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Une longue traversée (chapitre 3), Menaces
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NARRATIONDeuxième jour de la Marée estivale année de la magie sauvage (02 Flammerige 1372) Lieu : Route entre Padhivers et Eauprofonde. Temps : Ciel bleu, vent léger quelques brumes sur les hauteurs. Moment :matin, environ 10h00MusselLorsqu'il s'approcha de son ennemi il vit celui-ci complètement paniqué. A vrais dire il y avait de quoi le comprendre. Il était dorénavant seul au milieu d'une caravane remplie d'ennemis, caravane qui commençait à ralentir. Permettant à Lunarc de recommencer ses attaque, et à Mussel de profiter des ouvertures. Mais les deux guerriers n'eurent pas le temps de tenter d'attaque, que, profitant de la proximité de la mer pour amortir sa chute, l'homme se jeta à l'eau, avant de courir le plus loin possible des combats.
Le Hin était rageur, décidément leurs ennemis n'avaient aucun panache. Fuir ou se rendre comme ça n'était pas digne d'un guerrier, encore moins d'un membre d'une guilde. Le captif est intimidéKern La caravane ralentit et tandis que tenant son ennemis à merci de sa lame, il attendit la réponse de l'Exilé. Et celui-ci ne se fit pas attendre… Enfin il aurait pu essayer d'être plus compréhensible.Rapidement Kern réalisait qu'en fait de réponse il s'agissait d'une incantation, mais Cornebois freinant doucement lui répondit en lieu et place de l'Exilé. La réponse était brève et le ton indiquait qu'il se préoccupait d'autre chose. | | - Attache lui les mains.
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Cornebois, comme il est appelé à Noirécume par les représentants du Cercle, s'occupe de l'Atelier de la Chimère Glacée. |
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TousLes roulottes s'arrêtèrent côte à côte, mais laissant un espace suffisant pour manœuvrer correctement et éviter les sort de zones. Et alors que beaucoup se dirigeaient vers la roulotte de tête, afin d'y obtenir des réponses posant de nombreuses questions. Un gigantesque bruit d'explosion surgit. Heureusement pour tous il était situé largement au dessus d'eux. Mais tous purent sentir le souffle et l'odeur de souffre qui suivait. Non le combat n'était pas encore fini. | | -Je ne pourrait pas tenir très longtemps, à peine une ou deux minutes, cherchez une solution pour pouvoir embarquer les roulottes rapidement.
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Voici un des membres du Réseau des Éxilés du Cercle de l'Ouroboros. Ils arborent souvent de longs manteaux de couleur sombre, soit noirs, soit bleus, pour cacher leurs traits. Leur capuche est toujours rabbatue sur leur visage, de façon à cacher leurs yeux, et ils portent parfois même des bandeaux qu'ils nouent au bas de leur visage. Ce sont des gens discrets, professionnels, et leur langage est parfois incompréhensible, ce qui déroute quelque peu les novices... |
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| | -Abysse, tu sais parler aux animaux non? Tu va défaire les rennes et autres des chevaux, tu leur diras dans leur langue "retour" ils comprendrons et saurons éviter d'être suivit. Si quelqu'un peut leur ajouter un sort d'illusion ou n'importe quoi ça pourrait aussi être utile. Mais je pense que nos ennemis ne chercheront pas à les suivre. Tous les autres essayez de ranger les roulottes, en pliant les toiles, en démontant les roues. Essayez d'aller au plus vite sans prendre trop de risques. Et magnez vous au lieu de poser des question idiotes, le combat n'est pas encore fini.
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Cornebois, comme il est appelé à Noirécume par les représentants du Cercle, s'occupe de l'Atelier de la Chimère Glacée. |
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Le nain jeta un œil à l'Halfeline, c'était maintenant trop tard pour elle. Cette attaque avait laissée de profonds sillons rouges jusque dans les rangs du cercle. Au dessus d'eux le bruit des combats se fit plus fort. Visiblement les premiers attaquants aient obtenus des renforts, ou quelque chose comme ça, à moins qu'un troisième groupe ne soit survenu. Quelques-uns des Krakens restaient en arrière prêts à attaquer à la moindre ouverture. Tandis que les autres se précipitèrent vers la route.
Parfois il faut se cacher dans l'ombre pour dénicher le mal ou ses secrets.
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a mer ! Enfin ils allaient pouvoir embarquer ! Mais dans quelles conditions ! Kern avait déjà entendu des explosions, mais jamais au dessus de sa tête ! Cela le surprit quelque peu, cependant l'heure n'était pas à la surprise mais à la rapidité. On l'avait chargé d'attacher les mains du captif, alors c'était d'abord ce qu'il devait faire. Pour se donner de l'assurance, il répondit à Cornebois comme si il était déjà sur le navire par un bref "A vos ordres Capitaine ! " Puis sans abaisser sa lame, il chercha des yeux de quoi attacher les mains du prisonnier. Il jura car son empressement l'empêchait de se concentrer suffisament pour voir si il y avait une corde, et regretta amèrement de ne pas en avoir acheté avant de s'embarquer dans le convoi.¤Quel imbécile ! Bon, on a qu'à faire avec le ceinturon, ça ira très bien ! ¤ Les yeux de Kern revinrent se fixer sur le prisonnier, puis e sa main libre, il défit la boucle de sa ceinture et l'enleva de son pantalon. Ce faisant, il dit à l'homme qui était agenouillé devant lui : -Pas d'entourloupe mon gars ! De toute façon, si tu parviens à t'échapper, je pense pas que les mabouls qui nous attaquent aient franchement envie de t'épargner : tu t'es rendu et ils sont sanguinaires. Ta meilleure chance de rester en vie, c'est de rester avec nous ! Allez, mets tes deux mains devant, bras tendus et poignets collés. Kern savait comment il fallait attacher un homme : les bras devant, c'était mieux, bien tendus afin que le bougre n'ait pas l'allonge nécessaire pour frapper. Et jamais les mains derrières, sinon on ne pouvait pas surveiller ce qu'il en faisait. Ce n'était visiblement pas la première fois qu'il faisait cela. Il posa donc la rapière et fit deux tours de ceinture - afin de pouvoir la boucler - et serra bien fort pour éviter une quelconque tentative de libération. -Désolé de serrer aussi fort, mais j'ai pas le choix. Reste à côté du cocher et fais tout ce qu'on te dit, c'est important. On n'a pas de temps à perdre si on veut s'en sortir. Puis se tournant vers Cornebois, il ajouta : Je commence à plier la toile !
«Moi, tricher aux cartes ? Comment le pourrais-je, c'est la première fois que je joue !»Réputation 4,5Pour le meujeus : Ma fiche est ici, la dernière mise à jour date du 08/05/2008.
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Bŗăįlļāřđ
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a réaction de Jalyne rassura le nain. Il avait tout de même craint que la génasi ne soit véritablement en colère contre lui, il ne la connaissait que depuis peu de temps et pourtant il ne lui avait pas semblé avoir affaire à la même personne pendant l’affrontement, comme si les combats avaient réveillé la part d’ombre de la rôdeuse. Alors qu’elle s’était penchée sur lui, il s’était senti beaucoup plus détendu, après tout ç’aurait été très désagréable d’avoir à régler leurs comptes d’une façon très peu agréable. Même si Golnam n’était pas réputé pour sa sagesse exemplaire, il n’en était pas moins bourré de tact quand il le fallait et là précisément il le fallait.
Néanmoins, bien vite après que Jalyne soit sortie du chariot et lorsque celui-ci fut totalement arrêté, Braillard émit un grognement alors qu’il se sentait soudainement comme… un gros sac inutile posé dans le chariot. Assis là à attendre que quelqu’un veuille bien le soigner, ce n’était pas du tout le genre du vigoureux que de se laisser ainsi materner. Aussi, dans un effort qui lui fit grincer des dents et grogner tel un ours grincheux, Golnam se hissa sur ses pattes en s’aidant du bord du chariot. Il accrocha son épée à son côté, empoigna son bouclier comme une béquille… eh oui ça a du bon d’être court sur pattes parfois… et dans le même élan il passa par-dessus le rebord pour mettre pied à terre. Il fallut bien toute sa fierté de nain pour ne pas hurler en posant le pied un peu lourdement sur le sol, mais la terre ferme en fut bonne pour une volée de jurons nains bien sentis.
Pour ne pas paraître handicapé, Braillard accrocha de nouveau son bouclier sur le dos. Il en faudrait certainement plus pour l’abattre mais ce vilain coup risquait bien de lui faire encore cracher quelques noms d’oiseaux s’il n’était pas soigné rapidement. Le barde s’avança d’un rythme un peu moins rapide que d’habitude, serrant les poings pour contrôler la douleur de ses côtes, il rejoignit le petit groupe improvisé autour de l’Exilé et de Cornebois et lança :- Vous pensiez tout de même pas vous débarrasser de moi à cause de quelques malheureuses côtes en morceaux ! Que ma barbe se défrise s’il n’en faut pas plus pour me clouer sur place ! Bon alors comme ça il faut démonter ce bazar ?! Eh bien allons-y alors ! Pas de temps à perdre, j’ai pas envie que ces chiens de malheur nous retombe à nouveau sur le dos ! Aussitôt dit, aussitôt fait. Tournant des talons, Golnam se dirigea vers son chariot et entreprit de le démonter avec l’aide du conducteur. Il interpella ce dernier :- Alors l’ami, dis-moi donc par où commencer dans ce bazar ! Comment ça se démonte un chariot pareil tout boulonner de partout avec des plaques de métal qui sortent dans tous les sens ?! J’ai pas mes outils avec moi aujourd’hui ! Mouahah ! J’ai rien que ma tête si elle a pas été trop cabossée avec toute cette histoire, c’qui n’est pas si sûr… Golnam essayait de garder le sourire pour ne pas retarder l’évacuation. Mais il était obligé de serrer les mâchoires voire de bloquer sa respiration quand une pointe de douleur venait la lui couper. Il n’était pas dit qu’il se ferait dorloter alors que l’heure était encore grave, que d’autres étaient morts et que ses compagnons malgré leur fatigue tout comme la sienne devait encore fournir un dernier effort avant de partir de ce piège. Il avait pu juger de près, de trop près même, de ce dont étaient capables leurs nouveaux adversaires, et il ne faisait pas bon se reposer déjà sur leur lauriers… si lauriers il y avait.
Frangin... tu resteras toujours auprès de moi je te le promet !
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e bruit de l’explosion fit sursauter Elloa au point de la faire presque tomber de sa monture. Crispée, elle regretta aussitôt sa nonchalance exprimée un instant plus tôt. Le danger était loin d’être écarté. Chaque membre de l’équipage s’afférait avec précipitation, comme si d’un moment à l’autre la colère des Dieux pouvait les foudroyer sur place.
La grugash sauta de son cheval, prête à utiliser son énergie et sa vitalité à quelques fins utiles cette fois. L’air marin l’emplissait de courage, bien plus que les cris alarmés de Cornebois ne communiquaient son angoisse. Aussitôt, elle s’empressa de détacher les rennes du premier attelage à sa portée. Elle se concentra sur la tache, ne s’étant jamais occupée de ce genre d’activité, il lui fallut sans doute quelques instants pour comprendre la manière de s’y prendre. Il lui fallait aller vite et être efficace. Elle n’avait pas envie qu’on puisse la juger comme étant un poids mort plus embarrassant qu’utile au sein de la nouvelle tribu. Bien sur, elle avait entendu les instructions que le nain avait données, mais l’elfe sauvage ne s’estima pas faisant partie « de tous les autres ». Venir en aide à Abyss, lui frôler les mains par inadvertance, lui adresser un petit regard un coin, l’air de rien, l’impressionner par sa diligence…tout cela lui paraissait bien plus intéressant que de s’occuper du démontage des roues. Et puis …il n’avait toujours pas répondu à ses questions.- , dit elle de sa voix chantante, s’assurant que le génasi était suffisamment à sa portée pour qu’il puisse l’entendre et lui répondre « » Dans sa fuite, Elloa n’avait guère eut l’occasion de comprendre quoi que ce soit à la suite d’événements qui s’enchaînaient, et les quelques bribes de conversations et insultes qui avaient fusées ici et là, ne l’avaient pas mieux renseignée. Si elle se doutait que le piège avait été tendu par leurs adversaires de la veille, elle n’avait encore aucune conscience que les nouveaux arrivants n’étaient en fait pas les complices des premiers brigands.
Elle flatta le museau des bêtes, posant son regard vibrant dans les yeux profonds du génasi. - ’ ‘ …
Réputation: 3.5
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Pøŭċęŧ
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a fuite.. Le guerrier miniature n’allait pas en vouloir à l’homme d’avoir sauver sa vie. Son compère n’était pas près à mourir alors pourquoi lui le serait. Surtout que le hin n’avait décidé que de faire un seul prisonnier. Pour sur qu’il n’aurait pas été aussi clément avec lui. C’est avec un sourire bienveillant qu’il assista à la fuite désespérée de l’homme. Ses adversaires tenaient à la vie, et lui ne tenait pas à l’ôter. Il n’était simplement pas prêt à tuer des hommes plutôt faibles gratuitement.¤Tout est bien qui fini bien ¤ osa t-il songer avant de se rappeler que Poigne avaient subit plusieurs volées de flèches. Maintenant que la roulotte était arrêtée, il eut l’occasion de constaté avec l’aide de Lunarc qu’il n’y avait plus rien à espérer pour le coché. C’est les larmes aux yeux qu’il chercha une corde parmi les objets disposés dans la caravane. Il ligota l’homme à la façon dont on ligote le bétail : poignets et chevilles ensembles. Il était inconscient et il ne savait pas ce qu’il fallait faire de lui, peut lui importait si s’était pratique ou non. Au pire, il servirait d’exutoire au frère de Poigne. Il fermerait les yeux si jamais l’exilé décidait de lui ouvrir le ventre, de lui frire les yeux ou de lui arracher la langue.
L’adrénaline laissait place à une nouvelle fatigue. Il regarda comment il avait enfilé son armure et rit nerveusement de sa bêtise. Il l’ajusta afin de ne plus être gêné dans ses mouvements. Puis sorti de la roulotte et alla vers Cornebois et le groupe d’exilé au travail. C’est en regardant ses pieds qu’il annonça que le coché de la troisième roulotte était mort mais il essaya de rassuré l’équipage en disant qu’il avait fait un prisonnier. Il remarqua que Kern avait fait de même et alors il suggéra que le frère de poigne pouvait disposer du prisonnier qu’il avait fait et qui encore inconscient. Lunarc veillait sur lui en attendant les ordres.
- Dorénavant appelez moi Poucet, ajouta t-il à l'attention du groupe. "C'est l'exilé de la quatrième roulotte qui m'a appelé ainsi. En hommage à poigne, je veux conserver ce nom." Prenant des nouvelles de l’équipage, il vit que le nain souffrait de ses blessures et qu’Arek était sanguinolent. Mussel culpabilisa presque de n’avoir subit aucune blessure. L’annonce de la mort d’Eluxa le rendit triste, la disparition d’une cousine était toujours un événement grave mais il n’avait pas été proche d’elle. Seul le trépas de Poigne contait vraiment. Jalyne semblait sauve tout comme Elloa et Abysse. Ainsi même si la compagnie était amochée, elle pouvait encore se défendre.
Il se redirigea vers la troisième roulotte pour en ranger le contenu conformément aux ordres de Cornebois. Il irait demander son épée au nain et sa fronde à l’homme azur une fois qu’ils seraient saints et saufs. Une question lui traversa l'esprit.¤ Que va-t-on faire des corps ? ¤
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Ạbỷsŝë
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ecouant la tête avec force, il avait chassé cette brume qui endormait son esprit et qui alourdissait son corps… Il fallait s’activer, le salut était proche mais il fallait fournir un dernier effort pour l’atteindre. Aussi la pointe d’inquiétude de la génasi d’air à son égard réveilla son farouche côté solitaire. Il se redressa non sans peine. Puis, telle une bourrasque, Elloa était arrivée, curieuse, innocente et entraînante comme toujours. Les questions étaient pertinentes, les réponses vagues…¤Les Krakens…¤ Il avait entendu ce mot dans la bouche de l’Exilé ou de Cornebois au cœur de la bataille. Ainsi c’était l’un des nombreux aspects des guerres des guildes qui s’était abattu sur cette caravane. Et il faudrait expliquer à l’elfe sauvage encore de nombreuses choses sur les dangers sous-jacents de l’appartenance à une famille comme le Cercle. Mais celle-ci à nouveau accaparée par la menace toujours vivante, s’éloignait déjà sur son cheval. Jahëlo fut un peu désarçonné par ce petit clin d’œil, mais la présence de Jalyne à ses côtés, et ses propos le ramena aux questions précédentes. Il lui répondit donc très succinctement. - Non, je n’ai aucune blessure. Il observa un instant la fraîche rôdeuse, détaillant médicalement son corps et cherchant toute trace de blessure, mais elle n’en avait aucune. Du sang maculait ses vêtements et ses mains, mais ce n’était manifestement pas le sien. Il lui revenait donc d’apporter quelques soins à Golnam, peut être les pouvoirs de Mère Nature lui apporteraient-ils un quelconque soulagement, mais le vigoureux approchait déjà claudiquant sur une béquille improvisée. Abysse en revint rapidement aux instructions de Cornebois, interpellé par son nom, tandis que le barde nain se redressait de toute sa fierté.
A nouveau le génasi observa les alentours, la protection érigée par l’Exilé était puissante, les explosions se déclenchant haut au dessus d’eux, mais il était évident que cela ne pourrait durer éternellement. Amener les chariots au navire… Des barques approchaient de la berge mais la taille allait être juste. Abysse s’activa alors tirant les chevaux par le mors, les amenant dans l’eau, et laissant celle-ci arriver à mi hauteur des roues de la première caravane. Sans les chevaux, et sans ponton, il leur faudrait pousser le tout à bord des barques le plus efficacement possible.
Il les libéra et se dépêcha de procéder de la même manière pour la seconde caravane, rejoignant Elloa qui s’attelait déjà à la tâche. Tirant les chevaux vers le bord de l’eau, il tentait de répondre aux interrogations de la belle elfe. - … … ’ … ’ L’adrénaline coulait à nouveau à flots dans son corps, l’urgence qu’il avait ressentit dans la voix de l’Exilé, et la présence d’Elloa à ses côtés le poussait à combattre toutes ses faiblesses. De plus les quelques contacts qu’ils échangeaient ne le laissaient pas indifférent malgré toute l’attention qu’il appliquait à sa tâche, et au danger de la situation. C’était là une impression d’entrain et de partage qu’il semblait n’avoir pas ressentit depuis un bon moment, comme si il la retrouvait après une longue absence… Alors que celle-ci n’avait duré qu’à peine une journée… Mais il ne doutait pas que le côté fantasque de l’elfe lui réservait encore bien des soubresauts.
Ils détachèrent les derniers liens en même temps, libérant les deux chevaux de cette autre caravane, et la curiosité elfique refit surface. Une ombre de crainte parcourut le génasi, le langage secret des druides ne pouvait être révélé aux profanes, c’était un puissant interdit. Mais ce n’était pas exactement cela qu’elle lui demandait. Un enseignement de son vieux maître lui revint à cet instant, et ce fut les yeux plongés dans ceux d’Elloa qu’il le partagea. - Son regard se fit plus intense et plus tendre à la fois, illustrant ses dernier propos. Mais il se détacha, le temps filait toujours, et ne leur permettait pas de se perdre ainsi. Le druide attira à lui les chevaux, effleurant innocemment Elloa à son tour. Il était temps de les libérer de tous ces dangers. Il mis en pratique ce qu’il venait d’expliquer, transmettant de tout son être divisé l’idée du retour, et murmura à l’oreille des chevaux. -
Inlassablement, l'océan donne et reprend...
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NARRATIONDeuxième jour de la Marée estivale année de la magie sauvage (02 Flammerige 1372) Lieu : Route entre Padhivers et Eauprofonde. Temps : Ciel bleu, vent léger quelques brumes sur les hauteurs. Moment :matin, environ 10h30 TousLorsque Mussel parla de la mort tous prirent un air assombris, la mort de deux d'entre eux n'était pas passée inaperçue. Et la perte d'Eluxa ne faisait que renforcer le visage sombre des différents membres de la caravane. Lorsque le Hin ajouta que le "frère" de poigne pouvait disposer du prisonnier, et qu'en hommage à celui-ci il prendrait le nom de "Poucet". Le cocher qui les avaient accompagné lui répondit, les larmes au yeux.- Poucet, je pense que tu comprendras bientôt ce que j'entendais par frère.» Et d'une manière mystérieuse il ajouta. «je ne sais pas comment va se dérouler la suite des évènement, mais quoiqu'il arrive sache que pour moi tu fais partit des nôtres.» Plusieurs des cocher et même L'Exilé, inclinèrent la tête à ces paroles. Puis chacun partit effectuer les tâches demandées. Abysse eu la bonne idée de rapprocher les différentes roulottes de l'océan avant de relâcher les chevaux. En plus de lui permettre une légère intimité avec Elloa, cela éviterait d'avoir à porter certaine roulotte encore chargée vers les barques. Les chevaux conservèrent un calme apparent impressionnant, et ce n'est que lorsque Jahëlo leur transmit en langue des druides le message du retour que ceux-ci partirent en hennissant. Ils suivirent un long instant la plage avant de remonter vers la route, loin des combats, galopants tous de concerts vers une destination qu'ils semblaient déjà connaître.
Pendant ce temps tous s'affairèrent à démonter les toiles des roulottes puis les roues. Chacun oeuvrant de son mieux et de concert avec les autres. Golnam écouta avidement les conseils et explications du cocher qui distribua rapidement le matériel. En un rien de temps les toiles furent pliée et rangée. Et tandis que les cochers démontaient le timon. Les membres de l'escorte sous les conseils et explications de l'Exilé, qui maintenait son sort le plus longtemps possible mais sur une zone de plus en plus réduite, démontèrent les roues après avoir mis en place et déplacé les crics. Cornebois courrait en tout sens démontant certaines particularités, notamment de lourdes plaques métalliques, qu'il avait lui-même installées sur les roulottes, et donnant des coups de mains aux personnes en difficulté.
Les barques ne se firent pas attendre, chacune contenant dix hommes qui vinrent épaulés leurs camarades situés à terre. Des mages virent remplacer l'Exilé, épuisé par le sortilège qu'il venait d'utiliser, et quelques archer se placèrent en soutient. Quatre grandes barques étaient venues aider à transporter la caravane vers le navire. On déchargea une partie de la marchandise transportée ainsi que les timons, roues, et toiles afin de répartir les poids dans les barques, on disposa les roulottes au centre de chacune. Le plus dur fut de soulever les roulottes dans les larges barques et de les y faire tenir pour éviter qu'une fois en mer celles-ci ne se retournent. Heureusement les marins étaient tous presque aussi musclé qu'Arek. On trouvait quelques nains et demi-orc parmi les membres de l'équipage. Le corps d'Eluxa et celui de Poigne furent roulés dans une étoffe blanche avant d'être embarqué à bord du navire, de même les deux prisonnier furent embarqué sans pour autant être brutalisé.
Puis tout le monde monta à bord des barques, l'une d'elle restant en arrière embarquant archer et mages à son bord afin de protéger les autres des attaques. Mais les adversaires ne se manifestèrent pas durant toute l'opération. Visiblement le combat sur la route était fini, un calme sournois régnait. Car personne n'était sortit de la forêt, de chaque côté on attendait une ouverture pour lancer une attaque puissante et dévastatrice. Les uns profitant du couvert des arbres, les autres de celui-ci de la toile.
Le navire était un magnifique et grand voilier, doté de treuils mécaniques. Visiblement employé pour le transport de marchandises il était large de 8 mètres en son centre. Plutôt long, une trentaine de mètres de ponts. Ses trois grands mâts portaient des voiles rectangulaires sauf celle à l'arrière, dont la forme triangulaire permettait certainement de mieux capter le vent. Au centre la machinerie pour les treuils pouvait se replier pour ne pas gêner les voiles et marins à bords. Une fois les quatre barques à bord, et après avoir longuement discuté avec le capitaine du navire, Cornebois revint voir les caravaniers. | | - Je pense qu'on voit doit quelques explications. De toute façon on a plus vraiment le choix, autant nous rendre à la capitale, on fera le transport des marchandise autrement que par la terre. En tout cas pas en passant par Eauprofonde.» Prenant un air très solennel le nain annonça. «Les cochers ou "exilés", l'Exilé et moi-même sommes membre d'une… d'une organisation, mais le mot est trop faible pour exprimer ce qui nous lie vraiment. L'objectif de ce transport était moins celui du transfert de marchandise que celui de recrutement. Vous me semblez tous être des recrues intéressantes, mais reste à savoir si vous-même souhaitez appartenir à notre organisation, qui vous l'aurez certainement deviné est surnommée "le cercle". Mussel, Arek, et toi Jalyne, vous êtes les seuls à n'avoir jamais entendu parler de tout ça je crois. Aussi si vous avez des questions posez les. Si vous n'êtes pas intéressé, afin de vous éviter les ennuis on vous débarqueras à Murann»
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Cornebois, comme il est appelé à Noirécume par les représentants du Cercle, s'occupe de l'Atelier de la Chimère Glacée. |
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Parfois il faut se cacher dans l'ombre pour dénicher le mal ou ses secrets.
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ern n'avait pas chômé. D'habitude, il s'arrangeait pour éviter de trop se fatiguer - c'est sans aucun doute ce qui lui a valu d'être mousse tout sa vie - mais lorsque sa propre survie était en question, il arrêtait de se poser des questions et ne rechignait pas à la besogne. Il travailla donc aussi vite et bien qu'il le put, compensant son manque de force par son habileté, et donna même un coup de main pour déplacer les caravanes. Ce n'est qu'une fois sur le navire, alors que Cornebois parlait au capitaine, que le marin se rendit compte à quel point tout cela l'avait épuisé. A vrai dire, il était essoufflé, en sueur et avait mal de partout, à case de ses articulations usée d'une part, et d'autre part parce qu'il avait trop forcé sur ces muscles. Il se tenait tout de même droit, mais lorsque Cornebois eut fini de parler à l'escorte, Kern s'avança d'un pas lourd, un cague sourire aux lèvres et le regard vacillant sous l'effet de la fatigue, et demanda au nain : -Dis, Cornebois, saurais-tu si il existe un endroit sur ce navire où je pourrais m'affaler sans gêner personne ? Parce qu'à vrai dire, je ne sais pas si je vais pouvoir tenir debout encore longtemps. J'écouterai les explication à propos de notre mission plus tard, car là, je ne pense pas être en mesure de comprendre quoi que ce soit dans mon état. Sa voix trahissait son état. Il ne pensait plus à rien. Une chose était sûre, si il ne s'allongeait pas vite, il allait dormir debout !
«Moi, tricher aux cartes ? Comment le pourrais-je, c'est la première fois que je joue !»Réputation 4,5Pour le meujeus : Ma fiche est ici, la dernière mise à jour date du 08/05/2008.
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Arek avait combattu du mieux qu'il avait pu. Mais malgré cela lui et ses amis n'avaient pas réussit à repousser l'attaque. Le jeune barbare obéit aux ordres de Cornebois et il aida du mieux qu'il pouvait le reste du groupe pour démonter les roulottes et à les charger à bord du navire. Ce travail de force accentua le saignement de ses blessures mais le barbare ne craqua pas, il en fallait plus pour épuiser une telle force de la nature. Une fois à bord, Arek observa le navire, il n'en n'avait jamais vu de la sorte. Les paroles de Cornebois le fit sortir de ses rêves. ¤ Le cercle ¤ Arek regarda le nain : - Alors tout ceci n'était qu'un recrutement pour une organisation. C'est la première fois que je me fait recruter de la sorte. Après tout pourquoi pas. Mais avant je dois t'avouer que j'aimerai bien voir un guérisseur, j'ai quelques trous à reboucher. Et en même temps tu pourras nous raconter l'histoire du cercle et son but. Bien que le barbare soit épuisé, sa curiosité prit le dessus et il désirait entendre par dessus tout le récit de Cornebois.
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Bŗăįlļāřđ
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algré les pincements dus à ses côtes et les respirations ainsi coupées en plein effort, Golnam donna de son mieux pour aider au préparatifs de l'évacuation. Il chercha à garder un visage aussi souriant que possible pour bien signifier que tout allait bien mais ce n'était là que pour masquer la douleur qui le vrillait par instant. Il fut terriblement soulagé de poser son séant sur la planche qui lui servit de siège jusqu'au navire du Cercle. Et alors que le lieu du combat s'éloignait, la fatigue reprit son droit et le nain en fut quitte pour une série de profonds baillements sonores. Il s'autorisa enfin à montrer sa douleur car à présent ils étaient saufs... du moins pour ceux qui l'étaient déjà sur la plage.
Braillard eut une pensée mélancolique pour les victimes de l'embuscade... Eluxa et certains des cochers étaient tombé. Le barde revit des images du combat, le fracas des armes, le sang, les deux hommes qu'il avait renversé dont il ne sut pas vraiment si l'un avait été assommé ou... Et enfin leur dernier assaillant, bien plus terrifiant que les autres, même pour un nain. Golnam avait rarement vu tant de haine dans le regard d'un homme, lui qui était plutôt du genre à y trouver la sympathie qu'il avait inspiré.
Mais déjà la silhouette impressionnante du navire du Cercle se dressait devant eux avec ses grandes voiles et ses mécanismes sophistiqués pour hisser le chargement à bord. Le nain décida de mettre de côté ses pensées sombres pour profiter un peu de l’instant. Il n’était pas monté à bord d’un bateau depuis sa rencontre avec Tourment et le début du chemin qui le mènerait, il l’espérait, vers le Cercle.
Enfin, l’heure des explications était venue. Cornebois avoua le but réel de cette caravane et tout devint clair : lors de la première attaque des bandits, ces derniers n’avaient rien trouvé car il n’y avait justement rien à trouver. Le précieux chargement n’était pas dans les chariots mais les protégeait, il s’agissait du groupe d’escorte… d’eux tous. Il était clair pour Golnam que ce voyage serait l’occasion d’un test mais pas un test lui-même ! Déployer tant d’énergie et de moyens pour s’assurer de personnes auxquelles on souhaite proposer d’appartenir à une guilde même puissante c’était… singulier. Mais Braillard repensa à ce que Tourment lui avait expliqué, qu’il s’agissait de bien plus qu’une simple guilde et il semblait effectivement qu’il y ait un lien bien différent entre ses membres. C’était ce que Golnam était venu cherché, plus qu’une organisation… une famille. Aussi, le barde répondit à Cornebois sur un ton solennel : - Moi, Golnam Durfer, je suis venu jusqu’ici porté par un appel sorti des tréfonds de mon âme. Il fit écho un jour aux paroles d’un de vos frères, Tourment, et m’a conduit auprès de vous aujourd’hui. Je suis né dans une famille qui n’était pas la mienne et c’est pour cela que je suis venu au devant du Cercle, pour trouver ma famille, mon histoire, ma destinée. Aussi en ce jour, comme Poucet, je souhaite renaître dans cette nouvelle famille sous un autre nom, celui que votre frère Tourment m’a choisi, et m’appeler Braillard. Et Braillard salua d'un signe de tête Cornebois et les autres membres du Cercle, la main sur le cœur, avant de tourner les yeux vers Jalyne, un sourire rassurant sur les lèvres. Il n’avait pas oublié, malgré l’incident de l’embuscade, qu’elle avait souhaité le suivre dans l’espoir de trouver elle aussi des réponses sur ses origines, et le barde lui avait promis de tout faire pour l’aider dans cette entreprise. Le moment était venu où elle devrait choisir, suivre le nain ou suivre seule sa propre route. Dans peu de temps, leurs chemins continueraient ensembles ou se sépareraient peut-être pour toujours. Et Braillard, même s’il n'osait pas se l’avouer ouvertement, redoutait qu’elle ne choisisse la seconde solution. Dans l'attente, le cœur du nain se mit à battre plus fort, ravivant la douleur de ses côtes brisées. Il mit sa main sur sa poitrine, son sourire s'effaçant devant la douleur.
Frangin... tu resteras toujours auprès de moi je te le promet !
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