Recherche et récupération, Enquête pour l'assemblée

- Quel sympathique compagnie nous venons de rencontrer, n’est-ce pas mon cher cousin ? Il sont loquaces les humains de nos jours !

Khazuk pensait bien évidemment tout le contraire, ces humains ne lui avait inspiré que du mépris et du dégoût. ¤ Peuh ! Ils nous un tout de même bien aidés finalement. ¤ Encore une fois, le mythique changement de caractère du nain reprenait le dessus. ¤ Mais ce sont tous des lopettes ! ¤ Khazuk, encore une fois, changeait de caractère un elfe change de chemise, soit, très souvent. A présent, le nain était en possession de plus informations. L’étrange groupe des trois cavaliers avait jugé bon de leur donner toutes les recommandations possibles et inimaginables. L’Oncle et le Neveu savaient donc qu’un campement avait été établi par la garde d'Eauprofonde devant une grotte de la forêt, ils ne leur restaient plus donc qu’a trouvé ladite grotte et ils trouveraient le campement. Cet endroit leur fournirait une protection supplémentaire, et bien que les nains ne soient pas couards, mieux vaux être prudents quand la magie est dans la partie. Leurs traditions ne les préparaient pas à ce type de confrontations, et seuls quelques rares membres du peuple vigoureux accédaient à cette forme de combat.

- Bon, au choix, soit nous partons en direction du camp, soit nous montons un autre campement, soit nous retournons à l'auberge … en direction du camp … pourquoi pas … un autre campement, pourquoi pas, mais pourquoi s'embêter a en monter un alors qu'il en existe déjà un … retourner a l'auberge … pourquoi pas, la marche m'assoiffe …

Khazuk, comme de nombreuse fois avant, parlait à lui-même, un dédoublement de personnalité caractéristique de la schizophrénie, marque de folie pure et simple. Le nain continua donc ainsi, à énumérer toutes les voies possibles que pourraient emprunter la quête, pendant quelques minutes. Finalement, il releva la tête, passa sa main dans sa barbe, et lança d'une voix décidée :

- En route ! Allons donc trouver ce maudit campement dans cette maudite forêt !

Et Khazuk s'élança en direction de la forêt sans attendre de réponse de la part de son aïeul, manière a lui d'affronter a danger sans en connaître sans importance … révélant ainsi une totale folie dans sa petite tête de mule.

Braenor regarda quelques instants la petite compagnie humaine s'éloigner dans un nuage de poussière.

¤ Etranges personnages ¤ pensa le mage.

Il reporta ensuite son attention sur Khazuk qui faisait un effort apparent pour réfléchir. Il voyait clair dans ses pensées comme toujours. Don qu'il avait acquis grâce aux longues années de connaissance mutuelle. Et comme toujours le jeune barbare était dure avec les étrangers.
Un terrible pressentiment s'empara du nain.

¤ Encore cette maudite forêt ¤ se dit-il sombrement en contemplant les silhouettes des grands arbres qui se découpaient parfaitement dans la lumière déclinante.

Puis, prenant une voix forte il s'adressa à Khazuk qui avait décidé tout seul de la route à suivre. Braenor savait qu'il fallais l'interrompre tout de suite dans son monologue.

-Khazuk ! Arrêtes-toi, s’il faut affronter le danger, nous le ferons à deux ! Tu as beau le croire, mais tu n’es pas invincible, espèce de crétin sucidaire ! Regardes-toi, tu es ridicule à foncer tête baissée vers le danger avec seulement ta hache et ton imbécillité !

Comme souvent le mage avait agit de la seule façon qui pouvait aider son neveu à retrouver ses esprits, en le provoquant. Et seul Braenor pouvait se vanter de pouvoir insulter Khazuk sans se prendre un coup de hache sur la tête dans la minute qui suit.

¤ Ce casse cou va me rendre fou un de ces jours ! ¤

Il ne put retenir un sourire bienveillant, qu’il cacha dans sa barbe, en le regardant l'attendre avec une exaspération évidente. L'ayant rattrapé, il dit à son neveu qui avait l’air furieux mais qui ne parlait plus :

-Khazuk, Khazuk, c’est toi qui provoque ces crises et tu ne t’en rends même pas compte ! Ne m’en veut pas ! Et tu es trop dure avec ces humains ce ne sont pas forcément tous des lâches, attends de voir ce que nous réserve cette forêt avant de les juger.

Le mage éclata de rire, coupant la réplique singlante que Khazuk n'aurait pas manqué de lancer. :

- Au moins ne laisse pas voir tes sentiments aux gardes que nous allons rencontrer !

Sa tension s'intensifia brusquement, mais Braenor réussi à la maîtriser. Il était plus que jamais conscient de la proximité de la forêt mystérieuse. Le regard perçant du mage croisa celui de son neveu, et ils reprirent leur marche sans un bruit.

Narration

Les deux nains poursuivirent leur périple dans la direction que leur avait indiquée vaguement les trois autres hommes. Au fur et à mesure qu'ils approchaient, une colonne de fumée montait au ciel leur indiquant la localisation du campement. Après presque une petite heure de marche, ils arrivèrent finalement à leur destination. La luminosité avait beaucoup diminué sans que cela ne dérangent les deux membres de la famille. La nuit allait s'installer et cependant le feu des gardes d'Eauprofonde était particulièrement visible et éclairait fortement les lieux. Un peu trop même. La lumière émise et la trop importante fumée qui montait dans le ciel ne rassurait pas vraiment nos deux nains. S'approchant prudemment, ils virent ce qu'ils craignaient depuis le début. Le campement était en feu, des hommes étaient étendus sur le sol apparemment mort. Ils en dénombraient une dizaine à première vue. Soudain des cris se firent entendre de l'intérieur des flammes. Ils virent une chose atroce. Un homme attaché à un poteau hurlait à la mort alors que les flammes qui l'entouraient s'approchaient toujours plus de lui. Il semblait ne pas les avoir remarqués. Il hurlait de plus en plus fort, recommandant son âme à Ilmater sûrement sentant son heure prochaine arrivée.

Braenor était sur ses gardes depuis un moment déjà quand la terrible scène s'imposa à ses yeux. Il réfléchit à toute allure:
Et si c'était un piège?... impossible nous avons été discrets et personne ne savait où nous allions... sauf les humains... mais ils sont partis dans le sens inverse... et si c'était des bêtes sauvages? ... impossible aussi elles auraient achevé le garde... alors qui? ... question sans réponse pour l'instant... tant pis ils faut l'aider...

Le mage pris alors conscience que seulement une fraction de seconde s'était écoulée au cours de son débat intérieur.
Il prit sa décision et chuchota à Khazuk, qui lui aussi restait pétrifié encore en pleine réflexion sur la marche à suivre:

-(nain)Toi qui es fort va aider ce malheureux, je reste ici pour te couvrir en cas de piège, ne perd pas de temps !

Le fait d ‘avoir parlé dans leur langue natale fit prendre conscience au nain de son appréhension et de sa méfiance.

Braenor prépare le sort projectiles magiques contre d’éventuels ennemis embusqués et utilise la compétence discrétion pour se camoufler et observer la scène.

¤ Bon sang ! Saleté de forêt ! ¤

Khazuk était nerveux, tandis que son Oncle et lui-même s’approchaient du campement, celui-ci était en proie aux flammes. Ses occupant avait apparemment essuyé une attaque de grande envergure qui s’était soldé par l’échec des gardes d’Eauprofonde. Ils avaient tous payé cette échec de leur vie, sauf un qui allait terminer sa vie d’une manière très lente et douloureuse si personne ne venait a son secours.
Les deux membres du peuple vigoureux arrivèrent néanmoins a temps pour voir le pauvre homme, dont le corps commençait à se faire dévorer par les flammes. Khazuk, pétrifié par tant de férocité et de malveillance, et il ne put reprendre ses esprits que grâce a l’intervention de son Oncle, qui lui dicta immédiatement la marche a suivre, protégeant avec sa magie ses arrières. Une fois que l’ordre de Braenor fut lancé, il n’hésita pas un seconde, s’élançant vers l’humain attaché au poteau entouré de flammes. Il pris sa hache bien en main et l’abattit avec fureur sur les liens qui retenait prisonnier le garde et qui permettrait peut être de le sauver, si celui-ci, libéré de ses liens s’ils finissaient par être tranchés, sautait par-dessus les flammes pour se libérer de l’étreinte mortel qui allait le consumer. Mais cela faisait beaucoup de "si" et seul un chance extraordinaire permettrait a l'homme de s'en sortir vivant ou suffisamment en état pour récupérer.

- Saleté de liens ! Le nain conservait tout de même un oeil sur son Oncle pendant qu'il abattait sa hache pour libérer l'homme, au cas ou celui serait attaqué par les agresseurs de l'humain.

Khazuk tente de trancher les liens qui retiennent l'homme avec sa hache, et surveille Braenor au cas ou celui-ci serait agressé.

Narration

Tous
jet de réflexes Khasuk 10(dé)+1(comp)=11 DD=15 échec
dégâts 3 pv

Khazuk s'élança à travers les flammes sans même se soucier du danger. Bien que couvert par son oncle, il serait sûrement le premier à se faire griller. Il sauta à l'intérieur des flammes sans difficulté. Cependant les flammes étaient partout et l'homme qu'il venait sauver tout comme lui commençait à se faire cuire comme de la viande sur les braises. D'un coup de hache bien ajusté, il coupa les liens déjà bien entammés par la chaleur et libéra l'homme. Celui-ci était dans un piteux état. Ses blessures et ses brûlures étaient trop importantes pour pouvoir le sauver. Sa peau avait noirci, et l'homme finit par s'arrêter de crier. Non pas qu'il n'avait plus mal, mais plutôt qu'il ne le sentait plus. Il était encore à moitié conscient et un seul mot revenait sur ses lèvres ou du moins ce qu'il en restait.

"(commun)rouge, rouge..."

Cet effort finit par avoir raison de lui. Il succomba plus par ses blessures bien évidement mais en voulant transmettre un message qui lui paraissait important voire vital. Que signifiait ce message dans l'esprit d'un homme dont la vie était sur le point de le quitter ?
Braenor avait assisté à la scène attendant et guettant le moindre ennemi qui visiblement n'était plus là. Cet homme avait été laissé à l'abandon. Son sort ne faisant plus aucun doute aux yeux de ses assasins.

Khazuk n’avait pas l’air réjouit, mais alors pas du tout, non seulement il avait du roussir quelques poils de sa précieuse et blonde barde, mais en plus, ses vêtements avaient été rongés par les flammes à de nombreux endroits.

¤ La barbe, on essaye de sauver les gens, et qu’est ce que l’on récolte ? Des poils roussis et des vêtements foutus ! ¤

Quand au garde qu’il avait sauvé, Khazuk s’en fichait comme d’un guigne, il l’avait seulement sauvé pour obéir à son Oncle, lequel rentrait dans des colères folles si son Neveu ne lui obéissait pas. Non seulement le garde n’avait pas survécue, mais il n’avait même pas été capable de leur donner le moindre indice qui aurait pu les mettre sur la voie si ce n’est ce mot qui répéter dans son délire « rouge », ce qui aurait été d’une grande aide s’il y avait seulement un autre mot qui lui était attaché.
Comme le garde ne cessait de divaguer, et n’allait pas tarder à rejoindre les limbes de l’éternel sommeil, on pourrait penser qu’il faisait référence au sang qui n’avait sûrement pas cessé de couler lors de l’attaque, ou encore, aux flammes qui avaient failli le carboniser vivant. Dans tous les cas, cette information n’apportait rien.

- Bon, et bien, je propose que nous montions le camp, les agresseurs des gardes d’Eau profonde ne viendront sûrement pas une deuxième fois par ici, de toute manière, je n’irai pas plus loin aujourd’hui, jetant un regard aux cadavres, il soupira et décida d’un ton calme, nous pourrons toujours donner une sépulture décente à ses pauvres bougres, mais demain matin, pour l’heure, mangeons et buvons.

Et le nain commença à monter le camp, sous les yeux de son Oncle qui ne s’était toujours pas rapproché du camp, guettant toujours un ennemi qui n’était pas là.

Khazuk monte le camp (tente, feu, nourriture et boisson) et se prépare à se restaurer après les dures émotions de la journée.

Narration

Tous

S'installer au milieu des cadavres et des flammes n'étaient peut-être pas la meilleur de choses à faire. Heureusement que Breanor avait un peu plus de jugeote que son neveu. Sinon les charognard auraient tôt fait de venir roder par ici. Avec son aide, ils finirent d'éteindre les flammes tout en gardant allumer ce dont ils auraient besoin pour leur feu de camp. De plus ils enterrèrent les corps des victimes. Elles étaient affreusement brulées. Mais l'une d'entre elles n'avait eu que des blessures dues à des coups tranchants. Une fois leur besogne faite ils purent discuter autour de leur feu, une fois leur campement monté. Les nuits devenaient de plus en plus froides. La saison froide battait son plein et il pouvait remercier la nature de ne pas avoir rajouter le vent en plus. C'était pourtant monnaie courante par ici. Comme la neige d'ailleurs. La nuit finit par s'installer complètement. Ce n'était pas que l'obscurité les gênait. Non c'était plutôt les bruits inconnus qui provenaient de la forêt si proche. Des cris d'animaux tels que le hululement de hibou venait troubler le calme ambiant. Braenor s'adressa à son neveu.

" é

Il raviva les flammes qui commençaient à donner des signes d'extinctions.

Entendre parler son Oncle dans leur langue natale remontât quelques peu le moral de Khazuk qui était tombé bien bas. Après avoir donné une simple sépulture aux pauvres bougres qui avaient malheureusement tous, d'après les observations avisés de Khazuk, été brûlés vif, sûrement durant leur sommeil, un seul des gardes d'Eau profonde avait été tué au moyen d’une arme tranchante. Cet homme avait donc de grande chance d'être la sentinelle. D'après, encore une fois, les observations avisées de Khazuk, ou ses stupides hypothèses, il tenta de reconstruire un schéma du combat.

D’après lui, les agresseurs de la ténébreuse forêt avait du encercler le camp. Puis, alors que l'étreinte mortelle se resserrait, un ou deux d'entre eux semblait être tombé sur un des gardes qui devait soulager ses besoins, répondant a un besoin naturel. Une véritable aubaine pour les attaquants, car le pauvre homme ne pouvait pas se défendre, un prisonnier de choix par conséquent.

L'attaque fut brève et rapide, être avoir sauvagement tuer à coup, probablement, d'épée la sentinelle, il avait du lancer des torches pour enflammer les tentes et leurs occupant, puis, dans une regain de férocité et de sadisme, il avait attaqué le prisonnier sur un poteau en plein milieu des flammes, emmenant le garde à une mort lente, douloureuse et certaine.

Une fois sa théorie achevée, Khazuk héla son Oncle :

- (Nain) Et bien mon Oncle, ne serait-il pas temps d’envoyer un message à nos employés ? Les membres de l’Assemblé devraient avoir, je pense, des informations sur le massacre qui a été effectué ici. Leurs arts occultes leurs permettront peut être de voir ce qui s’est déroulé ici. Dans la même direction, tu peux également leur relater notre rencontre avec les cavaliers, et leur exposer ma théorie sur l’attaque. Pour l’heure, je te laisse rédiger tout cela, je vais, quand a moi, dormir un peu.

S’enroulant dans ses couvertures, le nain se prépara à passer une nuit paisible, mais se releva toutefois vivement, il n’avait pas tout dit à Braenor :

- (Nain) N’oublie pas de nous lancer un sort de protection !

Sur ce, le nain se réenroula dans ses couvertures. Au bout de quelques minutes, la foret entière pouvait entendre les ronflement paisibles du nain, qui ressemblait a ceux d’un ours géant.

Narration

Khazuk et Braenor

détection
Khazuk 9(dé)=9 DD=? échec
Braenor 8(dé)+1(comp)=9 DD=? échec

Les ronflements de Khazuk eurent tôt fait de contaminer son oncle. Celui-ci exténué fini par s'endormir à son tour. La nuit fut froide mais fort heureusement le feu leur évita bien des désagréments. Ils se réveillèrent le lendemain matin frais et plein de vigueur pour affronter les dangers du jour. Leur foyer n'était plus qu'un maigre tas de cendres avec quelques braises qui subsistaient. Breanor les éteignit pour éviter tout risque d'incendie et commença à rassembler ses affaires. C'est alors qu'il remarqua qu'elles avaient été visitées pendant la nuit. Il examina le contenu de son sac et s'aperçut, avec soulagement, qu'il ne manquait rien. Il avertit immédiatement son neveu pour qu'il en fasse de même. Si quelqu'un s'était donné la peine de venir fouiller leur possessions c'est qu'il devait bien chercher quelque chose. Seulement qui pouvait bien traîner dans ces contrées et à ces heures ?

" éé é "

Khazuk n'aurait pas à chercher très longtemps. Ce qui lui manquait était plus qu'évident.