Recherche et récupération, Enquête pour l'assemblée

Narration

Braenor et Khazuk
Braenor renseignement réussite

Tout avait commencé avec cette offre alléchante. L'assemblée leur avait proposé une affaire en or. Une simple petite enquête et le tour était joué. Bien sûr le voyage pouvait être dangereux mais après plusieurs de jours de marche il n'y avait rien eu d'hostile envers eux. Bien au contraire les convois marchands qui allaient et venaient pour Eauprofonde s'étaient plutôt montrés sympathiques. Ils avaient pu se renseigner sur leur chemin sans aucun problème. Le voyage était si tranquille qu'ils commencèrent à se demander s'ils ne s'étaient pas trompés dans leur destination. Mais finalement après cette longue période de monotonie la forêt d'Arprofond était en vu et leur objectif ne s'en rapprochait que davantage. Encore une ou deux heures à vu de nain et ils seraient au bord de la lisière. Pendant leur parcours ils en avaient entendu des vertes et des pas mûres sur cet endroit. Monstres et créatures les plus farfelus les uns que les autres étaient sensés peupler cette forêt qui aurait même été vivante selon certain. Braenor ne se souciait pas de tels racontars. Mais il savait aussi que toutes rumeurs des non initiés à l'Art avait un fond de vérité. Il avait noté par contre qu'un récent évènement s'était produit dans cette forêt. Selon plusieurs sources qu'ils avaient rencontrées durant leur progression, une explosion, ou quelque chose d'approchant, s'était fait entendre dans cette forêt. Et même, selon d'autres, la présence d'hommes d'arme d'Eauprofonde sur les lieux. Le Soleil venait de passer son zénith et sa luminosité allait diminuer à partir de maintenant. Il fallait donc ne pas trop traîner en route pour éviter la nuit en pleine forêt.

Alors que le jour commençait a décliner, Khazuk réfléchissait sur les informations que lui avait envoyé son employeur : L'Assemblé ! Evidemment, ne savant ni lire ni écrire, Khazuk avait du attendre que Braenor lui lise la missive, après tout, son rôle se résumait a cela, s'occupé des trucs intellectuels pour vieux chnocs ! Et laissez aux jeunes le soin de les protéger ... son rôle de garde du corps auprès de son oncle le prenait a coeur, de toute manière, il n'aurait jamais laissé son aïeul en danger, sans le défendre.
Toute cette histoire de magie de le tentait gère, il aurait pensé que tout cela ne se ferait sans trop ... disons ... d'anormalité ... mais les termes choisis dans la missive envoyé par l'éminent membre de l'Assemblé donnait matière a réfléchir, et Khazuk décida de se repasser mentalement le message dicté par son Oncle :

¤ "Une zone de magie sauvage telle que nous la connaissons mais d'un phénomène nouveau aux propriétés étranges" De la magie sauvage ! Et moi qui croyais que l'Assemblé maîtrisait tout ça ! Encore des problèmes en perspective ! De la magie sauvage ! Et en plus avec des trucs bizarre ! De quoi vous donnez la chair de poule ! Je ne recule pas devant mes ennemis mais la magie n'est pas un ennemi normal, on ne peut pas se battre contre elle avec une hache ! Et je n’ai qu'une hache … et quelques vêtements aussi !

Ha ! Une autre phrase pas nette "Nos membres étant actuellement en mission, l'Assemblée a dû faire appel à des aventuriers mercenaires" Bande de couard ! Avouez que vous n'avez pas le cran d'y aller vous même ! Vous préférer envoyer deux malheureux nains au suicide c'est cela ! ¤

Dans tout les cas, Braenor serait seul contre la magie qui régnait dans les bois, et Khazuk ne lui serait d'aucune aide cette fois si ! Mais l'heure n'était pas au bavardage sur la magie ! Les problèmes actuels consistaient a trouver le lieu on l’on monterait le bivouac.

- Hé bien mon Oncle, devons nous nous hâter afin de camper dans une clairière, si nous en trouvons une bien évidemment, ou bien camper a l'orée du bois ?

Khazuk attendait patiemment que son Oncle décide, c'était lui l'érudit nommé par l'Assemblé, il n'était que le garde du corps, ce n'était pas a lui de décider.
Mais le profond respect et l'amour qui unissait les deux parents faisaient vent de toutes ces barrières, il déciderait ensemble.

Eh bien, pour une première mission l'assemblée y allait un peu fort, pensait le mage, une zone de magie non contrôlée ! Tant de questions se pressait dans le cerveau du nain qu'il fut presque soulagé quand son insouciant neveu, qui prenait très à cœur son nouveau rôle de garde du corps, l'interrompit dans ses interminables réflexions. Il réfléchi un instant à la question posée, puis répondit:

- Je ne veux pour rien au monde être dans cette forêt lorsque la nuit tombera ! Forçons l'allure et montons le camp à la lisière, mais ... pas trop près quand même.

Une forêt ! Qu'il avait horreur des forêts, refuge, bien souvent, d'espèces détestables. Il avait depuis longtemps appris à supporter les elfes, ces êtres arrogants mais loin d'être dénué d'esprit et de langues acérées ! Mais imaginer des insectes puant, des serpents rampant des ... Le mage se secoua la tête avec force ! Il croyait s'être débarrassé de ça depuis des années ! Une phobie lui avait dis Khorin, le prêtre de Moradin qu'il avait consulté. Il se souvenait parfaitement de son haussement d'épaule et de sa réplique : "Eh bien je préfère cent fois avoir la phobie d'une chose aussi laide qu'une forêt qu'en avoir une de nos superbe montagnes et tunnel ! Après tout qu'irais-je faire dans une forêt !"
Mais la forêt qu'il avait devant lui n'avait rien des montagnes accueillantes qu'il chérissait !
Il décida que tout cela était du passé et allongea ses foulées, certain que son neveu le suivrai avec aisance.

- Plus tôt nous en auront fini avec cette mission mieux ce sera! reprit-il Cependant, ne laissons pas la tranquillité du voyage endormir notre vigilance, Khazuk !

Sur ces mots se surprit à se demander ce qu'il ferait une fois le matin venu et la sombre forêt toujours aussi menaçante et sinistre ! Il la traverserait bien sûre!!! Enfin, après avoir vérifié qu'il n'y avait aucun autre moyen de passer de l'autre côté.
Il sourit en pensant que c'était bien l'un des seuls moments de sa vie où il aurait vraiment besoin d'un garde du corps (Comment raisonner ou influencer une bête!), et que justement c'était la première fois qu'il en avait un ! Il regarda Khazuk avec fierté.

Narration

Les deux nains se décidèrent de forcer un peu le pas. Pour la première fois ils pouvaient voir de leurs deux yeux la forêt objectif de la mission qui leur avait été confié. En ce début d'année, ils savaient que l'astre éclairant le jour disparaitrait rapidement dans quelques heures. Alors autant ne pas trop trainer en route. Au fur et à mesure qu'ils se rapprochaient des premiers arbres ils purent voir un groupe d'hommes qui marchaient dans leur direction. Ceux-ci étaient à cheval et avait visiblement le temps de voyager au vu de la lenteur de leur déplacement. Ils étaient trois et autant de montures. Ce n'était pas un convoi de marchand, car les reflets lumineux qui pouvaient se voir de temps en temps sur leur corps révèlaient la présence d'armure sur leur peau. Il ne pouvait s'agir que de soldat ou du moins des hommes en armes. Une dizaine de minutes après, les deux groupes se rencontrèrent. Le groupe de cavaliers s'arrêta sans prêter apparement la moindre attention aux deux nains qui s'approchaient. L'un d'eux mit pied à terre et examina une des pattes arrières de sa monture. Il semblait pester dans une langue inconnue des deux hommes. Mais en fait, ils n'arrivaient pas à distinguer grand chose dans ses propos non plus. Tout ce qu'ils pouvaient voir et constater, c'est que le cheval semblait blessé. Ils étaient presque arrivés à la lisière. Il ferait jour pendant encore au moins trois heures alors ils pouvaient se permettre une petite perte de temps pour voir de quoi il retournait avec les cavaliers.

Braenor s'interrogeait encore sur l'attitude à adopter face aux trois cavaliers lorsque l'un de ceux-ci démonta pour examiner son cheval.
"Voilà qui va surement me faciliter les choses" se dit le mage, avide d'en apprendre plus sur ces étrangers. Ils étaient en armure et n'avaient pas l'air de prêter attention aux deux nains. Braenor supposa que c'était une troupe de mercenaires en quête d'un emploi, ou peut être, une patrouille de soldats à la vigilance endormie venant d'une des villes du coin. Il chercha un blason ou signe distinctif mais, bien qu'il était à courte distance des hommes en arme, il n'en vis aucun. Cependant la prudence était primordiale dans ce type de rencontre, et même si les humains ne prêtaient guère attention à deux "petites" personnes marchant vers la forêt, le mage se dit qu'il ne valait mieux pas s'attirer leur méfiance. Pourtant sa fierté de nain lui criait de leur prouver à tous que sa puissance ne souffrait pas de sa taille réduite !
Il s'approcha avec politesse de la troupe montée et parla d'une voix chaleureuse :

-Bien le bonjour Guerriers ! J'espère que votre cheval ne s'est rien brisé ? Une fracture est une chose terriblement ennuyeuse pour peu qu'on soit pressé ! Si vous avez besoin d'aide, nous pouvons vous en offrir dans la mesure de nos moyens !

Le mage s'était exprimé en commun par réflexe face à des humains, mais il se demanda tout à coup si ils comprenaient cette langue, qui pourtant, comme l'indique son nom, est très courante. Et bien que Braenor maîtrisait très bien six langues il se demanda comment communiquer si les humains ne le comprenaient pas. Il attendit avec curiosité la réaction des Guerriers. Et se tint, par habitude plus que par méfiance, sur ses gardes en préparant avec discrétion son principal sort de protection.

Action préparée: sort "Bouclier" au moindre signe d'hostilité des trois humains envers Braenor ou Khazuk.

Alors que les trois cavaliers approchaient, Khazuk se prépara a combattre, il était sur les nerfs, l'approche de la foret le rendait de plus en plus agressif, quelle sorte de magie allait t'il rencontré la bas ? Cette question ne cessait de rebondir sur les parois de son esprit, bien petit d'ailleurs.

La tactique d'approche de son Oncle ne l'étonna gère, "un mage raisonne avec son esprit et non avec son instinct" avait un jour affirmé un quelconque aventurier, mais l'heure n'était pas aux proverbes, et les trois humains avaient l'air d'avoir de sérieux ennuis avec leur monture. Apparemment, il s'agissait d'une fracture, Khazuk n'ayant aucune compétence pour soigner ces bête la, ne serait d'aucun secours. La soins n'avaient jamais été son fort, il serait plutôt du genre a aggraver la blessure de la pauvre bête au lieu de favoriser son rétablissement, par incompétence, ou pire sadisme.

Les cavaliers ne portaient aucune signe distinctifs, ou marque d'allégeance a un quelconque royaume, ce qui n'étaient pas sous les meilleurs auspices. Certains mercenaires ne portaient effectivement pas ce genre de marque, ce qui avait tout l'air du type de la compagnie.

Comme son Oncle avait lancé la conversation, il laissa au soin de celui ci, celui de la terminer, il n'avait aucune envie de se mêler à ces gens, ni de les aider d'ailleurs ... qui l'avait aidé lors de son exil ? A part son Oncle ... personne ... il n'aiderait donc ... personne. Toutes ces réflexions étaient purement naines ... "Tu ne m'aide pas ? Je ne t'aiderais pas !" Telle était la phycologie de Khazuk, barbare nain exilé, qui allais se préparer aux pires situations qui pourraient se dérouler ... Soit, en sortant sa grande hache de son fourreau et en adoptant une posture de combat peu visible, afin de ne pas alerter les cavaliers.

Khazuk se prépare à combattre

Narration

Braenor et Khazuk

Les deux nains s'approchèrent des trois cavaliers qui mirent pieds à terre à leur tour. Ils portaient tous une côte de mailles avec une épée à leur ceinture. L'un deux se retourna et s'adressa à son tour aux nains dans la même langue qu'ils venaient d'employer.

"Bonjour voyageurs. Nous sommes en effet en légère difficulté mais rien de grave. Le cheval de mon partenaire a perdu un fer. Ce n'est pas un drame. Ah moins que vous n'ayez des outils sur vous je ne pense pas que vous pourrez nous aider. Mais c'est très généreux de votre part de l'avoir proposé. Sinon que venez vous faire par ici ? Seraient-ce les derniers évènements qui sont survenus dans cette forêt qui vous amènent ici ou bien peut-être allez vous jusqu'à la porte de Baldur ?"

Son ton était amicale et courtois. Il semblait détendu ainsi que son autre compagnon qui venait de le rejoindre. Le troisième était toujours sur la patte de son cheval en train d'envelopper cette dernière dans un morceau de tissu.

Braenor se détendit en entendant les paroles du guerrier, satisfait de trouver enfin une nouvelle compagnie après ces plusieurs jours de voyage seul avec Khazuk. Il hésita un instant puis se dit qu'après tout l'Assemblée n'avait jamais demandé d'effectuer la mission en secret ! Il sourit et répondit :

- Non malheureusement, je suis plutôt versé dans l'art de la joaillerie... Nous sommes envoyés pour enquêter sur les évènements étranges dont vous venez de parler. L'Assemblée soupçonne qu’ils soient d'origine magique. Es-ce que vous auriez été témoin d'une de ces bizarreries ?
Mais peut-être pourriez vous rester avec nous pour ce soir, nous allions montés le camp à l'orée de cette forêt.

Il regarda Khazuk, qui n'avait pas dis un mot jusqu'à maintenant et lui dit:

- Qu'en dis-tu Khazuk ? La nuit va bientôt tombé, autant passer notre dernière nuit hors de cette forêt en bonne compagnie !

Dès que les paroles du guerrier eurent été prononcés, un sentiment à la fois de soulagement et de déception envahit Khazuk, il n'y aurais pas de combat aujourd'hui, et cela le chagrinais.

Puis, se tournant vers les nouveaux arrivants, il leur répondit à la manière naine, sans mâcher ses mots :

- Saltations voyageurs, comme vient de le dire mon Oncle, nous sommes envoyés pour enquêter sur un phénomène magique, mais si vous voulez en savoir plus, sachez que nous n'avons que guère d'informations, toutefois, permettez moins de vous souhaiter le bonjour, je suis quelque peu soulagé du fait que vous n'ayez apparemment aucun grief contre nous, l'idée mais apparue, car les abord de la foret ne sont pas sûr, et une bonne petite bagarre ne m'aurait pas fait de mal.

Après avoir déclamé cette tirade plutôt longue pour une personne qui était versé dans les arts du combat, Khazuk se rapprocha de son Oncle, se pencha vers lui et lui chuchota discrètement dans le langage qu'affectionne les membres du peuple vigoureux :

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Puis, parlant de nouveau aux guerriers, il s'efforça de prendre l'air le plus sympathique possible, grimaçant a moitié :

- Comme l'a proposé mon Oncle, je vous invite à partager notre campement !

Narration

Tous

La proposition des deux nains semblait perturber leur interlocuteur. Il semblait vouloir dire quelque chose mais il hésitait c'était évident. Puis finalement tout en jetant un bref regard à ses deux compagnons il finit par exprimer sa pensée.

"Votre proposition est plus que généreuse mais nous ne souhaitons pas rester plus longtemps par ici. Enfin surtout aussi près de cette forêt. D'ailleurs je dois vous mettre en garde contre elle. Un peu plus loin, à une heure de marche environ, vous verrez un campement de garde d'Eauprofonde. Enfin ce n'est pas un campement à franchement parler, car les trois ou quatre soldats qui gardent l'accès à la grotte sont sur le point de partir mais vous pourrez peut-être profiter de la sécurité relative de leur feu. Enfin pour notre part nous en avons plus qu'assez de ces maudits bois et de leurs habitants."

Un cri de satisfaction se fit entendre derrière lui. L'homme qui s'occupait de son cheval avait fini sa réparation de fortune et en semblait parfaitement satisfait. Ils se remirent en selle et s'apprêtèrent à repartir.

"Un dernier petit conseil ne vous enfoncez pas trop dans cette forêt, les légendes contant les pus viles créatures l'habitant ne sont pas aussi farfelues que l'on pourrait le croire croyez moi sur parole. Bien messires nous devons prendre congé et reprendre notre chemin. A une autre fois peut-être."

Ils lancèrent leurs montures au rythme lent du petit trot. Ils préféraient visiblement affronter la nuit loin de cette forêt.