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Une longue traversée (chapitre 3), Menaces
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Aventurier
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Radja monta sans peine le mage saoule dans leur dortoir, mais ne pu tirer beaucoup d’informations de la chambre des caravaniers. Mais soit, sa priorité actuelle était bien de rester le plus discret possible.
Il redescendit donc bredouille de sa pêches aux informations et retrouva Logan à sa table. Ce dernier, après une courte réflexion sur la tournure de la soirée invita Radja a partir se reposer tout comme lui, se qu’il fit. Mieux valait reprendre des forces, la journée suivante ne serrait pas de tout repos.
Au petit matin, le vieux loup de mer fut réveillé discrètement par Logan. Après s’être préparer au départ, alors que son compagnon venait de quitter la chambre, Radja tourna la tête pour observé d’un air pathétique Ayashii, toujours profondément endormi dans une piteuse allure. Un sourire aux lèvres, une idée lui traversa l’esprit. Sans remord, il fouilla rapidement les affaires du mage, l’histoire de 30 secondes, histoire de lui dérober tout au plus quelques pièces. Cela lui donnera une bonne leçon sur la vie.
Remboîtant le pas de Logan vivement, il se dirigea avec lui vers l’écurie et se servit d’un cheval plutôt docile, lui qui n’avait guère l’habitude de monter en scelle. Les deux compères prirent ensuite la direction d’Eauprofonde, suivant bien à l’écart les traces apparentes que laissait la caravane dernière elle.
Se remettant peu à peu de son réveille précipité, il observait le ciel bleu parsemé de nuage qui ornait le ciel de si bon matin. Respirant à plein poumon l’air frai matinal, il avança sa monture au niveau de celle de Logan.
« Enfin nous voila débarrassé de ce boulet ! Nous ne risqueront plus de nous faire autant remarqué »
Un large sourire se dessinant sur son visage.
« Mais dit moi, que dois-je faire pour te prouvé mes bonnes intentions à ton égare l’ami ! Tu semblait encore en douté hier soir. Si tu m’a réveillé ce matin, c’est bien que quelque part tu me fais confiance ? Tu aurait très bien pu m’abandonné comme ce pauvre Ayashii. »
Repensant à ce dernier, il ne pu retenir une petite réflexion.
« D’ailleurs le pauvre, son réveille va être des plus douloureux »
Attendant une quelconque réponse de son frère des cotes, il commençait déjà à surveiller les paysages qu’ils traversaient, à l’affût du moindre danger.
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Aventurière
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Le paysage était presque identique à celui de la veille, le soleil allait offrir de nouveau ses doux rayons aux voyageurs, et l’air sentait encore la fraîcheur agréable du petit matin. Pourtant la génasi affichait un air morne et grognon. La fatigue ne réussissait pas vraiment à son caractère. Elle n’avait pas envie de parler, elle en avait assez de la lenteur avec laquelle les caravanes avançaient. Cela lui donnait envie de sauter au bas des roues et de se mettre à courir. Le voyage commençait à lui peser, elle en avait assez de passer ces journées assises à supporter les secousses de cette carriole.
Elle ne chercha pas à réprimer le énième bâillement qui lui échappa. Adossée à sa place habituelle, contre l’armature de la caravane, elle s’était recroquevillée, les bras croisés sur ses genoux serrés contre sa poitrine. Ainsi fermée au monde, la tête paresseusement posée sur ses bras, elle énumérait le nombre de jours qu’elle avait passé dans cette caravane. Sa chevelure blanche ondulait mollement autour de son buste au rythme de l’engourdissement lourd, dû manque de sommeil, qui encombrait son esprit. Son regard se perdit le long d’une des planches de bois qui formait le plancher du chariot. Une veine de bois plus foncée se tortillait le long de la rainure. La génasi finit par y voir un animal, elle plissa les yeux pour s’appliquer à le reconnaître. La tête était formée par un enroulement qui se terminait en formant un bec. Un oiseau. Sans savoir pourquoi cela lui fit penser à Elloa.
D’après ce qu’elle avait pu voir avant le départ, la jeune elfe semblait être pleinement remise de son empoisonnement, et la génasi s’en sentait soulagée. Après tout, Elloa avait été à ses côtés lorsqu’elle avait été touchée, et cela avait laissé un sentiment de culpabilité à la rôdeuse. Mais maintenant qu’elle était rétablie, il faudrait qu’elle aille la voir lorsqu’ils s’arrêteraient. Elle ferma les yeux. Elle devait bien avouer que le bercement trompeur des secousses ne l’aidait pas à rester réveillée. Elle essayerait bien de monter sur un des chevaux la prochaine fois, elle n’était jamais montée sur un de ces animaux, mais cela pourrait être amusant…
Elle reprit conscience, et se rendit compte qu’elle venait de s’assoupir sans s’en rendre compte. Ouvrant les yeux pour ne pas replonger, elle regarda ce que faisait Golnam. Lui non plus n’avait guère dormi cette nuit.
N’ai pas peur d’affronter la tempête et ses hurlements désordonnés, mais fuis le rire invisible qui résonne dans le vent.
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Ļėvỉạ
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Le jeune barbare avait écouté les paroles de Cornebois. Il fut surpris par son attitude, il n'aurai jamais pensé qu'un nain de sa stature réagisse d'une telle manière. Mais Arek comprenait, le fait d'avoir été empoisonné l'avait touché profondément dans son amour propre. Arek garda son calme et il ne rajouta pas de vent sur la braise afin de ne pas énerver le brave nain. Il attendit qu'il soit entré dans le chariot pour parler avec l'Exilé.
- Tu n'a pas à t'excuser de son comportement. Je le comprend tout a fait, je réagirai de même si j'étais tombé dans le même piège. Néanmoins contrairement à ce que dit Cornebois, je pense que ce n'est pas la marchandise qui intéresse ces brigands. Mais c'est belle et bien lui. S'ils avaient voulu la cargaison, ils auraient empoisonné l'eau et ainsi ils auraient pu tous nous avoir. Mais c'est bien Cornebois qui était leur cible. Je te demande donc de veiller sur lui. Si un combat survient, retiens le. Tu es magicien si j'ai bien compris alors trouve un moyen pour qu'il n'aille pas au combat.
Arek fit un effort surhumain pour parler de la sorte car il venait de demander à un magicien de faire usage de son art alors qu'il portait la magie en horreur. Mais il n'avait pas le choix, il pourrait, avec l'aide du reste du groupe, protéger la caravane mais pas un fougueux nain au milieu de la mêlée. Une fois cela fait, Arek fit un tour de l'ensemble des chariots afin de voir en quel état de forme se trouvait ses camarades. Certain se reposait alors que d'autre était encore éveillé. Arek connaissait les qualités martiales de certain de ses compagnons mais pas de tous. Il devait palier à ce manque d'information. Il se rapprocha de chariot de Jalyne et de Golnam.
- Ola les amis. Alors comment va le voyage. On est tous fatigué, mais il faut rester sur nos gardes. Le voyage est loin d'être fini et je soupçonne une nouvelle attaque et celle ci sera bien mieux organisé. Je connais tes talents de guerrière Jalyne, mais toi Golnam j'ai mal compris les tiens. Tu es un barde, mais excuse mon ignorance à ce sujet, je voudrai connaître tes qualités guerrières car il faudrait organiser une défense au cas ou.
Arek espérait ne pas avoir vexé son ami du peuple vigoureux. Mais le prochain combat serai beaucoup plus dur que le précédent et les talents de tous devront être utilisé de la bonne manière afin de mettre en déroute les assaillants.
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Bŗăįlļāřđ
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olnam laissa échapper un énième bâillement à s’en décrocher la mâchoire. Il ne les comptait plus depuis le départ. La nuit fut courte pour beaucoup, mais il avait accueillit le retour d’Elloa et de Cornebois avec le visage le plus chaleureux qu’il pouvait fournir en ce matin. Une révérence pour l’elfe et une bonne poignée de main au nain avant de monter dans le chariot accompagné de Jalyne. Il avait à peine assez de force pour mettre ses idées en place, l’ennui s’ajoutant à la fatigue. Tous semblaient plus ou moins éprouvés par ce voyage. Mais il fallait être prudent et le barde avait sanglé son bouclier à son bras au cas où il en aurait besoin, après tout ils étaient toujours sous la menace d’une attaque de la part des individus non identifiés. Il avait de nouveau hésité à prendre sa hache, ou son épée, mais il avait senti que le cadeau de Mussel serait le meilleur choix, aussi avait-il posé à portée de main l’épée offerte par le hin. ¤ Un bon ptit gars tout de même… pas beaucoup de tact mais pas méchant. ¤ pensa-t-il.
Le nain avait parfois du mal à retenir sa tête qui ballotait au rythme de la route. Parfois son nez piquait plus bas alors qu’il s’endormait un instant, mais bien vite une secousse le ramenait à la réalité dans un grognement courroucé du vigoureux. Un autre bâillement passa et il se rendit compte que la fille des vents le regardait. Il parvint à dessiner un sourire dans sa barbe et, les yeux clignant longuement, il lui dit :- Sais-tu ce qu’il y a de pire qu’un nain ? Il laissa flotter un court silence avant de reprendre :- Deux nains… A ces mots, Golnam partit dans un fou rire, certainement déclenché par la fatigue, il n’arrivait plus à s’arrêter, sa voix passant des graves aux aigus dans une cacophonie de gloussements. Quand enfin il parvint progressivement à étouffer ses rires, il reprit :- Désolé… mes blagues sont au moins aussi en forme que moi ! Rha j’aime pas être dans le coaltar comme ça on dirait… tiens chui presque aussi muet qu’Abysse ce matin ! Faut dire que quand j’ouvre la bouche comme maintenant c’est pas pour dire grand-chose d’intéressant alors… J’ai le cerveau qui pédale dans la mousse. Un concert de grognements et de ronchonnements suivit alors que Braillard se frottait les yeux et tentait d’ouvrir manuellement ses paupières qui ne cessaient de tomber toutes seules. Après quelques essais infructueux, il s’avoua vaincu et garda les yeux à demi clos, ne pouvant pas mieux faire.
Son esprit embrumé repensa à la nuit passée. Il avait dit beaucoup de choses mais savait ce que des génasis devaient avoir supporté durant leur enfance. Quelque part, il ne lui semblait pas être si différent. Levant ses yeux vers Jalyne, sa voix était lasse mais profonde comme à son habitude :- J’espère que je ne vous ai pas embêté avec mes histoires hier soir. L’ambiance pourrie de cette auberge avait réussi à me rendre mélancolique c’est dire ! M’enfin c’est peut-être pas plus mal… Je sais pas si c’est le fait qu’il soit pratiquement mon opposé mais j’aime bien le druide bleu ! Et puis je suis content d’être avec toi. Je sais pas encore pourquoi mais il y a quelque chose qui m’a frappé la première fois où je t’ai vu… c’est bizarre mais j’ai toujours un drôle de pressentiment… Le nain prit une inspiration comme s’il allait continuer de parler, mais aucun mot ne vint et il soupira.
Arek arriva, au moins cela avait le mérite d'apporter un peu d'action dans cette morne journée. Golnam l'accueillit au mieux avec le plus franc sourire dont il pouvait se parer aujourd'hui, et répondit :- Bien le bonjour mon grand ! Comme tu peux le voir on fait aller mais j'ai le nez qui plonge, m'enfin... si ces brigands se repointent je les taille en pièces ces gredins ! Bon sinon à part ça... j'ai mon bouclier et j'ai même une épée de fort belle facture que ce cher Mussel m'a prêté jusqu'en des jours meilleurs. Ne t'en fait pas mon ami, mon bras est fort et précis pour quelqu'un d'aussi peu combattant que moi ! Après tout il faut pouvoir se défendre contre des admirateurs enragés ! Mouahahah ! Mais bon... En plus de mon bras vous aurez ma voix et crois-moi... elle a beaucoup d'effets et d'autant plus quand il s'agit de donner du coeur à l'ouvrage si tu vois ce que je veux dire... Le nain lança un clin d'œil complice au barbare avant de lâcher un bâillement à en enfourner une chope entière. Ce message a été modifié par Golnam Durfer le Mardi 16 Octobre 2007 à 19h18
Frangin... tu resteras toujours auprès de moi je te le promet !
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Pøŭċęŧ
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e vent s’était brusquement levé et deux de ses adversaires étaient tombés, roulant sur le sol pendant plusieurs mètres. Lui n’avais rien eut bien agrippé à la crinière du cheval flottait au vent. Assit sur la créature trop grande pour lui, il se dirigea vers l’une des faibles créatures.. Malheureusement au moment ou il allait achever son ennemi un éclair jailli et il tomba au sol inconscient. La dernière chose qu’il vit fut la tête d’un homme balafré, qui arborait la même cicatrice que lui portant deux armes démesurées entre ces mains. Son esprit quitta son corps et flottait alentours, ultime témoin de la scène. L’homme s’approcha avec détermination et planta alors l’un de ses sabres dans la dépouille du hin inconscient. La douleur fut fulgurante.- Ha ! L’halfelin se releva en sueur, son dos halé couvert de poils blonds ruisselait d’une sueur froide. Mussel venait de faire un cauchemar. Ca ne lui était pas arrivé depuis longtemps, hébété il jeta un coup d’œil alentour pour voir Elloa surprise par le brusque mouvement du hin. Il chercha une marque de blessure sur son flanc droit, mais n’y vit rien. Il était soulagé. Il reposa sa tête sur l’oreiller improvisé caressant ses abdominaux recouverts de poils un peu plus visibles, mais relativement clairsemés. Et se rendormis aussi tôt, oubliant tout ce qu’il venait de se passer.
... L’ambiance était festive, chacun fêtait la fin de son apprentissage martial. C’était une taverne chichement décorée. Sur la scène, imitant le pont d’un bateau, quatre ou cinq ménestrels halfelins déguisés jouaient une musique entraînante, parlant peut être d’aventure en mer dans un groupe de pirate. Mussel ne portait jamais vraiment attention à la teneur des paroles, mais il aimait cette chanson. L’assistance était joviale, chacun se tenait bras dessus bras dessous dansant une gigue haleflin. Certains des compagnons d’armes de Mussel se trémoussaient avec disgrâce, complètement éméché par la bière hin qu’ils n’avaient pas souvent le droit de boire.
Le refrain, moment ou Mussel lui-même acclamait le groupe avec frénésie, sonnait aux oreilles du hin de la manière suivante :
Ah ! Ho ! Ho ! Ah ! Ho ! Ho ! Ah ! Ho ! Ho ! Ah ! Ho ! Ho ! Ensuite les percussions et les yartings hin, accompagnés d’effets magiques se faisaient entendre, un rythme particulièrement épique et entraînant. Malgré son rêve, le semi homme eut une pensée pour Golnam.¤ Un jour je lui apprendrais cette chanson, sa sera toujours mieux que des chansons sur la bière.. Mais je ne sais pas s’il a une voix suffisamment hin pour la chantée.. J’espère juste que je me rappellerais des paroles.. ¤ Cette chanson, c’était la dernière que Mussel avait entendu avant de partir pour les autres royaumes de Faerun, jusqu'à ce qu’il atterrisse à Padhiver et que la puissante voix naine lui remue les tripes. C’était aussi la dernière fois qu’il avait vu des hins du Luiren..
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Aventurière
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Elle devait admettre qu’il était difficile de résister à Golnam, et alors que le nain se laissa aller à son fou rire, il réussit à lui tirer un sourire. La génasi se mit à le dévisagea avec intérêt par-dessus ses bras croisés, habituellement les gens se laissaient rarement à rire avec autant d’allégresse en sa présence. L’arrivée d’Arek la sortit en partie de sa léthargie, mais elle écouta son message en grognant. Evidemment que tout le monde s’attendait à une nouvelle attaque ! Mais le fait qu’on n’ait rien voulu leur dire sur leurs agresseurs l’exaspérait, et puis elle ne se sentait pas en forme pour combattre. Malgré la remarque d’Arek, elle ne fit donc pas le moindre geste vers son arc, et conserva paresseusement sa position pour s’intéresser à la question directe que le barbare venait de poser au nain.
Golnam était une source constante d’étonnement pour elle. Il avait montré au cours de leurs discussions un esprit vif, intelligent, et même une sensibilité particulière. Il fallait bien reconnaître qu’elle apprenait à l’apprécier de plus en plus. Elle qui avait toujours évité la compagnie des êtres insignifiants de cette race, voilà qu’elle cheminait sans arrière-pensée avec un de ses membres. Et puis il avait dit apprécier Abysse, ce qui plaisait à la rôdeuse. Un sourire amusé et fugace réapparut sur son visage lorsqu’elle se remémora la façon spontanée avec laquelle il venait de lui dire qu’il aimait également sa compagnie.
Il était vrai que quelque chose de particulier émanait de ce nain, mais elle ne savait pas comment le définir. Elle était sur que cela avait un lien avec de ce qu’il venait de lui avouer ; qu’il avait un « pressentiment » depuis qu’il l’avait rencontré. Elle se rendait compte qu’elle-même ressentait sans cesse cette impression de douce familiarité en sa présence, un peu comme avec Elloa. Mais pour cette dernière, elle était elfe, ce qui pouvait être l'explication, en revanche ce nain… elle ne comprenait pas d’où cela venait. Et pourtant elle était sure de connaitre la solution au fond d’elle. Elle était à portée de main, évidente, mais s’envolait à chaque fois que la génasi s’en approchait. Cela était sûrement du à la fatigue, elle avait du mal à mettre ses raisonnements en place. Elle savait pourtant que c’était quelque chose de simple, mais qui était en même temps tout, et dont la présence Golnam lui semblait comme un faible résonance. Irritée par cette question qui restait sans réponse, elle fit le vide dans son esprit et ferma les yeux pour n’écouter plus que d’une oreille inattentive la conversation des deux hommes.
N’ai pas peur d’affronter la tempête et ses hurlements désordonnés, mais fuis le rire invisible qui résonne dans le vent.
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ßѓịśę
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lloa finit par trouver le temps long. Elle ne possédait décidément pas la patience propre aux gens de sa race. Veiller sur le sommeil paisible de Jahëlo était fort ennuyeux, aussi, son regard s’attarda davantage sur le petit guerrier qui remuait dans son sommeil, comme en proie à de mauvais souvenirs. Elle n’avait guère rencontré d’halfelin au cours de son existence reculée, mais son innocence la rendait sans doute plus apte à accepter leurs différences sans se poser davantage de question. Ce n’était certainement pas elle qui confondrait Mussel avec un petit d’homme.
Au fur et à mesure que les quarts d’heure se succédaient, l’elfe sauvage agitait davantage ses jambes, tortillant ses orteils, mordillant ses longues mèches rousses qui encadraient son visage. Bien vite, elle ne put tenir davantage en place, et dans un petit rire qui semblait presqu’à un clin d’œil, elle s’empara d’une patte de sauterelle qu’elle conservait avec soin dans sa bourse. Elle la brisa, laissa emplir son âme et son corps de l’Esprit animal, et bondit hors du chariot, pleine d’énergie. Il lui fallait un peu d’exercice, sentir la fraîcheur de l’air fouetter son visage et se mêler à sa chevelure fauve, offrant à sa peau la douce caresse du vent. Il lui fallait aussi se sentir utile, après la journée qu’elle avait passée à dormir, il lui était impératif de se faire pardonner son indolence involontaire. Elle courut, à toute vitesse, s’amusant à allonger les enjambées et à bondir par-dessus des obstacles imaginaires. Elle désirait regagner la première roulotte, et proposer éventuellement a celui qui se chargeait de la garde, d’aller se reposer également. Pas un seul moment, elle ne pensa que laisser le dernier véhicule du convoi sans garde pouvait se montrer problématique en cas d’attaque. Elle était une éclaireuse, de celles qui vont de l’avant, toujours. Arrivée à hauteur de la roulotte de tête, elle bondit, tachant de s’agripper à l’arrière du chariot pour ensuite se glisser par le côté extérieur jusqu’au siège du conducteur. Elle pourrait s’y asseoir quelques instants, reprendre son souffle avant de repartir dans une course effrénée loin devant…et de remplir son rôle de guetteuse, ce pour quoi elle estimait avoir été engagée.
Réputation: 3.5
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Bŗăįlļāřđ
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olnam détailla un instant celle qui partageait la caravane avec lui. Jalyne était à la fois une énigme et pourtant c'était aussi comme s'il la connaissait, comme si quelque chose au fond de lui se sentait dans son élément. Son élément... il avait parlé de cela lors de leur première discussion, sans savoir à quel point il avait raison. En fait, l'art du barde nain était intimement lié à l'air, véhicule de ses oeuvres et de leur magie. On pouvait donc dire que plus que quiconque il s'en sentait proche mais... cela n'expliquait pas tout et en l'occurence il y avait bien plus de questions que de réponse. Au fond, lui aussi espérait obtenir plus d'informations sur les origines de la fille des vents, car ainsi comprendrait-il enfin ce lien étrange.
Cet instant sembla durer une éternité pendant laquelle il contemplait les traits de la génasi, Arek était loin dans une brume intemporelle, en dehors de sa perception, tout était flou autour d'elle. Elle avait ce charme exotique si particulier des êtres bénis des éléments, ou plutôt Jalyne avait été particulièrement bénie, et en cela il comprenait ce que ressentait Elloa pour Abysse, même si pour eux c'était loin d'être si simple et à tout bien y penser on pouvait se demander ce qu'elle lui trouvait, eux si différents l'un de l'autre. En fait même pour Braillard ce n'était pas si simple à tout bien réfléchir. Il ne se sentait pas attiré comme l'aurait pu être tout humain sous le charme. Pour lui, le doux murmure de l'éternelle brise qui entoure la rodeuse est bien plus envoûtant que ses traits fins ou que ses formes. Il faut dire que les vigoureux ne sont pas connus pour s'intéresser à d'autres membres du sexe opposé que des naines.
Soudain Golnam secoua sa tête massive, comme s'il pouvait extraire ses idées de sa caboche et les expulser par les oreilles. Il regarda alors Jalyne avec ses yeux habituels, son regard tendre de gros nounours sympathique, et lui sourit. Il avait basculé dans un autre monde... peut-être la fatigue... ou peut-être pas.
Frangin... tu resteras toujours auprès de moi je te le promet !
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Capitaine
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NARRATION
Premier jour de la Marée estivale année de la magie sauvage(01 puis 02 Flammerige 1372) Lieu : Route entre Padhivers et Eauprofonde. Temps : Ciel bleu, vent léger quelques brumes sur les hauteurs. Moment :matin, environ 10h00
Radja
«Si je ne t'ai pas abandonné, ça n'est pas parce que j'ai confiance en toi. Mais voyager seul n'est pas une bonne idée. En outre tu sais peut être des choses sur Acska que j'ignore. Certes c'était aussi le cas pour Ayashii, mais a vrais dire je risquait bien plus ma vie avec lui qu'avec toi. Si c'était un traître il jouait bien son rôle. Si ça n'est pas le cas… Sa remarquable intelligence m'aurait vite mit en danger. Le choix fut donc rapide.»
Logan lui jeta alors un regard entendu. Il lui signifiait qu'il ne lui faisait pas confiance à lui, mais en ses capacités. Et c'était très certainement pour les mêmes raisons qu'il se méfiait de lui. Mais Logan n'avait pas tout dit, Radja restait persuadé qu'il y avait une autre raison. Il ne savait pas vraiment quoi, mais c'était cette même impression qui le poussait lui à rester avec Logan. Car après tout, lui aussi aurait put laisser Logan sur le carreaux et mener son enquête de son propre côté.
jet de détection Elloa: 20 (1d20)+ 5 = 25 vs dd ? [réussite]
Elloa
Pris d'une folle envie de courir, L'elfe pris seule la tête du convois, entraînée par la force des esprits, son pas se faisait léger, ses gestes agiles, et ses bon vertigineux. Elle n'eut aucun mal à réaliser toutes les acrobaties qui lui passèrent par la tête. Elle pris un heureux plaisir à avancer en courant en tout sens. La contrée alentour, sur la droite, on pouvait voir à l'horizon entre deux collines, l'océan. De l'autre côté, on trouvait principalement des champs de blés et au loin de basses montagnes surplombant les collines. Le paysage vallonné était plein de couleurs, du vert des arbres, et des buissons, opposé au jaune d'or du blé, et des herbes hautes. Le bleu clair du ciel maintenant complètement dégagé, et celui plus profond de l'océan lointain. Le blanc des falaises, et des roches contrastant avec l'ocre de la terre.
Heureuse et en pleine forme, Elloa restait légèrement en avance, pas plus d'une vingtaine de mètres. C'est d'ailleurs à l'un de ces moments où elle était éloignée de la caravane, alors qu'elle marchait, qu'un curieux bruit se fit entendre sous ses pieds. Et pas seulement un bruit, le sol était mou, contrairement au la terre tassées et dure qu'elle avait parcourue jusque là. Il ne lui fallut que quelques seconde pour comprendre, on avait creusé ici, et au son elle devina qu'on avait disposé des branches au dessus d'une cavité. L'assemblage était suffisamment épais pour porter le poids d'un home, voir deux. Mais certainement pas celui d'un cavalier, et encore moins celui d'une roulotte! Alors qu'elle jetait un regard autour d'elle elle aperçut un léger éclat métallique dans les fourrés. Elle en était sûre maintenant, on leur tendait un piège. Elle ne savaient ni combien ils étaient ni où.
Tous sauf Radja
Elloa c'était arrêté soudainement observant les alentours, aussi le cocher de la première caravane ralentit fortement l'allure. Suivit rapidement par l'ensemble de la caravane, les cochers les plus consciencieux réveillèrent ceux qui se reposaient. Personne ne se doutait des informations recueillies par Elloa, mais c'était la première alerte. Si bien que beaucoup réagirent au quart de tour, sortant discrètement leurs armes, et jetant des regard alentours.
Kern, dort. Jahëlo et Mussel sont réveillé. Abysse devient fatigué, Mussel est légèrement fatigué. Mais tout les deux s'éveillent -1 en initiative et aux jets de volonté pendant 1 minute (soit 10 round)
Radja
«Ralentit!»
L'ordre de Logan arriva soudain, contrastant avec la morosité du voyage. D'un geste il lui indiqua de sortir de la route, puis lui montra deux points dans les buissons aux abords de la route. Ils étaient tout deux hors de vue, mais la caravane qui les devançait avait passé ce point depuis peu. Radja fut surpris de voir sortir de chaque côté de la route, quatre hommes portant une tenue discrète, et se déplaçant à pas souple et rapides vers l'arrière du convois, restant sur les bords de la route, tentant sans doute d'approcher discrètement.
«Essayons d'agir sans se faire voir de la caravane, j'aimerais éviter de les rencontrer trop vite. De plus on ne pourra vérifier si se sont des hommes d'Acska que si les caravaniers ne nous voient pas, ils risquent d'avoir de sacré doutes sinon.»
Suite à ces mots, il descendit de monture et s'équipa de son arbalète, chargeant l'arme et attachant rapidement son cheval à l'arbre le plus proche. Les bandits, s'était installé dans un endroits légèrement plus boisés que ce qu'ils avaient parcouru jusque là.
Parfois il faut se cacher dans l'ombre pour dénicher le mal ou ses secrets.
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Ļėvỉạ
Aucune chambre
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Le jeune barbare écouta avec attention la réponse de Golnam. Il était barde, Arek ne connaissait pas grand chose des gens de cette caste mais il avait entendu dire que leurs chants étaient capable de grand miracle. De plus Golnam semblait aussi savoir se servir d'une arme, cela ne le surprit pas car Arek savait que les nains étaient en général des guerriers farouches.
- Très bien mon ami. Je vois que l'on peut compter sur toi sur plusieurs plans. Par contre je ne sais pas grand chose de nos assaillants. J'en ai parlé à Cornebois et il ne semble pas les connaître. Et il n'a aucune idée de leurs identités. On va devoir faire attention. Vous m'avez l'air bien fatigué tous les deux, pour vous aussi la nuit a été longue. Je vous conseil de dormir un peu cela ne vous fera pas de mal. Je ne pense pas qu'ils oseraient nous attaquer en pleine journée. Reposez vous je reviendrai plus tard.
Arek hocha la tête afin de saluer ces deux compagnons puis il continua de faire le tour de la caravane. Il s'attarda un peu sur le chariot de queue puis il commença à remonter vers la tête de la colonne. Une fois arrivé un peu près à la moitié de la caravane celle ci se mit à ralentir. Arek fronça les sourcils puis il regarda en avant et il vit Elloa qui était en train de marquer un temps d'arrêt. Quelque chose semblait la déranger, elle devait avoir vu quelque chose de pas normal. Arek tapa légèrement les flans de son cheval afin de rejoindre la tête de la colonne au trot. Une fois arrivé au niveau du premier chariot, il regarda l'Exilé et il lui dit:
- Elloa a du voir quelque chose d'anormal. Arek sourit lorsqu'il vit qu'il se tenait prêt comme pas mal de monde dans la caravane à repousser un éventuel assaut. "Mais je vois que vous êtes déjà prêt. Parfait."
Arek déguaina son arme puis il tourna la tête en direction de ses camarades et il leurs fit un geste de la tête. Arek retourna son regard vers l'Exilé.
- Je vais voir Elloa, ne bougez pas d'ici et tenez vous prêt.
Arek tapota son cheval afin de le faire avancer au pas et il se dirigea vers Elloa. Il tenait son arme de la main droite en la laissant pendre sur le coté.
¤Tiens bon Elloa et ne panique pas, j'arrive.¤
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