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> Panique à Fortnouveau, MJ Kolimar Velcor
écrit le : Vendredi 10 Octobre 2008 à 19h01 par Kobalt
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La bataille qui se déroulait sous les yeux du roublard n'était pas pour lui déplaire : tant que ces crétins se tapaient entre eux, ils ne s'intéresseraient pas aux innocents voleurs comme lui... Après tout il n'avait rien fait de mal.

¤Pas récemment en tout cas¤, rectifia-t-il (à juste titre) en son for intérieur.

Sans pour autant éprouver le moindre regret sur le fait qu'il ait abandonné une pauvre demi-elfe sans défense dans les souterrains obscurs de Sundabar. Car cela n'était pas "mal", mais simplement d'intérêt général. La façon dont on définit le Bien et le Mal décide si nos actes sont considérés bons ou mauvais. Or la plupart des actes de Kobalt, de son point de vue, étaient tous orientés vers le Bien. Était-ce de sa faute, à la fin, si la plupart des gens n'avaient pas la même définition du Bien que lui ?

Dans la situation présente, le roublard envisageait sérieusement d'adopter une position plus... neutre.

Il se faufila donc hors de sa cachette, essayent de gagner la sortie sans déranger les belligérants. Et sans être vu ! Si par malheur il était découvert, il attaquerait ceux qui auraient l'avantage dans la confrontation. Ou ceux qui l'attaqueraient, du moins.

Comme il se doit.



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Comme l'esclave n'a qu'un maître, l'ambitieux en a autant qu'il y a de gens qui peuvent faire sa fortune.
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écrit le : Samedi 11 Octobre 2008 à 01h01 par Kolimar Velcor
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Narration

Kobalt
discrétion 15(dé)+8(modif)=23 DD=? réussite
jet de réflexe 3(dé)+7(comp)=10 DD=15 échec
dégâts non étaux 8


Notre roublard mut par un sentiment d'un courage semblable à celui d'un gobelin seul face à une horde de loup se faufila devant les combattants avec, il fallait bien le reconnaître, une certaine dextérité. Il franchit le seuil de l'entrée et commença son ascension des escaliers. Il arriva au sommet et pu voir et surtout entendre que les autres noblions accompagnés d'amis étaient pris à partie par les gardes de la ville. Ne voulant pas servir de cible il se glissa sous une table continuant son héroïque progression. Il tentait de regagner la sortie passant de table en table. Il était presque au bout; quand il sentit une énorme masse lui tomber sur le crâne. Il ne pouvait pas le savoir mais la table sous laquelle il se tenait venait de craquer sous le poids de quelques combattants un peu trop imposant. Il ne saurait jamais comment se termina le combat car déjà il sombra dans l'inconscience. Beaucoup de temps passa quand il se réveilla. Il était sous les reste de la table ainsi que divers autres objets pesant leur poids. Tout ce qu'il savait c'est qu'il avait atrocement mal au crâne mais qu'il était bien vivant. Il était également coincé pour le moment mais il lui serait très facilement aisé de se dégager. En regardant autour de lui pour voir par où commencer il vit qu'il se trouvait encore dans la même pièce où il s'était "endormi". Alors qu'il allait s'extirper de sa "prison", un bruit de pas vint troubler le silence. Il ne voyait que les jambes qui se déplaçait. Il fit le silence le plus complet et les jambes se dirigèrent vers l'escalier qui accédait à l'étage. Il entendit aussi que l'inconnu, car il s'agissait d'un homme d'après ce qu'il voyait avait dégainé son épée et commençait à gravir les escaliers. Il prit conscience également d'un martèlement régulier et relativement rapide qui se faisait entendre au plafond. L'homme disparu à l'étage et seul restait l'étrange bruit rythmique.

Menthas

perception auditive19(dé)+3(comp)=22 Réussite

Identifier la provenance du bruit fut un jeu d'enfant. Il provenait d'une chambre dont la porte avait été enfoncée. Seule un lit bloquait le passage, encore qu'il était facile de se glisser entre lui et l'ouverture de la chambre. Tout au fond de la pièce, une armoire en équilibre sur une arête, était appuyé contre un des murs. C'est de là que venait le bruit. Il y avait quelque chose à l'intérieur qui tapait contre la paroi transmettant l'impact vers le sol. Impossible de voir de quoi il s'agissait car cela se trouvait à l'intérieur de l'armoire.

Zakkarit


homme 1 attaque chien céleste coup critique dégâts 22 mort
homme 2 attaque zakkarit 18 CA=11 touché dégât 1
jet de vigueur 8(dé)+2(comp)=10 DD=? échec paralysé
dégât non létaux


L'assaut fut brutal mais rapide. Le chien convoqué par le pratiquant de l'Art n'eut même pas le temps d'agir. Le premier homme entré le fendit en deux à l'aide de son épée à la taille démesurée. Quant au second il lança une fléchette qui ne lui fit pas grand mal mais aussitôt piqué par le projectile il s'immobilisa en raison d'un poison qui enduisait le projectile. Les hommes se jetèrent sur lui et l'assommèrent. Il se réveilla un peu plus tard, un peu engourdi mais capable de bouger. Il était dans un espace exigu, oppressant, ficelé comme un saucisson et bâillonné. Il tapait de ses pieds contre la seules surface dure qui résonnait comme du bois. Est-ce que quelqu'un l'entendrait ? Etait-il même encore dans la chambre ?


 
 
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écrit le : Samedi 11 Octobre 2008 à 11h35 par Zakkarit
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-Mhhhmmmemshmefff !

Zakkarit essayai d'appeler à l'aide, mais son bâillon l'en empêchait. Cela ne l'empêchait pas pour autant de se démener comme un beau diable pour essayer de sortir de cet endroit, gigotant dans tout le sens. Armoire, caisse, cercueil, peu importe quel était cet endroit, il voulait en sortir. Il venait de découvrir une chose : il était légèrement claustrophobe. Il ferma les yeux le plus fort qu'il put et continua de frapper de toute ses forces toutes les surfaces qu'il pouvait atteindre.
¤Sortir ! Sortir, sortir, sortir, sortir, sortir, sortir, sortir, sortir, sortir !!! Je veux sortir d'ici !¤

Il ne put retenir quelques larmes de rages de couler sur ses joues, en continuant de frapper tout ce qu'il pouvait, et tirant sur ses liens pour essayer de libérer ses mains de ses liens. Il rouvrit les yeux et observa l'endroit ou il était, tout en continuant de le marteler de coups, rajoutant des coups de tête.
¤Note pour plus tard, apprendre à lancer des sorts gestuels avec les pieds pour parer à ce genre de situation !¤


 
 
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écrit le : Dimanche 12 Octobre 2008 à 20h16 par Menthas
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La source du bruit venait donc de cette armoire. Mais qu'y avait-il à l'intérieur? Une personne en détresse, ou bien alors une bête enragée ou un dangereux individu qui avait été enfermée par précaution? Les nombreuses suppositions se multiplièrent dans l'esprit de Menthas, mais son imagination ne résoudrait pas le mystère.
Son envie première était d'ouvrir pour découvrir ce qu'il y avait. Mais après le carnage qui avait eu lieu, il s'attendait à tout. Après tout il pouvait très bien s'agir d'un piège. Mais l'idée qu'un innocent puisse s'y trouver prisonnier le décida.


¤Quoique si c'est l'autre ahuri, je ne sais pas si ça vaut bien le coup?. ¤ Ironisa t-il brièvement.

Il commenca par regarder autour de lui pour s'assurer qu'il était seul dans la pièce. Puis il serra son épée dans sa main prêt à s'en servir à tout moment. Le prêtre retint sa respiration pour faire le minimum de bruit et écouter le moindre bruit anormal qui pourrait l'interrompre dans son action.

¤ Allons-y doucement, pas de précipitation. ¤

Il posa la main sur la poignée de l'armoire. Puis très doucement il la tourna pour ouvrir la porte. En même temps qu'il l'ouvrait, il s'écarta vivement pour se retrouver sur le côté afin de ne pas se retrouver face à face avec un éventuel danger provenant de l'intérieur du meuble.



 
 
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écrit le : Dimanche 12 Octobre 2008 à 21h12 par Kobalt
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Le jeune truand en avait assez de cette auberge, et se promit d'avoir une petite conversation avec ce gl*** d'architecte qui a bâti cette bicoque, si d'aventure il le croisait un jour.

Après s'être assuré qu'il était tout à fait seul dans la pièce, notre sympathique gaffeur des Marches tenta de s'extirper de sous son tas de gravats. Il devait reconnaître qu'il avait du mal à retrouver ses esprits, car sa tête lui faisait un mal de chien. Et encore, si ce n'était que sa tête...

Tout brisé qu'il était, il tenta tout de même de se tenir assez longtemps sur ses cannes pour sortir la chose qui lui sauverait probablement la vie. Sauf que le voleur a en l'occurrence présumé de ses capacités et de son état réel : en effet, il retomba aussitôt sur son séant. N'y tenant plus, il fit ce qu'il s'imposait : il sortit de son paquetage sa potion de soins légers. La main tremblante, il la déboucha et porta le goulot à ses lèvres. La fiole se vida au fur et à mesure que son contenu passait de celle-ci à l'estomac de notre ami Darius. Lorsqu'il eut englouti une quantité suffisante de liquide pour reprendre une totale possession de ses moyens, l'infortuné roublard reboucha la fiole et la remit dans son havresac, par acquis de conscience.


- Mgaaaahh ça va un peu mieux quand même...

Après avoir de nouveau tenté (et cette fois réussi) à se mettre debout, le jeune homme jeta un regard circulaire à la salle dont la décoration avait été légèrement modifiée depuis qu'il s'y était tenu tantôt, en train de boire un bon coup, attendant tranquillement le lendemain et le départ pour Fortnouveau. Se demandant vaguement ce qu'il était advenu de Menthas, le gredin passa à des préoccupations plus actuelles : profiter un maximum du temps où il était seul dans cette pièce pour la fouiller de fond en comble et amasser le plus possible de choses utiles (ou de valeur). Il rechercherait également d'éventuels indices sur ce qui s'était passé pendant sa "petite sieste" et pourquoi pas des pistes sur ce qu'il était advenu de son compagnon et des autres.

Une fois qu'il aurait fini, il aviserait. Peut-être irait-il voir à l'étage ce qui s'y passe, ou bien déciderait-il de quitter cet endroit qui jusque là ne lui avait guère réussi. Tout dépendait en fait du résultat de ses petites emplettes.


Utilise la potion de soins légers.



Ce message a été modifié par Kobalt le Lundi 13 Octobre 2008 à 15h47



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écrit le : Lundi 13 Octobre 2008 à 22h23 par Kolimar Velcor
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Narration

Menthas

Menthas voulait prendre toutes ses précautions pour l'ouverture de la porte, sauf que cette dernière était coincée, il lui fallut donc d'abord rétablir l'équilibre du meuble. Alors qu'il la redressait, il fit craquer un peu le plancher de bois quand elle fut sur ses pieds. Menthas se posta sur le côté l'arme à la main et ouvrit violemment la porte. Il y avait bien quelqu'un à l'intérieur. Un homme ou plutôt un sang mêlé elfe était ficeler et bâillonner. Lorsqu'il vit Menthas ses yeux montrait à la fois de l'inquiétude et de l'espoir. Au moins celui là ne risquait pas de partir en douce ficelé comme il était. Il lui enleva son bâillon avant d'ôter les autres liens, on était jamais trop prudent.

Zakkarit

Notre ensorceleur entendit des bruits de pas. Il redoubla de coups pour signaler sa présence. Tout à coup, l'endroit où il se trouvait se mit à bouger, comme si on le déplaçait. Au moins maintenant il était à l'endroit. La porte s'ouvrit violemment et devant lui se trouvait un homme, une épée dans la main qui l'observait l'air suspicieux. Etait-il son sauveur ou son bourreau ? L'homme lui retira son bâillon et ne semblait pas être animé de mauvaises intentions à son égard.

Kobalt

Notre roublard des bas quartiers se releva difficilement. Sa tête le faisait atrocement souffrir. Il aurait pu croire qu'il se trouvait à côté d'une énorme cloche sonnant la victoire. Il but son breuvage curatif et la douleur s'en fut comme par enchantement. Heureusement qu'il avait ses souvenirs car il aurait pu croire qu'il n'avait jamais été assommé par une table quelques temps auparavant. Il commença un examen poussée de ce qui avait été la salle commune et qui ne ressemblait plus qu'à un total désordre. Comme il pouvait s'y attendre, bien que des débris divers et variés jonchaient le sol, le "ménage" avait été fait. Il pouvait récupérer quelques écuelles de terre cuite ou des cuillères en bois mais rien vraiment de précieux. Tout occupé à fouiller la salle, il remarqua soudainement un grand craquement qui provenait de l'étage et le silence. Venant des cuisines, des bruits de conversations et de pas se rapprochaient de l'endroit où il se trouvait. Il pouvait repartir vers le passage menant au sous-sol, bien que les escaliers étaient un peu encombrés par des chaises et des tables empilées dessus. Il pouvait forcer le passage vers les cuisines. Il pouvait emprunter la porte d'entrée des clients qui elle aussi était fermée et verrouillée. Enfin restait l'étage et l'homme qu'il avait vu monter.


 
 
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écrit le : Mardi 14 Octobre 2008 à 18h39 par Zakkarit
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Une fois débâillonné, Zakkarit ferma doucement les yeux, plus détendu. Il se tût quelques seconde pour se calmer et reprendre son souffle, puis ouvrit lentement la bouche en inspirant profondément. Une fois ses poumons gonflés à blocs, il ne put plus contenir ses émotions devant son sauveur. Il cria en fermant les yeux plus fort :
-Pu**** de sa*****ie d'en***** de co***** de mes deux !

Il jura comme un charretier nain devant un essieux de son chariot cassé, pendant une courte minute, récitant toutes les insultes qu'il connaissait, qu'il avait dit ou simplement entendu dans sa vie, et commença à en inventer de nouvelles lorsqu'il n'en trouvait plus de suffisamment forte pour décrire ce qu'il ressentait au plus profond de lui.

Une fois son poétique récital terminé (lorsqu'il n'eut plus rien a dire), il repris son souffle et attendit quelques secondes de plus pour se calmer, avant de se tourner vers l'homme qui lui avait ouvert l'armoire. Il le détailla de haut en bas pendant quelques secondes sans rien dire, puis le regarda dans les yeux avec une lueur de gratitude dans le regard.
-Merci de m'avoir ouvert la porte messire, je commençai à étouffer ici. Si j'attrape ces deux hommes qui ont osés m'enfermer la dedans... enfin, pour ça il faudrait que je les affronte un par un... ou par surprise.

Il commença à réfléchir à voix haute à un plan d'action pour se venger en regardant le haut de l'armoire.
-Je fais venir Anadyr et je lui fait contourner discrètement les deux hommes. Puis j'incante à voix basse pour envoyer un jet d'acide dans le visage de celui qui l'avait tranché en deux... et quand l'autre se retournerai alors Anadyr...

Il s'arrêta au milieu de sa phrase en secouant brusquement la tête et se tourna de nouveau vers l'homme.
-Excusez moi, je suis quelque peu contrarié de m'être fait abattre par ces deux hommes aussi facilement, j'ai un peu de mal à me concentrer.

Il tenta de se redresser tant bien que mal, mais glissa lentement sur le coté malgré ses efforts. Il essaya de prendre appui de la main droite sur le bord du placard pour se rétablir, mais avait oublié que ses mains étaient toujours liées. Il continua donc de glisser et bascula donc et tomba en travers le l'armoire, au pieds de l'inconnu. Une fois sa chute achevée, il recommença à jurer a voix basse.


 
 
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écrit le : Samedi 18 Octobre 2008 à 09h24 par Menthas
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C'était donc cet homme qui était la source de tout ce vacarme. Bien qu'ayant pris toutes les précautions nécessaires, Menthas réalisa que l'elfe ne devait pas être un ennemi. En effet, s'il s'était retrouvé enfermé là, c'était surement parcequ'il avait du se retrouver en travers du chemin des saccageurs. En faisant un rapide examen général de la situation, l'éclesiastique décida de rendre la totale liberté à Zakkarit. Le voir se tortiller avec ses mains liées lui donnait de la peine. Tout en ôtant les liens il échangea quelques mots avec son vis à vis.

"Et bien, avec le carnage qu'il y a eu dans cette auberge, on peut dire que vous avez de la chance d'être encore en vie. Comment se fait-il que vous en soyez arrivé ici? Mais d'abord je me nomme Menthas. Et vous?"

La situation devenait de plus en plus complexe dans l'esprit du prêtre. Il découvrait de nouvelles personnes impliquées dans l'histoire, et il n'avait toujours pas retrouvé Kobalt ni l'elfe qu'ils avaient rencontré le soir du début des troubles. A la place il était en compagnie de cet inconnu. Soudain une idée traversa l'esprit de Menthas.
Les gens qu'il avait croisé, lorsqu'il s'était faufilé dans l'auberge, étaient peut être les responsables du chantier qu'il y avait.


¤ A mon avis il ne vont pas tarder à revenir ceux là. ¤

" Vite il ne faut pas trainer ici, les gens qui vous ont enfermé là-dedans ne sont pas loin, je les ai croisé tout à l'heure en arrivant ici, et ils risquent de revenir à tout moment. S'ils nous trouvent sa risque de mal se passer. Aidons nous mutuellement, à deux les chances seront plus grandes."




 
 
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écrit le : Samedi 18 Octobre 2008 à 19h00 par Kobalt
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Les petites emplettes de Kobalt se révélèrent infructueuses, malgré son œil de fin connaisseur, qui faisait penser à celui d'un mycologue allant aux champignons. Ce n'était pas comme si il était déçu, seulement disons qu'il n'était pas vraiment content de son échec dans l'inspection de la salle commune. Même si, évidemment ce n'était pas sa faute.

¤Pourquoi les gens ne laissent-ils pas des choses intéressantes derrière eux, de temps en temps ?¤

Outré par de telles négligences de la part de ses contemporains (en d'autres temps on savait contenter les voleurs sans scrupules et autres pillards de la pire espèce), notre roublard fut néanmoins interrompu dans ses récriminations par des bruits pour le moins suspects venant des cuisines. Des éclats de voix lui parvinrent et se rapprochèrent vivement.

¤Ah, c'est l'heure de manger, je le savais bien¤,se dit le jeune écervelé, se souvenant des saucissons.¤J'espère qu'ils apportent de quoi me sustenter, j'ai une faim de loup !¤, pensa-t-il en se léchant les babines et en se figurant un plat énorme avec quelques-uns de ces excellents saucissons.

Retrouvant un semblant de lucidité, il réalisa cependant qu'il était plus qu'improbable que l'on vienne servir un client, ceux-ci s'étant volatilisés. La présence des mystérieux inconnus qui venaient dans sa direction ne pouvaient donc rien présager de bon pour lui. Estimant qu'il était temps de disparaître, l'as de la cambriole considéra rapidement les options qui s'offraient à lui. La porte principale était fermé, et il n'aurait pas le temps de la crocheter à la va-vite. Quant à retourner de là où il venait, à savoir les sous-sols, il en était hors de question : il ne voulait pour rien au monde retrouver les quatre combattants aperçus précédemment.

Restaient donc les escaliers et l'étage, ou bien aller en sens inverse des intrus. La dernière hypothèse ne lui semblait pas envisageable, quand à l'autre, il ne doutait pas que d'autres affrontements y avaient lieu. Il considéra alors une ultime option : se cacher et attendre la suite des évènements. Le roublard choisit donc de se planquer sous un tas de débris. Il s'assura qu'il était intégralement caché et que l'on ne pouvait le voir, reprit en main sa dague et attendit, silencieux comme la Mort.



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écrit le : Dimanche 19 Octobre 2008 à 22h58 par Kolimar Velcor
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Narration

Discrétion résultat incertain

Le roublard se décida pour ce qu'il savait mieux faire : la dissimulation. Il eut à peine le temps de sa cacher que les voix étaient presque entrées. Un groupe d'homme entra, mais leur nature surpris Kobalt. Il ne s'agissait pas des damoiseaux de la veille, ni même des deux amoureux. En fait il s'agissait tout simplement du propriétaire qui revenait chez lui accompagné d'un sergent de la garde et de quelques serviteurs. Le maître des lieux donna quelques ordres afin de remettre tout en ordre et s'adressa au garde.

"(commun) Et bien voilà qui va payer les dégâts ? Le seigneur Helm peut-être ? Si vous aviez agit quand il était encore temps, nous n'en saurions pas là. Pendant des semaines je vous ai demander de vous occuper de ces truands. Mais non la garde avait beaucoup mieux à faire. Maintenant qu'il y a eu mort d'homme et qu'ils se sont enfuis vous vous intéressez à mon histoire."

L'homme tourna la tête et désigna la pièce en générale pour appuyer ses paroles de gestes désignant les divers débris éparpillés sur le sol. Coup de malchance son dernier geste s'arrêta pile sur la position où se trouvait Kobalt. Le sergent repéra facilement le roublard.

"(commun) Et lui qui est-ce ?"

Au même moment, Menthas et son nouveau partenaire Zakkarit descendaient les marches de l'escalier pour se retrouver nez à nez avec les hommes dans la salle.

"(commun) Mais qui sont-ils et d'où sortent-ils ceux là ?

S'écria le sergent. Mais par chance, le propriétaire répondit d'une façon rapide et suffisamment précise, pour satisfaire les interrogations du sergent qui était prêt à dégainer son épée.

"(commun) Ce sont des clients, et bien finalement il n'y a pas eu mort d'homme. Je les croyais perdus mais ils sont là et bien vivants. Par contre ce qu'ils font ici et comment sont-ils arrivés ici, ça je n'en sais fichtrement rien."

-Je vous sommes de vous expliquer !

Le sergent siffla en même temps qu'il finissait sa question. Deux gardes se pointèrent à l'entrée des cuisines et armés de gourdin.


 
 
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