Les légendes du Pic de la Dame

Ce fut avec un plaisir non joué que Darkurt retrouva Bekaf, qui lui apportais son armure. Il le remercia d’une tape dans le dos et d’un large sourire, puis se mit à se sécher avec sa cape. Il regarda cette vielle cape en peau de loup, qu’il avais reçut en entrant dans une association de paladins maintenant disparue. Sans doute à cause du manque de membres, et de l’inactivité totale de la guilde, celle-ci c’était vite effondrée, mais le jeune humain avais toujours garder la cape, peut être parce qu’elle tenais chaud au corps…

Une fois sec, il commença à remettre son armure, pièces par pièces . Il chercha sa pipe dans tout son barda, la remplie de tabac, puis l’alluma. Il tira quelques coup, rejetant une fumée volatile dans l’air.

-Bien, bien, bien! Maintenant que tout le monde est réuni, on va enfin pouvoir avancer! Je pense aussi qu’il faudrait mieux passer par la porte avec les balais qui marchent, vu qu’on ne sais pas ce qu’il y a derrière les autres portes, et le feu et l’ombre comme nous le signale Maeve, ça me met pas spécialement en confiance!

Le paladin mit son carquois sur son épaule, enfila son arc autour de son torse, sortit son épée, puis se tourna vers ses compagnons.

-Bon, un volontaire pour passer devant avec moi? On va montrer à ce magiciens de pacotille que ce ne sont pas des instruments de ménage qui nous arrêteront!

Darkurt s’approcha doucement de la double porte, et fit un signe de la main en direction de ses compagnons, l’incitant à le rejoindre.

egardant ses compagnons échanger leurs impressions, Gurio réfléchi aux dires de Maeve, en cherchant dans ses souvenirs si ses connaissances concordaient.

¤ En effet tout ce que dit la prêtresse a l'air d'être vrai ... ¤

Quand les dires de deux de ses compagnons attirèrent son attention. Il se tourna alors vers la lunaire avec un grand sourire.

- merci beaucoup Azur'ael, mais je m'efforce de faire régner le calme c'est tout.

Puis, déposant toutes ses affaires, il empoigna son bâton, testant son contact, comme pour se souvenir de toutes les sensations qu'il a pu avoir avec ce bâton qui semblai à bout de souffle.

- Je suis pour un peu d'exercice en effet Darkurt, et les deux portes fermées ne me disent rien qui vaille. Je vais donc vous accompagner pour explorer les autres pièces.

Le colosse vert se dirigea alors vers le paladin pour lui prêter main forte.

Iliana avait du mal à cacher sa joie.La petite bleutée avait mordu a l’hameçon comme un poisson mordrait un vers.Seul bémol dans cette histoire, elle semblait plus prompte à discuter autour d’une tasse de thé vert que de se faire une bonne engueulade dans les règles de l’art féminin. Dommage.
Maintenant, un dilemme s’offrait à la druidesse :


*Je répond, je répond pas, je répond, je répond pas…Allez, je réponds.*

-Enfin des paroles sensées, et bien il était temps. Occupons nous donc de ce lieu étrange s’il en est.

Sous le coup d'une impulsion, elle avait lâché cette phrase dont elle fut déçue a final, car elle ne permettait pas d’enchaîner sur une autre dispute ou parole désagréable.

*Tu perds la main petite, il va falloir remédier à ça. Un stage dans une auberge devrait faire l’affaire après cette petite aventure.*



Alors ce fut au tour de la rouquine de prendre la parole. Elle disait des choses intéressantes, mais qui restaient bien obscures pour la jeune femme. Draconien, obscurité, feu. Tout cela ne lui disait rien qui vaille. Cependant, le paladin, pour une fois réussi à l’intéresser complètement. Elle était particulièrement curieuse de savoir ce qui se tramait derrière ces espèces de ballais magiques. Ainsi, il ne lui fallu pas longtemps pour répondre à son invitation.


-Moi aussi je viens.

Elle s’approcha de la porte, Nephenie sur ses talons, et décrocha sa lance de derrière son dos.

-Ma belle, tu fais attention aux échardes, j’aimerais pas avoir à te réduire en bouillis ta nourriture parce que tu as mal aux gencives.

MJ

Vingt-cinquième jour de La Chute des Feuilles dans l'Année de la Magie Sauvage
(25 Marpenoth 1372)
Lieu : Pic de la Dame
Temps : Ciel dégagé froid
Moment : Alentours de midi


Une fois le groupe au complet à l’intérieur et tout le monde rhabillé, les premières impressions furent échangées, en même temps qu’éclataient les premiers affrontements des diverses personnalités présentes.

Chacun se dirigeaient vers des directions propres, lors qu’un nouveau souffle glacial provenant de la porte ouverte pénétra dans la salle aux bassins, les nageurs furent transis de froids tandis que les autres eurent quelques frissons bien sentis, même Néphénie et toute sa fourrure ne put s’empêcher de trembler quelques instants. Puis l’écran blanchâtre formé par la porte s’opacifia a nouveau, beaucoup plus rapidement qu’il ne s’était désagrégé, et en un bruit violent la porte de Velasharon claqua.

Les torches éternelles fixées aux murs de la pièce reprirent leur intensité normale, les aventuriers les plus téméraires allaient pouvoir s’attaquer à ces balais si craints.

Darkurt, Gurio, Iliana et Néphénie passèrent, prêts à combattre, dans la salle adjacente proprement récurée par le ballet nettoyant des objets animés. La pièce formait une sorte de T, la double porte se trouvant dans la partie supérieure, un couloir d’une bonne douzaine de mètres s’étalant devant eux, illuminé par des torches allumées, de part et d’autre du couloir, des grilles formant sans doute des cellules a priori vides. A leur droite, une lourde porte en fer, plus grande que le gabarit normal, elle prenait pratiquement les trois mètres de la largeur du couloir et était pratiquement aussi haute. A quelles genres de créatures étaient destinée cette porte, voilà qui n’était pas des plus évident.

Et enfin à quelques mètres devant eux, dans le couloir, interrompus par l’apparition des aventuriers, les trois balais animés, possédant chacun deux bras, et un seau. Les trois ustensiles semblèrent se retourner observant d’une certaine manière, de leur haut du manche, là ou on aurait pu placer un visage rappelant celui d’un être vivant. Mais là il n’y avait rien, c’était de simples balais munis de bras et d’une vie propre.

Les trois aventuriers se déployèrent tout de même parés, mais il était difficile de lire une quelconque réaction sur des objets de nettoyage... Ils devraient faire un choix.


Initiatives :
Iliana: 14(Dé)+2(Dex)= 16
Maeve: 14(Dé)+0(Dex)= 14
Darkurt: 6(Dé)+2(Dex)+4(Science de l’initiative)= 12
Békaf: 5(Dé)+4(Dex)= 9
Azur’ael: 4(Dé)+1(Dex)= 5
Gurio: 1(Dé)+2(Dex)= 3
Lahmee: 1(Dé)+1(Dex)= 2

Les souffles froids de cet endroit étaient toujours aussi désagréables, donnant la chair de poule a la jeune humaine. Il faudrait pourtant faire avec si on voulait avancer, de plus comme la porte venait de claquer dans sans raison apparentes, il fallait de toutes manières-aller de l’avant. Elle ne s’inquiéta qu’a peine de trouver une autre sortie.

Iliana entra dans cette grande pièce, arme au poing, prête à en découdre fermement avec les balais, mais s’arrêta tout de même devant un d’entre eux. Elle l’observa un instant essayant de déceler le moindre signe d’intelligence, et fini tout de même par tendre sa lance et de faire tomber le dit balais en appliquant une simple poussée de côté.


*On va bien voir s’ils ont de l’équilibre et du répondant.*

Alors qu’elle faisait sone expérience, elle dit a Nephenie :

-Reste sur tes gardes ma belle, saute lui dessus s’il tombe, mais ne le mords pas.

Le vent glacé qui avait saisi Maeve lui fît quelques instants regretter de n'avoir point encouragé le petit groupe à explorer la voie du feu, ses vêtements encore humides rendait ce courant d'air plus désagréable encore et ne lui permettait pas d'espérer se réchauffer rapidement.
Ce petit coup de fouet l'avait cependant encouragée à se bouger rapidement, elle avait fait quelques pas vers l'entrée du ballet des ménagères, curieuse de voir comment allaient réagir les 'créatures'.
S'imaginer en compagnie des autres ferraillant contre des ustensiles de ménage était assez cocasse, un tel fait d'arme ne risquait guère de devenir le sujet d'un récit héroïque, au mieux une farce sur une place de village.
D'humeur assez légère, la prêtresse n'entendait tout de même pas restée les bras ballants si les balais manifestait la moindre agressivité malgré le ridicule de la situation.
Elle s'était placée aux cotés de Gurio et Darkurt, afin d'observer et de pouvoir réagir sans gêner les deux hommes, certainement plus aptes qu'elle même à l'art du corps à corps. Bien que le demi-orc ne semblât guère sujet aux velléité belliqueuses de sa race, il n'en avait pas moins une stature imposante et si il maîtrisait ses armes comme son esprit il devait être un adversaire bien plus dangereux que la plupart de ses congénères.
Elle regardait avec attention les résultats de l'expérience de la druide, avec un certain amusement.

¤Nul doute qu'un balais lui semble aussi étrange qu'une politesse à elle¤

Darkurt était près à combattre, son armure ressplendissant, son épée à la main, il regardait les balais avec un air dubitatif. Pour l'instant ils ne montraient aucun signe d'aggressivité, peut être étaient ils de simples objets dépourvus d'âmes et incapable de se défendre? Il avais déjà vu un homme se faire passer pour mort et attaquer par surprise un des passants qui s'arrêtait pour voir le fait divers. Le pauvre s'était vu se faire jeter à terre et dépouiller de sa bourse avant que les autres badauts ne comprenne ce qui se passait.

¤C'est vrai qu'il n'ont pas l'air très dangereux, mais méfions nous quand même! On ne sais pas à quoi peut penser un balai!¤ Souriant à sa propre réflexion, le paladin vit la lance de la druide se diriger vers un des monstres. ¤Hum elle ne l'attaque pas, elle le test?¤

-Nous somme normalement dans l'antre du mage que nous recherchons, et il ne nous laissera surement pas briser la malédiction posé sur Léandre et sa compagne! Je ne suis pas de nature combative, et je deteste la violence gratuite, mais si ce mage sais que nous somme là, ça va nous compliquer la tâche, et laisser ces bout de bois vivants ne peut que nous attirer des ennuis!

Il commença à bredouiller sur les faux mort qui vous pique vos bourse et l'effet de surprise, mais sa voix se perdit dans un grognement, sentant que son histoire n'allait pas interesser grand monde. ¤Bon, quoique fasse les autres, je ne laisserais pas ces machins debout! L'art de la toile est fourbe et je n'ai jamais trop apprecier les magiciens! Sois ils vous parlent de détail ennuyeux pendant des heures en prenant un air hautain, sois il font leur experiences dans leur coin, toujours pour fnir en désastre!¤

Sans attendre la réponse de ses camarades, le paladin chargea un des balais, dans le but de le trancher net avec son épée.


Charge sur un des balais (pas celui que Iliana chatouille)

Après avoir récupérer toutes ses affaires personnelles, à l’arrière du groupe, le barde découvrait son nouvel environnement avec de gros yeux tout ronds. Même si cette forêt étrange n’offrait rien de comparable avec sa Haute-Forêt natale, elle était toujours plus agréable que cet endroit. Il était si curieux de voir toutes ses nouvelles choses qu’il en oublia presque le reste du groupe. Une nouvelle fois, le froid lui glaça la colonne vertébrale. Ce froid qui pouvait mordre presque plus fort que la louve lui rappelait la mort dans son plus beau costume.

Une nouvelle fois aucune tactique n’était mise en place pour progresser dans ce lieu complètement inconnu. En tous cas les balais eux étaient bels et biens là. L’elfe sauvage traîna à réagir par rapport à l’ensemble du groupe. Tous les autres avaient été plus rapides que lui. Il était beaucoup trop distrait par son environnement. Cela aurait pu lui coûter beaucoup plus cher s’il ne s’agissait pas de balai. Le sauvageon ne pensa pas que cet obstacle allait posait beaucoup de problème, ils étaient en nombre inférieur à la petite troupe, mais sait-on jamais ?

- Hurk nous pourrions essayer de faire quelque saleté pour occuper ses balais, le temps que l’on passe.

Le Sy-Tel’Quessir sortit alors un... bout de craie qu’il cassa en deux. Il en garda une partie et écrasa l’autre sur le sol. Il en balança un peu partout pour voir la réaction des bouts de bois. Puis il en fit de même avec le bout de bois qu'il avait trouvé un peu auparavant.

’elfe de lune plissa le front, frissonnant de son corps encore mouillé, au contact de la brise glaciale. Lente à réagir, elle n’en croyait pas ses yeux en voyant la réaction de ses compagnons. Elle se pinça les lèvres pour se retenir de rire. Cela en était trop pour elle. Elle pouffa de rire. La chaleur de la scène incongrue de ces grands aventuriers au prise à des balais bersekers lui faisait oublier la froideur de l’endroit

- Allez du balai ! Fichez-leur la paix. A moins que vous répétiez un ballet chorégraphique ? Bah laids que vous êtes. Vous ne voyez pas que ces balais n’aspirent qu’à la propreté…Certains auraient ils un balai dans les fesses et craignent t-ils de l’avoir encore plus ? Ou êtes-vous des éBainistes en puissance. ? Sérieusement, ce n’est qu’un simple tour de magie pour faire les tâches ménagères. A moins que ces balais nous prennent pour des tâches, nous ne risquons rien.

Elle jeta un œil sur les deux autres portes qui n’avaient pas encore été ouvertes.

- le Feu ou les Ombres, alors laquelle de ces portes ouvre t’-on ?

Bekaf observait les lieux et les allers et venus de ses compagnons.
Ses compagnons étaient décidés à combattre les quelques balais qui se trouvaient, mais qui ne semblaient avoir que pour unique préoccupation le nettoyage des lieux.


- je suis assez d'accord avec Azur'ael, ces balais ne semblent pas être un danger pour nous. La magie qui les anime n'a manifestement pour objet que le nettoyage de ces lieux.
Mais ceci dit, si vous tenez vraiment à vous débarasser d'eux, faites le.
En attendant je vais fouiller un peu, histoire d'être sûr que nous n'avons rien oublié.

Bekaf se mit alors à fouiner un peu artout dans cette pièces, à la recherche d'un indice, d'une cachette, de tout ce qui pouvait les aider.
Il avait prit note de la remarque d'Azur'ael et se gardait les portes nommées pour la fin.
La mission avançait et le lieux dans lequel ils se trouvaient ne pouvait-être sûr. C'était l'antre du magicien.
Cette pensée amena Bekaf à interpeller Gurio.


- Je vous rappelle aussi, que nous sommes dans la demeure d'un magicien et que le danger qui nous entourre est réel.
Evitons de nous séparer et procédons avec méthode.
Gurio, vous qui dirigez ce groupe, donnez nous les démarche à entreprendre, les initiatives personnelles font prendre un risque à tout le monde.