۞ Île et Naufragés ۞

La patience était de rigueur et une des qualités d'Hilo. Il avait attendu que la mer se retire. Hilo avait été en accord avec les bons vouloirs de sa divinité Séluné. Il la remercia en levant ses deux mains face à la mer et les porta sur ses lèvres à plusieurs reprises.
Bien que très à l’aise sur une embarcation, le jeune marin était très heureux de fouler la terre ferme. Enfin ferme à certain endroit !
Malgré les caprices du vent mêlé au sable, le calishite afficha un léger sourire en se rechaussant. Ses petits yeux avaient déjà en ligne de mire la place de l’ancienne fumée. Il fallait se dépêcher avant la tombée de la nuit. S’il n’avait pas vu ce signe d’activité, il aurait contourné l’île dans l’autre sens, sûrement contre le vent dans des conditions plus confortables. Mais là il se devait d’aller voir qui avait échappé au naufrage ou qui était à l’origine de cette fumée.

¤Peut-être la personne dans la barque sur laquelle je me suis égosillé ou mon ami Hallam, dieu seul le sait ?¤

Il se racla la gorge et cracha par terre le sable qu’il venait d’avaler.
Il longea donc le long de la cote. Il ramassa sur la route un bâton de bois pour tâter un peu le terrain quand il jugeait le sol un peu inquiétant ou pour faire fuir d’éventuel reptile et insecte sur son passage.
Il chercha des fruits frais aux abords de la forêt. Il en avait très envie depuis son départ en mer.

Douzième jour de la Marée estivale année de la magie sauvage ou peut être premier jour de la marée sauvage, année du poisson estival?(12 Flammerige 1372, ou 01 Poissécaille 4336)
Lieu : mer des étoiles déchues
Climat : Ciel clair, vent fort et frais avec de très fortes rafales.
Température: environs 20°P



Nice, Derreth, Hiartok

Alors qu’ils allaient pénétrer dans la forêt, Alatarielle s’écria en pointant à hauteur de visage, un point obscure venant de la plage. L’air complètement ahurie elle s’écria cherchant à identifier ce point qui se dirigeait vers eux.

-C’est un oiseaux? C’est un zeppelin?

A ces mots, l’elfe dirigea ses yeux perçant en direction de l’endroit désigné, et l’air enjoué il s’écria.

-Non, c’est un poisson!

A ce moment là, un poisson qui s’était retrouvé, pour on ne sais quelle raison, arraché à la mer traversa leur champ de vision à toute vitesse, pour disparaître plus loin, de l’autre côté de l’île, vers la mer à nouveau. Sans doute la pauvre bête aurait la chance de retourner dans son élément?


Hilo

Le marin avait décidé de longer la forêt, histoire de cueillir quelque fruit au détour d’un chemin. Tachant toutefois de conserver une trajectoire la plus directe possible avec son objectif. Il en aurait pour un moment avant d’atteindre le feu de camps.

Soudain, alors qu’il contournait un buisson, il sentit contre sa jambe droite, dans un replis de son pantalon qu’il avait retroussé, une étrange vibration, comme une ondulation.

Son premier réflexe fut de penser qu’il devait décrocher. Mais, après réflexion, il ne su dire ce qu’il entendais par là, aussi observa-t-il le contenu du replis de tissu.


Un poisson s’était retrouvé coincé dedans. Comment? Quand? Aucune idée? Avait-il marché jusqu’ici sans s’en rendre compte? Toute les possibilité paraissaient invraisemblable. Et pourtant, il était bien là ce poisson. S’empressant de l’assommer, il continua en direction de la forêt.

A l’orée du bois, il constata un étrange phénomène. Le sable semblait ralentir brusquement, et la forêt à peine remuée par les rafales puissantes. Et lorsqu’il s’approcha un peu plus, il sentit soudainement l’air cesser de tempêter autour de lui une légère brise allant de la forêt vers la plage.

Décidément Séluné lui avait permis de retrouver la terre ferme mais contre toute attente elle lui avait aussi offert une surprise. Le petit poisson trouvait dans le revers de son pantalon fit sourire le jeune marin. Il l’emporta avec lui et pensa qu’il pourrait le faire griller sur les braises du feu qu’il espérait tant trouver.
Ce petit signe de sa divinité lui mis du baume au cœur et c’est d’un pas décidé qu’il continua sa route le long de la forêt. Cette île lui rappelait de plus en plus sa région natale. Il ne voyait pas pour l’instant le moyen d’en réchapper. L’accostage et le mouillage de ce coté ci étaient impossible, le marin en avait fait les frais. En revanche l’autre coté de l’île était encore à découvrir. Il en était de même pour le volcan. Trouver un point culminant était aussi dans les objectifs d’Hilo.
Enfin pour l’instant le calishite espérait ne pas rencontrer de bestiole sur son chemin.
En tant que marin, Hilo n’était pas réfractaire à la solitude mais là il se sentait seul depuis un bon bout de temps.

¤Un peu de compagnie devant cette épreuve, il y a du monde ici que je dois trouver fissa fissa…¤

Marcher, marcher et marcher, il n’y avait plus que ça à faire. Epier les alentours, essayer de se faire le plus discret possible, respecter ce nouvel environnement cela faisait partie des priorités d’Hilo.
Pour l’instant il était un étranger sur une île étrangère soit disant maudite et rien d’autre que ça.

Pendant que Nice expliquait son plan, Hiartok continuait de regarder la lisière de la forêt. Ces vents contraires n’avait rien de naturel et l’intriguait au moins autant qu’il ne le mettait mal à l’aise.
¤ On va peut-être devoir rentrer dans la forêt, si on veut partir d’ici un jour. ¤
- Hiartok d’acco’d murmura-t-il pour lui-même en hochant positivement la tête.
¤ !’it’ap ’ioved suoN .kaH ceva d’occa’d koH ,ici e’’aziB ¤
Sur cette pensée le demi orque fit une grimace étonnée. Voir ses consciences être d’accord sur quoi que ce soit était assez rare pour lui indiquer que quelque chose ne tournait pas rond sur cette île...

Sortie de sa torpeur il observa les autres qui semblait attendre quelque chose de sa part. Conscient d’avoir loupé des explications, il tenta de s’adresser au groupe « Eeeeeeeeee ». Une remarque qui du éclairer Nice qui lui ré expliqua brièvement son plan.

- Oh oh oui eau là-bas dit-il pointant le nord du doigt. Dé’èt et Atielle pouvoi’ y aller tout seul pou’ ‘eposer, pas êt’e loins.
Se tournant vers l’est en direction de la forêt.
- Nous pouvoi’ aller dans la fo’êt.
Conclut le semi-humain en débutant sa marche vers l’ouest.

Survie et perception auditive en chemin.
N’avance pas spécialement rapidement, car il reste prudent.
Laissera Kaelik prendre les devants si il le veut.

uite aux rapides indications de Hiartok, la roublarde pris juste le temps de repérer le point d'eau où iraient se reposer Alatarielle et surtout Derreth qui ressemblait presque à un mort-vivant tellement la fatigue rendait son teint blême. Après ce rapide coup d'œil, elle invita d'un signe de la main le rôdeur à prendre la tête du groupe.

- Vos connaissances de ce milieu seront plus utile devant. Pour ma part, je vous suivrais dans les ombres pour couvrir vos arrières dans cette étrange forêt et ne ralentissait pas pour moi,cela ne sera pas nécessaire.

Suite à quoi, l'illuskienne disparue entre les arbres tout en gardant un œil sur le petit groupe et sur ce qu'il l'entourait. Même si ces connaissances de la nature été risible face à celle de l'elfe, elle faisait confiance à son sixième sens pour les protéger de tout danger. Se préparant à toute éventualité en cas d'agression, elle pris son arc et y encocha une flèche dans le cas où ses deux acolytes se trouvaient en difficulté.

Déplacement silencieux, discrétion pour ses déplacements dans les bois.
Et bien sur, detection et perception auditive pour couvrir au mieux l'"étrange duo" ^^

Douzième jour de la Marée estivale année de la magie sauvage (12 Flammerige 1372)
Lieu : mer des étoiles déchues
Climat : Ciel clair, vent fort et frais avec de fortes rafales.
Température: environs 20°C



Moment: Après midi(environ 17h10)


Nice, Hiartok

Ainsi donc, Hiartok et Kaelik se retrouvèrent à nouveau seuls, du moins en apparence. Comme lors de ce début de journée. Qui décidément s’était résumée à de la marche et de nombreux obstacle. L’elfe s’était en quelque sorte renfrogné puisqu’il ne pipa mots pendant les premiers instant de marche, suivant Hiartok qui se dirigeait vers l’ouest.
Assez rapidement il franchirent la rivière, laissant Derreth et Alatarielle sur l’autre rive. La rivière n’était guère profonde à l’orée du bois, mais visiblement en amont il se faisait plus étroit, et sans doute par la même occasion plus profond. Le lit était particulièrement vaseux, ce qui en période sèche devait permettre d’y trouver de nombreuse traces. Mais en l’occurrence, l’orage de la nuit faisait encore sentir sa présence et l’eau était haute.
L’elfe indiqua un endroit où l’herbe avait disparue creusant comme un sentier menant vers l’eau.

- Un collet, ou piège, disposé ici serait fort utile. Il m’est avis que l’on prendrait facilement du gibier. Cela nous ferait de la viande régulièrement. Il avait ajouté ces derniers mots à l’intention de Hiartok, gageant qu’il fallait mieux le ménager en réexpliquant clairement ce qui venait d’être dit.

Vers l’est, le sous bois devint assez rapidement broussailleux, l’air était calme lourd et chaud, et la progression n’était pas des plus rapide. La forêt n’était pas à proprement parlée silencieuse. Dans les arbres une multitude d’oiseaux chantonnaient malgré la force du vent qui créait un frétillement des feuilles sur le haut des branches, seul endroit exposée, le reste du bois demeurant protégé. La tempête avait toutefois quelques conséquences directes sur le milieu. Par moment des grains de sables tombaient en petites quantité sur le sol, les oiseaux voletaient principalement au niveau des buisson et des branches abritées où Kaelik et Nice remarquèrent la présence de nids.

-Il semblerait que ce genre de tempête soit habituelle ici. En regardant bien, les hautes branches exposée possèdent peu de feuille et quasiment aucun fruit, ce qui n’est pas normal. Les arbres ont tendances à favoriser les branches du haut, plus exposées au soleil. Ça explique que le sous bois et les branches situées à mi hauteur soient touffue. Si beaucoup d’animaux vivent dans les arbres à cette hauteur, on aura du mal à les y atteindre. Les flèches seront vite bloquée ou dévié, et quand à grimper, autant dire que nous ne « faisons pas le poids », nous risquerions de briser les branches.

De la faunes, ils ne virent pas grand chose d’autres que les oiseaux. Les singes semblaient s’être absentés. Au sol, ils au sol, s’ils avaient bien surpris quelques grenouilles près du ruisseaux, et un de ces petits serpent colorés pendu aux branches d’un arbres, ce fut tout. Et en quelque minutes il avaient atteint l’autre bord de l’île. Vers le nord, la terre semblait entièrement recouverte de cette steppe fait de ronce d'acacia, de hautes herbes. La partie exposée au vent était telle qu’il l’avaient vue, morne et sèche, les arbrisseaux rabougris, et que l’on devinait craquant. Seul les ronces et l’herbes haute semblait proliférer sans trop de soucis. Mais dans la partie abritée par la forêt, tout semblait bien plus vivace. l’herbe y était verte et lisse, les accacia possédaient de très nombreuses fleur rouges que des abeilles butinaient semblant ignorer la tempête passant au dessus d’eux. Une forte odeur de lavande se dégageait de lieux. Là même sans doute que de l’autre côté, mais l’odeur marine ne semblait guère l’atteindre. Devant eux, la plage semblait, modeste, ridicule presque en comparaison avec l’autre bord. De nombreux récifs s’y trouvaient, rendant tout départ ou arrivée impossible.
Au sud la forêt et la plage se rejoignait jusqu’à ne faire plus qu’un. De nombreuse bossent se mouvaient entre les rochers sur la plage, l’absence d’oiseau du à la tempête devait rendre l’heure propices aux crabes en tout genres. Un renard passa aussi un bref instant au loin, comme en vadrouille cherchant sans doute une proie facile, évitant les crabes qui à son approche se tassaient et tendait vers lui leurs pinces. En quelques minutes, ils leur semblaient avoir changer d’île. Ils restère un moment à contempler les lieux ébahis, avant de revenir à eux.




Moment: Début de soirée (environ 18h20)


Derreth

Seul avec Alatarielle, le semi orc en profita pour finir son somme. Au bout d’une bonne heure de repos, il se sentit plus à l’aise et s’éveilla tout à fait, profitant du calme offert par la présence de la forêt. Du calme vrai, serein. Il ne savait plus trop depuis quand il n’avait pu y gouter. En vérité il n’aimait pas trop rester trop longtemps dans ce genre de situation. C’était agréable certes, mais vite ennuyeux si l’on ne pouvait donner d’ordre. Mais ici, à ce moment là ce calme avait une saveur particulière, celle du repos mérité, de la détente après le combat, d’un moment de confort après de terribles efforts.
Après s’être servit dans les réserve de nourriture, le demi orc entrepris une brève observation des lieux. Ils n’étaient qu’à trois ou quatre mètre de l’orée du bois, mais comme à mille lieu de la tempêtes. De temps à autre un grain de sable semblait réussir à traverser la barrière invisible de la forêt; à proximité se trouvait le ruisseau s’écoulant agréablement en émettant un bruit léger et doux qui s’accordait parfaitement a celui du souffle de la tempête autour d’eux. Au vrombissement du vent s’en ajoutat soudainement un autre nasillard, désagréable, et dérangeant dans ce cadre idyllique.

Un moustiques. Ou plutôt quelques moustiques. Ils étaient apparut rapidement sans doute attiré par l’air frais du soir et une odeur nouvelle. Alatarielle semblait déjà se débattre avec eux. Toutefois, ils étaient peu nombreux face à ce que l’on pouvait trouver dans n’importe quels région sordide et marécageuse. A peine une dizaine. Sauf qu’en l'occurrence, leur présence étaient une véritable parasite, fléau dans ce lieu de calme presque paradisiaque.

Mais autre chose inquiéta le semi orc. Dans l’eau il avait cru voir une longue masse bouger. Regardant attentivement il se dit que son esprit fatigué lui avait sans doute jouer des tours, l’eau était vaseuse. Et sans doute avait-il confondu le long effilement d’une algue avec la présence d’un poisson quelconque. L’eau était pleine d’algues filamenteuse et longues qui formaient des masses vertes oscillant au grès du courant. Toutefois, peu rassurée, Derreth jeta de régulier coup d’oeil en direction de l’eau.

- Derreth, ça fait un bout de temps que les autres sont partit, j’espère qu’il ne leur est rien arrivé. Sois sur tes gardes.

Comme s’il était nécessaire de le rappeler...




Moment: Début de soirée (environ 18h20)


Hilo

Hormis le sable, il n’avait rien rencontré. Toute la faune semblait avoir déserté la plage devenue folle. Afin de préserver ses yeux le marin avait recouvert son visage entier à l’aide d’un tissu léger au travers duquel il pouvait voir. Ce qui n’empêchait pas que de nombreux grain de sables aillent s’y loger. Rapidement griffé sur chaque parcelle de peau nue, le marri se recouvrit rapidement l’ensemble du corps, avant de se rapprocher petit à petit un peu plus de l’orée du bois étrangement préservée. Oui l’île était sans doute maudite. Mais préférant éviter les rencontre, l’humain décida de rester à la merci du vent. Et, se sachant abrité d’une menace animale, il décida d’accélérer le pas. Plus vite arrivé à sa destination, moins il serait seul et plus vite il pourrait se mettre à l’abri.

La visibilité était devenue nulle au delà d’une vingtaine de mètres tant le sable obstruait tout. On aurait pu se croire en plein désert plutôt que sur une île. Les ronces au sol semblait être rapidement recouverte de sable. On n’apercevait déjà plus la terre sous les pieds. Lors d’une brève accalmie, le sable tomba et la visibilité revint. Mais Hilo était certain de préférer les moments de tempête. L’horreur de la situation se révélant lors du retour au calme. La plage immense, ne semblait perdre qu’une infime partie de son sable. Tandis que la terre elle, semblait s’effacer sous la masses des millions de petit grain. Au loin les dunes avaient déjà envahit les broussailles. Des arbustes semblaient être à deux doigts de l’ensevelissement. Puis le vent repris de plus belle. Et Hilo se pris à courir. Si bien qu’en moins d’une demi heure il avait parcouru les six kilomètres de forêts. Hélas, le feu qu’il avait observé se trouvait à l’origine sur la plage. Comment rejoindre l’endroit?

C’est à ce moment là que dans son dos il entendis des voix:

- Derreth, ça fait un bout de temps que les autres sont partit, j’espère qu’il ne leur est rien arrivé. Sois...

La suite il ne l’entendit guère une rafale ayant soudainement effacé tout bruit. Les voix provenaient du bois.

Cliquez ici pour dérouler le parchemin...

Carte
Rond bleu: Hiartok nice
jaune: Hilo
rouge: Derreth

Le marin balaya la plage du regard ainsi que le sable qui s’incrustait dans les moindres interstices de ses vêtements. Il cherchait à présent le feu dans cette immensité gagné par le sable. Rien, il ne trouvait rien, de toute manière il ne cherchait pas spécialement le feu mais plutôt les personnes qui étaient à son origine. Il cracha par terre le sable qui lui craquait sous les dents. Hilo posa son bâton. Il reprit son souffle petit à petit.
¤Narbouk, maudite soit cette île…¤

Le calishite se laissa tomber à genoux et plongea ses mains dans le sable en signe de colère. Il referma ses poings comme si il voulait broyer ses petits grains de sable un par un. Il en avait trop manger en venant jusqu’ici. C’est dans cette position que derrière son dos, il entendit des voix venant de la forêt. Il se releva d’un bon. Prudent, il garda une poignée de sable qu’il fourra dans sa poche et ramassa son baton.

¤Avec ça je pourrais toujours aveugler quelqu’un si il ne s’agit pas de naufragés oui cela peut être utile… ¤

C’est donc une main dans la poche et un baton dans l’autre qu’il se dirigea vers les bois. Il appela tout en criant de plus en plus fort avec un léger accent.

- Il y a quelqu’un, Hé ho, HEEEE HOOOOOO ??? QUI ME PARLE, C’EST HILO HOOO HOO??

Attendant une réponse, un doute s’installa dans son esprit.
¤Et si c’était un djinn, un mauvais génie qui était la cause de tout ça…¤

'illuskienne suivit en toute discrétion ses deux compagnons d'infortune durant toute la traversé de la forêt. En route, elle prit bien note du sentier que Kaelik avait indiqué pour poser des pièges, au cas où leur séjour sur cette île devait se prolonger trop longuement. Elle écouta bien les brèves paroles de celui-ci également sur les réactions de la nature face aux intempéries répétitives que subissait cette île. Aussi ne fut elle pas surprise de voir peu des animaux de la forêt puisque nombre d'entre eux devait être camouflé par les épais feuillage. En revanche, elle s'étonnait de ne pas voir plus d'animaux terrestre, car jusqu'à présent les animaux avaient clairement montré qu'ils ne craignaient pas les humanoïdes et il était donc étonnant d'en voir si peu en forêt.

Arrivé de l'autre coté de la forêt et apparemment également de l'île, il parue évident que cette partie n'était pas soumis aux même contraintes que le coté opposé. Effectivement ici, la plage et la forêt semblait coexistaient sans encombre. On pouvait même voir un peu plus au nord les deux se rejoindre tranquillement. Néanmoins, de cette face de l'île était comme l'autre il n'y apparaissait aucun passage à la mer leur permettant de pouvoir quitter cette endroit.

Aussi sortant enfin de l'ombre des bois, la roublarde s'adressa au groupe :
- Il semble qu'il n'y ai pas non plus de passage de ce coté, je pense descendre jusqu'au sud pour voir si cela et le cas de toute la cote où s'il existe au moins un endroit pour espérer construire un radeau et essayer de quitter ce lieu. Si cela n'est pas le cas, il nous restera plus que deux possibilité, soit explorer ces ruines où vous êtes arrivé pour voir si elle nous permettrait de découvrir un moyen d'inverser nos téléportations, mais fut nos connaissance en magie, j'en doute. Soit explorer tout cette forêt et dans ce cas, notre séjour risque de se prolonger. A moins que l'un de vous ai une meilleur idée?

Le demi-orque posa sa hache sur ses épaules et s’avança un peu en direction de la mer. Puis il se mit à observer d’un bout à l’autre cette nouvelle étendue de sable et les quelques récifs. ¤ Encore, encore et encore du sable ¤
- ‘ien utile su’ plage Hak a ‘aison.
Hochant la tête le barbare repassa près de ses camarades et regarda la forêt et les quelques montagnes plus au sud. ¤ tuah ne’d xueim tuot -ioV ¤
- Ooooo Hok malin! Lança le barbare souriant en sautillant.
Se retournant vers ses compagnons le semi-humain repris sa hache et l’utilisa pour montrer les quelques petites montagnes non loin.
- Nous pouvoi’ voi’ tout là haut. Meilleu’ pou’ vision oui oui oui.
Se rapprochant de Kaelik le demi-orque précisa « Quoi toi penser, petit nelfe Hok malin hein ? »

Douzième jour de la Marée estivale année de la magie sauvage (12 Flammerige 1372)
Lieu : mer des étoiles déchues
Climat : Ciel clair, vent fort et frais avec de fortes rafales. tempête de sable.
Température: environs 20°C



Moment: Après midi(environ 17h10 à 18h20)


Nice, Hiartok

La décision semblait peser sur les épaules de l'elfe, qui garda longuement le silence. Sa posture indiquait clairement la réflexion, aussi Hiartok comme Nice attendirent la réponse qui tarda. A tel point qu'au moment où l'elfe se décida à prendre la parole, Hiartok poussait un profond soupir d'exaspération, et Nice était à deux doigts de prendre elle même la parole.

-Il vaudrait mieux retourner au campement. Nous ne sommes pas près pour l'exploration d'une forêt. Et mine de rien, d'ici à la montagne, il y a une petite distance. Vous serrez considérablement ralentit dans la forêt, même moi d'ailleurs. Jusque là nous n'avons que pénétré la bordure, et comme vous l'avez constaté, les sous bois sont très touffu. A moins de contourner par la plage, enfin nous verrons. La majorité des espèce de l'île doivent sans doute vivre dans ce bois, au vu du refuge qu'il offre. Et il y a cette présence, ce pourrais être les singes ou autre chose. J'avoue être moi même assez perdu dans ces bois. Trop de choses incongrue, euh étranges, et les espèces les plus petites ne sont pas les moins dangereuses. Maintenant, j'espère qu'il y a peu de moustiques par ici, ça va être leur heure.

Sans attendre la décision des autres, il retourna dans le bois. Il semblait plus à l'aise qu'à l'allée. Et en profitait visiblement pour observer avec beaucoup plus d'attention la faune et la flore. D'un regard il avait indiqué à Nice d'en faire de même. L'elfe indiqua la présence des arbres fruitier, les pommes encore vertes étaient peu touchée, tandis que les pruniers et le seul cerisier avaient visiblement subit de nombreuse razia de la part de la faune locale. Ils surprirent d'ailleurs deux membres une espèce s'apparentant au loir ou à l'écureuil, mais visiblement plus intéressé par les fruit que par les noix.
Les serpents aux couleurs vivent semblaient quand à eux s'attaquer aux souris guettant leurs sortie depuis les branches les plus basse, et se laissant tomber dessus afin de les assommer pour les engloutir par après. Ces même serpent étant eux même la proie de ces étranges lézard qu'avaient déjà croisé Hiartok. Nice nota que ceux-ci chassaient en émettant une courte décharge capable d'assommer les petit serpent à une distance de quelques centimètres. Puis ils s'empressaient de leur sectionner la tête, en prenant toujours garde aux crocs des petits ophidiens.

Ils mirent beaucoup plus de temps qu'à l'allée pour retourner au campement. Mais à peine étaient-ils en vue de la rivière que Nice nota la présence d'une personne supplémentaire.


Moment: Début de soirée (environ 18h20)


Derreth, Hilo

Alatarielle et Derreth firent un bond en entendant crier quelqu'un depuis la plage. Si leurs compagnons d'infortune revenaient, ça n'aurais certainement pas été par là. Sur leurs gardes, à couteau tiré, ils scrutèrent les arbres en direction de la plage.

C'est de là qu'apparut Hilo. Tout d'abord surpris par le brusque calme que proposait le sous bois, il ne put retenir une moue d'inquiétude devant le semi orc au sol devant lui, prêt à lui bondir dessus. Mais lorsqu'il regarda aux alentours. Il reconnu tout de suite Alatarielle, elle aussi abasourdie. Tout deux étaient à bord de la Scythie. Elle était l'une des deux première personne à être passée par dessus bord durant cette affreuse tempête. Beaucoup plus rassuré, il regarda à nouveau vers le demi-orc. Il ne se rappelait pas en avoir vu un à bord du navire. Qui était-il?