|
|
۞ Île et Naufragés ۞
|
Portée disparue
Aucune chambre
Aucune gemme
|
|
|
uel spectacle! Que l'on posait son regard ici où là il y avait des choses dans la faune et la flore qui pouvaient susciter l'intérêt, le Vaste était une terre caillouteuse et montagnarde dès que l'on s'éloignait de la côte vers l'intérieur des terres, point de couleurs ensuite pour égayer les paysages, que le gris des caillasse qui éventre les bottes et le vert de la végétation donnait le ton triste des décors rupestre jusqu'aux montagnes des Contreforts au delà vers le nord Alatarielle n'y avait jamais mis les pieds. Ici tout semblait différent et vivant, point de tristesse, ce n'était pas grand chose c'est sûr, mais cela fut assez pour que la jeune femme nouvellement exilée s'en rende compte. Depuis la dernière révélation de Danae sur sa véritable identité, la guerrière n'avait plus prononcé un mot hormis un timide merci lorsque la maligne roublarde lui avait prêtée sa cape de laine. Elle sortit enfin de son mutisme à peine contenu vu son état actuel.- Que penses-tu de cet endroit? A l'abri de la dune et sous le couvert de cet arbrisseau. Nous ne serons toutefois pas sous le couvert des bois et la fumée de notre feu si elle ne se disperse pas dans les branches de l'arbre sera visible de toute la plage et bien au-delà au nord. Je te laisse décider pour moi, j'ai peur de ne pas avoir les idées assez claire pour prendre la bonne décision. En tout cas nous ne mourrons pas de faim je pense. Regarde là-bas! La jeune femme tendit un doigt vers ce qu'elle pensait être des phoques.
Alatarielle ne lui tenait en aucun cas rigueur pour se mensonge qui était de bonne guerre, qui sait ce que sa nature parfois chaotique et instable aurait pu réserver comme accueil à la Luskanienne si elle avait été dans une meilleure forme! En tous cas, elle avait décidé de ne pas réagir plus que cela face à cette révélation, pour que sa nouvelle compagne de mésaventure ne sache pas ce qu'elle pensait réellement de son attitude et de la carrière - sans doute un peu moins violente mais néanmoins tout aussi risquée que la sienne - que Danae avait décidé de mener pour subvenir à ses besoins. La vaastienne n'était toutefois pas dupe, elle ne connaissait pas suffisamment la personne à ses côtés pour lui faire totalement confiance et elle se garderait bien pour le moment de révéler le contenu de sa sacoche de ceinture et même de sa bourse autour de son cou, aussi plate qu'elle était! Malgré tout Danae l'amusait et si ses préoccupations n'étaient pas d'un tout autre ordre en ce moment, elle aurait certainement pris le temps de rire et de se moquer de ses maigres connaissances en géographie et de son comportement un peu étrange... Son esprit qui devait être chamboulé après une traversée de portail temporel complètement hasardeuse.
Alatarielle descendit la dune pour se mettre à l'abri du vent et voir l'abri qui s'était imposé à elle comme une évidence si toutefois son amie roublarde savait faire un feu discret. Dans tous les cas la situation n'était pas désespérée la chaleur du soleil si tôt ce matin laissait envisager une bonne journée... Elle s'assit en bas de la dune et ôta une de ses bottes pour la vider car elle lui semblait pleine d'eau, puis elle regarda la trajectoire des oiseaux qui s'envolaient au loin... ¤...Oiseaux de mauvais augure ça...!¤
|
|
|
|
|
|
|
|
Aventurière
Aucune chambre
Aucune gemme
|
|
|
epuis qu’elle avait révélé à Alatarielle, sa véritable profession, celle-ci ne lui avait pu adressé la parole. Soit elle avait mal pris que la roublarde se soit moquée d’elle, soit à présent, elle se refusait à lui faire confiance. ¤Bah, elle s’y fera et puis cela nous a tout de même de faire parler nos armes. Mais je me demande encore pourquoi, j’ai envie de faire confiance à cette femme.¤ Ayant toute deux traversées la plage jusqu’au haut d’une dune, en étant chacune dans leurs pensées. Elles arrivèrent à un point d’observation qui leur permit de voir une terre apparemment vierge de civilisation et pourtant pleine de vie sauvage. Entre les formes mouvantes sur la plage, les oiseaux qui prenaient leur envol ou leur petit qui commençaient à piailler dans leur nid et les rongeurs qui courraient ici et là cette île semblaient regorger de vie. Plus bas derrière la dune, la roublarde aperçu un petit abri résultant de la lutte entre les éléments naturels que sont la terre et l’air. A en voir les nombreux arbres pris dans le sable, le vent devait souvent souffler comme aujourd’hui et sans les arbres qui longeaient le bord de mer, le sable serait certainement bien plus enfoncé sur les terres. Voilà qui expliquait pourquoi la plage lui avait parue si grande.
Soudain sa compagne lui parla, elle aussi avait l’abri en contrebas et semblait le trouver à son goût. Elle craignait que la fumée de leur futur feu ne soit visible sur la plage, mais Nice était certaine d’une chose, la fumée serait surtout visible à l’ouest de leur position, car une fois la barrière que les dunes leur offrait au vent, celui-ci pousserait rapidement la fumée à l’ouest en direction des terres. Mais il n’était pas nécessaire de faire un grand feu non plus, un petit feu suffisant pour que sa compagne se réchauffe serait suffisant. Le problème resterait pour ses effets, car même si elle se réchauffait auprès du feu, ses vêtements humides se devaient d’être séchés, si elle ne voulait pas rattraper froid à peine avoir quitter son feu. S’approchant de l’abri, l’illuskienne vit que l’abri était de toute évidence déjà régulièrement utiliser par une créature à fourrure.- Pour l’abri, je pense qu’il conviendra. » Lui montrant les poils traînant non loin « En espérant que son bénéficiaire habituel n’en soit pas trop courroucé et surtout en espérant qu’il ne s’agisse que de l’un de ses rongeurs. Sinon, pour le feu, je te laisse faire. N’ayant pas prévu de me retrouver en dehors de la cité ce matin, je n’ai malheureusement rien sur moi pour ce genre de circonstance. Et pour ce qui est de la discrétion, vu le vent qu’il y a ce n’est pas la vue de la plage qui m’inquiète, mais plus celle sur les terres, si la fumée monte jusqu’à l’extrémité des dunes, elle sera rapidement soufflée vers l’intérieur des terres. Se tournant dans la direction où elles avaient aperçu les formes noires sur la plage.- Je vais voir quel genre d’animal nous avons là au cas ou. Mais je pense que si nous voulons rester discrète, il vaut mieux se contenter de petit rongeur ou d’un volatile. Leur viande sera plus facile à faire chauffer avec le modeste feu que nous voulons avoir.
|
|
|
|
|
|
|
|
Portée disparue
Aucune chambre
Aucune gemme
|
|
|
ais comme tu le sens, mais méfie toi, je n'ai jamais rencontré ce genre d'animal mais d'après ce que je sais certaines espèces peuvent peser aussi lourd qu'une cariole et cacher derrière une allure pataude, une force et une vivacité surprenante. Reste à bonne distance, ne chasse que les membres esseulés et vérifie bien qu'ils ne sont pas atteint par le mal du sang... J'ai vu une fois une belette de ce genre terrasser un molosse de dix fois sa taille en quelques minutes sur un champs de foire de Tsurlagol. Alatarielle se leva, elle était très sérieuse en disant cela et elle désigna le tas de poils prête à ajouter quelque chose du genre on ne sait jamais par avance sur quoi on va tomber, avant de recouvrir le tout en envoyant du sable avec la pointe de sa botte ainsi que sur tout les excréments que les rongeurs et autres bestioles du même genre avaient pu laisser. Ce coin était maintenant le sien et cela pour au moins six ou sept heures.
Alors que Danae partait explorer de son côté, la jeune femme chercha du regard autour d'elle après quelques pierres ou même des cailloux plus petits pour cercler le feu qu'elle s'apprêtait à tenter d'allumer avec les maigres moyens à sa disposition. Des brindilles seraient aussi très utiles et s'il y avait du bois par ci par là ce serait encore mieux. Malgré tout, elle essayait de garder un oeil sur ce qui se passait autour d'elle. Qui sait ce qui aurait pu surgir d'un fourré ou de ces céréales sauvages qui poussaient de façon anarchique ici et là à proximité de son campement improvisé. Elle avait presque réussi à se faire peur en se rapellant à elle le souvenir de la belette sanguinaire. La guerrière ressenti à nouveau la fatigue et le froid la submerger, elle était d'une constitution solide mais après la nuit qu'elle venait de passer, avec les souvenirs des marins qui se noyaient autour d'elle, c'était plus son moral qui flanchait. Se voyage vers d'autres contrées n'était pas ce qu'elle avait espérée...
Elle n'avait maintenant qu'une seule envie, s'allonger sur le flanc de cette dune et sommeiller en réchauffant ses pieds engourdis et tenter de digérer ce qu'il venait de lui arriver. La vastienne sortit d'une de ses poches son briquet à silex et ses mèches d'amadou qu'elle posa sur la plus grande pierre qu'elle eu trouvé dans l'espoir de faire sécher tout cela rapidement au soleil, même si elle savait que cela pouvait prendre du temps ou même ne plus fonctionner du tout. Elle avait dans l'idée d'ôter son armure, le cuir avait pris l'eau par endroit. Après avoir enlever et essorer sa propre cape de laine bouillie, la chondathienne s'attela à cette tâche et tout en regardant dans le lointain les volatiles dont les croassements lui parvenaient à peine. ¤Après je vide mon sac pour voir ce qu'il est possible de récupérer à l'intérieur, je fais sécher le tout au soleil et je m'attèle au feu avec ou sans briquet à silex.¤
|
|
|
|
|
|
|
|
Aventurière
Aucune chambre
Aucune gemme
|
|
|
- Ne t'inquiète pas, je ne pars pas en chasse mais en repérage. Ainsi, je serais ce qu'il nous sera possible de chasser, si le besoin s'en fait sentir, mais surtout je veux savoir ce qui nous attend sur ce territoire qui n'ai pas le notre. Après tout mieux vaut prévenir que guérir.
Sur ces mots, la roublarde partit rapidement se faufilant entre les dunes et profitant du moindre arbre ou arbuste des environs pour profiter de leur léger camouflage. En chemin, elle se demanda où pouvait bien se situer Tsurlagol.
¤Il faudra un jour que je pense à acheter une carte de notre monde, pour apprendre à me situer dans celui-ci. Cela m'évitera d'être perdu comme en ce moment.¤
Ayant à peine parcouru quelques centaines de mètre de distance, Nice revint discrètement sur ses pas afin de voir si les alentours de l'abri ne cachaient point de dangers. Que ce soit des animaux ou toutes autres choses qui attendaient que les deux aventurières se séparent pour tenter leur chance sur une seule d'entre elle. Se faisant, elle vit Alatarielle préparer l'abri à sa façon et commencer à sortir ses affaires de son sac pour sauver le maximum de celui-ci. Cela prouvait que la chondathienne avait suffisamment encaissé son naufrage pour conserver tous ses esprits. Nul doute qu'après s'être réchauffée et un peu reposée celle-ci deviendrait rapidement une alliée de confiance.
¤Confiance?? Je ne lui ai même pas dit mon véritable nom et me voilà à penser à la confiance que je pourrais avoir en elle.¤
Cette pensée l'a fit sourire, elle avait toujours joué des rôles afin de cacher sa véritable identité à tout le monde. Et ceux depuis qu'elle était enfant, Elvith l'avait élevée ainsi. Même les barbares qui savaient son nom, ne surent jamais vraiment qui elle était, changeant constamment son apparence et ses manières, il était bien difficiles de savoir qu'elle était sa véritable personnalité. Bien que ces multiples facettes auraient pu faire penser qu'elle était instable, lunatique, voir pas seule dans sa tête, l'illuskienne se savait incapable de trahir la confiance qu'une personne aurait mit en elle. Mais cela malheureusement, elle seule le savait, après tout sa discrétion était son seul moyen de survie.
Regardant les alentours de l'abri de fortune, elle analysa les différents endroits qui lui permettraient de faire le tour de celui-ci en toute discrétion, afin de veiller sur le repos de sa compagne. Puis une fois, son itinéraire de chemin de ronde en tête, elle s'élança discrètement dans les escarpement des dunes pour pallier à toute chose qui auraient pu empêcher son amie de reprendre des forces tranquillement.
¤Ensuite, nous pourrons réellement commencer à faire connaissance.¤
Nice tourne autour de l'abri discrètement pour ne pas se faire repérer ni par de potentiel ennemis ni par Alatarielle.
|
|
|
|
|
|
|
|
Capitaine
Aucune chambre
Aucune gemme
|
|
|
Douzième jour de la Marée estivale année de la magie sauvage (12 Flammerige 1372) Lieu : mer des étoiles déchues Climat : Ciel Nuageux, vent fort et frais, clair au loin. Température: environs 20°C Moment: Matinée (environ 9heure ou 10h)Après quelques minutes Alatarielle se résigna à utiliser son briquet encore humide. Par chance les brindilles très sèches prirent feu au bout d'une dizaine de minute. Les quelques morceaux de bois qu'elle avait trouvés eux par contre refusaient de prendre. Aussi au bout d'une demi heure de lutte acharnée elle se résigna à se réchauffer auprès du maigre feu qui ne tarderait à s'éteindre. Mais les braises resteraient chaudes assez longtemps, ce serait suffisant. Inquiète, la guerrière s'allongea, restant sur ses gardes, mais la fatigue pris rapidement le dessus et elle s'endormis assez brusquement, et sans vraiment contrôler sa fatigue subite. Elle avait eu le temps de retirer ses vêtement humide et de se revetir uniquement du stricte nécessaire à la pudeur, mettant le reste à sécher et ça et là. Hélas pour elle ses rations de survie n'avaient visiblement pas survécue à l'eau salée, le reste de son équipement s'en était lui plutôt bien sortit.
De son côté Danae-Nice parcouru les abord de l'immense plage. Observant les environs avec attention elle remarqua que les phoques, car c'en était bien, étaient encore plus nombreux encore au sud, à plus d'une heure de marche. Les animaux profitaient visiblement de la baisse de la marée pour se reposer sur la plage, et se réchauffer au soleil. Là où l'eau avait baissé d'immense masse d'algue étaient entré en soleil, se desséchant temporairement, avant de reprendre vie quand l'eau reprendra un niveau plus élevé. Les corbeaux et quelques mouettes s'étaient posés sur la plage becquetant les crustacés et les poissons coincés dans d'étroites flaques d'eau de mer. Et ça et là quelque crabe chassaient ou luttaient pour leur vie, se défendant contre les attaques des oiseaux.
Mais, alors que la plage semblait relativement calme, une boule de fourrure détala depuis les fougères fonçant droit sur les oiseaux. L'animal qui ressemblait le plus à cet animal était le renard, petit, les oreilles grande et bien dessiné le museau étroit et une splendide fourrure rousse. Toutefois il possédait quelques tâches noires sur l'abdomen et une rainure noire elle aussi parcourait son dos. L'animal réussi à s'emparer par sa vitesse, d'une mouette qui ne l'avait pas vu arriver. Victorieux, le renard retourna rapidement sous le couvert des fourrés, peu avant d'arriver dans ceux-ci il remarqua la présence de Nice, et resta un moment hésitant. Avant de faire un détour prudent. Mais il ne semblait pas spécialement la fuir.
Continuant sa ronde discrète autour du camps, elle remarqua aussi la présence de nombreuses souris, et de petit oiseaux à long bec. Toutefois, alors qu'elle passait près de la forêt, la voleuse eu l'impression étrange d'être observée, sans qu'elle ne puisse y voir quoi que ce soit. Par endroit le sol semblait piétiné formant un étroit chemin que devaient emprunté des animaux plus massif. En dernière instance elle évita de justesse de marcher sur un petit serpent aux couleurs vives. Elle n'en avait jamais vu de si beau. Toutefois, elle préféra rester méfiante et surveilla ses pas. Mais le temps passant elle ne vit rien d'autre que des animaux vivant leur vie sur une île. Il y aurait de quoi manger, entre les œufs, les animaux eux même, elle avait aussi remarquée quelques mûre, mais les ronces l'avait sur le moment empêcher de les atteindre. Il y en avait de deux types, des bleue, et d'autre semblable aux mûres qu'elle connaissait. Elle remarqua aussi la présence d'abeilles qui butinaient et ça et là, sans doute pouvait-on trouver du miel quelque part. Enfin à quelque mètres du campement elle remarqua d'étrange feuille qu'elle reconnue comme un genre de rhubarbe, même si la couleur jaune et non rouge de la tige lui sembla étrange.
Les heures passèrent avant qu'Alatarielle ne se réveille, elle ne s'était pas tout à fait reposée, mais elle sentait bien qu'il lui serait inutile de persister et qu'un peu d'activité ferait du bien à ses muscles. Le premier constat pour les deux femmes fut qu'elles avaient toutes deux faim. Le soleil aidant, les affaires d'Alatarielle étaient sèches pour la plupart, ou encore un peu humide. Le vent avait baissé en intensité, et le soleil était déjà haut maintenant.Alatarielle c'est reposé 5h. Nice a exploré les environs (1Km alentour) discrètement (je considère que tu as choisie de faire 20 à tes jets de survie et de discrétion tu as donc été très lentes, très attentive et très discrète, toutefois ça n'est pas une réussite critique (donc tu ne sait pas forcément tout), en outre tu ne peut pas en savoir plus que ce que j'ai estimé être l'état de tes connaissances.
Parfois il faut se cacher dans l'ombre pour dénicher le mal ou ses secrets.
|
|
|
|
|
|
|
|
Aventurière
Aucune chambre
Aucune gemme
|
|
|
u cours de sa ronde, la roublarde pu constater que seul la nature était maître des environs. Le cycle naturel semblait être parfait par ici et il y avait de forte chance que les deux femmes soient à peu près en sécurité ici pour le moment. Néanmoins certaines choses l’avaient troublée, d’abord cet étrange renard d’une espèce qu’elle ne connaissait pas. Celui-ci avait été capable de la repérer, pourtant elle s’était bien appliquer à être la plus discrète possible. Même si ce terrain de chasse n’était pas du tout semblable à celui qu’elle pratiquait avant avec ses compagnons barbares, cela la surprit de voir que quelqu'un animal parvienne la voir. La deuxième chose qui la troubla vu une étrange impression à proximité de la forêt, bien qu’elle n’y ait rien vu de suspect, elle avait ressenti un regard dans son dos. Et son sixième sens la trompé rarement, cela ne devait sûrement pas être prit à la légère.¤Il me faudra garder un œil sur cette forêt, je suis persuadé que quelque chose s’y cache. De plus, ce serpent a beau être joli, ceux qui ont des couleurs vives sont souvent les plus venimeux, il nous faudra prendre garde, si nous nous dirigeons par là par la suite.¤ Ayant passé un bon moment pour ses explorations, l’illuskienne retourna vers l’abri de sa compagne. Elle avait constaté que celle-ci s’était contentée d’un feu léger pour se réchauffer. Elle avait sûrement décidé de privilégier la discrétion au confort. Cela rassura Nice, elles s’entendraient bien puisqu’elles aimaient garder leur discrétion quelque soit les circonstances. En arrivant à proximité du camp, elle aperçu Alatarielle en train de se rhabiller au près de ce qu’il restait du feu.
Une idée lui passa alors dans la tête, si elle devait faire équipe avec cette femme, peut être serait-il bon de tester ses capacités. Profitant que celle-ci était en train de se revêtir, elle commença à s’approcher le plus discrètement possible du camp afin d’essayer de surprendre la femme qui s’y trouvait. [ /i]
¤J’ai plutôt intérêt à surveiller son épée, elle a semblé sur la plage être rapide à la dégainer et elle n’était alors pas en pleine possession de ses moyens. Une fois, ce petit jeu finit nous aurons à parler pour savoir ce que nous commencerons par faire. J’aimerais bien commencer par trouver de quoi manger, et surtout partir avant que se soit à mon tour de ressentir la fatigue.¤
[i]Tout en entamant son approche discrète, elle resta sur ces gardes et continua d’observer les alentours. Cette impression à proximité de la forêt l’avait dérangée et cette île cachée sûrement des animaux qui comme le renard guettait leur proie avant d’attaquer. Et il serait dommage que les deux femmes soient devenues la proie pour l’un d’entre eux. Avançant ainsi, elle ressentit l’excitation de la chasse à l’orque, où les chasseurs pouvaient à tout moment devenir les proies. En tout cas, ici ce genre de proie ne serait pas dangereuse avec le vent qu’il y avait ici, on les sentirait des kilomètres à la ronde. Nice avance discrètement vers le campement le tout en restant au aguets.
|
|
|
|
|
|
|
|
Portée disparue
Aucune chambre
Aucune gemme
|
|
|
anaë n'était toujours pas là... Etrange. Alatarielle avait repris une position assise et s'évertuait en regardant le soleil déjà haut dans le ciel à deviner combien de temps elle avait pu dormir mais aussi et surtout depuis combien de temps sa soi-disant compagne d'infortune avait bien pu disparaître. La guerrière n'avait pas le sommeil lourd et plus qu'un sommeil c'était du repos qu'elle venait de prendre. Elle l'aurait donc certainement entendue si cette dernière était revenue et cela quelque soit les talents de roublarde qu'elle prétendait avoir. La jeune femme fronça les sourcils et plissa les yeux éblouie devant la luminosité de l'astre d'or dont on devinait à peine les contours tant il avait décidé de montrer sa force aujourd'hui. Il n'était pas encore au zénith mais on s'en approchait, Alatarielle avait donc du dormir pratiquement toute la matinée d'ailleurs son ventre lui rappelait bien qu'il allait bientôt être l'heure du déjeuner.
Ses habits n'avaient pas séché comme elle le souhaitait mais avec cette chaleur et l'humidité qu'il devait y avoir dans la forêt, ils seraient certainement encore trempés d'ici quelques heures. Inquiète, la vastienne revêtit son armure de cuir cloutée, si Danaë revenait avec quelques fourbes dans l'intention de la détrousser, elle saurait les accueillir comme il se doit ou tout du moins elle serait prête à se défendre. Elle rangea ensuite le contenu de son sac laissant sur place la cape de laine de Danaë et y enfournant les deux siennes qu'il vaudrait remettre à sécher plus tard pour éviter qu'elles ne moisissent. Elle regarda au loin la forêt et ses oiseaux qui voletaient en tout sens. Puis sac à dos sur l'épaule grimpa au plus haut de la dune pour voir si la roublarde était dans les parages. Son inquiétude grandissait de plus en plus mais le stade de la prudence ne voulait pas s'imposer à Alatarielle car elle espérait au fond d'elle ne pas être seule pour affronter les dangers de cette terre inconnue.
|
|
|
|
|
|
|
|
Aventurière
Aucune chambre
Aucune gemme
|
|
|
rofitant du bruit du vent pour couvrir ses pas et de l'inattention d'Alatarielle pour se rapprocher du campement de fortune, la roublarde pu constater qu'à par elles deux, il n'y avait pas âmes qui vivent dans les proches alentours. Enfin à part quelques rongeurs ou autres oiseaux qui nourrissaient leur petits dans certains nids qui se trouvaient au alentour du petit abri.
Elle laissa Alatarielle finir de se préparer et pu constater que celle-ci était honnête puisqu'elle laissa la cape qu'elle lui avait prêté avant de quitter l'abri afin de repérer les lieux. Son sixième sens la trompé rarement et ce geste prouvait qu'elle pouvait effectivement faire confiance à cette femme.¤Sauf peut être pour surveiller les alentours¤ Pensa t'elle en souriant.
Puis la suivant comme son ombre alors qu'elle remontait la dune, elle arriva dans son dos et posa délicatement sa main sur son épaule le tout en se positionnement à ses cotés. Se faisant, elle ne pu réprimer un sourire en sentant son léger mouvement de surprise. Puis ne faisant plus attention à sa réaction dut à la surprise, le tout en espérant tout de même qu'elle ne saurait pas trop enclin à dégainer son arme et de frapper par instinct de survie, elle s'adressa à elle.- Tu devrais mieux surveiller tes arrières mon amie, si j'avais été une ennemie tu aurais déjà une lame dans le dos. Ou dans les parages avec une morsure de serpent ou les dents d'un prédateur dans la gorge.» Puis regardant sa cape restait dans l'abri. «Merci de ton honnêteté, même si tu avais quitté les lieux j'aurais pu retrouver mon bien facilement. J'espère que tu t'es suffisamment reposer et que tu es prête à prendre la route. J'ai vu que tu avais également laisser tes rations en bas, j'imagine donc que tout comme moi, tu n'as plus rien à manger? Regardant l'horizon et la plage pour voir si d'autre morceaux de l'épave y avaient échouée, l'illuskienne attendit la réponse de sa nouvelle amie.
|
|
|
|
|
|
|
|
Portée disparue
Aucune chambre
Aucune gemme
|
|
|
latarielle avait réprimé sa surprise en essayant de ne pas sursauter mais lorsque la main de Danaë c'était posé sur son épaule, la guerrière qui n'avait pas l'habitude de se voir prise au dépourvu de la sorte ne put empêcher son cœur de s'emballer et de battre la chamade pendant quelques secondes, si bien qu'elle l'entendit battre. Elle ne se retourna pas tout de suite et répondit immédiatement à la discrète roublarde pour dissimuler sa surprise et tenter de ne pas montrer qu'elle avait été prise à défaut. - Je t'avais vu et entendu venir depuis longtemps mais je m'assurait juste que tu revenais seule. Comme c'est le cas je n'ai plus de raison de ne pas te faire confiance même si je pense qu'il a fallut plus que du hasard pour que nous soyons réunies sur cette île, si c'est le cas l'avenir nous dira quel secret cache cette terre. Mais tu as raison, il fait faim, mon estomac m'en veut déjà d'avoir manqué un repas. La chodathienne se retourna pour adresser un sourire qui aurait pu vouloir dire : "Tu m'as bien eu" ou "A charge de revanche."- Perdre du temps à ramasser du blé est une option sans risque en une demi heure je pense qu'on peut rassembler ce qu'il faut pour un repas. Après reste la préparation qui va prendre plus de temps, il faut récupérer les germes de blé et surtout les faire cuire et trouver de l'eau potable vu la chaleur nos gourdes vont vite se vider et pour faire cuire, il nous faudra encore du bois sec et un contenant, au pire une feuille de palmier ou de bananier fera... Si nous n'avons pas trouvé âme qui vivent mais j'en doute, ce serait plus pour le repas du soir. Nous aurons tout le temps qu'il faut pour nous préparer avant le coucher du soleil. Alatarielle se souvenait des travaux de ramassage aux champs en lisière des bois. C'était le même soleil, ou presque... Il y a maintenant de cela plus d'une quinzaine d'années alors qu'elle n'avait pas encore dix ans. Elle se souvenait surtout de ce que lui disaient les prêtres d'Eldath pour l'intéresser au travail et à sa nécessité. Une journée de labeur pour nourrir une famille pendant une journée. Comme elle n'était que deux aujourd'hui et que pour le moment un seul repas était nécessaire, deux ou trois heures tout au plus à récolter le blé devraient suffire, si les épis étaient assez bien pourvus... Une vague de nostalgie s'empara de la jeune guerrière, l'évocation de ses souvenirs lui coûtaient cher à chaque fois, les images du passé défilaient dans sa tête très vite l'enfance idyllique se transformait en cauchemar. La guerrière ne se laissa pas submerger et en revînt au présent et à ce qui s'imposait pour survivre.- Nous reste les phoques, mais gaffe de pas s'en prendre quinze sur le dos sinon notre chasse risque vite de se retourner contre nous et puis faut le cuisiner aussi c'est plus du travail de chasseur que d'archer et j'avoue que j'ai plus de compétence pour tuer un homme que de faire d'un animal mon repas. Sinon y'a encore les algues, certaine sont difficiles à digérer mais comestibles, peut-être celle-là. Les œufs aussi, mais là les longs becs vont nous faire mal. Ou encore les mûres sauvages, sucrées et nourrissantes tout ce qu'il nous faut... Avec quelques bons coups d'épée et tes cuissardes je pense que le boulot te revient de droit. Mais peut-être as-tu trouvé mieux lors de ton exploration ? Envoya Alatarielle à sa compagne en même temps qu'un sourire presque moqueur, mais qui était de bonne guerre après la déconfiture et la frayeur qu'elle venait d'avoir.- Pour notre prochaine destination si tu n'as pas mieux à proposer, je te propose de faire ce dont je t'ai parlé tout à l'heure après le repas. Avancer jusqu'à l'embouchûre de la rivière que l'on voit par là. S'il y a ne serait-ce qu'un village côtier c'est là qu'il se trouvera. Après nous avons deux chemins pour y aller : en longeant la plage ou en traversant la forêt par ici, je ne pense pas qu'il y aura de plus courts chemins et on peut essayer l'un à l'aller et l'autre au retour si on ne trouve rien de ce côté. La forêt en tout cas nous donnera la discrétion et peut-être la possibilité de découvrir quelques fruits dans les arbres. Qu'est-ce que tu en penses ?
|
|
|
|
|
|
|
|
Aventurière
Aucune chambre
Aucune gemme
|
|
|
ice ne fut pas dupe du mensonge d’Alatarielle, celle-ci comme n’importe quelle autre personne, dans de telle circonstance, ne pouvait réprimer ce léger mouvement de surprise lorsque celle-ci arrivait. Mais dans son mensonge se masquait encore le fait que la chodathienne ne fasse toujours pas confiance à la roublarde. Bah! De toute façon bien rare sont ceux qui font confiance à ceux qui comme l’illuskienne avaient embrassé cette profession. Pourtant certain comme elle pouvait faire preuve d’une parfaite loyauté auprès de ses compagnons, mais que lui importait. Elles venaient juste de se rencontrer et même si Nice faisait déjà confiance par instinct à la récente naufragée, elle comprenait parfaitement que celle-ci puisse encore avoir des doutes.¤Et puis, ce n’est pas pour rien que je me suis cachée pour explorer, tout en la protégeant à son insu. J’ai toujours vécu en gardant une empreinte de mystère autour de moi et de ma façon d’être, afin que personne ne puisse me reconnaître dans mes différents rôles.¤ Puis se tournant vers sa compagne, elle lui dit d’un sourire moqueur : - Si tu attendu que j’arrive pour savoir si je n’étais pas venu avec du renfort, qui te dit que ceux que j’aurais pu ramener pour te détrousser ne sont pas encore cachés ? » Puis arrêtant de se moquer mais gardant un sourire enthousiaste « Bah! Peu importe nous avons toutes deux des compétences qui nous sont propre, et qui seront utile au moment voulu. Pour ce qui est de la faim, j’ai moi-même sauté un repas car lorsque je suis arrivée ici c’était le matin alors que d’où je venais, il était l’heure du déjeuner. Et tout comme toi, mon estomac réclame son dut. Suis-moi ! Elle se retourna et se dirigea vers l’abri afin de récupérer sa cape de laine bouillie. Une fois sur place, elle la ramassa et la rangea dans son sac à dos. Contrairement à Alatarielle, elle n’avait pas passé des heures dans l’eau et ne ressentait pas comme elle le froid. Et puis, elle préférait qu’elle ne la gêne pas afin de se dissimuler, l’étrange sensation qu’elle avait ressentit près des bois l’inquiétée. Une fois ses affaires rangées, elle se releva et regarda vers l’endroit où elle avait vu plutôt les buissons avec des fruits ressemblant à des mûres.- Pour ce qui est de calmer les premiers élancements de nos estomacs, j’ai vu par-là des arbres fruitiers, ça ressemble à des mûres mais n’étant pas de la région, je préfère que tu me donnes ton avis pour être sur que ceux ci sont comestibles, si c’est le cas nous pourrions en prendre quelque uns afin de gagner le temps de partir à la chasse sans être trop affamé. » Puis tournant la tête dans tous les sens. « Car je pense que nous irons chasser puisque je ne vois pas trop de bananier dans le coin, ni quoi utiliser, pour le moment, pour nous servir de contenant et surtout durant ma petite exploration. Pour ce qui est de la préparation de la viande que nous chasserons… La roublarde se rappela les moments passés avec les groupes de chasse de la tribu, même si celle-ci avait appris à préparer les repas en cours de chasse. Ne voulant pas recevoir des remarques incessantes sur le fait que de toute façon s’était le travail des femmes de préparer le repas, elle leur avait fait une sale blague. Rajoutant lors de la préparation de la viande quelques herbes prissent en cours de chasse, elle avait donné des coliques durant toute la nuit à la moitié d’entre eux et certains avaient gardé des maux d’estomacs pendant plus de 3 jours. De ce fait, ils cessèrent de continuellement lui demander de faire les repas et partagèrent cette tache comme toutes les autres avec elle. Ne pouvant retenir un rire en se rappelant cette petite péripétie, elle reprit sa phrase : - Disons que j’ai déjà préparé quelque repas de chasse, je ne pourrais pas garantir un super dîner, mais au moins quelque chose de mangeable et surtout de rassasiant. Ce que nous recherchons pour le moment, faute de mieux. » D’un seul coup, Nice prit d’un coup un air plus que sérieux. « Par contre, pour ce qui est d’aller jusqu’à l’embouchure. Je serais plus pour longer la plage, je ne sais pas qui ou quoi, mais je mettrais ma main à couper que quelque chose m’observer tout à l’heure de cette forêt. Du coup, même si nous perdons en discrétion, si nous devons passer une nuit dehors, il nous faudra un feu important au cas où il s’agirait d’un gros prédateur. Sur ces mots, la roublarde se mit en route vers les buissons fruitiers, en espérant que ceux-ci seraient comestibles. Elle tenait son arc à la main, restant sur ses gardes. L’illuskienne n’avait pas aimé cette étrange impression près de la forêt, c’était peut être anodin mais des choses la troublait sur ce territoire. Elle n’avait aucun repère se trouvant en territoire totalement inconnu, les animaux des lieux semblaient être capables de la voir malgré ses talents gagnés au fil des chasses avec ses compagnons barbares. Et elle gardait une impression d’être passé à coté d’un événement qui lui été arrivé dans cette étrange journée.
|
|
|
|
|
|
|
Suivre ce sujet
Pour recevoir une notification par e-mail lorsqu’une réponse est faite dans ce sujet et que vous n’êtes pas présent sur les forums.
S’abonner à ce forum
Pour recevoir une notification par e-mail lorsqu’un nouveau sujet est créé dans ce forum et que vous n’êtes pas connecté.
Télécharger / Imprimer ce sujet
Télécharger ce sujet dans différents formats ou afficher une version imprimable.
|
|
|