Les Sceaux de la Prophétie, Areala, Dugnar, Kasil, Tarsenian

Hésitant un court instant, il finit par lancer a l'attention du Paladin

- Allez, je m'occupe d'Areala.. retrouvez nous dès que vous le pourrez à la taverne ou nous nous sommes arrêté plus tôt..

ALors qu'il allait suivre Areala, il dit

- Soyez sur vos gardes, ces créatures sont viles et perfides.. Je ne voudrais guère que Tyr vous rappelle déjà à lui mon ami !

Il entreprit alors de rejoindre Areala qui était déjà presque aux abords des deux prêtres..

*Humph.. toute cette histoire.. toutes ces coïncidences... Quelques chose se trame en ces lieux.. moradin, puisses-tu veiller sur nous et guider mes pas dans la voie de la justice !*

Se lançant sur un pas de course, il lança

Dame Areala, attendez donc que je vous accompagne !

Alors qu'il l'avait rejointe, essoufflé, il lui lança d'un ton bourru et moqueur

- Vous n'espériez tout de même pas vous débarrasser de moi aussi facilement.. Jetant un regard a son lourd barda, il continua.. Quoique, avec tout ces fouillis, vous auriez pu réussir !

Reprenant un instant son souffle, il héla les deux prêtres et leur dit d'une voix forte

- Frères ? Pouvons nous vous parler un instant ?

La voix de ce brave Dugnar apaisa rapidement la jeune femme qui jeta un dernier regard, moins froid, à Tarsenian. Dans un demi sourire elle avait répondu au nain d’une voix radoucie,

- Non mon cher Dugnar, j’espérais simplement soulager votre groupe d’une si pénible escorte. Je comprends bien que de si nobles serviteurs des dieux aient mission plus importante que d’accompagner une artiste aussi seule soit-elle...

Le paladin interpella les deux prêtres, et lorsqu’ils leurs prêtèrent attention, elle narra une fois encore ce qui était arrivé à ses compagnons, ajoutant toutes fois que si la milice allait investiguer, elle souhaitait tout de même que les corps de tout ces braves gens aient une digne sépulture... C’était pourquoi ils s’étaient adressés aux serviteurs du Dieu qui Pleure.

Le ton de sa voix n’avait pas varié au cours de son discours, elle ne souhaitait pas leur indiquer qu’ils doutaient de l’honorabilité de la milice locale.

MJ

Septième jour de la Flétrissure dans l'Année de la Magie Sauvage
(7 Eleinte 1372)
Lieu : Port-Ponant, à proximité du Temple d’Ilmater
Temps : Beau ciel bleu
Moment : Début d’après midi


Narration

L’indécision et les pulsions forçèrent l’ensemble du groupe à se séparer. Kasil fonça sans hésiter au coin de la rue, tandis qu’Areala, têtue et déterminée, irait rejoindre les prêtres. Leurs compagnons n’eurent ensuite qu’à choisir la répartition. N’jini fut la première à se décider et à s’élancer… Elle rattrapait le nain a grandes enjambées lorsqu’elle entendit à son étonnement, de lourds pas tintant de métal derrière elle. Tarsenian la suivait, et chacun avait son point de rendez-vous...

Le petit groupe de personnes, tous attirés vers l’aventure et trop récemment composé ne pouvait encore avoir des automatismes et des actions unilatérales. Ainsi, Ce fut donc un groupe de trois personnes Kasil en tête qui passa au coin de la rue la plus proche, la même ou s’était éclipsé le gnome. Tandis qu’Areala et Dugnar pénétraient dans l’enceinte de la maison du Dieu Brisé.

Lorsque le paladin héla les deux prêtres, ceux-ci s’avancèrent. Tout dans leur attitude et leur expression affichait leur désir d’aider et de soulager les autres de leurs souffrances, ces petits sourires à la fois aimables et mélancoliques, la tête presque toujours inclinée, et l’œil toujours humide. Aussi lorsque Areala expliqua ce qui lui était arrivé, l’un d’eux, le plus âgé, s’avança, le regard plein de compassion, pour prendre les mains de la jolie barde dans les siennes, elles étaient douces et fraîches.

- Ma chère enfant, c’est là une terrible épreuve que vous traversez. Il leva un instant les yeux au ciel avant de revenir plonger dans le regard d’Areala. "Ilmater, notre Seigneur, partage votre douleur et vous accompagne dans la souffrance, comme nous tous ici présents. Et ensemble nous allons vous aider à surmonter cette épreuve... Le prêtre marqua une courte pause, laissant la sincérité de son regard transpercer la jeune humaine, puis il reprit. Mais ne restons pas là, venez vous reposer et partager avec nous. Vous aussi maître nain, paladin au cœur pur de Moradin, vous êtes le bienvenu si vous désirez accompagner votre amie." Il revint vers Areala. "Quelques uns de nos frères vont se mettre en route pour apporter les dignes sacrements à vos compagnons de voyage douce enfant, soyez-en assurée."

Deux rues plus loin, le groupe des poursuivants avait rattrapé son retard sur le gnome, qui d’ailleurs n’avait pas fait beaucoup pour s’esquiver. Haletant et le cœur battant, les yeux débordant de doutes et de craintes, il observa le nain et les deux humains foncer sur lui. Il leva les mains paumes en avant, et agitant presque désespérément les bras. Aux yeux humains, il aurait pu passer pour un enfant qui sait qu’il a fait une bêtise et qui veut échapper à la punition paternelle… Mais ce n’était pas un enfant, et le gnome se mit à parler bien avant que Kasil soit à portée de combat.

- Messires ! Messires, vos amis sont peut être en danger... Il se mit à chuchoter. "Le temple d’Ilmater... Il... il faut que... Il faut..." Le gnome plongea son regard dans celui de Tarsenian. "Messire Paladin de Tyr et de la Triade, il faut aider les frères du temple... Maître Marb m’a chargé de trouver des aventuriers dignes de confiance... il faut... je dois vous amener à lui... Il vous expliquera tout. S’il vous plait... vous... nous devons... Vous devez sortir vos compagnons de ce temple... Mais il faut rester discrets... Maître Marb vous expliquera tout... je ne sais pas..."

L’air affolé du petit personnage ajoutait à l’urgence de ce qu’il racontait. Quelque chose se tramait-il dans l’enceinte même de la maison du Seigneur qui pleure. Ce n’était pas forcément impossible, les démêlées qu’ils avaient eu avec la garde laissait présager de bien des comportements déplacés dans cette ville de peu de foi. Le gnome laissa son regard suppliant courir sur les trois compagnons, Kasil, N’jini et Tarsenian… Puis il reprit la parole.

- Je vous attends ici, je vous emmènerait dès que possible, il faut faire vite, et ne pas alerter les frères du temple… Cela pourrait être pire pour eux si il le savaient… S’il vous plait faites vite!

Urgence et impatience étaient les principales sensations que percevaient les aventurier émanant du gnome. Restait à décider de la marche à suivre, comme toujours.

N'Jini courait à toute allure, le corps souple habitué des longues calvalcades dans la forêt de Yuir. Elle eut vite fait de rattraper le nain et aperçut le gnome qui semblait s'arrêter. Elle eut une vague pitié pour lui, poursuivit ainsi par trois étranger, le pauvre devait être effrayé. Elle jeta un oeil à l'arrière néanmoins lorsqu'elle entendit le pas lourd derrière elle, se rassurant voyant que c'était Tarsénian. Esquivant de justesse un passant, elle s'arrêta enfin à la hauteur du nain, devant un gnome qui paraissait paniqué et qui balbutiait des mots qui peinaient à sortir de sa gorge...

Elle l'écouta attentivement, plongeant son regard dans celui du gnome pour tenter d'y déceler le mensonge.
Dugnar et Araela en danger au temple d'Illmater ? N'Jini fronça les sourcils.

Puis, elle se pencha plus près de lui, se mettant à son hauteur pour essayer de calmer les angoisses manifestes du petit être...

- Voyons, calmez-vous... Qui est Maître Garb lui dit-elle doucement, qu'est ce qui les menacent ? L'emprisonnement ? la mort ?

N'Jini leva la tête vers Khazil et Tarsénian pour guetter leur réaction.

Attentif et concerné, Tarsenian réserva un instant au gnôme, à le jauger lui, et l’aura qui l’accompagnait. Nulle doute que ses propos avait de quoi l’inquiété, la douce Aréala en danger et le preux Dugnar par le fait même, rien d’encouragent ! Le jeune apprenti de Noradin et fidèle des enseignements de Tyr, ne pris rien à la légère. Voilà de quoi se mettre sous la dent, se dit-il tout bas. Il croisa les bras dans un vacarme presque affolant alors que les pièces d’armures s’entrechoquaient, il renifla tout en adoptant une expression faciale très sérieuse, très dure, alors qu’il ne lâchait pas le gnôme des yeux. Il lorgna toutefois un bref moment alors qu’N’jini fut la première à laisser échapper quelques paroles, toute d’une grande sagesse vu les circonstances. Il ne voulait se hâter tête baisser à l’intérieur du temple, bien que la seule idée qu’un mal puisse arriver à son ami et à une si jolie créature, lui torturait l’esprit !

-La belle jeune femme à raison de se questionnée. Dit-nous ce que tu sais, et en vitesse ! Par Tyr, si tu te joue de nous… Il serra le poing sous son épais gantelet de cuir bouilli, s’attaquer à des prêtres d’Ilmater, il n’y a rien de pire ! Aller, parle gnôme !

Avec autorité et d’une voix raisonnante digne des élus du juste Dieu Mutilé, Tarsenian avait tout d’un coup fait preuve de présence, lui qui était très préoccupé par son devoir de paladin, et au-delà de sa timidité…

Ecoutant les prêtres, Dugnar sourit a Areala, l'encourageant dans cette démarche.. Les prêtres semblaient preux et réellement vouloir les aider.. Quoique ce fut le principe de la prêtrise d'Ilmater..
Encourageant Areala du regard, Dugnar finit par lui dire simplement

- Ma douce enfant, nous voilà en de bonnes mains.. Vos compagnons auront digne sépulture.. Venez a présent vous reposer un moment, vous semblez faible et fatiguée ! Moradin pourrait croire voir une succube si vous aviez cornes sur la tête..

Il lui sourit alors d'un sourire empli de compassion, d'amitié et d'encouragement

*Pauvre enfant.. de telles souffrance en si peu de temps.. si jeunes.. Moradin, puisses-tu veiller sur elle !*

Il se prépara a emboîter le pas des prêtres, attendant qu'Areala ne décide ce qu'elle souhaitait faire a présent.. Avant qu'elle ne réponde, il reprit :

- Si tu le préfère, douce Areala, nous pouvons retourner à l'auberge.. Nous y retrouverons les autres et nous y prendrons un peu de repos..

Laissant un instant de réflexion à la jeune fille, il conclut dans un regard bienveillant et ouvert :

- Que préférez vous douce enfant ?

Tout chez ce prêtre inspirait confiance à la jeune femme. La sincérité de son regard, la douceur de sa voix, la chaleur de ses mains, sa sollicitude et l’assurance qu’ils s’occuperaient des sacrements de ses compagnons de route. Elle ne savait trop si c’était du à l’atmosphère emplie de souffrance des lieux, ou à la compassion du prêtre, mais elle avait l’impression qu’elle allait fondre en larmes d’un instant à l’autre... Peut-être était-ce simplement les différentes émotions qui l’avaient assaillie ces dernières heures.

Le regard plein de gratitude elle baisa respectueusement les mains du prêtre avant de se tourner vers Dugnar qui venait de prendre la parole, elle lui adressa un sourire franc lors de l’allusion à son aspect actuel. Elle devait avouer qu’effectivement elle n’était pas sous son meilleur jour...

Dugnar semblait attendre une réponse de sa part, soit rejoindre les autres à l’auberge qu’ils avaient quitté plus tôt, soit accepter l’hospitalité du prêtre et se reposer un peu.
L’idée de rejoindre « les autres » ne l’enchantait guère, après tout elle les connaissait à peine... Ils venaient de rencontrer N’Jini, Kasil ne lui inspirait pas la meilleure des impressions et le « noble » paladin de Tyr... Et bien... Elle haussa légèrement les épaules, autant ne pas y songer !

Pourtant, bien qu’elle respectait les prêtres, qui étaient les plus fervents serviteurs des dieux, cet endroit qui respirait la souffrance la mettait mal à l’aise. Elle était venue demander qu’on s’occupe des cadavres des membres de la caravane, et c’était là le moins qu’elle pouvait faire pour ceux qui l’avait accueillie si chaleureusement parmi eux.
Elle n’avait pas besoin qu’on s’occupe d’elle, du moins c’est ce qu’elle pensait.

Tenant toujours les mains du prêtre dans les siennes, elle les baisa à nouveau respectueusement, avant de prononcer quelques remerciements d’une voix qu’elle aurait souhaité plus sure d’elle,

-Je vous remercie humblement de votre sollicitude à mon égard et à celui des mes pauvres compagnons de route. Je suis heureuse d’avoir fait appel à la bonté des serviteurs d’Ilmater, mon cœur est soulagé d’un lourd fardeau maintenant que je suis certaine qu’ils recevront tous les sacrements...

Jetant un regard à Dugnar, elle termina,
-Je crois... Je crois que je ne peux plus rien faire d’autre pour mes défunts compagnons... La milice s’occupera de trouver leurs assassins... Les serviteurs d’Ilmater de leurs dépouilles... Quant à moi, que vous dire ? Comme vous le voyez, ce cher serviteur de Moradin est plein d’attentions à mon égard depuis qu’il m’a trouvée ce matin... Je crois qu’il serait égoïste de ma part d’occuper la place peut-être de quelqu’un de plus nécessiteux que moi dans votre temple... Elle s’inclina légèrement devant le prêtre « Je vous remercie une fois encore de votre bonté envers moi, et de votre compassion envers mes compagnons si sauvagement assassinés... Je ne vous prendrai pas plus de votre temps, je suis certaine que vous devez avoir beaucoup à faire pour tout les pauvres gens qui viennent demander votre aide » Plongeant une main dans sa bourse qui pendait à sa ceinture, elle trouva facilement ce qu’elle y cherchait, elle mit une pièce de platine dans les mains du prêtre, visiblement quelque peu gênée « Ce n’est malheureusement pas grand chose en comparaison du soulagement que j’éprouve... » Refermant la main du prêtre sur la pièce, elle s’inclina une dernière fois « Au revoir Monseigneur, je n’oublierai pas votre bonté ».

S’approchant de Dugnar, elle esquissa un sourire,
-Je vous suis mon bon Dugnar.



Areala donne 1 pièce de platine au prêtre.

Kasil demeura à moment essoufflé alors qu'il rattrapa le hin, si bien que, reprenant sa respiration, il demeura silencieux à la discussion qui l'entourait. Il avait du mal à rassembler ses esprits notre cher guerrier, il faut dire qu'il n'avait guère eu l'occasion d'exercer son physique depuis son départ de la compagnie et cette semaine de voyage avait quelque peu ankylosé ses muscles.
En détachant les mains de ses genoux, Kasil annonçait clairement ses intententions reprendre le fil des débats.
La réaction de Tarsénian était somme toute assez compréhensible. Par ses insunuations le hin venait tout simplement d'insulter indirectement le paladin de Tyr et même si Kasil ne doutait pas du bienfondé des déclarations de ce nouvel "allié" au vue de ce qu'il avait pu voir et entendre, il savait qu'il serait difficile de faire partager ce point de vue à la plupart de ses compagnons - Tarsénian fait parti de ceux là.
Il n'avait guère de verve pour ce genre de discours mais Kasil avait l'intelligence d'éviter tout ce qui pourrait bléssé le protecteur du juste. Se mettant en travers de lui et du gnome, il prit d'un ton déterminé

- Messire Tarsénian n'effrayez pas ainsi ce manant! S'il dit vrai alors il est de notre devoir de venir en aide à ce clergé. Dans le cas contraire il sera puni comme il se doit pour cet outrage mais par Clanggedin ne tirons pas de conclusions trop hatives!

Voyant qu'un calme relatif était revenu, il reprit à demis mots mais sur un ton vindicatif. Son regard planté dans les yeux de Tarsénian.

- Rappelez vous des paroles des soldats que la barde nous a rapporté. Je ne puis dés lors plus répondre de la bienvaillance de quiconque dans cette ville même d'une Eglise!

Se retournant vers le gnome il lui adressa un regard qui se voulait accueillant mais sans excés d'amitié. Sur un ton neutre mais assurément plus posé que celui employé par ses amis.

- Votre initiative prouve votre bonne foi, je ne me serai pas conduit autrement si je savais la ville corrompue. Mille questions me taraudent encore mais le temps presse, nous ne devons pas faire courrir le moindre risque à nos amis!

Se retournant avec applomb il s'adressa à ses compagnons.

Dame N'Jini Mchawi courez les prévenir! Sortez Dugnar et la barde de cette église et ne montrez pas aux prètres que vous êtes avec eux, ils trouveraient cela suspect. Faites vous passer pour une pénitente. Rejoignez nous tous dés que possible à la taverne.
Messire Tarsénian aidez moi à enfiler mon armure, il se pourait que j'en ai besoin, nous les rejoindrons ensuite.

Alors qu'il jetait son sac à terre, il adressa un dernier regard à N'Jini.

¤ De grâce fait attention. ¤

N'Jini essaya de communiquer un peu de calme au gnome ainsi entouré de rudes aventuriers. Elle plongea son regard dans celui du petit être et lui sourit doucement.

- N'aie pas peur, lui dit-elle, tu as été entendu.

Se relevant elle se renfrogna aux paroles de Kasil, mais elle entrevit les raisons du nain à s'en faire pour ses nouveaux compagnons. La mise en garde du petit être était claire : ils semblaient courir un grand danger, et ce, au sein même d'un culte au Dieu Brisé. N'Jini réfléchit rapidement et décida de suivre ce qui ressemblait fort à un ordre ; elle mit son ton préremptoire sur le compte de son inquétude pour ses amis :

- Très bien Messire Kasil, j'y vais de ce pas. J'espère ne pas arriver trop tard. Mais cependant, de grâce, Messires, de quelle auberge parlez-vous donc ? Pourriez-vous me donner le nom de cet établissement, et ce dans l'éventualité que je ne puisse joindre Areala et Dugnar ? Cela m'évitera d'écumer tous les établissements de Fort-Ponant pour vous retrouver...
Tout en parlant, N'Jini réajusta sa cape sur les cheveux, dissimulant partiellement son visage, prête à partir dès qu'elle eut obtenu la réponse

Kasil n'avait pas l'étoffe d'un chef et il savait que ses paroles qui résonnaient comme des ordres ne devaient leurs échos qu'à la détermination avec laquelle il les avaient prononcées. User de ce genre de procédé était pour lui naturel et en d'autres circonstances cela aurait certainement suffit à mener un groupe de nains avec efficacité. Or il ne savait que trop bien que ça ne suffirait pas tout le temps.
Ajustant les premières pièces de sa cotte, il avait perdu du regard l'ensorceleuse pour se concentrer à sa tâche, sa question eut tôt fait de l'en distraire. Il leva les yeux comme incrédule et fixa N'jini.

¤ Ne l'aurait-elle pas remarquée? ¤

- Mais enfin Madame, l'auberge devant laquelle nous nous sommes rencontré: Au repos des étoiles déchues. Hâtez-vous!

Kasil détourna alors vivement le visage pour se remettre à l'ouvrage.