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Magasin de Jebeddo , Suite d'une longue traverssée..
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Ạbỷsŝë
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’inspection des gardes s’était donc déroulée sans encombres. Le génasi d’eau s’était retrouvé avec de longues bandes de tissus entourant les lames de ses armes avant de pénétrer finalement dans l’enceinte de la ville. Comme prévu, l’impression de confinement, le bruit et la foule omniprésente furent un véritable calvaire pour le druide. Il se sentait oppressé alors qu’il n’avait même pas à fendre la foule. Il se sentait privé de son espace vital. Lui qui était habitué à l’immensité des Océans, ne pouvait que visualiser ces images pour calmer ce malaise. Il jeta un coup d’œil à Elloa, installée à coté de lui, autant pour chercher un peu de réconfort, que pour vérifier si elle était elle aussi proie à des sensations équivalentes… Mais le propre de la Nature n’était il pas de s’adapter ? Même dans un lieu aussi contre nature que la vaste cité de Padhiver, Abysse pouvait survivre. Fermant les yeux, il parvint au bout de quelques temps à retrouver sa sérénité et son calme.
La caravane arrivait donc enfin à sa première destination, des routes allaient se séparer, et d’autres allaient se créer. D’après les consignes qu’il avait reçues, lui continuerait avec la caravane pour l’instant, accompagné par la jolie elfe, si cette dernière n’avait pas changé d’avis ces derniers jours…
La rencontre avec Jebeddo fut chaleureuse, il était bon de revoir des membres de sa famille. Et en réponse aux paroles amicales du gnome, le génasi ne put qu’esquisser un sourire reconnaissant. En effet ce bain d’eau de mer qui lui avait été refusé depuis bien longtemps allait enfin être possible.
Dans un premier temps, Jahëlo n’eut même pas le temps de s’attarder sur les nouvelles recrues. Le chargement et déchargement allaient de bon train. Et les efforts requis concentrèrent toute son attention. La présence des membres du Cercle, ainsi que le travail à fournir, lui rappelèrent durant quelques instants des périodes de son adolescence dans le port de Da’aï Chikiza. Ces souvenirs illuminèrent instantanément son regard d’une lueur joyeuse. Une fois le travail terminé, et les paroles de Jeb prononcées, il fut alors temps de faire réellement connaissance avec ces futurs compagnons de voyage.
Comme à son habitude, Abysse se tint un peu en retrait, laissant ses camarades plus enthousiastes se lancer dans de belles présentations. Surtout qu’avec sa peau turquoise, ses cheveux sombres, et cet effet mouillé permanent, il n’appréciait pas particulièrement de se mettre en avant face a des gens qui ignoreraient pratiquement tout de ceux de son espèce. De plus ses yeux d’une profondeur insondable n’étaient pas faits pour mettre à l’aise lors d’un premier contact.
Le druide se contenta donc d’un rapide coup d’œil sur les nouvelles têtes, mais il n’eut pas le temps d’observer en détail ses nouveaux compagnons. Son regard fut instantanément capté par cette chevelure blanche et cette peau pâle. Ignorant pratiquement totalement les autres, il resta planté à observer cette étrange créature, tout aussi étrange que lui, tout aussi rare que lui, et tout aussi bénie par les éléments. C’était la première fois de son existence qu’il rencontrait quelqu’un partageant pleinement sa condition de génasi. Et son ascendance lui apparaissait très clairement, ses cheveux ondulant sous l’effet d’une brise légère et constante, elle était indubitablement une véritable fille des Vents.
Alors que ses yeux étaient rivés dans les siens, son regard d’habitude si inexpressif trahissait alors un mélange de sentiments. Joie et intérêt, quelque chose s’approchant d’une légère méfiance, mais surtout une totale indécision.
Se concentrant, les paupières closes, Jahëlo chassa le trouble d’un instant pour adresser à son tour un salut de la tête simple et bref à tous. Il prit alors le temps de les observer plus calmement. L’humain avec un bandeau sur l’œil avait une allure familière, pour quelqu’un connaissant les ports, le demi-elfe et l’halfelin n’éveillèrent pas spécialement sa curiosité au premier abord, tandis que le solide gaillard qui les accompagnait semblait être quelqu’un sur qui compter. Vint enfin le nain avec son air enthousiaste et souriant, il semblait contraster avec ses frères de race connus pour leur coté taciturne. Mais ce qui les rendaient presque méprisable aux yeux du génasi était que la plupart des Nains semblaient mal à l’aise en présence de l’élément qui portait la vie en tout être de Mère Nature. Mais tout ceci n’étaient que premières impressions, il était temps de les infirmer ou de les confirmer.
Inlassablement, l'océan donne et reprend...
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Bŗăįlļāřđ
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olnam avait participé pleinement au déménagement du matériel destiné à la caravane, il avait pu juger des qualités physiques de ses futurs compagnons, et montrant lui aussi qu’il n’était pas juste un nain joufflu bon qu’à boire de la bière. La si enviée capacité de ses frères à porter de lourdes charges sans trop de problème était un avantage certain pour ce genre de travail, et les quelques mots et boutades lancées pendant ce travail lui avait confirmé la bonne ambiance qui commençait à s’instaurer parmi eux.
Lorsque la caravane arriva, arborant un large sourire et bombant le torse, il accueilli certes rapidement, les membres du convoi, avec un salut légèrement plus appuyé à son frère vigoureux, il restait à décharger puis à charger de nouveau les marchandises. Après ce nouvel effort quelque peu éprouvant, Golnam lança :- Par ma barbe frisée, j’ai un désert dans le gosier ! C’est pas tout ça mais je serais pas contre une bonne chopine d’un nectar ambré et rafraichissant ! Ahah ! Avant de se mettre en route pour l’auberge, les deux équipes restèrent un instant à se toiser. Braillard prit quelques instants pour observer chaque individu : il y avait les connaissances de Jeb, avec le nain et deux hommes dont un encapuchonné, et un personnage étrange, en tenue légère, avec une peau bleue luisante et un regard farouche. Toujours attiré par les gens à son opposée, Golnam se jura d’en apprendre sur ce curieux personnage, il faudrait à présent qu’il se renseigne sur deux de ses compagnons, Jalyne et ce dénommé… Abysse. Néanmoins il ne lui avait pas laissé la même impression que Jalyne lorsqu’il l’avait vu pour la première fois.
Puis vinrent les autres membres du convoi : un homme enturbanné pour lequel Braillard sentit tout de suite une certaine appréhension, de même que pour le confrère barde au regard dérangeant. Les autres ne lui laissèrent pas d’impression bien définie jusqu’à cette… elfe. Oui il n’y avait pas de doute à avoir il s’agissait bien là d’une oreilles-en-pointes mais… lorsque le regard du nain se porta sur elle, une étrange sensation lui traversa l’échine. Une impression de déjà-vu ou plutôt de déjà-ressenti… fouillant dans sa mémoire il ne mit pas longtemps à retrouver d’où il avait déjà connu pareil trouble : Jalyne ! Mais dans ce cas précis la sensation n’avais pas été aussi intense, cette elfe n’irradiait pas comme la femme à la peau pâle, l’écho qui faisait vibrer l’essence du nain n’était pas aussi… fort, mais tout de même présent.¤ Eh ben… Quelque chose me dit que ce voyage va être très instructif ! Si j’avais su !... Euh en fait j’aurais pas pu faire mieux mais bon… ¤ Prenant la parole pour activer un peu les gens, Braillard mérita son nom en appelant les membres :- Eh bien c’est pas tout mais je vous propose, brave gens, de nous suivre jusqu’à l’auberge afin que nous fassions enfin les présentations autour d’un bon verre, après tous ces efforts ! Eh puis je suis sûr qu’après un pareil voyage vous serez bien heureux de poser un instant votre séant, j’me trompe ?! Allons… en route la troupe ! Posant une main sur l’épaule de Xan, il lui glissa : « Alors comme ça tu es un marin ?! Va falloir que tu me parles de ça ! C’est mon rêve d’être sur un bateau et d’entendre le murmure du vent dans les voiles et les cordages… et tu sais je suis déjà monté sur un navire mais… enfin je te raconterai ça ! » Entraînant tranquillement Xan vers l’auberge tout en remplissant ses oreilles d’un discours quasi incessant, Golnam Poussait des exclamations qui s’entendaient à plusieurs pas de distance.
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Frangin... tu resteras toujours auprès de moi je te le promet !
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Fạŋţỗmę
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Par le plus grand des hasards, le jeune voleur avait devancé la loi en vigueur dans cette cité en démontant la corde de son arbalète. Les gardes indiquèrent ensuite les armes et le noeud a faire sur chacune d'elle. Profitant toujours d'un grand sourire et du fait que les gardes avait pu croire qu'il était déjà venu en ville, Hérudae oublia comme par mégarde de penser à indiquer la dague rangé dans son fourreau dissimulé dans la botte droite. Et personne ni fit attention mais la première idée une fois les portes passé était de trouver un moyen de faire un noeud qui faisait illusion sans pour autant empêcher de dégainer rapidement ses épées. Tout en y réfléchissant, le convoi avança en ville jusqu'à arriver au point où chacun reçu son salaire. Regardant les 10 pièces d'argent dans sa main, Hérudae releva la tête, avec un air de surprise et demanda à Cornebois :
"Je vois que tu n'as pas mis les primes pour avoir secouru la caravane. Alala du travail gratuit si jamais on apprend cela ce ne va pas être bon pour les affaires." Et il referma la main et rangea son argent dans sa bourse, placer à un endroit discret et difficilement accessible sans éveiller son attention tout en affichant un grand sourire.
Puis Lascar s'adressa à eux pour leurs demander de faire leurs choix quand à la suite de l'aventure. Pour l'instant le jeune voleur avait bien dans l'idée de passer le test, surtout qu'il aimait se tester un peu. Et puis il n'avait pas envi de laisser Dobun s'amuser tout seul, et Malig avait encore sûrement des réponses à lui fournir quand à la lueur bleutée. Bref il remonta dans le chariot et se dirigea vers le lieu ou se déchargerait une partie de la cargaison, prendre de nouvelles marchandises et rencontrer les remplaçants du groupe. C'est ainsi que quelques minutes plus tard, le groupe fit la connaissance de Jebeddo, un gnome à l'air tout à fait sympathique et qui s'entendait d'ailleurs parfaitement avec Cornebois. D'ailleurs le salut de chacun des membres de cette organisation plu à Hérudae car ils semblaient proche, ce qui lui dit que les liens entre les membres étaient peut-être plus fort que dans d'autres organisations qu'ils avait pu connaître. Puis le groupe fut engagé pour décharger le matériel et charger le nouveau, Hérudae ne pu s'empécher en passant près de Cornebois de lui souffler :
"Je me souviens pas que dans mon contrat, il y avait la close de magasinier. Va falloir que je lise les petites lignes moi." Et il se dirigea vers les caisses. Mais à un moment profitant de se trouver non loin de Jebeddo il s'adressa à lui en gnome afin de poser une question à un résident des lieux qui avait sans nul doutes résolu le problème du noeud au armes.
[Gnome]"Bonjour, Jebeddo si j'ai bien saisi la présentation de ce cher Cornebois. Moi, c'est Hérudae le petit gars débrouillard.Voilà j'ai un petit problème avec ces trucs." [Gnome]Fit le jeune homme en indiquant les noeuds à ses armes. [Gnome]"A mon avi, ce ne doit pas être assez pratique en cas de problème et je me demandais si tu ne connaitrais un petit truc pour que ceu-ci soit visiblement aussi résistant mais genre très rapidement défaisable ?" [gnome]Conclu t-il avec un large sourire.
Le gnome répondit qu'il n'avait pas le temps d'expliquer le truc mais qu'il pouvait les attacher. Hérudae en profita pour faire fixer les noeuds de ses deux épées et à titre de sécurité un noeud sur la dague au cas où il tomberait sur un garde moins couillon.
Puis le travail finit, le jeune homme se retrouva dehors avec les membres des deux groupes. Il éxamina enfin ceux qui allaient le remplacer mais il surprit Abysse regardant par intermitense la jeune femme de l'autre groupe. Une elfe a en croire ses oreilles pointues, mais pas de la meme origine qu'Elloa. Abysse serait-il séduit par une autre ? Et dire que ses trois là allaient poursuivre ensemble et que lui allait tout manquer. Mais il fut sortit de ses pensées par la voix du nain coloré de l'autre groupe qui proposa de se diriger vers l'auberge.
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Aventurier
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ans rien cacher de ses possessions, le Calishite avait dévoilé aux gardes les différentes armes en sa possession, à savoir l’ancienne dague de Lascar et le sabre d’abordage d’un demi-orque lesquelles avaient été proprement enveloppées et rangées dans son sac. Etrangement, son bâton de marche avait subi le même sort et il avait décidé de maintenir sa housse en travers du dos. À présent, dans ses habits immaculés et les extrémités de son bâton dépassant de dessous sa cape sombre, il se sentait comme un pratiquant des arts martiaux orientaux perdu en ville. Une ville qu’on disait plus accueillante que Luskan mais aux us et coutumes encore plus étranges. ¤ La magie serait interdite entre les murs de la cité… Hum, ce n’est probablement qu’une recommandation. On n’empêche pas un aigle de prendre son envol sans lui arracher les rémiges. On ne peut m’empêcher d’user des sens dont certains sont dépourvus. ¤ Raisonna-t-il en passant les portes de Padhiver.
Non seulement il lui semblait inutile de fermer les yeux dans le pays des aveugles, mais ses sens mystiques étaient aussi vitaux pour reconnaître les objets touchés par la Toile que l’odorat pour sentir les senteurs qui exhalaient des étals des marchands. Ces mêmes marchands des quatre saisons qui avaient parsemé la chaussée avant qu’ils n’arrivent devant le magasin du fameux Jeb. Lequel était loin d’être mort comme le comportement inquiet de Lascar avait pu le suggérer, ce qui rassura un peu Malig. Puis vinrent les présentations.
À l’inverse de leur propre groupe, on n’avait pas dévoilé leurs spécialités des inconnus et l’homme du désert en était réduit à de vagues suppositions sur la nature et l’apparence de chacun. Même s’il fallait bien l’avouer, deux personnes avaient attiré son attention parce qu’elles lui rappelaient grandement là d’où il venait.
D’abord le halfelin à la cicatrice faisait partie d’une race si commune, à la fois docile et si utile pour nettoyer les coins difficiles d’accès, pour cuisiner ou jardiner. Puis la jeune fille qui présentait tous les traits des enfants des génies, lesquels qui étaient aussi nombreux en Calimshan que les enfants des efrits. Plus encore que la couleur de sa peau et de ses cheveux, c’était le regard de la dénommée Jalyne qui reflétaient son ascendance élémentaire. Ce genre de détail l’avait induit en erreur la première fois qu’il avait rencontré Abysse, à tort il avait pensé l’avoir rencontré mais en fait c’était le genre d’yeux inhumains que Malig avait croisé tant de fois…
Comme souvent dans ce genre de réunions, de nombreuses discussions risquaient de se croiser et ce n’était pas vraiment le moment d’embrouiller tout le monde. C’est donc silencieusement et avec assurance qu’il s’était rapproché d’elle, son regard plongé dans le sien, lui avait pris la main droite dans sa main gauche pour déposer un baiser. Un gros baiser chaud et mouillé. Pas baveux ni bruyant, mais pas sec ni aseptique non plus. Ses lèvres sont bien dessinées, fermes et musclées, non pas gélatineuses comme pourrait l’être celles d’un adolescent. Il émane de lui une légère odeur de cédrat. Pour la sentir davantage, il faudrait que Jalyne se tienne beaucoup plus près de lui. Mais il maintint une distance respectable, se tourna vers le magasin avant joindre les paumes, rompant ainsi l’absurde contrat qui le liait aux autorités de la ville avant de contempler à nouveau la demoiselle. Néfer quant à lui tournait toujours dans les jambes d’Elloa en essayant d’obtenir des caresses.Lance détection de la magie sur le magasin de Jebeddo.
Pour l'infâme, un brasier Pour la femme, un baiser Réputation 9
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Aventurier
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e magasin de Jeb, première étape de la traversée, enfin arrivé ! Le barde allait pouvoir se détendre. Il en avait assez de cette compagnie de fous. Les dix pièces d’argents qui jouaient le rôle de rémunération, Phélès les rangea dans sa bourse souillée par du sang et des restes orcs.
Cornebois présenta le groupe à un frère de race de Dobun du nom de Jebeddo, le tenancier de l’échoppe apparemment.
¤ Assoiffé de sang ? Je sais pas si c’est le plus bel aspect de ma personnalité. Cornemachin aurait put être plus flatteur. ¤ Le saltimbanque toisa le nouveau groupe.
¤ Un bronzé borgne, une brute, un efféminé, un cube à barbe, un farfadet et une femme bleue.. ¤ Phélès mit quelques temps pour remarquer que quelque chose clochait. S’il ne maîtrisait pas ses émotions et s’il n’avait jamais vu de génasi auparavant il aurait put paraître décontenancé mais ça n’était pas le cas.
¤ Bien, bien, bien.. J’connais ça, ça me rappelle quelque chose.. ¤ Il se rappela la bibliothèque qu’il côtoyait étant jeune, le temps passé à étudier la culture calishite et leur langue. Il avait été jadis passionné par les habitants du Calimshan. Mais Malig, le foutu ensorceleur lubrique, avait fini par le dégoûter des enturbannés d’aujourd’hui. Il se persuadait néanmoins que les ancêtres du lubrique étaient plus dignes que lui.
¤ Une génasi d’air, aucun doute la description que j’ai lu correspond. Bien, maintenant va falloir la mettre en garde contre l’assoiffé de relations charnelles. ¤ Il fut sorti de sa rêverie par le tir laine qui essayait de séduire le marchand en parlant une langue inconnue, du gnome sans doute, sinon à quoi bon ? Phélès sentait qu’Hérudae était déjà en train de parler de lui à Jebeddo et le fait qu’il ne comprit pas la langue l’exaspérait encore plus. A mois qu’il réclamait déjà des armes ou des pièces d’or supplémentaires.. Le barde n’avait vraiment plus envi de faire parti de ce groupe immonde et il s’était déjà préparé à quitter ses ex-compagnons.
Il se dirigea vers la fille de l’air avec naturel. Mais le calishite l’avait devancé. A réfléchir sur son origine, il avait été coiffé sur le poteau par ce satané bonhomme. Venir lui faire un baise main après le calishite lui était insoutenable. L’envi d’émasculer son compère lui vrilla l’esprit.
Il commença alors à marmonner désignant la femme du doigt, il s’apprêtait un sort qu’il avait déjà de nombreuse fois utilisé durant le voyage. Une fois la connexion établie entre lui et la génasi, il s’évertua à remuer les lèvres.
- Madame, pardonnez ma brusquerie, mais je dois vous prévenir des choses malsaines qui se passent dans notre groupe. J’en suis tellement écoeuré que je rentre d’où je viens dès que je vous aurais dit ce que j’ai à dire. L’enturbanné à vos cotés, c’est Malig. Il possède un chat rayé et roux, si je me souviens bien. Il s’en sert pour attirer les filles dans des traquenards. C’est en fait un passionné de la chair. S’il essaye de vous séduire c’est pour mieux vous faire souffrir. J’ai été le spectateur de son jeu infernal. C’est un libertin et s’il cherche à s’octroyer vos faveurs c’est pour mieux vous humilier ensuite. Je ne veux pas que cela vous arrive, votre nature si spéciale et qui risque d’attiré les badauds qui m’accompagne. Des lubriques en puissance. Faites moi confiance. D’ailleurs, j’oubliais, je suis celui que l'on nomme Phélès. Lorsque le groupe se mis en route en direction de l’auberge il glissa quelques mots à Dobun.
- Je ne vais pas tout de suite aller à l’auberge, j’ai quelques petites choses à faire. Ne m’attendez pas. Cela risque de prendre longtemps. Je te souhaite bon vent mon ami. Le saltimbanque bifurqua dans une ruelle puis dans un autre, le but étant d’emprunter un chemin aléatoire pour qu’aucun curieux ne puisse le suivre. Une fois assuré de ne pas être suivit, il mit ses mains dans ses poches et se dirigea seul vers le destin que lui avait prévu sa déesse bien aimée Beshaba. Phélès lance Message à l'attention de Jalyne
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Pøŭċęŧ
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ussel avait assisté à la discussion entre les nouveaux arrivants et Jebeddo avec curiosité. L’un, un certain Lascar semblait bien connaître le marchand gnome. Il crut entendre à un moment un J pour designer ce même personnage. Il pensa alors à quelque chose que lui-même trouvait stupide.¤ J. Lascar, se pourrait-il qu’il s’appelle lui aussi Jebeddo ? Et que tout les membres de cette étrange famille se nomment Jebeddo ? ¤ L’halfelin eut un petit rire espiègle qui se fini des que l’un des autres du groupe vint embrassé la main Jalyne. L’homme semblait bien cavalier et sur de lui. Il le regarda plus attentivement et reconnu les traits d’un calishite. Un esclavagiste de calishite et pour couronner le tout, il ne manquait vraiment pas d’air ! Mussel trop petit pour le regarder de haut se contenta de réarranger son équipement.
Il porta son regard sur l’assemblé et essayait de juger les talents martiaux des personnes présentes. Les seuls sur qui il put réellement mettre un nom était Dobun, gnome tout comme Jeb’ et sur Abysse un être au moins aussi étrange que Jalyne mais avec quelques différences près, il était trempé mais pas de la même façon que l’était Nécromus.
¤ Encore une étrangeté de plus ¤ songea le vaillant heureux comme tout de voir des choses qui lui était alors inconnues. Il en avait oublié Elloa, elfe radieuse comme l’avait appelé un frère de race de Golnam.
Cependant l’halfelin n’eut guère d’intérêt envers cette femme. A en juger par son attirail seul l’homme qui discutait avec Jebeddo d’un langue qui lui était inconnue semblait doté d’un talent guerrier.
Il toussota, essayant de faire aussi bonne impression que Golnam en voulant se présenter, mais sans courbette cette fois-ci. Coup du sort ou non, sa voie dérailla à la façon des adolescents en pleine puberté, il dut se racler la gorge pour essayer de parler intelligiblement.
- Excusez moi, Je suis Mussel. Si vous ne me voyez pas d’où vous êtes, baissez les yeux ! Après que le barde nain ai proposé d’aller prendre une bière et que le groupe se mit en marche, Mussel se dirigea vers Dobun une fois que le grand blafard eut fini son discours et qu’il s’en alla dans une autres des rues de Padhiver. Pensant qu’il reviendrait, il ne posa pas de questions et aborda le gnome en entrant dans le vif du sujet.- Sire Dobun, pardonnez ma brusquerie mais.. Vous êtes ingénieur ? pensez vous que vous pourriez améliorer ma nouvelle acquisition ? Lui dit il lui tendant l’arbalète lourde récemment achetée.
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Ļėvỉạ
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Arek visita le magasin de Jeb. Il n’avait encore jamais vu un tel mélange d’articles. Le commerce de Jeb était donc de vendre tout et n’importe quoi. Il regarda donc avec curiosité certain des articles qu’il n’avait encore jamais vu et se demanda à quoi ils pouvaient bien servir. Mais lors de sa visite, il ne trouva rien qui pouvait l’intéresser.
Après sa visite, il aida Jebeddo comme tous ses camarades. Cela lui fit du bien car il put faire travailler un peu ses bras qui étaient resté inactif depuis qu’il était arrivé dans cette citée. Une fois tout le matériel sortit, la caravane arriva enfin. Jebeddo parla à un nain du nom de Cornebois. Ce Nain ressemblait un peu plus aux Nains qu’Arek avait pu rencontrer par le passé, c’était un fier guerrier comme la majorité des gens de son peuple. Le fait de le voir marqua la différence entre lui et son confrère Golnam qui n’était pas un Nain comme les autres. Pendant que Jeb faisait les présentations, Arek en profita pour observer les gens qui composaient la garde de la caravane. Son attention fut particulièrement attirée par l’homme encapuchonné, ainsi que par la peau turquoise de la personne resté en retrait et la beauté de l’elfe. Il fut sorti de ses contemplations lorsque Jeb prononça son nom. Il regarda alors la totalité des personnes présente en souriant et en hochant la tête afin de les saluer. Arek participa activement au déchargement de la caravane. Il put se permettre de prendre des charges un peu plus lourdes maintenant que ses muscles étaient chauds.
Après cela Arek assista à une scène qu’il n’avait encore jamais vue, un homme baisa la main de Jalyne. Il n’eut pas envi de rire tellement cela l’étonna. ¤ Cet homme est bizarre. Pourquoi embrasser la main d’une femme ? S’il avait voulu la saluer, une tape sur l’épaule aurait suffit et je ne pense pas qu’il soit suffisamment intime avec Jalyne pour qu’elle accepte cela. ¤ Arek se rappela que Cornebois l’avait présenté comme étant un sorcier. Cela ne fit que confirmer à Arek que les sorciers étaient vraiment des êtres bizarres.
Arek se joignit au groupe et fit route lui aussi vers la taverne. Pour le moment il n’avait rien de particulier à dire et il préféra attendre d’être installé au griffon d’or pour se présenter aux nouveaux membres. Pendant le trajet il observa celui qui avait été présenté sous le nom de Abysses, un drôle de nom même pour quelqu’un qui devait appartenir à une race qui lui était inconnu. A y réfléchir certaines personnes de la caravane telle que Lascar et l’Exilé avaient eux aussi des noms qui sortaient de l’ordinaire. Les surnoms étaient sans doute une coutume en vigueur dans cette partie des jeunes royaumes. Pendant le trajet, Arek vit Pheles quitter le groupe pour se perdre dans les ruelles voisines, sans doute avait-elle des affaires à régler. Arek marcha donc paisiblement vers la taverne en écouta sans trop y prêter attention les paroles de Golnam.
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Ẹưřēķą
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ors du déchargement de la roulotte Dobun avait remarquer des objets forts intéressant de le magasin du dénommé Jebbedo. Des rouages d’arbalète semble-t-il très costaud, un lanceur aux formes intéressantes, de quoi faire une corde solide et efficace… Intéressant, peut-être pourrait-il demander à ce marchand, gnome comme lui, de pouvoir y jeter un œil ?
Une fois le déchargement terminé, on leur proposa d’aller se reposer à l’auberge. C’est avec soulagement que le gnome accepta, au moins ils dormiraient au sec. Ne restait plus qu’à suivre les autres.
C’est alors que Phélès s’écarta du groupe, il avait précisé qu’il reviendrait, mais sa dernière phrase « bon vent » laissa une curieuse impression au gnome. Mais rassuré par l’annonce du retour, il ne se douta pas un instant qu’il ne reverrait peut-être jamais ce barde étrange. Il lui répondit tout de même.- Bien à tout à l’heure Phélès, et que le brillant te préserve de ses frasques ! Peut après, c’est l’halfelin à l’étrange cicatrice, qu’il n’avait d’ailleurs pas du tout remarqué, qui vint lui adresser la parole, alors que le groupe, sous les indication de Golnam le barde nain, se dirigeait vers la taverne.
Il lui demandait de voir s’il ne pouvait pas améliorer son arbalète. Un très beau modèle, mais malheureusement pour le Hin, très peu évolutif.-Hum, ça va être difficile euh… comment tu t’appelle déjà ? Il l’avait juste vu parler mais celui-ci avait mâché ses mots avec son trop plein de timidité, quand au gnome, ses pensées étaient ailleurs, au moment où celui-ci s’était présenté. Quoiqu’il en soit ton arbalète sera difficilement améliorable, comme tu peut le remarquer ici et ici, l’arbre à été taillé selon les fibres du bois. C’est une très bonne initiative de la part de l’artisan, mais malheureusement on ne pourra pas le retravailler, la corde est de bonne qualité, mais peut-être pourrait-on la changer par une meilleure. Le fabricant à aussi opté pour un lanceur en bois. C’est sûrement le principale défaut de ton arme, certes le travail est excellent et la cire utilisé permet au carreau de glisser à merveille, mais cela posera plus de problème par la suite. Sinon une crosse de qualité, il manque peut être un viseur, mais avec cette forme il est difficile d’en installer un. Ou alors de la mire, mais ça coûte cher. Disons que pour améliorer ton arme, il faudrait dans un premier temps changer la corde et le lanceur. Si tu a le matériel nécessaire pour cette modification je veut bien te le faire. Le gnome regarda l’halfelin, celui-ci semblait niais et ne pas s’y connaître en fabrication d’arme. Du moins au premier abord.En contrepartie du temps que cela me prendra, disons une à deux semaine pour un bon travail, cela te coûtera une modeste pièce d’or. Le problème, c’est qu’avec le bois utilisé, je ne garantit rien. C’est du bois exotique, je ne connais pas bien, et donc si je le rabote il se peut qu’il réagisse de manière inattendue. A moins bien sur que tu ne connaisse quelqu’un qui connais bien ce type de bois et la manière dont il réagit au froid, au chaud,… Fort dommage d’ailleurs que ce bois soit exotique, Dobun aurait apprécié de pouvoir démonter une arme telle que celle là, avant de s’attaquer à la sienne. Il avait en effet l’intention de travailler sur son arme à lui.
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Aventurier
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Nécromus était là, à écouter les éxpliquation du gnome et cela commençait à lui donner mal à la tête mais cela l'interressait. Il pensait :
¤ Si ce petit être est aussi technique, il pourra peut-être m'aider à amelioré ma dagua coup de poing en y ajoutant des lames ou bien en augmentant le potentiel tranchant de celle-ci. ¤
" Je vois que vous êtes un éxcelent technicien chere maitre gnome, et je vous proposerai bien de travailler sur ma dague car j'estime que celle-ci n'est pas assez efficace, vous pouvez sans doute me proposer quelques ameliorations. Il va de soit que si vous m'aidez je vous renverai l'appareil d'une façon ou d'une autre, qu'en pensez vous ? "
Le demis-elfe regarder le gnome avec des yeux petillants de curiosité et son sourir était revenu sur ses levres. Toutefois ce sourir inspirait quelque chose d'inquiétant, ce n'était pas un sourir naturel. Malgrès le semblant de bonhumeur qui apparaissait sur son visage, le voleur restait tout de même sur la défensive. Il été vrais qu'après la trahison de Xan ce matin, Nécromus se mefiait maintenant de tout ses compagnons et plus même des nouveaux arrivants. Si il avait décidé de suivre la caravane, ce n'est surment pas pour l'aventure ue cela représantait mais surtout pour la recompense qu'il y aurait au bout, et cela faisait plusieur mois que Nécromus n'avait pas eu une grosse somme entre les mains.
J'ai un sac sur le dos que je voudrais remplir et une dague dans son fourreau qu'il me faut rougir!
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Hérudae commençait à suivre le nouveau groupe constitué quand il se réagit sur les dires de Lascar. Ou J.... Lascar comme l'appellait étrangement Cornebois à chaque fois qu'il lui parlait. Encore un mystère qui disparaitrait peut-etre avec le temps. Enfin le plus important n'était pas cela mais qu'ils allaient partir certainement encore une fois tot le matin quand les braves marchands dorment encore et que leurs boutiques sont fermées. Et le jeune voleur avait quelques ventes à faire suite à la fouille de l'orc mort dans l'embuscade. Ainsi il fit rapidement demi-tour et retourna dans son chariot prendre le baluchon qui contenait l'épée et l'armure de cuir. Et manque de chance Jebeddo disait ne pas avoir le temps et il était partit en réunion avec les autres, donc.. ne restait plus que les autres marchands de la ville. Il rattrappa le groupe et annonça :
"Pour ceux qui sont intéressés. Je parle pour ceux qui voyageaient avec moi, je vais aller tenter de refourger ces quelques articles aux marchands du coin. Ce sera pas follichon, quoique mais quelques pièces sont toujours plus facile à transporter que ceci." Dit-il en montrant le baluchon. "Donc ceux qui veulent venir et bien en route."
Puis se rapprochant du nain, celui qui ne ressemblait pas au nain habituel mais semblait avoir la joie de vivre, il lui demanda :" Pour vous retrouver, j'ai juste besoin du nom de l'auberge où vous vous dirigez. Ce sera l'affaire de moins d'une heure et après repos, mais surtout chanter et boire." Dit-il avec un clin d'oeil.
Après avoir eu son information, le jeune homme partit dans les rues de la ville pour trouver son bonheur. Il chercha, demanda sa route ou les indications pour trouver plus facilement sont chemin et enfin dégoter le magasin ou il pourrait vendre ses deux articles, ainsi il espérait la pierre précieuses rangés dans sa bourse. Il ne savait pas combien il pouvait en tirer de ces deux articles mais avant de les proposer, il fit le tour de la boutique pour regarder les prix des épées de qualité identiques et du meme genre d'armure. Il savait ne pas en obtenir la meme somme mais au moins la moitié voir un peu plus. Quand il sut ce qui pouvait etre demandé et obtenu, alors il s'approcha du marchand avec un grand sourire. Un sourire franc et chaleureux pas du tout hypocrite.
"Bien le bonjour, mon bon monsieur. J'ai en ma posséssion deux articles que j'aimerais revendre. Et je voudrais savoir combien vous seriez prêt à me les reprendre ? Voilà, c'est de ceci que je parle." Dit-il en sortant l'épée et l'armure qu'il posa sur le comptoir.
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