۝ Magasin de Jebeddo ۝, Suite d'une longue traverssée..

Jet de dés :

Nilawia jet de réflexe (attraper le doigt de l’homme blond) 16(dé) + 0(mod) = 16 Réussite.
Jet d’intimidation 15(dé) + 2 (mod) = 17 Réussite.
Homme blond jet opposé jet de réflexe 10(dé) + ? (mod) = ? Echec
Jet de psychologie 12(dé) + ? (mod) = ? Echec
Hérudae jet de détection dans la rue 14(dé) + 3(mod) = 17 Réussite
Jet de détection dans auberge 10(dé) + 3(mod) = 13 Echec
Jet de discrétion 17 (dé) + 4(mod) = 21
Golnam jet de diplomatie 12(dé) + 6(mod) = 18
Homme blond jet opposé psychologie 10(dé) + ? = ? Echec
Homme noir jet opposé psychologie 5(dé) + ? = ? Echec
Xan jet de force (pour faire tomber chaise) 15(dé) + 3(mod) = 18 jet pour faire tomber chaise + Malig 15 Réussite
Malig jet de réflexe 17(dé) + 2 (mod) = 19 contre 18 Réussite

Vingt-huitième jours du temps des fleurs année de la magie sauvage (28 Kyrthorn 1372)
Lieu : Padhiver (auberge du griffon d'or)
Temps : nuageux avec un petit vent frais
Moment : Milieu d'après-midi

Un peu avant que le groupe ne s’en mêle Jahëlo était sorti et ne vit rien de ce qui se passa dans l’auberge, il ne vit pas le jeune femme prendre l’un des doigt de l’homme blond et le torde jusqu’à ce que celui-ci cri de douleur.

-Arrête Sa…. !!!! Tu vas me péter le doigt !!!! Il commença à mettre sa deuxième main au niveau de sa ceinture quand Golnam arriva avec son sourire et commença à faire son discours. Celui-ci leur proposa plutôt une bière que de commençait à se battre, d’autant plus que maintenant il savait que la femme savait se défendre. Ils acceptèrent la proposition de celui-ci et commandèrent directement une chope de bière chacun. Mais cette tentative fut veine car au moment ou ils allèrent laisser tomber, Mussel, Arek et Xan ne purent se retenir et se moquèrent d’eux ce qui un terrible effet. Xan en se levant avait voulu faire tombé Malig, mais la seul chose qu'il avait reussi était de faire tomber la chaise car malig c'était ratrpé à temps grace un petit tour de passe passe

-Encore vous !!!! Il regarda vite fait autour de lui pour vérifié que le gnome n’était pas avec eux et repris. Alors comme ça on en veut encore !!! Cette fois si votre ami Jeb n’est pas la pour vous aider et la garde ne viendra pas non plus, vous allez regretté de m’avoir rebaisser et d’avoir blessé un de mes amis.

Il sortit une dague de derrière son dos, il fut suivi aussitôt de l’homme à ses côté, celui-ci sortit une épée courte qui n’était pas attaché par la corde comme on leur avait demandé.
-Allez !!! Approchez !!! Ce coup si vous allez terminer dans le caniveau !!!!
Les deux hommes attendaient de pieds ferme leur assaillant.

De son côté Hérudae qui c’était rendu compte qu’on l’avait suivi dans la rue mais pas à l’intérieur avait commencé une discutions avec une jeune femme arrivé au début de l’altercation. Une serveuse s’était approchée d’eux « Que puis-je vous servire ? » Leur avait-elle demander d’une voix douce, ils allaient répondre quand les cris de l’homme le fit se tourner tous deux vers l’endroit du délit.

Pendant ce moment tout ce que l’on put entendre se fut le tavernier crier « Ah non !!!!! Pas de bagarre dans mon établissement !!! Cela suffit si vous voulez vous battre allez dehors !!!! » Puis une autre voix se fit entendre personne n’avait remarqué l’entré de cet humain, il était très grand environ deux mètres de haut, il avait un crane rasé à blanc, une barde de quelque jour se trouver sur son menton, il avait un bâton dans une main, une aura de puissance émané de lui, il dirigea son bâton en direction des deux hommes et lança « Cela suffit vous deux !!! Il est grand temps pour vous de rentrer !!!! Ou c’est moi qui vais vous corrigez !!! »
Les deux hommes eurent un regard l’un envers l’autre puis ils répondirent « A vos ordre nous y allons de suite !! » Ils rangèrent leurs armes et partirent sans attendre, tout le monde pouvait voir la peur dans leur yeux, l’on aurait dit des chiens se faisant gronder par leur maître. Une fois dehors, l’homme les suivit et referma la porte derrière lui, le calme revint peu à peu, deux serveuses apportèrent des boissons sur la table du groupe et une bouteille de rhum. Du côté du voleur la serveuse repris comme si de rein était « qu’es-ce que je vous serre ? »

Carte de la taverne pendant l'action
légendre Carte:
1=Nilawia
2=Njuma
3=Arek
4=Mussel
5=Hérudae
6=Elloa + Nefer
7=Dobun
8=Jalyne
9=Malig
10=Golnam
11=Xan
12=Necromus
Jahëlo est dehors
Et l'homme blond et l'homme noir vous aurait compris la sortie et au milieu a droite de la taverne

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 Taverne_2.jpg

Arek ne fut pas surpris lorsque les hommes sortirent leurs armes. Lui même allait en faire autant. Le combat était certes inégal car ils étaient inférieure en nombre mais une bonne leçon ne leurs feraient pas de mal.
Mais le combat n’eut même pas le temps de débuter, un homme d’une stature imposante entra et il intima l’ordre aux deux hommes de déguerpir immédiatement. Les deux hommes n’osèrent pas discuter cet ordre et ils sortirent comme deux enfants qui venaient de faire une grosse bêtise.
Arek fut surpris par cet homme, se carrure était impressionnante, il mesurait environ une tête de plus que lui et sa stature imposait le respect. Etant un bon combattant, Arek ne pensait pas pouvoir tenir longtemps face à cet homme. Même s’il ne portait pas d’armes visibles mis à part son bâton, Arek savait que l’acier n’était pas la seule arme et pour certaine personne les poings étaient bien plus dangereux que l’acier.
Arek renfonça son arme dans son fourreau et il suivit les deux hommes du regard jusqu’à ce qu’ils quittent la taverne. Après cela, Arek refit un nœud à son arme afin de respecter les règles en vigueur dans cette ville, demain commencerait sa mission et il ne voulait pas d’ennuis avec les autorités locales.
Arek se retourna vers la jeune femme qui les avait tenus en respect.

- Bravo femme tu les as bien eux, tu es une farouche guerrière vient donc t’assoir avec nous si tu le désires. Tu mérites bien un bon repas et un verre.

Arek lui désigna la chaise juste en face de la sienne car pour le moment elle était inoccupée.
Il espérait bien qu’elle accepte son offre car qui sait une guerrière de plus dans l’escorte ne serait pas un mal.
Arek ne connaissait pas trop les uses et coutumes des grandes villes mais ces deux la devaient sans doute être des brigands et le chauve leur chef. Demain devait partir la caravane de Jeb et Arek était presque sur qu’il les retrouverait sur leur chemin à un moment ou un autre car une telle caravane devait forcément intéresser des brigands.
Mais chaque choses en son temps et maintenant c’était l’heure de la détente et du repos.

lors que son sang commençait à ne faire qu’un tour, prêt à en découdre après l’échec de la manière douce, ce fut la douche froide lorsqu’une voix impressionnante d’autorité renvoya les deux hommes comme deux cabots à leur niche. Retourné en direction de l’homme, un sourcil interrogateur, le nain se détendit, baissant les bras, il regarda les hommes sortir et revint à la jeune femme :

- Désolé, charmante demoiselle. Maintenant que les voyous sont partis, je me présente. Golnam des nains… Dit-il en faisant une révérence. Aimable nain, même si cela peut paraître étrange, et grand amoureux de la liberté ! Je vous prie de bien vouloir accepter ma proposition de vous joindre à nous, bien entendu que cette proposition tient toujours ! Ce serait là un plaisir pour nous tous j’en suis certain !

Faisant à nouveau signe à la jeune femme de le suivre à leur table, Braillard lança en direction de la table :

- Gardez-moi de la bière ou j’égorge quelqu’un !!! Mouahahah !!! Je blague bien entendu !!

Poussant un son tout à fait démonstratif de l’étonnement concernant ce qui se passait à la table, le vigoureux s’arrêta net, la tête penchée sur le côté comme pour essayer d’y voir plus clair dans le sens des événements, c’est-à-dire de travers. Mais plus intéressé par la présence de boisson que par le reste, Golnam retourna à sa place et attrapa un tabouret vide au passage pour l’offrir à l’inconnue, se mettant face à Arek et ajoutant le tabouret à côté de lui.

Sautant sur une chope de bière, à moitié allongé sur la table pour l’attraper, Braillard poussa en même temps :

- Moi d’abord !! Place !! Place !!! Ca m’a donné soif de parler ainsi !! J’ai le gosier aussi sec que les fesses d’un dragon rouge !!

Se rendant compte qu’il n’a pas demandé à son invitée, il se tourne vers la femme pour lui demander :

- J’vous en attrape une, ou vous préférez le rhum ?! C’est comme vous voulez ! Vous avez l’air de pas être d’ici… remarquez moi non plus ! Vous venez d’où comme ça ?! Mmm ?!!

Le nain était curieux mais d’une façon maladive, c’était aussi et surtout pour briser la glace qu’il posait ainsi des questions. Ce n’était pas la première fois qu’il se montrait aussi accueillant avec un étranger, d’autant plus pour une étrangère pour le moins sympathique.

peine avait-il franchit le pas de la porte qu’il prit une immense bouffée d’air. Mais l’impression d’oppression ne le quitta pas aussitôt comme il s'y attendait. Bien au contraire, il sentit son cœur se serrer encore plus l’espace d’un instant. La raison, il l’ignorait encore…

Le tirant de ses sensations, un homme d’une stature imposante le croisa se dirigeant en sens inverse et entrant dans l'auberge.

¤Comment peut-on entrer là dedans...¤

Parvenant à respirer plus calmement, et débarrassé de cette impression de douleur, il fit quelques pas vers le milieu de la rue. Les yeux fermés il leva le visage vers le ciel, pour capter la brise marine qui ne manquerait pas de venir souffler sur sa peau. Cette dernière retrouvait petit à petit sa texture mouillée habituelle. Planté au milieu de cette rue peu agitée, il pivota sur lui-même observant tout autour de lui. L’endroit sentait bon la mer et les ports, tout ces artisans marins lui renvoyaient autant de souvenirs de jeunesse.

Puis il s’immobilisa observant au loin les mâts des navires à quai. L’air marin et l’infinie surface de l’Océan qu’il devinait par delà ces mâts semblaient l’appeler au plus profond de son être.

Il fit un pas en direction de sa liberté avant de s’interrompre à nouveau. Le grand humain au crâne rasé ressortait accompagné par deux types à l’allure peu avenante.

¤Il sera pas resté longtemps...¤

Jahëlo lança un regard intrigué en direction de l’auberge, il avait perçu le changement d’ambiance aux légères variations dans le bruit omniprésent qui sortait de ce lieu. Cris et silences s’étaient succédés, mais apparemment tout reprenait son allure coutumière. Il était donc temps pour lui de s’éloigner de ce condensé de ville.

Jetant un coup d’œil soudain méfiant autour de lui, le jeune génasi avança d’un pas lent en direction des mâts des bateaux. Il savourait le vent qui amenait à lui des bribes de l’océan et écoutait avec plaisir le bruit doux et apaisant des vagues. Lissant le trouble qu'il n'avait cessé de ressentir ces derniers jours et calmant son esprit si agité.

D'un vigoureux signe de la main, Nilawia dit au revoir aux deux hommes qu'une espèce de montagne humaine avait rappelé à l'ordre, ravie d'être débarrassée de ces deux idiots, et n'imaginant même pas une seconde qu'ils puissent vouloir se venger. La jeune fille avait tendance à ne pas s'inquiéter, sauf lorsque son imagination délirante lui faisait entrevoir des dangers farfelus qui n'arriveraient certainement jamais.

A côté d'elle se tenaient deux petits êtres dont elle n'avait entendu les discours qu'à moitié, trop occupée à maintenir sa prise sur le pouce du blondinet entreprenant, tout en en s'efforçant de garder un oeil sur les réactions de son collègue. Quittant la porte des yeux, elle posa son regard sur Mussel, affichant un air stupéfait. A première vue, l'être qui lui arrivait difficilement à la taille lui paru être un enfant et c'est avec un sourire ravi qu'elle s'apprêtait à s'accroupir devant ledit enfant pour s'adresser à lui de cette façon niaise et agaçante que l'on réserve aux bambins et aux animaux.

Mais la voix tonitruante du Nain résonna de nouveau dans ses oreilles et elle se tourna vers le barde. Elle répondit à son salut par une rapide révérence, pinçant les bords imaginaires d'une jupe qu'elle n'avait jamais eu, imitant les femmes du monde pleines de manières qu'elle n'avait jamais été (et qu'elle ne serait probablement jamais ça non! Plutôt passer sa vie à récurer les caniveaux!).

ouvrant la bouche, elle s'apprêta à remercier le Nain pour son invitation, mais celui-ci s'était déjà retourné et braillait en direction de la table dans le coin où ses compagnons s'étaient établis.

- Euh... bon...

Une fois de plus son regard se posa sur cet enfant si intriguant.

¤Mh... Oui mais non... Qu'est-ce qu'un gamin ferait là, d'abord? Pis il avait l'air de causer drôlement bien pour un môme... il à quoi? Sept ans? Enfin si c'est un enfant... parce que sinon...euh... enfin bon... j'parlais pas aussi bien moi... mais bon j'suis pas une référence... j'parle peut-être pas mieux maintenant... et pis... oui mais... pfff... j'ai pas entendu tout ce qu'il disait aussi... je m'trompe peut-être... ou pas... la seule chose que j'me souviens c'est que...¤

Posant les mains sur ses genoux, elle se pencha vers le Halfelin, un sourire timide aux lèvres.

- Salut... tu...enfin... vous avez parlé d'un repas?

Sur sa gauche, depuis sa table, Golnam semblait de nouveau s'adresser à elle. Le brouhaha du lieu l'empêcha d'entendre complètement, mais le mot "Rhum" suffit à lui faire comprendre de quoi il retournait. Complètement fauchée et ne souhaitant pas manquer une occasion d'avaler quelque chose gratuitement, elle se dirigea vers Golnam au petit trot, sa souplesse légendaire lui faisant heurter la plupart des personnes massées dans la taverne et qui se trouvaient sur sa trajectoire.

- J'arrive! Oups! Pardon! 'Scusez... Pardon...

A mi-chemin elle réalisa qu'elle venait d'abandonner son hypothétique promesse de repas et fit volte-face, s'éloignant à reculons, hélant le hin.

- Hé! Venez! Ils ont l'air gent... Wouah!

Le talon de la guerrière heurta un mollet lambda et elle finit sa route les quatre fers en l'air. Nilawia se releva rapidement, secouée par un petit rire nerveux, et fit face à la tablée.

Elle s'inclina de nouveau, dévisageant rapidement chaque personne assise.

- Salut à tous! Nilawia Sourdfeux! Enchantée et tout et tout!

Les politesses d'usage expédiées, la jeune fille s'assit à côté du nain autoproclamé aimable et regarda partout sur la table, analysant rapidement ce qui s'y trouvait de comestible.
Plus ou moins face à elle, siégeait un grand gaillard brun qui avait l'air de tout sauf d'un poète. Il lui avait parlé aussi, elle n'avait (encore une fois), pas tout saisi, mais c'était une erreur de dire que ventre affamé n'a pas d'oreilles puisqu'elle avait très distinctement entendu "repas" et "verre" (le plus important). "Femme" aussi...

- Merci pour l'invitation... homme -elle adressa un sourire légèrement narquois à Arek, mais la faim était trop forte, et son regard dériva rapidement sur la table - Y'a pas quelque chose sans alcool? Comme euh... bah de l'eau... La dernière fois que j'ai bu j'ai été malade toute la nuit et je me souviens même pas de c que j'ai fait alors bon ca remonte à longtemps mais quand même j'ai pas envie de retenter l'expérience vous voyez! Pis il paraît que c'est pas bon pour la santé et que ca fait rapéti... rapit... dev'nir petit.

En parlant de petits...

- J'ai pas tout bien compris à ce que vous m'avez dit - continua-t-elle sans transition en se tournant vers Golnam- vous m'avez demandé quelque chose? Vous avez vu ce grand géant tout à l'heure? Pfouhhh... Heureusement que c'est pas à lui que je me suis frottée j'aurais surement pas pu attraper son pouce même avec les deux mains!

Si Nilawia avait été aussi rapide avec son sabre qu'avec sa langue, elle aurait certainement été une combattante redoutable. Pas farouche pour un sou, la jeune fille surexcitée par sa petite échauffourée et la perspective d'un repas continua de parler à un débit impressionnant, à voix plus basse, comme pour elle-même, tout en cherchant du regard un serveuse qui pourrait lui apporter à boire quelque chose qui ne l'empêcherait pas de dormir.

vrais dire, dès le départ il s’était douté qu’il n’aurait pas eu besoin d’intervenir. Entre la masse musculaire du grand guerrier, le nain, la femme agressé, et le guerrier maladroit (bah oui faire tomber une chaise en reculant son pied sans le faire exprès faut être maladroit quand même). Le halfelin aussi s’était avancé, mais vu sa taille, Dobun supposa que celui-ci ne valait en combat rapproché qu’un peut plus ses propres capacité martiale.

Au moment ou l’atmosphère se fit plus lourde, que chacun semblait sur ces gardes, Dobun commença plus sérieusement à étudier la situation. La première personne en danger était la demoiselle, ensuite venait le nain. Si Arek et le pirate étaient assez rapide, il n’y aurait pas de problèmes. Mais il ne faut jamais tout miser sur la chance… Dobun se prépara donc à créer une diversion discrète en faveur de ses amis. Même s’il regrettais de devoir alors dévoiler ses capacités.

Heureusement, une autre personne intervint. Peut-être un prêtre ou un mage, il était certes grand et plutôt inquiétant, mais ce qui frappait le plus chez lui c’était cette sorte de sensation de puissance qui émanait de lui. Soit il était naturellement doué pour cela, un véritable chef charismatique. Soit il y avait un peut de magie la dessous, de celle qui vous fait supposer des tas de choses qui n’ont lieu d’être que dans votre esprit. Un type de magie très intéressante, surtout si on l’associe à une forte connaissance sur la psyché.

Inquiétant personnage même, visiblement les deux marauds lui vouaient un certains respect, et craignaient Jebeddo. Sur ce point ils avaient raison, les gnomes sont les plus à craindre… ou pas pensa-t-il en souriant. Dans tout les cas, il faudrait surveiller cet homme. Surtout que maintenant, les trois personnes s’étaient soustraits aux regards de tous. C’est maintenant qu’ils étaient potentiellement les plus dangereux. Pas en combats déclaré dans une taverne. Dobun regretta alors la présence de son ami. C’est que pour surveiller, suivre, et remarquer certains détails sur une personne il était doué. Bon certes il manquait d’une partie de raisonnement théorique et son pragmatisme était souvent entaché d’idées reçues. Mais à eux deux rien ne leurs échappait.

Après un salut courtois à la demoiselle qui vennait d'arriver, accompagné d'un sourire de sympathie, le gnome simula la fatigue d'un long voyage pour justifier son mutisme.

Puis Dobun jeta, à nouveau un regard sur la pièce. Il avait pris une position idéale pour observer, quoique la cheminée lui boucha la vue sur toute une partie de la pièce. Il observa les réactions de tout le monde, dans la salle, s’il avaient véritablement affaire à des ennemis dangereux, ceux ci auraient laissé sûrement au moins une personne dans la salle. Et cette fois ci, il tacha de se concentrer tout le long de son observation. Il fit plusieurs fois le tour de la salle de ses yeux, tachant de relever le plus de détails possibles, y compris concernant l’architecture. Pour certains points il pris son temps, sur d’autres il passa un peut plus rapidement. Au bout d’un quart d’heure, il rassembla dans son esprit l’ensemble des choses qu’il avait observé. Espérant en retirer le plus de conclusion possible.

Pour tous le gnome semblait souriant, appréciant son herbe à fumer. Mis à part le déplacement lent et scrutateur de ses pupilles, rien ne poussait à le voir comme inquiet et observateur.

Dobun fait un jet de détection, un de perception auditive, et un de fouille. Il prend son temps pour observer (mais je fait pas 10 )

lloa aurait suivit Jahelo en bondissant pardessus la table, souplement et gracieusement, si Malig n’était apparu, entouré de cette aura vibrante et charnelle. Mais les yeux ténébreux de celui-ci, brûlant d’un charme un peu inquiétant et tellement sensuel l'avaient retenue littéralement clouée à sa chaise. Le parfum enivrant qu’elle avait inspiré lorsqu’il avait posé ses lèvres sur les siennes, lui avait retiré un frisson de délice. Tout son corps s'était mis à fourmiller, ressentant en elle-même l’appel des sens, et c’est goulûment qu’elle avait répondu à son baiser, sa bouche entrouverte telle une offrande. Ses mains avaient caressé avec davantage de volupté le pelage du chat roux, comme si ses doigts parcouraient le torse du calshite lui-même, et lorsque par inadvertance, elle avait effleuré Necromus, c’est à peine si elle avait entendu sa question. Le monde s’était effacé l’espace d’un moment, laissant Elloa seule face à l’ensorceleur. Les cris autour d’eux avaient cessés, l’altercation qui avait détournée tous les regards de la taverne ne revêtait aucune importance. Seul l’intervention de Xan rompit la magie de cet instant.

La grugash redescendit sur terre, un goût épicé sur les lèvres qui lui retira le long sourire satisfait et un peu victorieux de celle qui sait qu’on la désire. Regardant tout autour d’elle, comme le voyageur qui débarque dans un port inconnu, elle resta silencieuse un moment, n’éclatant de rire que lorsque elle vit Gonlam se jeter sur la bière tel se doit de l’être un nain assoiffé. Alors laissant sa main glisser sur la cuisse de Malig, sous la table, appréciant la douceur de l’étoffe dont il était revêtu, elle lui susurra quelques mots à l’oreille :

- Je danse pour toi ce soir, quand lune haute dans le ciel. Avant de lui mordiller le lobe en riant « Si tu veux… »

Elle se redressa, rejeta sa longue chevelure fauve en arrière, la nouant afin de dégager sa nuque, et de pouvoir manger sans mêler à la nourriture des cheveux indésirables. Son visage était rayonnant, ses yeux sombres portaient un éclat de malice et de joie, et se posaient avec douceur sur chaque personne lui faisant face.

- Allons chante maître nain ! Déclara t’elle d’une voix heureuse.

Jahelo était partit. Elle savait ou il était allé. La mer devait exercer sur lui un appel irrésistible, tandis que l’auberge bruyante devait lui être insupportable. Elle avait beaucoup de mal elle-même à supporter la fumée et le bruit, pourtant, elle ne désirait nullement bouger de place, et se laissait aller doucement à l’euphorie d’une après midi un peu ivre.

ssis à côté des deux tourteraux qui se lançaient des œillades groumandes, Golnam capta un instant la chaleur torride qui se dégageait de ces deux là.

¤ Tiens… bizarre ! J’aurais juré qu’elle était plus proche du génasi que de l’enturbané… La nuit va être longue pour certains ! ¤

Se levant à demi, le nain lança en direction du bar d’une voix suffisamment forte pour passer au-dessus du vacarme général de l’auberge, pour ne pas dire qu’il hurla :

- Patron !!!! Une boisson pour enfant à mon amie ici présente !!!

Reposant ses fesses sur le tabouret, le nain malicieux glissa à Nilawia avec un sourire qui en disait long sur son humeur joyeuse :

- M’en voulez pas damoiselle ! Je suis sûr que le patron comprendra mieux comme cela. Pas que je vous traite d’enfant, même si à côté de vous je suis bien vieux ! Posant son coude gauche sur la table pour tourner le buste vers la jeune femme. « Ma question était simplement de savoir d’où une femme si charmante que vous pouvait bien venir ! Comme ça je saurais ou aller durant un futur périple ! Mouahahahah !!!!

Le rire tonitruant du vigoureux retenti dans toute l’auberge. Il ne fut interrompu que par la voix de l’elfe qui lui demandait une chanson. Ne se faisant pas prier une seconde, en oubliant presque la question posée à Nilawia, il monta debout sur le tabouret, un pied sur ce dernier et l’autre sur le rebord de la table et chanta, en parfait accord avec les musiciens, mais sa propre chanson.

Jet de Représentation par Jebbedo :
15(dé) + 9(mod) = 24

Sa voix grave résonna dans l’auberge, on pouvait presque la sentir faire vibrer les corps, loin d’être braillée, elle était étonnamment mélodieuse, digne d’un grand chanteur, elle ne pouvait laisser personne indifférent :

Sentez-vous souffler le vent de l’aventure
Vous porter droit vers une vie future
Laissez-le gonfler vos voiles
Comme il gonflera votre moral

Compagnons ne comptez pas vos pas
Ceux qui vous mèneront jusque là
La brise chassera tous les nuages
Et nous donnera le courage

La route est longue, mais le vent est fort
Nous boirons, danserons, chanterons jusqu’à l’aurore
Et demain un nouveau jour se lèvera
Plein de promesses, à vot’ santé les gars !

A ces mots, il leva sa chope et bu une grande rasade qu’il termina en levant sa chope et en poussant un soupire de contentement on ne peut plus sonore. Saluant ses compagnons et la salle, qui ne pouvait avoir manqué ce spectacle, il redescendit sur son tabouret aux côtés de la guerrière. Apparemment le plus heureux des nains à en voir sa mine, le barde se tourna de la même façon vers Nilawia et lui dit :

- Pardon pour cette interruption mais j’n’ai pas pu m’en empêcher ! C’est plus fort que moi, chanter c’est ma vie… Mais après ce moment émouvant revenons-en à ma question… D’où venez-vous charmante demoiselle ?! Ou alors vos quesyions… Comme vous le souhaitez !

Son sourire presque charmeur, si l’adjectif peut s’appliquer aux vigoureux, était totalement désarmant. Alors qu’il ne « connaissait » Nilawia que depuis quelques minutes, il l’a bombardait lui aussi de question.

Une lueur d’intérêt brûlant en son regard, Njuna observait malicieusement la main tendue de son compagnon de tablée. Ses propos l’amusait, y voyant plus une boutade légère qu’une réelle proposition, qui aurait d’ailleurs été bien mal reçue.
L’index de la demoiselle se posa contre la paume offerte, appuyant avec légèreté afin de la maintenir posée contre le bois de la table.

-Tenez celle-ci bien en vue ou loin de mon postérieur, et ne devrait y avoir aucun soucis ! Lança t’elle avec un joyeux sourire tout en grattant faiblement de son doigt la main faussement captive.

« Quant au bain… ç’aurait été avec grand plaisir n’en doutez pas… mais... » Njuna laissa jaillir hors de ses lèvres une petite langue rosée, qu’elle remballa aussitôt. Elle n’y ajouta aucune quelconque raison, qu’importe la tournure qu’elle donnait à sa réponse : c’était un simple et net refus de cette éventualité.
Reprenant son sérieux, et se remémorant la question posée, Njuna traçait de petites cercles sur la paume de son compagnon, déclarant avec un petit air renfrogné.

« Je ne voyage pas à cheval, non, en fait je ne les supporte pas. Pis je n’sais pas monter aussi, donc forcément… » Un léger soupir accompagna cette déclaration.

La demoiselle laissa couler un court silence, gardant doucement emprisonnée une main ne lui appartenant aucunement, mimant un air craintif et suspicieux… laissant aisément entendre qu’elle la gardait à l’œil pour le " cas où ".

La tête ailleurs, elle ne prêtait plus de son attention à la précédente scène et à ses possibles débouchés. De plus, on semblait enfin s’intéresser à une possible commande de sa part.
Njuna releva vers la serveuse, deux yeux brillants de convoitise.

Se saisissant de la main de son compagnon, l’empoignant pleinement, la mulane l’éleva en direction de l’employée, comme si elle était sienne.
Avec un brin de rouerie, et permettant ainsi au jeune homme de lui offrir comme promis le premier verre, elle déclara.

« Ce monsieur va me prendre un grand verre de lait chaud, mêlé d’un peu de miel s’il vous plait. » Njuna cligna de l’œil.

« Ajoutez-y quelque chose de consistant et complet… mais pas de viandes, privilégiez le poisson. Rien que ça oui ! » Un grand sourire marquant son visage, elle libéra la main de son étreinte, étudiant amusée la réaction du voyageur.

Hérudae était pris à son propre jeu quand la jeune femme posa un doigt pour capturer sa main avancée. Cela le surprit un instant mais il ne retira pas sa main, d’ailleurs un peu prit par plusieurs occupations. Il entendit néanmoins la plaisanterie et ses yeux se tournèrent vers la jeune femme. Il la regarda et afficha un franc sourire et une grande lueur d’amusement au fond des yeux. Quand elle chercha un instant à jouer avec lui au jeu de la séduction, le jeune voleur revint un instant sur la porte d’entrée afin de voir si la personne qui le suivait entrait enfin. Mais personne. Alors il revint sur la conversation à sa table. C’est cet instant que choisit la serveuse pour arriver à sa table et prendre les commandes, instant que semblait attendre impatiemment la jeune femme devant lui. Il aurait pu partager cette même joie si ce n’est pas justement là qu’Abysse choisit de quitter seul l’auberge. La commande que fit la jeune femme se perdit dans l’esprit d’Hérudae plus occupé à voir si Elloa ou des autres membres du groupe allaient suivre le druide. Mais personne ne s’en occupait laissant Abysse seul et le voleur commençant à imaginer plusieurs scénarios possible.

Puis un colosse franchit la porte ou plutôt se tint dans l’encadrement pour sermonner les deux hommes mit à mal au milieu de l’auberge. Quand tous les trois furent sortis et que le cours du temps reprit sont écoulement, la serveuse revint à Hérudae pour lui demander sa part de commande. Mais le temps n’était plus à boire ou à manger mais à celui de ne pas laisser seul Abysse dehors suivit par l’inconnu mais aussi d’en profiter.

Alors d’une main prisonnière des mains de sa compagne de table, Hérudae passa a celle de geôlier. Le brusque changement dans la fermeté de la main du jeune homme et l’éclat qu’il y avait maintenant dans ses yeux en disaient long sur le fait qu’il n’y avait plus de plaisanterie.

"Revenez plus tard. Je n’ai pas encore décidé." Dit-il d’une voix assez autoritaire à la serveuse pour la chasser et discuter.

Il lâcha la main de Njuna mais sans la quitter des yeux, il la fixait comme si son regard pouvait conserver l’attention de la jeune femme. Pendant qu’il allait lui parler, ses deux mains détachait le poignard a sa cheville pour la fixer sous sa manche d’avant bras.

"Voilà, je vais avoir besoin de vous. Nous ne nous connaissons pas encore beaucoup mais j’aurais besoin que vous portier un message à l’un de mes amis présent dans cette auberge. Il se nomme Dobun, c'est un gnome et il est attablé à la double table là-bas." Dit-il en indiquant du menton le coin ou se tenait le groupe à la table duquel chantait un nain.

"Je veux que vous lui disiez ceci : Il faut retrouver Abysse et ne pas le laisser seul dans les rues de la ville. Dites lui que c’est Hérudae qui vous envoie et faites ce signe ci sur votre poitrine." Tout en parlant le jeune homme fit un geste sur sa propre poitrine. "Il comprendra que c’est bien moi qui vous envoi et qu’Abysse court un danger."

"Faites vite et dites lui bien de ne pas y aller seul non plus." Et sur ses paroles le jeune se leva avec un sourire et un regard où pouvait se lire de la gratitude pour l’aide que peut-être lui offrirait-elle. Car il ne vérifia pas qu’elle le ferait.Hérudae monta rapidement sur un tabouret enjamba le comptoir et se dirigea vers l’arrière de l’établissement pour essayer de prendre a revers celui qui le suivait quand il était entré.

C’est en franchissant la porte de derrière que le jeune homme stoppa un instant et leva les yeux au ciel car il pensait avoir entendu comme une voix étrange venant de nulle part, mais pensant à un mirage poursuivit rapidement son chemin.

[ Hérudae sort par l'arrière de l'auberge le plus rapidement possible, il rejoint la rue devant l'auberge en essayant d'y revenir un peu en décalé dans la direction ou il venait pensant trouver l'individu attendant dans un coin. Donc Discrétion pour pas se faire remarqué à l'approche de la rue, planquer dans l'ombre pour ensuite observer et trouver le gars, Jahelo et peut etre voir ceux qui peuvent sortir.]