Les enfants de Myrial, chapitre 2, Retour et expédition punitive.

e viens de Yartar, répondit le guerrier, "une ville située non loin au sud d’ici, et certainement plus proche des Marches que les Désolations Sans Fin !" Welk n’en revenait pas, il avait en face de lui une personne qui venait d’un des pays les plus lointain qu’il pouvait imaginer. Il s’était dit qu’il avait fait un bon bout de chemin pour arriver jusqu’à Myrial, mais que penser alors de cette femme qui avait déjà parcourut prés de la moitié de Faerûn ! Le jeune homme se rassit sur son canapé et tenta vainement de cacher son admiration pour son interlocutrice.

- Ce n’est pas étonnant que vous soyez éreinter par votre voyage, mais ne vous inquiétez pas, si les terres du Nord sont parfois inhospitalières c’est par contre rarement le cas de leur habitants, confiât-il à Stelina. Welk réalisa qu’il y avait quelque chose qui lui plaisait chez cette femme, et ce n’était pas seulement dut au voyage qu’elle avait parcouru. Elle lui semblait sûre d’elle, et la façon dont elle le regardait, droit dans les yeux, était presque … troublante.

¤ Voilà une femme qui doit sans doute avoir un caractère bien trempé ¤ pensât-il. Avant d’atteindre Myrial, Welk s’était souvent demandé à quoi ressembleraient ses futurs compagnons d’aventure, s’imaginant au milieu de puissants magiciens et d’imposants barbares. Mais si il n’avait pas prévu que sa première camarade serait une femme, combattante au vu de son équipement, cette rencontre ne lui déplaisait pas pour autant. Bien au contraire.


Edit : Grillé dans le virage par Bratak

près que son verre lui fut apporté, le carillon avait sonné, celui-là même qu'elle avait enclenché quelques minutes plus tôt. Le majordome était revenu avec une belle jeune femme d'assez grande taille.
Il avait ensuite parlé d'un dîner, Stelina se rendit compte à cet instant qu'elle était affamée et accueillit cette proposition de bon coeur. "Ce sera avec grand plaisir, Isilm. Devons-nous vous suivre de suite, ou aurais-je le temps de me baigner en vitesse ? C'est que je suis en voyage depuis fort longtemps et je n'ai guère eut beaucoup l'occasion de faire très attention à ma propreté. De plus j'aimerai être présentable avant de rencontrer le bourgmestre." Elle montra ses cheveux un peu crasseux pour illustrer ses dires

¤ Ils ne vont quand même pas me refuser cela. Voyons, je n'ai jamais eu l'occasion de me faire belle mais ce manoir est si luxueux qu'il serait triste de ne point en profiter. ¤

- Jeune dame, vous semblez plus habituée que moi à prendre soin de votre apparence. Nul doute que vous pourriez m'aider à me rendre présentable, et cela nous permettrait également de faire connaissance. Et si, comme je devine, vous êtes ici pour les mêmes raisons que Welk, que voici, et moi-même, cela pourrait s'avérer fort utile. Je me rends compte que je ne me suis pas encore présentée : Stelina, des Désolations. Qu'en dites-vous, dame... ?

Ina était un peu essoufflée par la course effrénée avec les enfants, mais l’accueil lui redonna beaucoup d’énergies, elle serrait autant de mains qu’elle pouvait, embrassait autant de mères en larmes de retrouver leurs enfants, et les enfants, et reçu autant de tapes dans le dos que le jour où elle a failli s’étouffer en avalant de travers. Elle aurait un sacré bleu dans le dos le lendemain. Elle se fraya un chemin jusqu'à l’elfe qui semblait assez perdu au milieu de tout ceci, et l’empoigna par le bras de son bras valide.

-Waw, quelle folie, j’ai rarement vu ça, mais c’est tellement bien, j’aimerais rester ici quelques jours avant de partir pas toi ? Ça serait bien au milieu de tous ces gens si agréables maintenant. Bon, essayons de trouver le bourgmestre maintenant, je suis sûr qu’il serait ravi de nous revoir, avec toute cette marmaille et nous avons un rapport de mission a faire non ?

*Si j'avais sut que ça se passerait ainsi, mon dieux qu'elle ambience, ça va etre la fête ce soir!!! Je vais essayer de sortire Orodreth de ses livres et de venir le faire se bouger un peu, ca lui fera le plus grand bien.*

La jeune femme était tellement heureuse qu’a force de sourire elle avait des crampes dans les joues. Levant la main qui était libre, elle tenta de se frayer un chemin à travers la foule.

-Pardon, pardon, désolé, ou moi aussi je suis heureuse d’être rentré, oui, pardon, excusez nous, désolé…

Elle n’était venu qu’une foi ici, mais elle y avait passé quelques jours alors le village, dans les grandes lignes, n’avait presque aucun secret pour elle. Elle se fraya donc un chemin jusqu'à la maison du bourgmestre, accroché au bras d’Orodreth et une fois devant la porte, elle frappa assez fort pour essayer de couvrir le bruit de la foule en joie.

La jeune femme arriva dans le salon de la demeure, elle fut émerveillée par la demeure luxueuse de ce chef de village. Elle ne se serait jamais doutée qu’en des contrée aussi sauvage et reculée il puisse y avoir de si belles maisons, l’hospitalité était aussi bien supérieur à ce qu’elle avait vue dans de nombreux coins de cette contrée .Elle se joignit aux deux guerriers qu’elle avait aperçu de loin tout à l’heure dans le village. Elle écouta avec attention ce que les deux guerriers se disaient ils semblaient venir tous deux de contrées aussi lointaine que la sienne.

-Bonjour nobles guerriers je suis Araerith.

Elle fait une courbette en guise de salut comme on lui avait apprit.

-Je parcours les villages pour pratiquer mon art et raconter des légendes qu’est ce qui vous amène dans ces contrées. Pour ma part je ne suis pas une aventurière mais je dois avouer que parcourir ses contrées est pour moi une inspiration sans fond, car il se passe toujours quelque chose. Le destin a sens aucun doute voulait cette rencontre car cela fait plusieurs jours que je ne vois âmes qui vivent, espérons que ça soit pour de grandes choses. Tient cela pourrait bien faire l'objet d'une chanson ou d'un récit.

¤Pourvue qu’ils n’aient de barbare que l’aspect. ¤

Elle bue à pleines gorgées son verre.

’arrivée de la jeune Calishite n’était pas passée inaperçue aux yeux de Welk. Sa longue chevelure brune, son corps gracieux, et sa robe de couleur rouge attirait, il faut bien l’avouer, forcement le regard.

¤ Pour ma première et véritable aventure, je vais être en galante compagnie ! ¤ Se dit-il avec une certaine satisfaction. Néanmoins, le jeune guerrier savait très bien que ce n’était pas la beauté de ces compagnons qui le ferait revenir en un seul morceau, mais bien d’autres qualités clairement plus pratiques.Il espérait d’ailleurs du fond du cœur que le groupe qui commençait ici à peu à peu se constituer allait fonctionner le mieux possible.

¤ Rien n’est pire qu’une groupe sans entente ¤ se rappelât-il.
Stelina avait déjà pris la parole, aussi se contentât-il d’un simple mais courtois hochement de tête, quand l’humaine la présenta à la nouvelle arrivante. La prise de parole de Stelina collait parfaitement à l’idée que Welk se faisait peu à peu de la guerrière, une femme énergique et prête à prendre les choses en main, et la demande qu’elle formula au prés d’Islim ne fit que le conforter dans cette opinion.
Il ne désirait par contre pas s’imposer aux deux jeunes femmes, surtout pour leur toilette, aussi préférât-il aller directement rejoindre le bourgmestre. Et puis il pourrait bien faire ses ablutions après le repas !

- Menez-moi à votre maître Islim, j’ai grand hâte de le rencontrer. Rien n’était plus vrai. Welk mourrait d’impatience de connaître les détails de la quête qui l’attendait lui et son groupe. Mais il fallait bien admettre que son impatience n’était pas non plus sans rapport avec le délicat fumet qui emplissait à présent la pièce, et qui semblait provenir tout droit des cuisines…

Un grand frisson parcouru le corps du frêle Orodreth lorsqu’Ina déposa un baiser sur sa joue. Certes il avait toujours apprécié cette femme peu ordinaire mais il ne s’attendait pas à ça. Ses paroles le rassurèrent quelque peu. Il lui sourit tristement et dans un murmure lui répondit :

-J’espère que vous dites vrai tendre Ina, mais je ne peux pour le moment me convaincre du bien fondé de mon acte. Peut-être que ça viendra. Je ne sais pas si je pourrai un jour m’habituer à faucher la vie comme un épi de blé. Mais vous avez raison, quittons cet endroit sinistre au plus vite. Un bon lit douillet me fera grand bien. Et les autres doivent nous attendre à l’extérieur.

Tout deux se mirent en route, le devin perdu dans ses pensées, comme à son habitude. Il émergeait enfin à l’air libre! Un vent d’une douceur inouï lui caressa le visage. Comme il était bon de revoir la forêt. L’air frais du grand nord! La sensation lui redonna du baume au cœur et ajouta à la joie qu’il éprouva de voir le gnome et les enfants en vie. Il sourit, sincèrement cette fois-ci. Oui, il avait bien fait de tuer cet être. Pour que la vie de tous ses petits puisse continuer. Et celle d’Ina aussi… Il n’aurait pas supporté de la perdre. Il se souvint à l’instant qu’elle était blessée. Il se dit qu’il pourrait lui donner sa potion de soins, mais se ravisa, elle était beaucoup trop fière pour l’accepter. Il devrait attendre d’être au village pour lui donner les premiers soins. Puis, il se souvint qu’elle était elle-même une guérisseuse hors-paire. Il se sentit stupide et inutile. Tant de ressources, qu’avait-il, lui… Certes, il connaissait nombre de choses et connaissait un peu la magie mais il ne pouvait pas se qualifier d’utile.

Il réfléchit beaucoup pendant le trajet, mais ne pipa mot. Il marchait aux côtés de la belle Ina, silencieux. Telle une âme en peine. Combien de fois il avait rêvé d’accomplir des actes héroïques. Et maintenant que sa vie devenait celle d’un héro, il aurait préféré être resté dans son monastère, à étudier des livres poussiéreux.

Le soir, il alluma une torche et se mit à étudier la paperasse qu’il avait amassée. Il se félicita d’avoir pris le tout car il y trouva beaucoup d’informations importantes. Les nouvelles étaient inquiétantes, il restait encore d’autres camp d’orcs qui pourraient lancer une attaque sur Myrial s’ils réussissaient à s’organiser. Une seule solution s’imposait, il fallait semer le chaos dans leur clan. Les empêcher d’organiser une attaque en règle. Tuer les chefs de chaque camp, ou les mettre hors d’état de nuire… Une quête qui n’était pas du ressort d’un devin pacifique. Il sentit tout de même le besoin d’accompagner Ina dans cette mission périeuse, pour elle… pour Myrial. Et il ne pouvait pas se dérober. Il ne pouvait pas abandonner se qu’il avait commencé. À ce moment, il parut clair pour lui qu’il ferait parti de la prochaine expédition et qu’il ne passerait pas un long moment à Myrial. Étrangement ça ne le peina pas, il avait acquis un certain sens du devoir. Il fini par s’endormir au milieu de la paperasse, sous sa couverture.

Le lendemain, à l’approche de Myrial, Seebo les quitta dans une myriade d’étincelles. Orodreth sourit et ajouta pour lui-même :

-Toujours aussi surprenant petit Seebo, tu repars comme tu es arrivé. Bonne voyage, peut-être nous croiseront nous à nouveau un bon jour. Adieu.

Le souvenir de la perte de presque tout leur compagnon, ramena un chagrin amer à l’esprit de l’érudit. Ils avaient réussi, mais à quel prix… Ils étaient enfin arrivés au village. Ina lui dit quelque chose mais il était trop absorbé par ses sombres pensées qu’il n’en tenu même pas compte. Les enfants partirent, ainsi qu’elle-même. Lui marcha le reste de la distance, la tête haute mais les yeux infiniment tristes.

À son arrivé, on le félicita, une tape dans le dos par-ci, un « merci » par là. C’était trop pour le mage. Il ne s’était pas attendu à ça et ne savait pas du tout comment agir. Il resta statique, l’air un peu stupide. Peu après Ina, l’entraîna plus loin. Elle lui proposa d’aller voir le bourgmestre, son vieil ami. L’érudit hocha la tête et la suivit, se laissant entraîner, accrocher à son bras comme à une bouée secourable. Devant, la porte, il attendit, impatient de raconter se qu’il avait appris. Il ne voulait pas trop tarder. Il fallait lancer une autre expédition le plus rapidement possible. Et il devait aussi S’avouer qu’il voulait fuir la fête et les remerciements qui le rendaient mal à l’aise.

ela fut une belle nouvelle expérience pour Stelina. Le bain chaud et parfumé, associé au verre d'hydromel (qui fut bien vite vidé par la jeune femme) lui permirent de se relaxer pleinement. Elle revit sous ses paupières closes des souvenirs qu'elle pensait avoir oubliés.

Une nuit où la lune, un peu timide, ne s'était qu'à moitié révélée. Une nuit comme elle en avait vécu beaucoup dans les Désolations. Une nuit qui la marqua pourtant. Peut-être parce qu'en cette nuit froide du Coeur d'hiver, elle fit la rencontre d'un créature majestueuse.

C'était l'une des premières nuits qu'elle passait en dehors de son clan, quand elle avait décidé de s'en aller "Explorer et découvrir tout simplement". Il neigeait cette nuit là. Son cheval étant fourbu, elle avait jugé avisé de dresser le camp et de passer la nuit sur place. Elle-même étant très fatiguée, elle n'eut guère de mal à trouver le sommeil.

De quel rêve elle sortait, elle n'aurait sur le dire. Ce qui était sûr c'est que des bruits l'avaient réveillé. ¤ Sont-ce des bruits d'ailes ? Il semblerait que oui, mais à l'instant , ces bruits de sabot ? ¤ Elle se retourna d'un mouvement vif, et eut le souffle coupé : elle avait devant elle un cheval, mesurant pas loin de deux mètres au garrot. Outre sa robe d'un blanc pur, ce cheval était caractérisé par ses ailes. C'était un pégase. Le cheval volant s'envola bien vite, et Stelina l'admira dans son majestueux envol. Plusieurs minutes plus tard, elle parvint enfin à arracher son regard des cieux.

¤ Qu'il était beau ce cheval, et que j'aimerai en revoir un. Mais il est temps d'aller voir le bourgmestre, il ne serait pas intelligent de le faire patienter trop longtemps. ¤ Elle se rhabilla et s'apprêta à demander à Isilm, le serviteur, le chemin de la salle de dîner.

MJ

@Welk

Après sa demande, Welk fût conduit par Isilm dans la salle de banquet se trouvant au premier étage où l’attendait la plus grand table à manger qu’il eût jamais vu de sa vie, en effet la table devait faire au bas mot dans les vingt-cinq mètres de long pour trois de largeur, sur celles-ci était disposés un énorme buffet digne d’un roi et de sa cour, les sièges eux-mêmes étaient d’un luxe qui n’enviait en rien celui de la demeure, dossier et fessier recouverts de coussins en soie ceux-ci étaient brodés des armoiries du bourgmestre, un écu et une épée longue entrecroisée.
Son regard fût ensuite attiré par la présence se tenant devant la fenêtre, un homme de grand stature aux cheveux marrons coupés courts, il portait une tunique bleue marine, remarquant le guerrier à son tour, il lui fît signe de venir auprès de lui ce que Welk fît.

_Je me nomme Kyron Boilivier, bourgmestre de Marial dit-il tout en tendant une main amicale à son interlocuteur.

Après les présentations, les deux séides purent aisément remarqué la foule qui s‘assemblait dans les rues de la ville en contrebas.

_Intrigant n’est ce pas ? Il semblerait que le groupe qui vous précédait vient de rentrer au bercail et qu’il ait accompli sa mission à bien. Se tournant vers Isilm il l’interpella.

_Fait préparer des couverts supplémentaires, et part les accueillir, il mérite bien un bon repas après une telle aventure !

Isilm s’inclina et partît en direction de la cuisine pour transmettre les ordres.

@ Araerith et Stelina

Le bain et la toilette furent des plus rafraîchissant pour les deux jeunes demoiselles, la servante qui leur avait confié les huiles et les serviettes conduisît les deux comparses vers la salle de buffet où Welk et le bourgmestre attendait en admirant la vue du peuple réjouit.

@ Ina et Orodreth

L’attente devant la porte ne fût guère longue, car déjà Isilm se présenta pour les inviter à rentrer.

_Messire Telemma, quel plaisir de vous revoir, voyant Ina bonjour mademoiselle, je me nomme Isilm le majordome, mais rentrez le repas est servi et le bourgmestre vous attend.

En conduisant les deux nouveaux venus vers la salle à manger Isilm glissa un mot à Orodreth.

_Je suis content que vous vous en soyez sorti indemne, le bourgmestre à des aventuriers en sa compagnie, il pensait justement les envoyer à votre recherche ce qui n’est plus la peine et qui est cette personne ?

Arriver devant la salle, et ayant reçu l’identité de la druidesse, Isilm ouvra la porte et introduisît les nouveaux venus.


@ Tous

_Maître Telemma et maîtresse Ina, de retour de la mine.

Ayant introduit les derniers invités, Isilm se retira.
Se retournant, Kyron aperçu son ami Orodreth et la nouvelle venue qui lui était inconnue ainsi que les aventurières qui avaient terminés leurs ablutions.

_Que de monde dans ma modeste demeure, c’est un plaisir de vous revoir maître Orodreth, et je suppose qu’il s’agit là de Ina, hum et voilà deux jeunes autres demoiselles à qui je n’ai pas été présenté, je suis Kyron Boilivier bourgmestre de Myrial, mais sans plus attendre passons à table nous aurons tout le loisir de discutailler en mangeant.

Kyron aida les demoiselles à s’assoire pour ensuite prendre place à son tour et reprendre la parole tout en arrachant une cuisse de poulet rôti d‘un spécimen particulièrement dodu.

_Une question me brûle les lèvres Orodreth, mais qu’est-il arrivé au reste du groupe ? Trois jours déjà que nous nous sommes plus vu, je pensais justement envoyer une équipe prendre de vos nouvelles.

Mordant ensuite à belles dents dans sa cuisse il attendît la réponse avec impatience.

Ina était particulièrement en joie. En voyant la table pleine de bonne mageaille, elle ne pus s’empêcher de saliver a grosse goutte. Lorsque le bourgmestre les invita a sa table après avoir présenté les différents partis, il s’adressa a Orodreth. Ina profita de ce moment pour piquer une cuisse de poulet et la donner a Leth, sur son épaule, qui alla la manger dans un coin de la pièce.

-Tien, bon appétit, mais n’abîme rien ici, c’est clair ? Revient si tu en veux d’autre mais ne pique rien non plus.

Devant tous ces plats, elle ne savait pas très bien lequel choisir a vrai dire. Il y en avait tellement. Elle commença par se servir une bonne coupe de vin puis, avant de la descendre d’une traite, elle regarda les plats.
Rôtis, patates, poulet, légumes, tout ce qu’il fallait pour en avoir plein la panse. Elle piqua donc dans le plat, une bonne tranche de rosbif, un autre morceau de poulet, quelques pommes de terre et ce qui ressemblait a des flageolets, selon elle. Elle n’en pris pas trop, car elle avait la ferme intention de goûter à tous les plats de cette tablée. Et il y en avait. Elle n’avait jamais vu autant de nourriture d’un seul coup.

Le bourgmestre s’adressait a Orodreth.Elle aurait pu répondre, mais sa bonne éducation l’en empêchait et elle n'avait nullement envie de parler chiffon ce soir. Ce qu'elle voulait c'etait s'ammuser, danser rire et bien manger.


*Bon, laissons les entre hommes.*

Lorsqu’elle eut fini sa première assiette sans décrocher un mot, ce qui prit a peine quelques minutes, elle leva la tête, vida son verre d’une traite poussa un soupir de soulagement, s’en resservi un d’un autre breuvage qui sentait fort bon s'affaissa dans son siège moelleux a souhaits, et observa les autres.

Il y avait un homme et deux femmes avec eux.

L’homme était blond aux yeux plus ou moins sombres, difficile à voir de là où elle était. Il avait une carrure assez imposante, mais des traits d’une assez grande banalité, il fallait bien l’avouer. Il devait être paysan avant ou quelque chose de manuel, bref un endroit ou on ne ne pas besoin de trop se montrer.

Avec lui, du moins pas trop loin, il y avait deux femmes.

Elle commença par dévisager la femme en rouge. Des traits fins et délicats, une largeur d’épaules qui laisse à désirer, mais compensé par le reste des formes très bien proportionné. Des mains délicates et des mouvements gracieusement amples, elle devait probablement être une personne de représentation. Musicienne, actrice, jongleuse ou autre. Bref une personne de la scène.


L’autre était bien plus large. De loin, elle avait même l’aire plus large que la druidesse, ce qui était probablement le cas. Un visage calme et fin aussi, à croire que toutes les aventurières sont propres sur elles. Les cheveux bien coiffés, une beauté, agréable à voir, bien que pas forcément extraordinaire, mais selon la jeune femme bien peu l’étaient. Il était difficile de savoir exactement ce que cette dernière faisait dans la vie, puisqu’elle pouvait être assez polyvalente.


*En voilà une bonne occasion de savoir ce qu’elle font toutes les deux. Et voir un peu de belles jeunes femmes après Hrthrod, ne me fera pas de mal du tout.*

Sur cette bonne pensée, elle pris son verre et se dirigea vers les deux autres représentantes de la gent féminine de la salle.

S’asseyant a leur droite, elle tourna la chaise posa son coude droit avec le verre sur la table et croisa les jambes.


-Salut toutes les deux.

A peine avait elle commencé à parler que les effluves d’un bain ressent lui arrivèrent au nez.
Un bain, voilà qui était une très bonne idée. Mais manger d’abord.


-Alors dites-moi quel genre de femmes peu bien vouloir venir a Myrial sachant que des enfants se font enlever, et surtout lesquelles d’entre elle se retrouvent a la table du chef de ville en émettant un si doux parfum.


La druidesse était tout sauf timide. Et elle avait envie de parler. Quoi de mieux que deux autres femmes pour assouvir cette envie.

Elle pris une gorgée du breuvage et il s’avéra que c’était du vin de Myrtille. S’en rendant compte, elle repris tout de suite une autre gorgée, vidant son verre de moitié d’un coup. Mais qu’importe, bien d’autres breuvages s’étalaient devant elle.

a femme qui avait il y a quelques minutes parlé à ce qui paraissait être son animal de compagnie les avait abordées, elle et la barde qui l'accompagnait, d'une manière qui laissait bien entendre qu'il s'agissait d'une bonne vivante. Ce fait ne faisait déjà plus aucun doute dans la tête de Stelina, qui avait vu cet ersatz d'ogre s'empiffrer goulûment et boire jusqu'à plus soif.

- Quel sorte de femme suis-je ? Je ne suis que moi-même. Je me présente, mon nom est Stelina, des Désolations. Je suis arrivée dans ce petit village par un grand hasard. J'y ai vu des pancartes, que vous avez probablement vues vous aussi, et je suis arrivé dans ce, comment dire... manoir ?

Stelina n'avait pas encore touché à la nourriture, ayant préféré écouter le bourgmestre et l'autre aventurier parler. Aussi elle se servit un verre d'un vin dont la robe était plus qu'attrayante. Sa couleur n'était pas sa seule qualité, et le verre fut bien vite vidé. ¤ Eh bien, si tout ici est aussi plein de saveur, il est l'heure de se mettre à table ! ¤ Elle saisit d'abord un petit pain d'un moelleux incomparable pour suivre sur un rôti bien saignant arrosé d'un vin d'une couleur plus rosée cette fois. Elle continua sa discussion avec l'aventurière blonde qui restait belle malgré la saleté apparente, tout en mangeant, la bouche pleine.

- B'ai tru gomprendre que vous édiez bardis zerzer les enchants du billaze...

¤ Se rendant compte que son langage était incompréhensible, elle prit le temps de macher et d'avaler sa tranche de viande avant de reprendre. ¤ "J'ai cru comprendre que vous étiez partis chercher les enfants du village avec cet autre aventurier, l'elfe qui est en grande conversation avec notre hôte. Vous devez donc être d'un grand courage et d'une bonté sans faille. Je suis sûre que nous pourrons très bien nous entendre. Votre nom est Ina, si je ne me trompe, mais je ne sais encore rien d'autre de vous, pouvez-vous m'en dire plus ?

Elle attrapa un autre verre de vin et un fruit appétissant qui la tentait fort bien. Elle prit ensuite la bonne résolution de ne pas parler la bouche pleine une fois de plus. ¤ Mon dieu, quelle idiote j'ai du faire... ¤