu emmoc eguob iuq ec tuot eppa-f te uae’l ed ehco’ppwa, ! ¤
- Pas d’acco’d, t’op biza’’e ici pou’ bonne baga’’e.

Hiartok se déplace vers l’est pour s’éloigner du point d’eau et en faire le tour à bonne distance. Perception auditive en chemin.

Treizième jour de la Marée estivale année de la magie sauvage (13 Flammerige 1372)
Lieu : mer des étoiles déchues
Climat : Ciel clair légèrement nuageux à l'horizon, vent faible
Température: environs 20°C

Moment: Matin





La pierre jetée par Hilo rebondit d'abord sur la terre avant de chuter dans l'eau. Les feuilles se mirent soudain à frémir. Une ou plusieurs branches bougèrent. Il y avait bien quelque chose dans les environ, mais ce quelque chose ne sembla pas se manifester. L'eau était à un peu plus d'une dizaine de mètre autant que pu en juger Nice. Hilo de son côté constata la présence d'arbres et de pierre invalidant son idée de sables mouvant. Néanmoins, par endroit la terre semblait plus meuble, comme retournée, peut être creusée. Le plus souvent au niveau des racines de certains arbres tout proche de la rivière. et donc les branches allaient tantôt vers l'eau, tantôt vers le ciel, à la manière de vigne mal entretenue.

De son côté Nice observa l'absence flagrante des corbeaux, plus que cela, elle remarqua aussi la présence de nombreuses grappes de raisin parmi les arbres, aux fruits visiblement juteux, mais qui n'étaient quasiment pas touchée par les animaux pour ce qu'elle put en juger. Cela n'était pas naturel, puisque jusqu'ici tout les fruit mûr de la forêt semblaient être allègrement pillé par de nombreuses espèces. Or ici, seul les insectes semblaient se déplacer sans craintes au milieu de cette odeur infecte.

En dehors de cette zone, la forêt semblait continuer sa vie. On entendait les oiseau, le bruit des vagues, au loin peut être étaient-ce les phoques qui criaient, à moins qu'il ne s'agissent des râles de Derreth. Mais devant eux, en quelque mètre tout changeait d'ambiance, l'odeur pesante, l'ennemi invisible semblait être perçu par toute une partie de la forêt. L'instinct de Hiartok le poussait à éviter l'endroit, aussi, sans demander d' avis, commença-t-il à partir en direction de l'orée de la forêt. droit vers la mer qu'il pouvait déjà percevoir entre les arbres. Et surtout vers cette plage sur dimensionnée, pour le moment masqué à ses yeux par l'étendue d'herbe haute, de genêt et de ronce qui séparait les dunes de sable et la forêt.

Restait à savoir si ses comparses le suivraient ou non. Le mystère de cet endroit planait toujours, mais son danger visiblement vorace lui aussi.

Il étaient partis pour vérifier cette lumiére verte pas vraiment pour se mettre au danger de chose encore innomable.
Lorsqu'il vit et entendit le barbare, Hilo le suivit.

- Des morts vivants en plein jours ? Tu crois ? Je ne sais pas ici il y a tellement de chose que l'on ne comprends pas.
De toute maniére n'oublions pas que nous devons chercher une solution pour quitter cette maudite île. Tu as raison ne nous mettons pas en danger inutilement. Je te suis ici ça sent mauvais dans tout les sens du terme !

L'envie de rejeter un autre caillou en direction des feuillages lui sortit de l'esprit. Le barbare avait raison mieux valait s'éloigner de ce lieu puant.

- Hiartok, je vois que tu es plus intelligent que tu en as l'air, les barbares foncent souvent tête baissée au devant du danger. Ta réaction face au grand reptile m'a étonné également.

Le marin respira un bon coup et reprit le chemin ouvert par le semi-orque d'un pas préssé, ces grandes emjambés et sa vitesse de déplacement étaient impressionantes. Il se retourna un instant pour voir si Danaë suivait également. Elle avait une facheuse tendance à disparaitre dans les ombres et le calishite ne savait jamais vraiment où elle se postait. Il en avait fait les frais lors de leurs premiéres rencontres. Il se toucha la gorge machinalement.

Lorsqu’il entendit les mots prononcés par Hilo le barbare en trébucha presque d’inattention sur une grosse pierre à ses pieds. S’arrêtant brusquement il se retourna lentement un air incrédule peint sur son visage pour regarder le petit homme qui le suivait...
¤ Intelligent! C’est nouveau ça… ¤
Perplexe le barbare repris sa route un peu plus lentement pour que l’humain puisse le suivre plus facilement.

- Hiartok avoi’ un peu voyagé… S’adressant à vois basse au Calishite il poursuivie. "...lui pouvoi’ di’e pas intelligent…" ¤ Dit pas ça il y croyait ! ¤ "...juste toujou's essayer de pas mou'i' t'op vite."

¤ ah ah eguo’ siov ut dnauq fuaor ! e’’agab ennob e’iaf suon àgr. ¤
- D’acco’d pa’fois Hiartok s’éne’ve et fait pu attention. Repensant à l’épisode du serpent mentionné par Hilo le demi-orque s’arrêta encore une fois et se tourna vers son compagnon humain.

- G’os se’pent avoi’ eu chance Hiartok ‘ester gentil. Un sourire commença à se dessiner sur le visage du barbare. Flatterie ou pas il commençait à apprécier le Calishite. « Si toi chance, peut-êt’e nous fai’e bonne baga’’e un jou’. Quand yeux ‘ouges et hache danser ! » Conclut le barbare faisant mouliner sa hache un sourire aux lèvres en reprenant son chemin.

oyant le marin suivre le barbare rassura en partie la roublarde, éviter de se jeter dans un danger qu'il n'est pas nécessaire d'affronter était à ses yeux la meilleure chose à faire. Ce demi orque la ferait presque revenir sur sa haine des orques, sous sa carapace de barbare semblait ce dissimuler l'innocence d'enfant par moment. Quand aux regard de Hilo la cherchant tout en se mettant la main au cou, aurait pu la faire sourire, si elle ne s'en voulait pas autant pour s'être emportée de la sorte à son arrivée au campement. Décidément la sagesse n'était vraiment pas son fort, Elvith lui avait pourtant maintes fois rappeler qu'il fallait réfléchir avant d'agir. Elle espérait pourvoir se faire pardonner par l'humain au cours de cette aventure.

Avant de repartir en suivant ces compères, elle se remémora ce qu'elle venait de voir, les fruits intacts aux branches des arbres et le fait de n'avoir vu bouger que les branches et les feuilles sans voir ce qui s'y cacher lui donner une drôle d'impression. Comme ci la forêt du moins cette partie de celle-ci était vivante.

*Je dois me faire des idées ou alors je suis vraiment dans une illusion lancée par ses magiciens de malheur.*

L'illuskienne aurait bien voulu avoir le rôdeur à ses cotés, car il aurait peut être pu les éclairer un peu plus sur les mystères que cette forêt semblait cacher.

Restant toujours aussi discrète et silencieuse que possible, Nice suivit le duo tout en surveillant les arbres qui les entouraient. Ceci pour prévenir tout mouvement suspect, mais également pour voir si le chemin que prenait à présent les deux mâles revenait vers des zones où des animaux se trouvaient, car leurs présences devraient signifiaient qu'ils retournaient dans une zone hors de portée de ce qui avait engendré cette odeur de charogne.

Treizième jour de la Marée estivale année de la magie sauvage (13 Flammerige 1372)
Lieu : mer des étoiles déchues
Climat : Ciel clair légèrement nuageux à l'horizon, vent faible
Température: environs 20°C

Moment: fin de matinée



L'odeur de charogne diminua à mesure qu'ils s'éloignaient de la rivière, tandis qu'à l'inverse la faune croissait sans cesse. Nice nota la disparition des fruits observés près de la rivière.
De leur côté Hiartok et Hilo tombèrent nez à nez avec une petite colonie de Lézard bleu. Ceux avec lesquels Hiartok avait déjà eu de petit soucis. Les animaux étaient visiblement en pleine chasse et s'en prenaient aux petits serpent colorés, insectes, mais aussi batracien. Lorsque que les deux humanoïdes étaient arrivé, ils avaient tout d'abord réagis en tournant tous leur tête vers les nouveau venus. Puis, ils étaient retourné à leurs activité, en prenant toutefois garde d'éviter les pieds des deux compère, et pour certains en émettant de légères lueurs électriques. la huitaine de lézard semblait se diriger vers les hautes herbes, mais s'arrêta à l'orée du bois pour grimper dans les basses branches.


Maintenant arrivé à l'orée des bois, restait à savoir quelle direction prendre le mont qui avait de nuit émis de la lumière était à leur droite. Ils pouvaient contourner la zone de danger en longeant l'orée avant de replonger dans la forêt, une fois à nouveau dans les bois, il leur restait le choix de continuer à avancer tout droit en direction du sommet, ou de retourner vers la rivière, en espérant avoir dépassé la zone dangereuse.

Devant eux, les bruyères étaient calmes, la tempête de la veille n'avait laissé qu'un peu de sable entre leur racine. Mais les ronces ne semblaient guère inquiétée de ce fait. La plage immense, au loin la marée montait lentement, dans quelques heures elle serait à son niveau le plus élevé. Mais pour l'instant, la plage avait étendu sa démesure aux surface non encore immergée, et sa couleur dorée éblouissait les aventurier. Les phoques se reposaient sur la plage, tandis que de nombreux oiseaux chassaient dans les eau. Au loin, les récif frappaient par leur régularité et leur agencement en certains endroit.


PLAN
En jaune en haut, le camp
En Bleu: vous
En rouge, la zone où vous avez sentit la mauvaise odeur, elle peut être plus grande.
En bas, en jaune au milieu de la zone noir, votre destination.

Le demi orque continuait son chemin à la lisière de la forêt. La diminution de l’odeur ne devait pas diminuer sa concentration dans cet endroit où tout et n’importe quoi semblait pouvoir arriver : singes fou, lézards électrique ¤ etêb elas ¤, serpents géant et odeurs étrange.

Rester concentré, trouver une sortie tel était l’objectif du semi humain…
¤ Qu’est ce qui pouvait bien y avoir là-bas… ¤
- Pas besoins savoi’ juste parti’ d’ici… ‘este Hiartok s’en fiche.
… et c’était déjà pas mal.

Le barabre prenait essentiellement garde à son environnement immédiat. Son plan était simple :
Ile bizarre…
pour partir d’île bizarre…
trouver l’origine de la bizarrerie…
et laisser ceux qui parlent bizarre trouver une sortie.
Ce qui sous entend : les faire arriver en vie là-bas. Les lieux ne lui inspiraient aucune confiance et en cas de combats il ne comptait pas sur beaucoup de soutiens de la part de deux fragiles humains.

¤ resssaca’f te rehcah ,ressac suoN ! ¤
- Ouaiiiii hé hé hé
¤ Oui… mais on risque d’être un peu tout seul ¤
- hmmmm juste les ga’der en vie jusque la lumiè’e

Il cheminait plein sud, sud est et continuait de longer la forêt en direction de ce qui semblait être une bande de forêt. Là ils traverseront pour arriver directement sur les flanc montagneux. Instinctivement le montagnard qu’il était espérait retrouver au plus vite des pentes rocheuses avec lesquelles il était plus familier.

Perception auditive en chemin

Toujours derriére Hiartok, hilo suivait d'un pas régulier. L'immense masse du barbare lui masquait l'horizon et le marin se contentait de regarder ou il posait les pieds. Il évitait du mieux qu'il pouvait les obstacles naturels et autres reptiles en tout genre. Ca y est le marin était maintenant passé en mode exploration, guidé en l'avant par le semi-orque, il était trés attentif à son environnement. Il suivait sans broncher se retournant par moment afin de voir la silhouette de Nice.

¤Derreth n'aurait pas pu suivre ce rythme, à moins que ce soit une ruse pour ne pas bouger son arriére train de paresseux.¤

Cette idée traversa un instant l'esprit du calishite. Il ne savait que peu de choses sur ce groupe et le fait de se séparer n'était peut-être pas une trés bonne chose. Son esprit vagabondé tout le long de la marche. Il arriverait bientôt à la lumiére verte et la plop il se reveillerait de ce cauchemars dans un bon lit douillet de la meilleures auberge du Lac Vapeur. Un petit sourire pointa sur le visage d'Hilo, il était tout de même de bonne humeur ce matin.

Perception auditive/détection

a roublarde fut d'abord surprise de voir le semi orque prendre l'initiative sur la direction que suivait le groupe, puis elle se rappela que les orques aussi avait le sens de l'orientation. De plus Hilo était un marin et avait sans doute peu d'expérience sur les aventures sur la terres ferme. Décidément ce Hiartok ne cessait de la surprendre, plus le temps passer et plus l'illuskienne commençait à apprécier ce personnage. Du coup, tout en continuant à suivre le duo en toute discrétion, elle se perdit momentanément dans ses pensées.

* Je hais les orques, mais ce barbare n'en est que la moitié d'un. Et contrairement à son congénère que nous avons laissé au soin de Kaelik et d'Alatarielle, celui-ci ne cherche pas à cacher ses origines ni l'instinct qui semble le diriger. J'en viens même à me dire qu'il ferait un excellent compagnon d'aventure, malgré son ascendance. Et puis, peut être en apprendrais je plus sur la culture orques avec lui, ce qui pourrait à l'avenir me servir à mieux les comprendre et donc mieux les combattre. *

Arrêtant ses pensées sur le fait qu'il lui faudrait lié connaissance avec ce compagnon, Nice se remit aussitôt ses sens en alerte. Depuis qu'il avait quitté la zone de cette charogne invisible, les fruits n'était plus visible. Ce qui le donna la chair de poule en réalisant que cela ajoutait à ses premières impressions. Les arbres de cette zone seraient effectivement vivant et la charogne serait sous terre leur servant d'engrais. Un frisson lui parcourant le dos, elle espéra ne pas avoir à repasser dans un tel lieu. Aussi pour éviter cela, en plus de surveiller les animaux, elle se mit également à observer la flore et les fruits afin d'essayer de repérer à l'avance des arbres identiques à ceux qu'elle croyait douer de vie.

Heureusement Hiartok avait choisi de longer l'orée du bois, ce qui leur permirent pour une bonne période d'éviter de rencontrer trop d'arbre. Mais la jeune femme savait qu'il leur serait obligatoire au bout d'un temps retourner à l'intérieur de la forêt pour prendre la direction de cette mystérieuse lumière.

* Je t'en prie Oghma prête nous ton savoir lorsque nous serons arrivée à destination pour que nous puissions comprendre de quoi il retourne et ainsi peut être trouvé un moyen de quitter cette île étrange. *