Les enfants de Myrial, chapitre 2, Retour et expédition punitive.

Au début, quand il vit Ina arriver, il fut pris d’agacement. Il n’avait pas envi qu’elle vienne encore l’agacer car il savait qu’elle avait raison encore une fois et que c’était lui qui était fautif. Il l’écouta toutefois, l’air un peu renfrogné. Mais plus elle lui parlait et plus il se reprenait. Il savait qu’elle avait raison et ses paroles étaient empreintes de sagesse. Depuis qu’il connaissait la druidesse, elle avait toujours été là pour lui. Jamais elle ne l’avait laissé tomber. Orodreth pouvait se fier sur elle mais aussi écouter ses sages conseils qui semblaient toujours pouvoir le remettre sur le droit chemin. C’est vrai qu’il avait tendance à s’emporter, lorsqu’il revoyait le passé. Il avait de la misère à ne pas y songer mais Ina l’aidait beaucoup. Quand Ina eu fini de lui parler, il se releva, l’air neutre mais plus du tout renfrogné et dit dans un soupir en sylvestre :

-Vous avez sans doute à nouveau raison. C’est surprenant de voir qu’une femme si jeune ai su acquérir autant de maturité en seulement une vingtaine d’année alors que j’en ai plus de centaine et que je me comporte toujours en enfant.

Le mage sourit et enjoint Ina à revenir au camp avec lui. Les deux compagnons retournèrent donc près du feu. Arrivé, Orodreth s’excusa brèvement de sa conduite cavalière pour ensuite aller s’intéresser à Mizal qui s’était tut depuis un bon moment.

-Ne croyez-vous pas qu’il serait temps de reprendre la route, mon ami ? Nous avons assez trainé ici. Notre devoir nous appelle.

MJ

Mizal n'écoutait pas ce que les aventuriers se racontaient, cela n'avait rien à voir avec lui et il s'en foutait éperdument, seul sa mission comptait pour l'instant.
Il releva la tête de son repas lorsqu' Orodreth l'interpella pour reprendre la route.

_Il est fort étrange que ce soit vous qui demandez de reprendre la route, mais vous avez raison, le chemin est encore long, si votre ami nous accompagnes, nous pourrons utiliser sa monture pour nous alléger d'un peu de matériel et ainsi avancer un rien plus vite.

Mizal se leva et donna le signe du départ, il fît transférer une partie du matériel sur le cheval de Ranil et prît la tête du convoi renforcé d'une nouvelle paire de bras.

_En avant messieurs dames, nous avons des orques à intercepter, si dame Ina voudrait bien envoyer son aigle en éclaireur pour signaler leur présence, je lui en serais fort gré.

Le groupe se remît en route silencieusement au début, mais très vite le silence fût tellement affligeant, que les aventuriers se remirent à parler entre eux pour combler le temps perdu.

Après plusieurs heures de marche, les regards de Mizal et Ranil furent attiré par de nombreuses empreintes avançant vers leur destination, il ne fallu pas longtemps pour se rendre compte que les orques en étaient à l'origine.

_Hum, la situation craint, d'après les traces ils sont plus près du village que je ne l'espérait, si on se dépêche on devrait les intercepter à vue du village, espérons que les troupes de Bartimor ont la situation sous contrôle.

La compagnie de Myrial se remit en route suivant les traces laissées par les orques, déjà des colonnes de fumée apparaissaient dans le ciel devant eux; en fin d'après midi les huttes provisoires du camp orques étaient en vue la plupart en flammes ou effondrées, aucune trace du chef orque pisté, certainement déjà éliminé.
En se rapprochant, on pouvait commencer à apercevoir les cadavres jonchant le sol, et les troupes de Mirabar les rassemblant pour les incinérer.

_Et ben, première partie de notre mission accomplie, il est temps de faire notre rapport au capitaine, éviter de tomber dans les pommes, c'est un spectacle assez affligeant j'en conviens.

Ina sentait l’odeur si spéciale de la chair orc brûlée. Elle en avait déjà fait tant de fois qu’elle ne pouvait oublier cette sensation étrange eu fond de la gorge lorsque la fumée s’insinuait dans ses poumons et son nez.

-Affligeant hein ? Mon pauvre Mizal, ce qui était affligeant, c’était la façon dont ces bêtes traitaient les enfants dans la mine. Ce qui se trouve devant nous n’est que barbarie pure et simple. La dure réalité de la suprématie des armes sur l’intelligence. Il n’y a pas de quoi en être fière, ni de quoi s’en trouver mal.
Il serait bienvenu d'en trouver un vivant, j'ai des questions à poser.

Elle s'aprocha d'un groupe d'homme incinerant quelques cadavres

-Pardonnez moi messieurs, je cherche une de ces peaux vertes qui soit encore en état de parler. Vous sauriez ou je puis en trouver ici ?

Ina pensait maintenant a la deuxième partie de la mission. Savoir ce qui se passait a Mirial. Et le meilleur moyen d’avoir un commencement etait de demander aux principaux intéressé, c’est a dire les orcs. S’ils étaient arrivé pendant la bataille, elle aurait pu en épargner un ou deux pour leur poser des questions, mais en l’occurrence la probabilité que l’un d’entre eux soit en vie lorsqu’on se rend compte de la barbarie infini qui emplis le cœur des hommes était plus que faible a son avis.

Orodreth trouva le commentaire de Mizal un peu déplacé mais n’en montra rien. Ils devaient cesser de se quereller entre eux. Ils devaient restés unis face à la menace. Le mage approuva l’idée de l’éclaireur de porter quelques effets personnels. Ils se remirent donc en route et progressèrent rapidement même si l’érudit commençait à ressentir la fatigue.

Après plusieurs heures de voyage, ils arrivèrent au campement orque qui semblait déjà être sous le contrôle des troupes de ce Baltimor. Il était surprenant qu’on n’ai pas donné la mission de rescousse à ses hommes qui semblaient déjà pas mal plus professionnels que la compagnie de Myrial. Le spectacle des corps orques entassés en tas à moitiés brûlés était affligeant. Orodreth devint tout d’un coup nauséeux mais se contrôla. Il commençait à être habitué à la brutalité de la mort. Il s’adressa tout de même plus à lui-même qu’à quiconque :

-Oh Oghma, comment peux-tu permettre une telle horreur !

Ina aussi froide que les tempêtes qui battaient les Marches d’Argent exprima sa haine face aux orques. Orodreth n’en fut pas vexer, il savait ce qu’elle avait vécu et il savait aussi que les orques avaient mérités ce traitement. Elle partit presque aussitôt tenter de trouver un orque vivant auprès des hommes. Le magicien quant à lui préféra rester aux côtés de Mizal pour le moment. L’éclaireur devait connaître Baltimor et peut-être qu’il pourrait en apprendre plus sur les orques. Il attendit donc que Mizal se décide à aller voir Baltimor, attendant sagement derrière lui, s’intéressant toutefois à tout ce qui se passait autours de lui, à la recherche d’informations intéressantes.

Ecoutant attentivement le récit de l'elfe du soleil, Ranil garda le plus grand silence, il savait qu'une grande partie des elfes ne se confiaient rarement de la sorte, hormis entourés de congénères ou de très bons amis, ce fut la raison pour laquelle le jeune rôdeur n'osa pas l'intérrompre.
L'elfe de lune ne fit que de petits signes de têtes pour approuver les propos de l'érudit, mangeant en silence un autre petit morceau de lembas.
La tristesse devint de plus en plus présence dans le regard et la voix du mage et Ranil ne fut pas étonné qu'il s'éloigne un moment sous le coup de l'émotion qui affectait son esprit.

Ina félicita le novice pour le traitement bienveillant qu'il avait donné à sa monture, un petit sourire répondit à la remarque de la gardienne des feuilles. Puis le regard de Ranil glissa vers Orodreth un peu à l'écart qui tirait toujours sur sa pipe, l'enveloppant partiellement de fumée qui dansait sous la brise nocturne. Ina rejoignit le mage l'instant suivant, Ranil regarda l'humaine un court instant en se disant qu'elle devait être vraiment liée d'amitié avec Orodreth et inversement, cela était un bon signe.
Les deux amis discutèrent pendant que Ranil les regardait par moment entre deux bouchées de lièvre ou de lembas.
L'elfe de lune en profita pour féliciter Mizal pour la préparation et la cuisson de la viande.

Lorsque la druidesse et le mage revinrent vers le feu de camp, Ranil venait de finir son diner.
Mizal proposa de transférer une partie de leur matériel sur la monture de Ranil, qui accepta sans aucun probleme. De plus, le jeune rôdeur préfère marcher que de chevaucher mais parfois le temps presse tellement que Ranil doit se résigner à voyager au dos de cheval.
Arpentant la route, le guide et l'elfe de lune découvrirent des empreintes, Ranil croisa le regard de Mizal et ils conclurent tout deux qu'il s'agissait d'empreintes d'orques.
Le guide en informa Ina et Orodreth, puis il évoqua les troupes de Bartimor.

¤Bartimor ?¤

Répéta Ranil dans sa tête, ne connaissant pas ce nom, l'elfe de lune écouta encore plus attentivement les propos de ses compagnons mais aucun indice ne parvint à informer le novice de la confrérie à identifier l'origine de ce Bartimor.
Des colonnes de fumée tirèrent Ranil de sa réflexion, son regard perçant se perdit au milieu des huttes au trois quarts carbonisées.
Arrivé à proximité des cadavres orques entassés et en train de bruler, Ranil resta à coté de sa monture pour éviter qu'elle panique ou qu'elle réagisse de façon imprévu face à ce spectacle morbide et nauséabond.

- Je vais veiller sur votre matériel et sur notre camarade équidé.

L'elfe de lune préféra qu'Ina ou/et Orodreth prennent les devant concernant cette mission particulière qui étaient la leur et indirectement celle de Ranil. Ne sachant exactement ce qu'il avait pu se passer avant qu'il ne les rejoigne, le novice préféra garder le silence évitant ainsi toutes paroles maladroites.

MJ

@ Ina et Orodreth

Ina s'approcha d'un groupe constitué de trois personnes incinérant les cadavres afin de trouver un survivant à interroger, c'est un homme d'une trentaine d'années aux cheveux noirs en côte de mailles portant un maillet à la ceinture qui lui répondu.

_Et ben ma p'tite dame, j'ai bien peur que vous n'arriviez un poil trop tard pour ça, les seuls survivants ont déjà été interrogé et exécuté par le cap'taine Bartimor, seul lui pourrait vous donner des renseignements si d'aventure vous savez toucher sa corde sensible.

L'homme se retourna pour prendre un cadavre et le jeter sur le brasier dont une odeur âcre se dégageait, Mizal les conduisait en errant un peu vers un groupe plus imposant que les autres composés d'une quinzaine d'hommes, dont certains en robe arcanique à première vue, et d'autres en tabard.

Mizal se présenta et montra un symbole sur sa paume gauche avant de faire introduire ses deux compagnons dans le cercle qui se formait, au centre de celui-ci se trouvait un nain en chemise de mailles et casque, morgenstern sur le flanc arbalète au dos et écu en acier sur le bras, sur celui-ci était dessiné deux anneaux entrelacer, symbole de sa déité Berronar Purargent, le nain en lui-même était assez imposant, avec sa barbe rousse tressée en 2 longues nattes, sa moustache hirsute, son ventre proéminant et son caractère typique.

Il retira son casque pour laisser apparaître son crâne chauve brillant légèrement à la lumière du jour, et salua Mizal.

_Tiens tiens mais qui voilà, n'est-ce pas "Chien Trapu", toujours en retard pour la bataille comme d'habitude, espérons au moins que tu puisses nous apprendre plus de choses que ces chiens galeux orques, les personnes qui t'accompagnent sont certainement cette "compagnie de Myrial" dont j'ai entendu parler, alors voyons voir ce qu'on a là.
Mais avant ça laissez moi me présenter, je suis le Capitaine Bartimor du clan Forthammer, fils de Badomin, petit-fils de Golgan, pourfendeur d'orques et tailleur de géants.

Bartimor se rapprocha d'abord d'Ina et la regarda de pied en cape du haut de son mètre dix, avant de passer à Orodreth.

_Bah, un oreille pointu, je m'en doutais, là où il y a sorcellerie et phénomène étrange, les "vôtres" ne sont jamais loin. Par contre je vous voyais plus nombreux, deux c'est pas fameux, alors Mizal qu'as tu appris de croustillant qui peut éveiller ma curiosité ?

Mizal se tourna vers Bartimor et frotta son pouce avec son index et son majeur montrant un signe que tout le monde reconnu.



Bartimor fouilla dans sa bourse et en sorti deux pierres précieuses qu'il jeta vers Mizal qui les rattrapa au vol et les fît aussi vite disparaître.



_J'ai enquêté comme convenu à Myrial et ai éliminer avec l'aide de ses aventuriers Sazroum l'aîné et ses gardes du corps, après avoir retourner tous les éléments dans ma tête j'en suis venu aux suppositions suivantes :

_Premièrement, l'agitation des orques dans la région est bien liée à ce qui se passe avec Myrial.
Deuxièmement, ce lien n'est pas de la coopération, les orques semblent vouloir "attirer" notre attention dans cette direction.
Ensuite, le problème des disparitions de personnes à Myrial est bien réel.
Ces disparitions sont lié au bourgmestre de Myrial.
Les habitants de Myrial ainsi que son bourgmestre semble sous l'emprise d'un sort qui les empêche de "parler" ouvertement de ce qui se passe.
Donc celui qui tire les ficelles de cette intrigue se trouve toujours là-bas.

Bartimor à l'écoute de se court rapport, se frotta les tresses avant de congédier Mizal.

_Bon voilà une bonne chose de faite, venons en à vous, Mizal à rempli sa mission, mais vous, vous n'avez pas terminer, Pour la requête que je vais faire, veuillez répondre par "Oui" ou par "A vos ordres".
Voulez-vous bien retourner avec moi et une faible délégation à Myrial afin d'éclaircir ce mystère et libérer Myrial du courroux qui s'est abattu sur elle ?
Ah et aussi, permission de poser des questions après votre réponse accordée.

@ Ranil

Ranil resté en retrait flattait l'encolure de son cheval lorsqu'un halfelin pas plus haut que trois pommes vînt l'interpeller.

_C'est une belle monture que vous avez là messire.

Le visage chérubin de ce petit personnage était trompeur sur son âge ce fût assez facile à remarquer lorsqu'on croisait le regard bleu qui reflétait l'expérience et les années passée à parcourir le monde, il portait un pantalon en laine brune, une chemise blanche, avec un gilet et un manteau noire à capuche pardessus, capuche dans laquelle on pouvait apercevoir un petit rat bouger, une épée courte pendant à son flanc et touchait presque le sol, l'arbalète passée dans son dos quand à elle faisait bien plus de la moitié de sa taille.

_Oh j'oubliais, je me présentes Bellymont Bontonneau, à votre service, et voici Zaroum mon fidèle rat qui m'accompagne partout.

@ Araerith

Déguisement : 11(dé)+6= 17

Araerith rentra dans le village en cherchant de l'aide, qui arriva assez vite, une vieille dame, s'approcha d'elle.

Détection (Vieille Dame) : 8(dé)-2= 6 >< 17 = échec

La vieille dame se pencha vers Araerith sans la reconnaître, elle examina brièvement ses blessures avant de la prendre par les épaules et la conduire vers sa maison dans la même rue.

_Venez mon enfant, je vais vous soigner, et vous donner un bon thé chaud, alors vous pourrez me raconter ce qui vous est arrivée.

Arrivée dans la maison, la vieille dame fît s'asseoir la barde dans un fauteuil avant de partir dans sa cuisine et de revenir avec une bouteille d'alcool et des bandages, elle désinfecta les blessures de la jeune femme avec attention avant de bander ses avants bras et de finalement faire chauffer de l'eau dans le feu ouvert pour le thé.

_Je me nommes Illam, je ne peux certes pas vous offrir grand chose, mais c'est toujours mieux que rien, si vous me racontiez tout mon enfant.

La personne avait l'air digne de confiance mais la serait-elle suffisamment pour l'aider dans sa quête. Elle devait néanmoins tenter sa chance seule elle ne pourrait pas faire grand chose. Elle avait néanmoins en atout avec elle au cas où les choses tourneraient mal, ce parchemin.

-Eh! Bien nous avons été attaqués par des Orcs alors que nous allions pour couper la tête de leur chef. Je ne puis hélas tout vous dire mais sachez que je suis là pour découvrir le fin mot de cette histoire. Les Orcs semblaient très bien au courant de notre chevauché et hormis les gens du village personnes ne savait que nous arrivions notre mission devait être secrète.

Elle se mordit la lèvre au moment de son mensonge.

-Tous mes camarades sont morts. Plus tous ceux qui sont arrivés ici depuis le début et dont on n'a jamais plus entendu parler, Stelina cette guerrière et Welk un guerrier aussi qui ont disparues lors du banquet personne ne les a jamais revues. Vous devez m'aider si vous avez des informations ou même des ragots, la vengeance de mes compagnons de route est à ce prix.

Si elle pouvait commencer son enquête par une info utile elle pourrait mieux jouer son jeu dans ce brouillard qui enroulait cette histoire.

Ina fut désolée de ne pas pouvoir interroger elle même au moins un orc de la région, mais bon, ne faisant pas dans la nécromancie, elle s’y résigna.

Puis elle fut présentée à ce rustre de nain. C’est certes deux choses qui vont ensemble, être rustre et nain, mais n’en ayant que peu rencontré, elle gardait l’espoir d’en voir des civilisés. Elle fut déçue évidemment par le geste de Mizal. Il ne faisait cela que pour l’argent et rien de plus. Il s’en alla, sans mot dire, sans même un regard après son rapport fait. Rapport qui d’ailleurs ne convenait pas tout fait a la druidesse, mais bon. Il était maintenant temps d’en discuter avec le nain.

Et c’est après sa démonstration de son complexe de supériorité, qu’elle pu enfin prendre la parole.



-Tout d’abord, je n’aime pas vos manières, petit homme, d’une part parce que je ne suis nullement sous vos ordres, et que je poserai mes questions avant de décider quoi que ce soit, d’autre part parce que vous pourriez être plus aimable avec cet elfe ici présent. Vous êtes petit, mais je ne vous ai pas demandé si vous aviez des problèmes pour monter un escalier à cause de vos courtes jambes. Alors sachez respecter les autres et leurs capacités tout comme ils respectent les votres.

J’aurai beaucoup de choses à vous demander, alors pourquoi ne pas continuer assis ? Je suis bien sûre qu'après tout ce temps, Mirial, n'est plus à quelques heures près.



Elle parlait vite et de façon incisive, mais tout en gardant le sourire. Leth sur son épaule lorgnait le nain tout en émettant des petits gazouillis.

MJ

@ Ina

Les gardes accompagnant le capitaine sortirent leurs armes lorsque la jeune femme se mît à le réprimander pour son comportement, mais il furent arrêté par un geste de main de Bartimor.

_Cette petite à du répondant, j'aime ça, suivez moi donc à l'extérieur du camp il y a notre bivouac, nous serons plus à l'aise pour y discuter assit.

Bartimor, Ina et deux gardes prirent la direction de l'ouest du campement orque laissant Orodreth sur place encore sonné par cette rencontre, quelques minutes plus tard ils arrivèrent au bivouac cité, constitué de plusieurs feux sur lesquels on faisait tourner des sangliers, quelques longues tables avec deux rangées de banc, et une ribambelle de tonneaux dont le contenu ne devait pas être de l'eau à priori, Bartimor proposa à Ina de s'asseoir avant de prendre place en face d'elle.

_Je peux peut-être vous offrir à boire ? Toutes ces jurons on dût vous donner soif. C'est bien rare que de nos jours quelqu'un se prenne la peine de m'insulter avec une telle conviction.

Bartimor appela les deux gardes qui les avaient accompagnés et leur donna de nouveaux ordres.

_Retrouver Mr Bontonneau et informer le de la présence des aventuriers de Myrial, qu'il prépare son équipe pour demain.

@ Araerith

La vieille dame revînt avec deux tasse de thé à la menthe dont elle en tendît une à la barde, avant de s'asseoir dans son fauteuil.

_Ce sont de bien sombres mots de la part d'une jeune personne, mais si réellement il y a un mystère comme vous le prétendez au détriment de notre bourgmestre alors c'est plutôt avec lui que vous devez parler et non avec moi une dame qui a fait son temps. Si vous le souhaitez, je peux aussi vous offrir l'hospitalité pour cette nuit, mais demain vous devrez vous débrouiller par vous même j'en ai bien peur.

La vieille dame commença à boire silencieusement son thé en regardant la jeune femmede ses yeux noires cerclés de rides.

Ina était ravi de l’effet obtenu par sa démonstration. Preuve que ne pas se laisser marcher dessus est toujours payant a la longue.
Elle suivit son ôte jusqu'à la grande table et s’assit. Leth se posa alors près d’elle sur le rebord de la table et observait le nain.



-Et bien, effectivement un petit verre ne serai pas de refus. Prenez ce que vous voulez, je vous suis.



Maintenant elle souriait avec un petit air de défis dans les yeux. Elle avait bien commencé avec le nain, et comptait bien continuer à l’impressionner, cela ne pourrait être que bon pour elle.
Attendant que le service soit fait - elle n’allait tout de même pas le faire elle-même non ?- elle posa ses coudes sur la table, soutenant sa tête de ses mains, et commença l’interrogatoire en règle par les banalités.


-Alors, vous avez des choses à m’apprendre avant que nous partions demain il me semble.