Quel est votre nom, voyageur ?
L'aventure n'attendait que vous !
   

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> Des lettres et du souffre
  écrit le : Jeudi 06 Septembre 2007 à 12h25 par Nollïa
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Des lettres et du souffre


Partie Romancée

Dans les profondeurs de l’immense grotte, une voix gutturale s’éleva, autrefois puissante, elle était désormais chargée de faiblesse.

- Le voile de la mort s’abat sur moi mon fils, l’heure approche.

Un souffle chaud et irritant vint caresser doucement le visage de celui qui se tenait devant son père.

- Toutes nos ressources sont mobilisées dans un seul but, père. Bientôt nous aurons réuni tous les éléments. Vous serez sauvé !

La voix rauque d’Ixkar était chargée d’émotion et de détermination, ils réussiraient à temps !

- Il le faut, fils, d’autres occasions comme celle-ci ne se présenterons pas…

A des lieues de là, dans la bruyante cité marchande de Port-Ponant, un vigoureux marin du nom d’Hekor se dirigeait vers sa taverne favorite après une journée harassante de travail dans les docks. Les marchandises n’arrêtaient jamais d’affluer, toutes sortes de marchandises, pour toute sorte de clients. Et sans jamais se demander ce qu’il transportait, Hekor le fort, comme on le surnommait, faisait passer l’infinité de caisses des bateaux aux chariots, chaque jour. Tout cela sous la surveillance étroite d’agents d’une des plus puissantes guildes de voleurs de Faerûn, qui manquaient rarement de se servir au passage lorsque l’envie leur prenait.

Mais ce soir là, une once d’inquiétude agitait le cœur du nain, deux de ses camarades n’étaient pas venus travailler depuis deux jours, et personne ne les avait vu depuis lors. Et alors qu’il traversait l’une des petites ruelles qu’il connaissait par cœur, il s’interrompit brusquement. Une étrange sensation l’immobilisait, la peur, l’appréhension, une vive douleur derrière le crâne… puis le néant…

Tout comme ses deux autres camarades, Hekor n’irait pas travailler le lendemain…




Vingt-neuvième jours du temps des fleurs année de la magie sauvage29 Kyrthorn 1372

Lieu : Demeure de Minah aux Mains d'Or, Port Calim
Temps : chaud et parfumé
Moment : couchant (21h)



Narration

Les yeux noirs qui fixaient Arveen comme s’ils lisaient aux travers de son âme était emprunt d’un mystère tel qu’ils laissaient l’hafeline mal à l’aise. Elle se trémoussait sur les cousins brodés, frottant nerveusement ses mains moites sur son pantalon. L’antre de Minah aux Mains d’Or, telle qu’on appelait cette ancienne courtisane ressemblait à un écrin tant la soie, les draperies scintillantes de miroirs fusaient de toute part, plongeant le visiteur dans un tourbillon de couleurs, de parfums capiteux, et de textures doucereuses qui achevaient de le placer sous le pouvoir de l’Experte en plaisir.
Sur la table face à la petite roublarde, des pierres semi précieuses avaient été lancées dans un plat d’argile emplis de sable, tandis que sur le coté s’élevait au milieux des lanternes de verres colorés, le long tracé dansant des fumées de patchouli. La vieille dame détourna enfin ses yeux cernés de khol, seule partie de son visage découverte, soulageant la pauvre Arveen de ce sentiment d’oppression désagréable. Ses mains ridées et tatouées selon la mode Calshite fouillaient le sable, analysant les traces qu’y avaient laissées les pierres. Arveen attendit son verdict avec impatience. Elle déglutit.

Tout avait commencé en ce jour pluvieux ou l’aventure avait perdu sa saveur. La petite roublarde s’était finalement décidée à revenir sur les lieux ou avait mystérieusement disparu son mentor, le vieux Mehmenaxah, afin de commencer des recherches plus approfondies. C’est ainsi qu’après un long voyage de plusieurs chevauchées, elle était revenue à Port Calim. Elle n’avait pas trouvée la cité marchande tant changée. Le monde affluait toujours autant dans les marchés qu’elle sillonnait autrefois où les drogues se mêlaient aux épices et à la soie, et c’est avec joie qu’elle reprit ses habitudes de chapardeuse, presque davantage pour le plaisir que par nécessité.
La chaîne d’événements tragiques qui allaient accabler Arveene les mois suivants commença dans les Souks du nord de la ville. Le soleil déjà brûlant aux premières heures du jour, filtré par les toits de voiles ou d’entrelacs végétaux, laissait sur le sol de pierres orangées des faisceaux de lumière éclatante. Les marchands vantaient les mérites de leurs cargaisons à grands renforts de cris, les artisans martelaient l’étain des plats gravés, les courtisanes attendaient sur le pas de leurs portes, les pieds recouverts d’or, les jupes ouvragées de pierreries.
Arveene avançait parmi la foule confiante et joyeuse dans une tenue qu’elle affectionnait par ces jours de chaleur oppressante, qui lui découvrait nombril, épaules et bras. Cela faisait bien longtemps qu’elle n’avait pu contempler les couleurs de Port Calim, et elle constata que cette ville animée lui avait manquée malgré toutes les merveilles qu’elle avait connues entre temps. Elle passa auprès de l’étal d’un marchand de fruit, et c’est en prenant entre ses doigts une figue à la chair juteuse qu’elle rencontra son destin.
La vielle femme était voilée d’une étoffe satinée sombre aux motifs dorés. Seul son regard était visible. Un regard chargé de mystère qui forçait le respect. Elle s’était emparée d’une main ferme de la main d’Arveene et lui murmura l’heure et le lieu auquel elle devrait se rendre. Eberluée par une telle rencontre, elle fut néanmoins soulagée d’apprendre par le commercant et d’autres clients, que cette femme était hautement respectée, et que dans son domaine aucune autre, même plus jeune et plus jolie ne la surpassait.
C’est ainsi qu’à couchant, lorsque les bâtiments s’étaient recouverts d’une lumière rose et que les lanternes s’étaient allumées, offrant une vision féerique de la cité, l’aventurière avait traversé les taudis pour retrouver la demeure de l’ancienne courtisane. Le cœur battant à l’idée d’en savoir davantage sur son avenir, son passé, et son présent, elle n’avait pas hésité longtemps à se rendre à l’adresse donnée.


Maintenant, elle attendait. Allait elle retrouver son mentor, ou son ancien amoureux ? Allait comprendre pourquoi ce texte étrange était gravé à tout jamais dans sa chair ?


- Toi qui ne peux rester en place, écoute. La vieille dame avait parlé. Sa voix était aussi douce qu’un murmure. Faisait elle référence à la nervosité de l’halfeline, ou à autre chose ? Le doute planait. « Tu ne trouveras pas ce que tu cherches ici. Ton passé et ton futur s’entremêlent en un seul point ou tes questions trouveront leurs réponses et où l’amour tant attendu se répandra dans une explosion sacrée. Loin d’ici, trône la cité des pirates. Au milieu des voleurs tu trouveras ton trésor. »

La mystérieuse femme se tut, laissant la magie de ses mots opérer.



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écrit le : Jeudi 06 Septembre 2007 à 15h59 par Jon
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Alors que la vielle femme regardait Arveene de ces yeux noir et profond, la jeune hin, bien que très agité par cette fixation, ce força à penser à autre chose pour ne pas se laisser déstabiliser. Les derniers mois qu’elle avait passé l’avait totalement replongé dans son enfance, à l’époque où, avec Jamaël, elle vivait en cambriolant et en volant les malheureux qui se trouvaient sur son chemin. Bien que le voyage de retour à Port Calim, fût long et éprouvant, elle était heureuse de reprendre la route et rencontrer de nouvelles personnes. En y repensant bien, la seule chose qui lui avait profité en retournant cher les siens dans le Luiren, était la connaissance d’une religion qui lui était inconnu. En effet, sa vie à Port Calim ne lui avait laissé ni le temps ni l’envie de croire en une divinité. La croyance qu’elle donne aux divinités n’est pas à proprement dire comme étant un culte absolu en son dieu mais plutôt une forme de confiance ou sa pensée et son opinion se confonde avec celle de l’histoire de son dieu. C’est pourquoi après avoir passé beaucoup de temps dans les bibliothèques de la ville de Beluir ainsi qu’un temps considérable dans les églises de la ville, qu’elle c’était rendu compte que Brandobaris était un dieu qu’elle admirait.

Elle avait les yeux dans le brouillard épais de ses songes quand elle s’aperçut que la vielle femme voilée lui avait enfin parlé. Au delà de sa peau qui trahissait un age avancé, la voix de cette mystérieuse inconnue ressemblait à celle d’une enfant tant le timbre était doux et clair. Cette contradiction physique perturbait notre jeune hin mais elle se concentrât sur ce que la vieille femme devait lui dire.


¤ …Ton passé et ton futur… questions… réponses… l’amour tant attendu… explosion sacrée… cité des pirates… voleurs tu trouveras ton trésor. ¤

Arveene n’avait pas tout comprit, elle se remémora en silence toute la phrase de la voyante et une fois sure que tout était bien imprimé dans sa tête elle fit le vide et pesa les propos de cette dernière. La première question fut très rapide à s’élever au dessus de toutes les incertitudes de ce monologue. Sans réfléchir davantage elle demanda :

-[Alzhedo] Comment se nomme la cité des pirates ? Ou se trouve t’elle ?

Peut-être que cette question n’était pas la meilleure et la plus perspicace en ce lieu mais c’était dit. Arveene espérait maintenant engager une conversation plus poussé avec la veille dame pour que toute ses interrogations soit mis en avant.

Pendant le bref instant qui attendait la réponse. La roublarde se demanda pourquoi cette personne étrange avait fait le premier pas en venant la voir et se questionna sur la façon dont elle s'y serait prit si personne n’était venu la voir.

Arveene Aumble avait eu de la chance et ce n’était pas maintenant qu’il fallait tout gâcher



Fiche du p'tit bout d'chou...(Rou3-Ens2)

Sorts par jour:
- 6 de Niv 0 :Message (1) ; Son Imaginaire (2) ; Lumière (1); Détection de la magie (1) ; Destruction de mort vivant (1)
- 5 de Niv 1 : Sommeil vigilant (2) ; Coup critique (3)
 
 
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écrit le : Samedi 08 Septembre 2007 à 13h26 par Nollïa
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Arveene, psycho : 4 (dé) -2 >< DD ?


Narration

La question d’Arveene sembla tirer son interlocutrice d’un songe éveillé. Elle eut un air un peu surpris, écarquilla un moment ses yeux et releva la tête, pointant ce qui devait être son nez, perdu au milieu de ses voiles. Son timbre avait perdu cet état enchanteur, et n’était plus qu’une voix enrouée de vieille dame.

- [ Azhelo] Chaque question est un nouveau tirage. Dit elle en désignant une petite timbale métallique qui ne laissait que peu de doute sur l’usage qu’Arveene devrait en faire à la fin de la consultation.

Puis, ses gestes redevirent empreint d’une grâce mystérieuse. Elle battit des mains pour faire monter les effluves parfumés jusqu'à ses narines et inspira longuement. Elle ramassa les pierres qu’elle déposa ensuite devant elle avant de rendre le sable parfaitement lisse. Puis, murmurant des mots que même la cultivée roublarde ne pouvait comprendre, elle jeta les pierres dans la jatte.


- Mmmmmmm…Je vois l’océan…Mmmmmm…Non, la mer. Une mer que tu n’as jamais vue et qui porte un nom étrange, un nom ou le ciel se perd dans les eaux. Ce même nom est écrit sur un bâtiment où se reposent les voyageurs.

Elle releva la tête. Le silence indiqua qu’elle avait répondu à la question.



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écrit le : Mercredi 12 Septembre 2007 à 13h36 par Jon
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La deuxième réponse de la vielle dame eu pour effet de déstabiliser complètement la pauvre halfeline. Le charabia de cette voyante aurait très vite fait l’appropriation des quelques pièces de monnaie qu’il lui restait ce qui obligerait Arveene à voler pour pouvoir continuer sa route. Et pour le moment, elle n’en avait guère envie. Il fallait donc qu’elle stop ces nombreuses questions pour s’en sortir avec le moindre coût.

Réfléchissant aux deux phrases de la voyante, elle se rappela que lors de ces nombreuses lecture, elle avait trouvé une vielle carte dans la bibliothèque de Béluir qui définissait assez brièvement les contours du monde de Toril. Elle se souvint aussi de la grande mer intérieure de Faerûn. Le nom, qui ne sorti pas tout de suite de sa mémoire, ressurgit rapidement grâce à la phrase de la dame voilée.


¤ « …un nom ou le ciel se perd dans les eaux… ». Dans quelle mer je n'ai jamais mit les pieds et qui porterait un nom en rapport avec le ciel. ¤

Après quelques secondes de réflexion, elle s'écria a l'intérieur d'elle mêmes.
¤ Je m’en souviens maintenant, c’est la mer des étoiles déchues, je crois d’ailleurs me rappeler en son centre un amas d’îlot qui porterait le nom des îles pirates. C’est sûrement dans une des villes qui longent la côte de cette mer que se trouve la cité des pirates ou le long secret qui entoure mon existence pourra être rompu. ¤

Les questions de la jeune voleuse s’atténuaient en même temps que sa détermination s’amplifiait. La vielle femme ne lui apprendrait rien de plus ici et il fallait maintenant prendre la route vers le nord, vers son destin.

Sure de son choix, elle se leva prit ses maigres affaire sur son dos et sortit sa bourse d’or :
- Merci pour tous ces renseignements, combien je vous doit ?

La question fut directe et l’halfeline crut voir un soupçon d’étonnement dans le regard de la voyante.



Fiche du p'tit bout d'chou...(Rou3-Ens2)

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écrit le : Samedi 15 Septembre 2007 à 13h19 par Nollïa
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Vingt-neuvième jours du temps des fleurs année de la magie sauvage 29 Kyrthorn 1372

Lieu : Auberge du Serpent Ecarlate, Port Calim
Temps : chaud et parfumé
Moment : nuit (22h)




Narration

La vieille dame avait sourit, comme une vieille dame sourit à une jeune fille : un peu amusée, et elle avait ajouté ceci dans le creux de son oreille, ajoutant au mystère :

- [Azelho] Je ne prendrai pas le risque que tu te venges sur la bourse d’un pauvre innocent. Aussi mes précieuses informations te sont offertes gratuitement. Souviens toi seulement que Minah aux Mains d’Or masse et guéris.

Arveene avait quitté les taudis avec célérité. Il était étonnant de trouver un tel joyau de luxe dans un quartier ravagé par la misère et la maladie. Que faisait une dame de cette qualité dans un pareil endroit !

La nuit était tombée sur cet entrefaite, le ciel, d’une robe pure et sombre, piqué d’autant d’étoiles qu’il y avait de lampions allumés dans la ville, semblait être un lac mystérieux ou se reflétait Port Calim. La ruelle dans laquelle siégeait la petite auberge qu’avait choisie Arveene pour séjourner était animée et bruyante. De nombreux bars aux activités pas toujours recommandables, quelques tavernes accueillants de simples voyageurs, d’autres échoppes aux volets fermés et même quelques temples curieusement discrets s’alignaient dans un désordre artistique ne laissant à peine assez d’espace pour qu’un attelage puisse passer sans encombre. Une foule y évoluait, mêlant saints et profanes, presque aussi dense que celle des Souks. Arveene regagna sa chambre sans trop de mal. Elle devait s’organiser et se définir un itinéraire avant tout. Par chance, son voisin de lit – car sa fortune, ou son envie ne lui permettait pas de s’offrir une chambre seule – était un aventurier aguerrit qui s’était d’ailleurs vanté d’avoir vaincu un tyranoeil un soir ou la roublarde et lui avait partagés quelque verre de rhum. En cet instant sa couche était vide et ne lassait apparaître qu’une désordre confus de vêtements épars et autres affaires.



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écrit le : Dimanche 16 Septembre 2007 à 18h07 par Jon
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Allongé sur sa couche, Arveene se reposait l’esprit de ce que lui avait dit la vielle dame. Pour être totalement franc avec elle-même, elle n’avait rien comprit du grand charabia de Minah aux Mains d’Or. Même sa dernière phrase sur les bienfaits de sa guérison, qui laissait deviner une grande prêtresse derrière le voile et les mains ciseler par le temps, n’avait pas grand-chose à voir avec leur discussion précédente.

Les phrases de la voyante raisonnait encore dans sa tête et lui tambourinait le crâne. Que devait-elle faire maintenant ? La meilleure solution était de partir vers la mer intérieure des Etoiles Déchues mais même la bas, comment ferait t’elle pour trouver la ville recherché. Et dans le meilleur cas où elle y arriverait, qui devait elle contacter pour trouver une infime réponse aux grands nombres de ses questions.

Pendant qu’elle réfléchissait encore et encore sur le moyen le plus sur et le plus rapide de trouver une réponse à ces questions, un animal, dans ses entrailles, commençait à rugir de famine. Et bien avant de comprendre ce qu’il se passait à l’intérieur d’elle même, la jeune halfeline se rappela qu’elle n’avait rien mangé depuis l’après midi où elle avait avalé une figue juteuse et sucrée, avec, dans la tête, l’espoir d’en connaître un peu plus sur ses origines, et pourquoi pas sur son destin.

Cette pensée eue pour effet de ramener l’esprit d’Arveene entre quatre murs, juste au dessus de son corps, allonger sur un lit. En y reffléchissant, elle était maintenant bien plus perdue qu’avant cette rencontre.

La bête affamée qu’elle traînait dans son estomac n’attendit pas une seconde de plus pour hurlé son agonie, il fallait dès maintenant assouvir ce besoin primaire. La roublarde massait son ventre nu pour calmer le monstre avant de se décider à allez manger quelque chose en bas, dans la salle commune de l’Auberge du Serpent Ecarlate. Dans cette position, et avec les habits léger qu’elle portait, on aurait pu croire une prostitué qui venait de finir son travail en espérant, sagement, que c’était la dernière fois qu’elle le faisait, pour elle, et pour son enfant.

Mais tout comme l’image qu’elle donnait, elle n’avait pas d’enfant et attendait juste d’avoir assez de motivation pour redescendre dans la foule bruyante de la taverne.

Alors qu’elle se relevait, elle regarda sa chambre :


¤ …Ce n’est vraiment pas un endroit assez bien pour toi ma pauvre Arveene, toi qui rêvait d’avoir une chambre de princesse, avec l’or que tu as, te voila enfermé dans une petite chambre d’auberge avec un inconnu…¤

Son attention resta fixée sur la couche vide d’en face et elle s’attarda à vouloir jeter un coup d’œil aux affaires de l’aventurier.

¤ Après tout, c’est mon boulot et je n’ai pas l’intention de le voler, juste de voir se qu’il a de si extraordinaire pour avoir vaincu un tyranœil a lui tout seul. ¤

Se levant du lit d’un coup en balayant l’idée de descendre directement se rassasier, elle s’approcha discrètement du couloir et tendit l’oreille pour voir si personne ne s’y trouvait.

Lance test de détection

Pendant qu’elle écoutait attentivement à la porte, son regard se focalisa sur l’endroit ou était placé tout les différents objets de la pièce. Si elle devait fouiller, c’était pour ensuite remettre tout en état et dans la même disposition qu’au départ.






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écrit le : Mardi 18 Septembre 2007 à 13h42 par Nollïa
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Arveene, détection : 2(dé) + 2 >< DD ?
Arveene, fouille : 12(dé) + 6 >< DD ?



Narration

Le couloir était silencieux. Seule la musique enivrante qui régnait au rez de chaussé et quelques éclats de voix sans importance parvenait aux oreilles de la petite halfeline. Elle s’attaqua au désordre qui jonchait le lit.
Une incroyable garde robe s’y trouvait dispersée, tant sur la couche que dans l’épais sac de voyage qui avait été jeté avec négligence dans un coin. Arveene put même s’étonner de la délicatesse de certains tissus, de leurs coupes et de leurs couleurs étrangement vives qui ne correspondaient absolument pas à l’image qu’elle se faisait de la tenue vestimentaire d’un aventurier. Parmi les habits, elle trouva également une trousse de cuir comprenant diverses fioles, des crayons de maquillages, des postiches et fausses moustaches. Puis deux carnets reliés attirèrent son attention. Ils étaient épais, un peu abîmé comme s’ils avaient pas mal vécu et fermés par un lien de cuir qui empêchait quelques feuilles volantes de s’échapper. Dans le sac de cuir, elle découvrit de l’encre, de quoi écrire et une flûte d’argent dans son étui rembourré de laine. Elle tomba finalement sur un long parchemin qui s’avéra être une carte de Faerun, du moins du Nord Ouest, car après y avoir prêté attention, Arveene ne repéra ni le Shaar ni le Lurien. La fouille de la roublarde ne fut cependant pas assez minutieuse que pour découvrir d’autres trésors….Après réflexion, elle pu néanmoins s’étonner de certains effets qui ne l’avait pas choqué outre mesure de premier abord. Car certains bandages, de ceux qu’elle-même utilisait certains jour du mois, démontraient qu’il ne s’agissait pas là des affaires d’un homme !



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écrit le : Mercredi 19 Septembre 2007 à 09h52 par Jon
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L’esprit de la voleuse n’était pas clair. Cela faisait quelques jours que la jeune halfeline faisait chambre mixte avec ce qu’elle croyait être un aventurier hors paire. De même, son esprit c’était même permit des rêveries en sa présence, que ce soit dans les plus hautes tours de donjons en train de combattre de féroces dragons, comme dans le lit qui se trouvait juste sous ses yeux. Plusieurs fois, elle avait fait confiance à cet « homme », qu’elle croyait sincère quand il lui racontait ses aventures épiques avec quelques chopines de rhum dans le sang.
¤ Mais peut-être était-ce seulement moi qui buvait ? ¤ Les interrogations d’Arveene Aumble amplifiaient au fur et à mesure qu’elle regardait les linges propres bien rangés au fond du sac. De plus, les différents objets qui se trouvaient dans le sac ne ressemblaient en aucun cas à des affaires qui auraient pu appartenir à des guerriers, barbares ou autres rôdeur dans l’esprit de la jeune hin.

¤ Ces moustaches, postiches et maquillages sont plus des « outils » de danseurs et bardes que de guerriers. Les questions de la roublarde l’envenimait de plus en plus, peut–être que cette personne veut se cacher de quelqu’un ? Peut-être qu’elle m’espionne ? Et si jamais elle était la pour me nuire ? ¤

La conscience grandissait vite dans son esprit, son colocataire était en fait « une » colocataire et elle n’y avait jamais prêté attention. Pour quelqu’un qui se croyait experte en déguisement, tromperie et maîtrise d’autrui, elle s’était faite berné comme une enfant. Heureusement, son talent de renifleuse avait eu raison de cette femme.

Après longue réflexion, Arveene se dit que la raison qui avait poussé « l’inconnue » à cacher sa véritable identité n’était surement pas une menace pour elle. Au contraire, elle devait en apprendre plus sur cette femme pour pouvoir en profiter par la suite. Si elle arrivait à mettre l’inconnue de son côté, elle pourrait y gagner mille bénéfice.

Après avoir refait un petit tour par la porte de la chambre pour être sure que personne n’était dans le couloir, Arveene se remit à fouiller avec plus d’insistance dans les affaires éparpillé sur le lit, mettant la carte de coté pour le moment et en insistant surtout sur les deux petits carnets qu’elle ouvrit sans crainte.

Arveene Lance détection sur la porte, puis fouille sur l’ensemble du lit, puis sur les deux carnets



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écrit le : Samedi 22 Septembre 2007 à 09h21 par Nollïa
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Vingt-neuvième jours du temps des fleurs année de la magie sauvage 29 Kyrthorn 1372

Lieu : Auberge du Serpent Ecarlate, Port Calim
Temps : chaud et parfumé
Moment : nuit (22h)


Arveene, détection : 8 (dé) + 2 >< DD ?
Arveene, fouille : 18 (dé) + 6 >< DD ?


Narration

Arveene

Toujours personne dans le couloir… Rassurée, Arveene s’empara des livrets et les feuilleta un a un. En d’autres circonstances, elle aurait sans doute pris le temps de se plonger dans ce qui semblait être le récit de passionnantes aventures. Le style était enjoué, les exploits héroïques – même un peu trop – et le tout agrémenté de croquis et diverses illustrations. Mais la roublarde ne se laissa pas distraire par autant de littérature et survola les pages en quête d’une chose qui alerterait son intérêt. Bien vite, des mots accrochèrent son attention « Mer des étoiles déchues », « Port Ponant ». Elle lu le passage avec avidité, pour se rendre compte que finalement…il était totalement dénué d’intérêt. L’aventurière n’y avait fait qu’un bref séjour dont elle ne faisait guère mention, si ce n’est pour vanter l’amour passionnel que lui portait un marin qui en avait abattu deux autres en duel, juste pour ses beaux yeux. Néanmoins, Arveene y avait appris une chose : Port Ponant semblait être le port principal de la côte des Dragons, un lieu d’importance, une plaque tournante au niveau commercial.
Dans le second carnet, la roublarde n’y retrouva que des notes gribouillées à la hâte. Probablement le brouillon de l’autre. Fait troublant, dans ces notes, l’aventurière ne semblait jamais être l’héroïne au contraire du texte achevé.
L’halfeline rangea ensuite les livres ou elle les avait trouvé, prolongeant sa fouille, mais ne trouvant rien de plus que la première fois. Un gargouillis puissant lui rappela qu’il lui fallait se substanter
.


Hannibal

Les aventures d’Hannibal auraient très bien pu très mal se terminer, si, contre toute attente, le misérable gobelin que Nollia avait tenté de corrompre n’avait pas aidé le petit groupe à s’enfuir. En effet, celui connaissait suffisamment bien la jungle et la forteresse que pour leur indiquer une voie cachée qui leur permit d’échapper à la garde locale et à leurs ravisseurs. Par chance, la jungle elle-même se montra clémente, et les créatures qu’ils eurent à combattre sur leur passage se firent bien moins nombreuses qu’à l’aller. Arrivé au port, le mercenaire damarien quitta les agents de la Compagnie des Marches. Ceux-ci avaient une mission à achever, mission dont ils ne voulurent pas donner de détails, ce qui ajouta aux argument qu’avait Hannibal pour quitter la contrée au plus vite, et d’embarquer sur le premier navire. C’est ainsi qu’il laissa la péninsule de Chult loin derrière lui pour arriver à Port Calim, dernière escale de ce bateau marchand.

Selon les usages de la cité, Hannibal fut accosté par un gamin vêtu de haillons et au regard pétillant de malice qui lui servit de guide au travers des méandres des souks et autres ruelles, et qui finit par lui indiquer – réclamant au passage une pièce honorablement méritée - l’auberge ou résidait actuellement Arveene. Le jeune garçon, qui sans aucun doute travaillait pour le compte du tavernier en lui ramenant de la clientèle, s’en alla chercher son salaire et disparu aussi vite que l’éclair. Hannibal, livré à lui-même, pénétra dans l’établissement où régnait le brouillard épais et parfumé. Nul table de bois, nul bar croulant sous les choppes de bière sales, le décors était diamétralement opposé a ce que l’on voyait dans le nord. De longs tapis usés couvraient le sol, quelques tables basses, et de nombreux poufs en cuirs tanés par le temps, ou de gros coussins colorés composaient le mobilier. Les boissons servies étaient principalement du thé aux parfums divers, ou des jus de fruits épicés. Le vice de ces gens ne se retrouvait pas dans leur verre, mais dans les hautes pipes a eaux dont s’échappaient parfois des odeurs un peu trop étranges et capiteuses que pour être honnêtes. Au centre dansaient trois nubiles, vêtues de voiles soyeux, les pieds et la taille ornés de clochettes.





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écrit le : Samedi 22 Septembre 2007 à 16h03 par Hannibal
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Même s'il aurait préféré que le bateau continue sa route un peu plus vers le nord, Hannibal n'en été pas moins heureux de retrouver un semblant de civilisation après ces dures semaines passées dans cette horrible et étouffante jungle. Son voyage de retour sur le continent lui avait laissé le temps de penser à la suite des évènements et notamment à la façon de poursuivre ses investigations. Et au bout de la traversée se tenait Portcalim, le plus grand port commercial du Calimshan.

Le Calimshan... une contrée mystique qui l'avait beaucoup fasciné durant son enfance au travers des récits de voyage et autres livres rédigés par des aventuriers en quête de gloire et de richesses. Le Calimshan était un gigantesque désert où les oasis permettaient la création de villes et autres communautés plutôt vivantes. Les Calishites étaient réputés dans le monde entier pour être d'habiles marchands et de fins négociateurs, c'était d'ailleurs sur ce trait de caractère que s'était forgée la puissance de ce pays dont l'artère principale était le commerce. Un pays fascinant où il était possible de tout trouver dans les souks et bazars des grandes villes: des fourrures épaisses du Cormyr et de la Damarie aux statuettes sur bois exotiques de Chult, des magnifiques bijoux en or et en argent de l'Amn aux épices ennivrantes et parfumées du Calimshan et du Téthyr... le Calimshan était sûrement le plus grand carrefour commercial de tout Faerûn où les marchandises du monde entier circulaient. Il était possible de tout y trouver... à condition d'y mettre le prix. Nombreux étaient les marchands étrangers à s'être fait magistralement entourloupés et volés par les commercants Calishites.

C'était également un pays de magie grâce à laquelle de puissants mages pouvaient lier à leur volonté des esprits appelés djinns et effrits. D'autres histoire un peu plus farfelues font état de sorciers se servant de tapis enchantés pour se déplacer dans les airs. C'était le pays où l'exotisme côtoyait la magie comme le soleil côtoyait le jour.

Une fois débarqué du navire, le guerrier réfléchit sérieusement à ses possibilités. Le maigre argent qu'il avait put récolter à la fin de son périple en Chult était une bien maigre compensation par rapport à ce que les elfes de la jungle lui avait dépouillés. Les rares vêtement que les elfes lui avait offert ne passerait certainement pas inaperçu dans la ville et Hannibal voulait à tout prix éviter d'attirer l'attention. Il était donc urgent pour lui de faire un tour aux souks de la ville pour pouvoir se vêtir et s'équiper un peu plus correctement. La hache qu'il avait réussi à subtiliser à l'un des gardes duergar de la forteresse était loin d'être à son goût et il lui paraissait donc indispensable de mieux s'armer pour pouvoir parer à toute éventualité.

Le guerrier allait donc faire ses premiers pas en direction des souks lorsqu'un gamin en haillons lui tira la manche pour l'entraîner au travers des méandres des ruelles et pour finalement le mener devant une auberge. Même s'il se serait bien refuser ce petit voyage au travers des rues, Hannibal ne pouvait nier le fait qu'il était fatigué.
C'est donc après avoir donné sa pièce au garçon que le guerrier se décida à rentrer. L'atmosphère de l'établissement était loin de ressembler à celle des auberges et tavernes des contrées du nord. Pas de bar plein à craquer et irrespirable, pas de robustes tables en bois de chêne autour desquels les vigoureux bûcherons et chasseurs buvaient et discutaient, pas de grands éclats de rire, pas de bagarre d'ivrogne. Ce lieu aspirait plus au plaisir spirituel et sensuel de l'homme comme pouvait le constater Hannibal en voyant l'étrange et plus que douteux tabac que fumaient les clients ainsi que les grâcieuses danseuses au centre de la pièce qui attirèrent un instant le regard du guerrier autant par leur long et languoureux pas de danse que par les parties mises à nues de leurs corps. Il régnait dans la salle un calme inhabituel dont le guerrier se méfiait tant cela ne lui rappelait pas les bonnes vieilles tavernes du Cormyr. C'est après avoir passé quelques instants à contempler les danseuses qu'Hannibal finit par s'approcher du comptoir avant d'interpeller le patron.


-Tavernier, reste-t-il une chambre dans ton établissement pour un pauvre voyageur fatigué? Et si par la même occasion tu pouvais m'indiquer où je pourrais trouver une bonne armurerie ainsi qu'un magasin de couture aux souks.

Jet de renseignement.



L'expérience est un bon professeur...mais il est sévère.

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Fiche d'Hannibal
 
 
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